Le corps des africaines
Femmes Africaines
ANTHROPOLOGIE, ETHNOLOGIE, CIVILISATION LITTÉRATURE ETUDES LITTÉRAIRES, CRITIQUES QUESTIONS DE GENRE AFRIQUE NOIRE
A travers un corpus varié, représentatif de divers espaces de l'histoire et de la géographie littéraires africaines, l'auteur aborde le destin romanesque de l'objet étudié : le corps féminin.
Corps, éthique et fonction éducative
La différence en question
Xavier Gallut
Savoir et formation - Genre et
éducation
EDUCATION
SANTÉ,
MÉDECINE HANDICAP TRAVAIL SOCIAL
Il s'agit de faire du corps le point de départ d'une réflexion destinée à éclairer les enjeux à l'oeuvre dans le rapport à l'autre, lorsque celui-ci présente un
handicap. Pourquoi le corps est-il source de préoccupation permanente ? Quels sont les enjeux relatifs à la corporéité dans l'action éducative ? Pourquoi l'apparence a-t-elle tant d'importance ?
Que nous révèle ce "souci" du corps ? Cette étude s'adresse particulièrement aux professionnels de l'éducation spécialisée travaillant auprès des personnes handicapées, aux psychologues et aux
formateurs en travail social.
Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?
-
Olivier (Editions de l')
-
Broché
- Paru le : 03/05/2012
"La vie est faite de couches, elle est fluide, mouvante, fragmentaire", dit Jeanette Winterson. Pour cette petite fille surdouée issue du prolétariat de Manchester, l'écriture est d'abord ce qui sauve. En racontant son histoire, Jeanette Winterson adresse un signe fraternel à toutes celles - et à tous ceux - pour qui la liberté est à conquérir.
|
Louise has flowing Pre-Raphaelite hair, and a body besieged by leukaemia, her cells waging war: "here they come, hurtling through the bloodstream trying to pick a fight." But Louise is not dead, merely abandoned by the narrator with the best of intentions. As the lament continues, striking in its beauty and dazzling inventiveness, more of the love story is revealed. The narrator has been a female Lothario, falling in love, and out again, swaggering like Mercutio. But then she meets Louise, married to Elgin--"very eminent, very dull, very rich"--and is hopelessly, helplessly smitten: "I didn't only want Louise's flesh, I wanted her bones, her blood, her tissues, the sinews that bound her together." Elgin persuades her to leave for the good of Louise's health, and all is undone.
Winterson does not shy away from grief, or joy. She has acutely described how love can transform a life, but also destroy it too. But, for Winterson, where there is love there is hope: "I stretch out my hand and reach the corners of the world ... I don't know if this is a happy ending but here we are let loose in open fields." Eithne Farry
This fourth effort from British writer Winterson ( Sexing the Cherry ) is a high-concept erotic novelette, a Vox for the postmarital crowd. The narrator, a lifelong philanderer ("I used to think
marriage was a plate-glass window just begging for a brick"), has fallen in love with Louise, a pre-Raphaelite beauty. Louise is unhappily married to a workaholic cancer researcher, so the
narrator leads her into a sexually combative affair. This scenario seems obvious enough, but Winterson never reveals whether the narrator is male or female. Rather, she teases readers out of
their expectations about women and men and romance: Louise calls the narrator "the most beautiful creature male or female that I have ever seen," and the narrator observes, "I thought difference
was rated to be the largest part of sexual attraction but there are so many things about us that are the same." When the narrator breaks off the affair after learning that Louise has cancer--only
her husband can cure her--the work turns into a eulogy for lost love. Winterson manipulates gender expertly here, but her real achievement is her manipulation of genre : the capacious
first-person narration, now addressed to the reader, now to the lover, enfolds aphorisms, meditations on extracts from an anatomy textbook, and essayistic riffs on science, virtual reality and
the art of fiction ("I don't want to reproduce, I want to create something entirely new"). "It's as if Louise never existed," the narrator observes, "like a character in a book. Did I invent
her?" One wonders, as Winterson intends, and then wonders some more. For Louise--and the narrator's love for her--never seems quite real; in this cold-hearted novel love itself, however
eloquently expressed, is finally nothing more than a product of the imagination.
Copyright 1992 Reed Business Information, Inc. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Corps Migrants/ Corps des affects
Ce nouveau numéro de CORPS poursuit la confrontation et la mise en perspective des travaux en sciences humaines et sociales et ceux en sciences de la vie.
Le numéro s'ouvre sur deux entretiens avec des spécialistes du corps :
Régine Detambel, écrivaine participant à l'Oulipo et s'attachant dans ses ouvrages aux traces des événements et du temps sur la peau, notamment.
Éric Fassin, sociologue, qui s'intéresse notamment à la manière dont se réalise la subjectivation des normes publiques, en montrant que le corps est un territoire politique et comment il est
l'objet d'assignations.
Les deux dossiers centraux " Corps des affects " (dirigé par Nicoletta Diasio et Virgine Vinel) et " Corps en migrations " (dirigé par Chantal Crenn et Simona Tersigni), chacun composé de huit
textes de spécialistes, s'articulent autour de la nouvelle notion de " milieu corporel ", qui implique adaptations, émotions et réorganisations de soi parmi les autres.
Informations sur la société, catalogue des ouvrages et périodiques, nouveautés et vente en ligne.
Le corps à l'école
un dossier complet à ce thème(http://www.cahiers-pedagogiques.com/No497-Le-corps-a-l-ecole.html), , ainsi que celui de l'éducation physique et sportive (http://www.cahiers-pedagogiques.com/Developper-des-competences-en-EPS.html),
Le corps point par point
Pendant mes années de pratique en tant que médecin généraliste, j'ai souvent été confronté à des patients qui consultaient en me disant : " J'ai mal là" »., l'interprétation du nom chinois et la signification du point nous permettent de comprendre notre histoire personnelle et familiale et d'entrer en communication avec nos tensions, nos points douloureux. Chaque point correspond à un besoin, un blocage ou une blessure.decine traditionnelle chinoise et la médecine nouvelle, ce livre dévoile aux médecins, vétérinaires, acupuncteurs, énergéticiens, ostéopathes et patients les liens entre l'énergétique et la symbolique du corps.
Cette rencontre entre la médecine nouvelle et la tradition chinoise était nécessaire pour mettre l’accent sur l’importance de vivre en harmonie et en accord avec la nature et soi-même. Ce livre propose une interprétation et par conséquent une nouvelle manière de concevoir l’individu dans son ensemble. Il fournit des informations permettant à chacun de prendre conscience de ses maux. Il n’est en aucun cas conçu comme un manuel d’automédication. Il s’adresse à un public non initié et se veut accessible au plus grand nombre.
Archéologie de l’esclavage colonial
Colloque international
« Archéologie de l’esclavage colonial »
09/05/12 - 11/05/12
9h30-17h30
Théâtre Claude Lévi-Strauss
Entrée libre dans la limite des places disponibles
En français et en anglais avec traduction simultanée.
Colloque organisé par l’Inrap,
le Comité pour la mémoire et l’histoire et de l’esclavage,
le ministère de le Culture et de la Communication,
et le musée du quai Branly
Dans le cadre de la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition, le 10 mai 2012, le Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage, le ministère de la Culture et de la Communication, l’Institut national de recherches archéologiques préventives et le musée du quai Branly organisent le colloque international Archéologie de l’esclavage colonial les 9, 10 et 11 mai 2012 au théâtre Claude Lévi-Strauss.
Autour d’une trentaine de spécialistes étrangers et français, ce rendez-vous est l’occasion de faire le point sur les avancées récentes de la connaissance de la traite, de l’esclavage et du marronnage dans le domaine de l’archéologie.
Confrontant études de cas et synthèses sur l’archéologie de l’esclavage aux États-Unis, à Cuba, en Colombie, au Brésil, aux Antilles, au Cap-Vert, au Sénégal, au Ghana, en Afrique-du-Sud, en Afrique de l’Est, à La Réunion et à l’Ile Maurice, ce rendez-vous propose une meilleure prise en compte du patrimoine archéologique du système esclavagiste, de sa conservation et de sa mise en valeur.
L’histoire de l’esclavage a connu ces dernières années un développement important. Mais les apports de l’archéologie de la
période coloniale à la connaissance du système esclavagiste sont encore mal partagés. Pourtant, l’archéologie joue un rôle décisif pour documenter les conditions de vie des esclaves, leurs
habitats, les établissements où ils furent asservis – souvent détruits mais dont subsistent les fondations –, les enclaves du marronnage, les rites d’inhumation, l’état sanitaire des défunts,
leur âge, leur sexe, etc. Les archives du sol apportent des informations sans équivalent : les archives écrites, lorsqu’elles existent, sont pour la plupart univoques – émanant de l’État,
des négriers ou des propriétaires. En étudiant la culture matérielle des esclaves, l’archéologie – et en particulier, depuis une vingtaine d’années, l’archéologie préventive – contribue de
façon décisive aux recherches sur l’esclavage colonial. La traite, l’habitat, la vie quotidienne, le marronnage ou les pratiques funéraires bénéficient ainsi d’une documentation nouvelle.
Des fouilles récentes au Brésil, en Afrique de l’Est, en Afrique du Sud et au Ghana, ainsi que des recherches sous-marines livrent des données importantes sur la traite négrière.
Si les quartiers d’esclaves – les rues « cases-nègres » – ont presque tous disparu, ils « survivent » dans le sol à l’état de structures archéologiques dont l’étude est d’un grand intérêt historique. Des travaux en Louisiane, à Cuba, aux Antilles françaises, au Brésil et au Cap-Vert renouvellent la documentation sur l’habitat et la culture matérielle des esclaves.
Plus difficile à appréhender en archéologie, le marronnage est aujourd’hui étudié aux États-Unis, à Cuba, au Brésil, à La Réunion et à l’île Maurice.
L’étude des « cimetières » aux États-Unis, en Guadeloupe, en Martinique ou à La Réunion fournit des informations remarquables sur les conditions d’inhumation des esclaves et sur les pathologies caractéristiques de populations asservies (carences, dégradations de la dentition, infections, maladies dégénératives…).
Confrontant études de cas et synthèses sur l’archéologie de l’esclavage aux Etats-Unis, à la Barbade, à Cuba, au Brésil, aux Antilles françaises, au Cap-Vert, en Afrique de l’Est, du Sud et de l’Ouest, à La Réunion et à l’Ile Maurice, ce colloque fera le point sur les avancées récentes de la connaissance de la traite, de l’esclavage et du marronnage, et proposera une meilleure prise en compte du patrimoine archéologique du système esclavagiste, de sa conservation et de mise en valeur.
* Programme détaillé
Programmation en cours – Rendez-vous et intervenants susceptibles de légères modifications
Mercredi 09/05/2012 – Matin
9h30 : Introductions par Stéphane Martin, président du musée du quai Branly, et Jean-Paul Jacob, président de l’Inrap
États et enjeux de l’archéologie de l’esclavage colonial
Séance présidée par Theresa A. Singleton, Maxwell School of Syracuse University
10h : Mise en perspective, par Françoise Vergès, Comité pour l’histoire et la mémoire de l’esclavage
10h30 : Présence-absence : tendances récentes de l’archéologie et de la mémoire de l’esclavage
par Alessandra Cummins, The Barbados Museum and Historical Society
11h : Pause
11h15 : Les sources archéologiques pour l’étude de l’esclavage à Cuba et aux Caraïbes
par Lourdes S. Domínguez González, Colegio de San Gerómino, La Havane
11h45 : L’archéologie de l’esclavage dans le domaine français
par Sylvie Jérémie, Inrap
12h15 : Discussion
Mercredi 09/05/2012 – Après-midi
Vestiges de la traite négrière
Séance présidée par Laurella Rinçon, direction générale des Patrimoines, ministère de la Culture et de la Communication
14h30 : Archéologie de la traite en Afrique de l’Est
par Chapurukha M. Kusimba, The Field Museum, Chicago
15h : Perspectives et enjeux de la fouille des navires négriers
par Max Guérout, Groupe de recherche en archéologie navale
15h30 : À la recherche du Valongo, le quai des esclaves à Rio de Janeiro au 19e siècle.
par Tania Andrade Lima, Museu Nacional de l’Universidade Federal do Rio de Janeiro
16h: Pause
16h15 : Enjeux de l’archéologie de l’esclavage colonial en Colombie
par Luz Adriana Maya Restrepo, Universidad de los Andes, Bogóta
16h45 : Quelques perspectives sur l’archéologie, la cosmologie et les rituels du passé africain à partir du cas de Yikpabongo en pays Koma au nord du Ghana
par Benjamin Kankpeyeng, Université du Ghana, Legon
17h15 : La fouille sous-marine du navire négrier hollandais Meermin et le Southern African Slave Wrecks project
par Jaco Boshoff, Iziko Museums, Le Cap
17h15 : Discussion
Jeudi 10/05/2012 – Après-midi
L’habitat et la culture matérielle
Séance présidée par Frédéric Régent, Université de Paris I
14h30 : Vivre entouré de murs : archéologie d’une communauté d’esclaves à Cuba
par Theresa A. Singleton, Maxwell School of Syracuse University
15h : Le système colonial en Guyane, données archéologiques
par Nathalie Cazelles, université de Paris I
15h30 : Esclaves et missionnaires au Cap Vert
par Chris Evans, University of Cambridge
16h : Pause
16h15 : The President’s House à Philadelphie : la liberté, l’esclavage et la création d’une nouvelle nation
par Jed Levin, National Park Service, Philadelphie
16h45 : De la découverte d’un cimetière d’esclaves à la création d’un service d’archéologie à La Réunion
par Edouard Jacquot, service régional de l’Archéologie, DRAC de La Réunion, Saint-Denis
17h15 : Archéologie du contrôle social et religieux dans La Plantation Magnolia à Natchitoches Parish, Louisiane
par Kenneth Brown, University of Houston, Texas
17h45 : Les rues « cases nègres » aux Antilles et en Guyane
par Kenneth Kelly, University of South Carolina
18h15: Discussion
Vendredi 11/05/2012 – Matin
Indices du marronnage
Séance présidée par André Delpuech, musée du quai Branly
9h30 : La résistance des esclaves au Brésil : archéologie et histoire
par Lùcio Menezes Ferreira, université fédérale de Pelotas
10h : Le petit marronnage, une adaptation épisodique dans l'océan Indien : données de terrain et pertinence globale
par Amitava Chowdhury, Queen’s University, Kingston, Ontario
10h30 : Le foyer de Harriet Tubman : une tradition afro-américaine de la conquête de la liberté et de l’action sociale
par Douglas V. Armstrong, Syracuse University
11h : Pause
11h15 : Un site de marronnage à Palmares au 17e siècle
par Pedro Paulo Abreu Funari, université de Campinas, Brésil
11h45 : Archéologie du marronnage à La Réunion : l’exemple de la « vallée secrète » dans le cirque de Cilaos à la Réunion
par Anne-Laure Dijoux, université de Paris I
12h15 : Discussion
Vendredi 11/05/2012 – Après-midi
Archéologie des « cimetières » d’esclaves
Séance présidée par Jean Paul Jacob, Inrap
14h30 : L’esclave dans la société coloniale. Les cimetières de Guadeloupe, un champ d’investigation privilégié par Thomas Romon, Inrap
15h : L’African Burial Ground de New York : d’un cimetière oublié du 17e siècle à un monument national
par Michael Blakey, Institute for Historical Biology, College of William and Mary, Williamsburg, Virginie
15h30 : Conditions de vie, conditions de mort : le cimetière de l’Anse Sainte-Marguerite en Guadeloupe par Patrice Courtaud, CNRS
16h : Le cimetière d’esclaves de Torcy en Guyane
Catherine Rigeade, Inrap
Discussion
16h45 : Conclusion par Ibrahima Thioub, Université Cheikh Anta Diop, Dakar
Programmation : André Delpuech, musée du quai Branly ; Laurella Rinçon, direction générale des Patrimoines du ministère de la Culture et de la Communication ; Paul Salmona, Inrap ; Anne-Christine Taylor, musée du quai Branly ; Françoise Vergès, CPMHE.
Coordination : Martine Scoupe, Inrap ; Anna Gianotti Laban, musée du quai Branly.
Anna Gianotti Laban
Responsable de la coordination des manifestations scientifiques
Département de la recherche et de l’enseignement
*musée du quai Branly
01 56 61 70 24
Jonathan Littell
Il régnait ici une luminosité diffuse, presque opaque, je ne voyais aucune source de lumière et pouvais juste assez distinguer les parois pour me diriger […]. Parfois pour me guider, je tendais les doigts, et c’est ainsi qu’ils heurtèrent un objet métallique, une poignée dont je me saisis et que je poussai d’un geste décidé, suivant le mouvement de la porte qui s’ouvrait. Je me retrouvai dans un jardin inconnu mais qui néanmoins me paraissait vaguement familier, un jardin presque sauvage, abandonné, envahi par les mauvaises herbes.
Jonathan Littell excelle dans l’élaboration de récits labyrinthiques et de mises en abîme vertigineuses. Il semble cette fois s’être perdu dans le théâtre magique inventé par Herman Hesse dans Loup des steppes, lieu de tous les fantasmes, où chaque porte s’ouvre sur une réalité autre, plus conforme aux désirs et aboutissant aux délires les plus improbables. Et ce sont ici les bas-fonds de l’âme qui se reflètent à l’infini dans une inquiétante galerie de miroirs.
Lebensborn
Présentation de l’éditeur :
Erwin, Gisèle, Walter, Christiane ont aujourd’hui près de 70 ans.
Ces Français, marqués à jamais parle sceau de leur étrange origine, sont nés dans une maternité SS. Leur secret renvoie à l’un des projets nazis les plus terrifiants entrepris entre 1935 et 1945: créer une « race supérieure », future élite du Ille Reich. Ce livre raconte la création de nurseries spéciales, les Lebensborn, par la SS. Les deux parents étaient sélectionnés selon leur « pureté raciale aryenne » : grands, blonds, les yeux bleus.
http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/race_aryenne.htm
Les nourrissons y étaient abandonnés, puis adoptés par des familles modèles. Leur véritable identité était alors falsifiée. Ces enfants devenus adultes dévoilent pour la première fois leur
histoire, depuis leur naissance dans un établissement du Lebensborn jusqu’à la maison-mère de l’organisation, ainsi que leur quête vertigineuse pour retrouver, des décennies plus tard, la trace
de leurs parents.
Une enquête inédite qui met au jour une part sombre de l’histoire de France.
Body Architecture
SAH is now accepting abstracts for its 66th Annual Conference in Buffalo, NY, April 10-14, 2013. Please submit abstracts for papers no later than June 1st for the thematic sessions or open session.
From the Vitruvian Man to Le Corbusier’s Modulor, the human body has served as both measure and metaphor in architectural design. In scholarly considerations of this relationship, it is often architecture which is seen to change while the status of the body remains static, a biological constant unaffected by historical time.
|
This session is devoted to research which takes both buildings and bodies to be in dynamic and reciprocal evolution. It poses one overarching question: how does a period’s understanding of the body as a cultural subject or object of scientia impinge upon architectural thought or design? For instance, historians often observe that Gothic architecture appealed to the senses, but how had the understanding of the senses evolved at that time, and how was this knowledge framed culturally and then translated into new demands on space? How were traditions in mortuary architecture or places of execution affected by human dissections as early as the thirteenth century? How did the inscription of cultural values on the body help shape architectural form or organization?
Whereas Barbara Stafford in Body Criticism brilliantly analyzed new relationships between aesthetic and medical practices in the Enlightenment – all made possible by the visibility of formerly unseeable parts of the world – this session emphasizes pre-Enlightenment cultures and science. Misconceptions of various “dark” ages or “dark” geographies can still blind historians to unlikely inspirations for architectural form in so-called pre-scientific societies. Theoretically adventurous submissions are welcome, as are those arguing for the full inclusion of the pre-modern era within research on sexed, medical, and architectural bodies as well as spaces and behaviors. Proposals on modern topics will be considered, provided they establish a transformation of a pre-modern condition.
Session chair: Kim Sexton, Associate Professor, University of Arkansas; ksexton@uark.edu