A corps majeurs
Stephane Heas
Le corps en question
ANTHROPOLOGIE, ETHNOLOGIE, CIVILISATION SOCIOLOGIE
L'être humain développe des capacités physiques et mentales étonnantes. Parfois, il les met en jeu dans une visée professionnelle et devient expert es corps. C'est le cas des nez de la parfumerie, des oenologues, des imitateurs, des mimes, des fakirs, etc. Mieux comprendre ces socioprofessionnalités en construction permanente révèle l'éventail insoupçonné des potentialités humaines aujourd'hui, repoussant toujours les limites en termes de performance, de capacité, d'habileté.
Les paradoxes de l'empathie
Patricia Attigui est psychologue clinicienne, psychanalyste (APF), professeur de psychopathologie clinique à l’Université Lumière-Lyon 2 et Membre du Centre de Recherche en Psychopathologie et psychologie clinique (CRPPC - EA 653). Elle a publié de nombreux travaux concernant notamment la corporéité des soins psychiques, et les origines du processus créatif, tant sur le plan individuel que groupal.
Alexis Cukier est doctorant en philosophie, membre du laboratoire Sophiapol (Sociologie, philosophie, anthropologie politiques), allocataire moniteur à l’université Paris-Ouest Nanterre-La Défense. Ses recherches portent sur les mécanismes et les usages de l’empathie, leur articulation avec les rapports sociaux et leur portée pour la théorie sociale et la philosophie sociale, morale et politique.
CNRS Alpha
20/09/2011
Sous la direction de Patricia Attigui et Alexis Cukier
978-2-271-07189-7
15 x 23 cm
478 pages
Claustria
Dans un entretien au Nouvel Observateur en février 2010, Jauffret estimait que « après avoir passé toute ma vie dans l’imaginaire, [il] trouve intéressant d’aller dans la réalité des autres ». L’auteur avouait désormais se sentir « maintenant moins dans la fiction que dans l’anecdote du réel »
En avril 2008, le monde découvre avec effroi Elisabeth Fritzl, Autrichienne de 41 ans, qui est restée emprisonnée pendant 24 ans dans la cave insonorisée de son père à Amstetten, en Basse-Autriche. La victime affirme avoue été torturée, agressée et violée par son père, Josef. Elle donne naissance à sept enfants, tous de ce dernier, pendant sa détention. La mère de la victime ignorait la séquestration de sa fille dans la cave de la maison familiale, son père lui ayant fait croire qu’elle avait rejoint une secte.
LE CORPS SANS REPRÉSENTATION
Isabelle Joly
Mouvements des Savoirs
PHILOSOPHIE
Ce livre a pour triple objectif de synthétiser la question de la représentation corporelle, d'esquisser des éléments de réponse au problème de l'étude du corps vécu / sa représentation et de souligner l'apport de la philosophie de Sartre dans le débat actuel sur la définition du corps. Voici une méthodologie originale fondée sur l'éclairage réciproque entre la philosophie contemporaine du corps et la philosophie sartrienne.
ISBN : 978-2-296-56876-1 • janvier 2012 • 176 pages
Elisabeth Daynes
Elisabeth Daynes est une sculptrice française née en 1960 à Béziers. Elle est spécialiste de la reconstitution de personnages anthropomorphiques et a fourni des mannequins et figures pour de nombreux musées du monde, notamment des hominidés préhistoriques souvent réalisés en silicone par dermoplastie, ce qui lui vaut le titre de « paléoartiste »
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www.daynes.com/fr/accueil/accueil.phpEn cache - Pages similairesContacts. Presse. Galerie. Références. et Muséographie. Scientifiques. Méthodologies. Reconstructions. Elisabeth Daynes. Actualités. Accueil. Produits dérivés ...
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www.daynes.com/En cache - Pages similaires - Traduire cette pageElisabeth Daynès' hyper realistic reconstructions, based on fossil hominids, make a unique contribution to paleoanthropology and art, by retracing the path of ...
Ce corps qui nous est chair. Le sens du toucher
Vendredi 10 février 2012 | Saint-Denis (93200)
Ce corps qui nous est chair. Le sens du toucher
This body which is flesh for us. The sense of touch
Publié le jeudi 15 décembre 2011 par Claire Ducournau
Le processus de construction du sujet dans l’espace social, à la jonction entre les déterminations et prescriptions sociales et la singularité des biographies individuelles, traverse également le corps. Cette problématique fait aujourd’hui incursion dans le champ de la recherche biographique et fait émerger les dimensions multiples à travers lesquelles l’expérience singulière du corps peut s’articuler à une configuration identitaire et au rapport à l’autre. Nous essayerons lors de cette journée d’études d’aborder l’expérience du corps dans cette configuration complexe entre corps, chair et toucher, qui fait du corps le lieu d’une expérience de soi et de l’autre. Mémoire vivante de la personne et de son histoire, le corps est l’objet d’un travail biographique exercé tout au long de l’existence. Chair ouverte au toucher, il entre dans un réseau de relations et de proximités avec l’autre le plus intime comme avec l’autre social. Ce sont ces deux directions complémentaires qu’exploreront les interventions de cette journée.
Le processus de construction du sujet dans l’espace social, à la jonction entre les déterminations et prescriptions sociales et la singularité des biographies individuelles, traverse également le corps. Cette problématique fait aujourd’hui incursion dans le champ de la recherche biographique et fait émerger les dimensions multiples à travers lesquelles l’expérience singulière du corps peut s’articuler à une configuration identitaire et au rapport à l’autre.
La polysémie de l’expérience du corps s’inscrit dans un espace de pensée complexe où le corps constitue un vecteur biographique au même titre que le langage. L’histoire de chacun peut se lire à travers ce qu’en disent (en écrivent) le corps et les traces qu’y laisse l’existence. Notre corps nous raconte à travers ce qui nous est chair, selon des langages qui, pas plus que d’autres interprétants symboliques, n’échappent aux variations historiques, sociales et culturelles. Dans le livre d’histoire qu’écrit notre corps, le vêtement, la parure, le travestissement, le tatouage, la danse sont des formes d’expression où le corps se met en scène et se donne à voir. La transversalité de ces formes de présence du corps à soi-même et à l’autre se retrouve dans le sens du toucher.
Nous essayerons lors de cette journée d’études d’aborder l’expérience du corps dans cette configuration complexe entre corps, chair et toucher, qui fait du corps le lieu d’une expérience de soi et de l’autre. Mémoire vivante de la personne et de son histoire, le corps est l’objet d’un travail biographique exercé tout au long de l’existence. Chair ouverte au toucher, il entre dans un réseau de relations et de proximités avec l’autre le plus intime comme avec l’autre social. Ce sont ces deux directions complémentaires qu’exploreront les interventions de cette journée.
- 9h30-9h45 : Christine Delory-Momberger (professeur en sciences de l’éducation. Paris 13/Nord. EXPERICE), Présentation de l’Axe A/EXPERICE (Paris 13/Nord-Paris 8)
- 9h45-10h : Marie-Willie Attely (docteur en sciences de l’éducation. Paris 13/Nord. EXPERICE) & Catarina Santos (doctorante en sciences de l’éducation Paris 13/Nord), Présentation de la journée d’études
- 10h – 10h45 : Jean-Jacques Schaller (MCF en sciences de l’éducation. Paris 13/Nord. EXPERICE), La place du toucher dans une humanité de la rencontre
- 10h45 - 11h30 : Eve Berger (docteur en sciences de l’éducation, co-fondatrice de l’Ecole supérieure de somato-psychopédagagie), Chair, Sensible et advenir : à la croisées des temporalités biographiques
11h30-11h45 : Pause
- 11h45 – 12h30: Marie-Willye Attely (docteur en sciences de l’éducation. Paris 13/Nord. EXPERICE), Corps pensé, corps perçu : un héritage ?
12h30-14h : Pause déjeuner
- 14h – 14h45 : Sandrine Chenivesse (docteur en anthropologie, psychosociologue. Chercheur associée au Laboratoire de Changement social Paris VII), Chairs incarcérées, corps palimpsestes : un sursis d'être entre désubjectivation et déliaison
- 14h45 – 15h30 : Estelle Lagarde (photographe et architecte), La maladie, les autres et moi: le journal photographique comme démarche créative de reconstruction de soi
15h30 – 16h : Débat et clôture
- corps, biographisation, toucher, handicap, art
- Saint-Denis (93200) (2, rue de la Liberté (Université Paris 8 - Amphi X, Métro : Saint-Denis Université))
- vendredi 10 février 2012
- Letitia Trifanescu
courriel : letitia [point] trifanescu (at) hotmail [point] comUniversité Paris-XIII Nord
Ecole doctorale EXPERICE AXE A
99, avenue Jean-Baptiste Clément
93430 Villetaneuse - Mme Cristine DELORY-MOMBERGER
courriel : christine [point] delory (at) lesujetdanslacite [point] comUniversité Paris-XIII Nord
Ecole doctorale EXPERICE AXE A
99, avenue Jean-Baptiste Clément
93430 Villetaneuse
- Marie-Willye Attely
courriel : mariewillye (at) aol [point] com
« Ce corps qui nous est chair. Le sens du toucher », Journée d'étude, Calenda, publié le jeudi 15 décembre 2011, http://calenda.revues.org/nouvelle22120.html
Corps médicalisés, corps autonomes, corps sexuels ?
Le sociographe N° 27, Septembre 2008 : Sexualités inavouables
Appel à contributions - Corps médicalisés, corps autonomes, corps sexuels ? Handicap et sexualité dans une perspective militante, féministe et LGBTQI
Colloque organisé dans le cadre des Universités d’Eté Euroméditérranéennes des Homosexualités – UEEH
19 Juillet 2012, BMVR L’Alcazar, 58 Cours Belsunce – 13001 Marseille
Nous recherchons des intervenantEs provenant du tissu associatif, personnel soignant, chercheurEs mais aussi militantEs, artistEs et personnes concernéEs (y compris et surtout des personnes handi).
Présentation :
En France, la sécurité sociale ne rembourse un lit dou- ble médicalisé que pour des personnes handicapées qui peuvent attester qu’elles vivent en couple. Comment une personne handicapée célibataire peut-elle déjà commencer à faire des rencontres ?
Le handicap n’est pas uniquement un fait biologique. L’organisation des institutions, l’accessibilité de l’archi- tecture, de l’espace public tout comme grand nombre de représentations sociales contribuent partout à ex- clure et laisser les personnes handicapés dans l’oubli. La question de la sexualité des personnes handicapées est souvent abandonnée au corps médical — ou aban- donnée tout court. Le corps handi semble un « corps à aider », un corps qu’on réduit souvent à quelque chose qui doit être lavé, soigné, entretenu et réparé, un corps asexuel et asexué, réduit aux obligations médicales, à la dépendance qui l’entoure, le borde et le définit. Peut- on penser des personnes dans ces corps ?
L’accès à la sexualité dans les structures d’accueil et d’hébergement est loin d’être un acquis, autant pour des raisons de règlement, par exemple l’interdic- tion de recevoir des personnes dans sa chambre, ou uniquement « du même sexe » (sic. . . ), ou simplement pragmatico-économiques : un lit médicalisé coûte cher, un lit double encore plus. . . Le milieu associatif hand- icapé [est] toujours fermé aux problématiques d’orien- tation sexuelle, et face à cela, en raison d’un culte de la beauté physique et d’un corps normé, mais aussi du fait de la non accessibilité des lieux sociaux et convivi- aux, le milieu LGBTQIF discrimine les personnes hand- icapées.
Les outils des mouvements de libération des femmes, des gays et des lesbiennes, la reprise de l’injure, la sub- version volontaire des codes de genre, la pensée de l’empowerment, etc, sont-ils pertinents ou réutilisables dans notre cadre ? Comment vivre son orientation sexuelle et/ou ses pra- tiques de genres tant que toute sexualité reste tabou, toute pratique sexuelle refusée ? Comment aborder la question du désir amoureux et/ou sexuel ?
Peut-on imaginer une culture du corps invalide, incom- plet, des modes de vies, sexuels et affectifs subversifs, positifs et nouveaux ?
Comment, pour un valide, passer les différentes bar- rières physiques et symboliques qui limitent a priori la capacité à établir du lien ?
Quels espaces de rencontres et/ou de cohabitations sont possibles ? Qu’est ce qui existe, qu’est ce qui reste à inventer ? Quelle part peuvent jouer, jouent ou ne jouent pas, les politiques d’accessibilité des villes et des bâtiment quant à cette question ?
Cette liste de questions n’est qu’indicative, n’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez proposer d’autres sujets.
Informations pratiques
Les communications dureront de 15 à 30 minutes. Les propositions doivent être envoyées par mail à colloque2012@ueeh.net avant le 30 Mars 2012, les au- teurSEs des propositions retenues seront informéEs au plus tard le 16 Avril. Les textes des communi- cations retenues devront être envoyés avant le 18 Juin 2012, afin de permettre la mise en place de la tra- duction (Traduction simultanée au casque ou par sur- titrage vers l’anglais et l’espagnol, interface LSF sous réserve). Les actes feront l’objet d’une publication sur le site des UEEH.
Infos et contact :
http://www.ueeh.net/
Histoire des pratiques de santé
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un appel à communication pour le symposium « Histoire des pratiques de santé XVIIIe-XXIe : nouveaux cadres, thèmes et approches » qui se déroulera les 8 et 9 mai 2012 à Montréal dans le cadre du 80e congrès de l’ACFAS.
http://histoiresante.blogspot.com/2011/12/colloque-histoire-des-pratiques-de.html
Corpo celeste
Marta scrute sa ville natale en Calabre, où elle vient tout juste de rentrer avec sa mère et sa sœur, après avoir grandi en Suisse. Du haut de ses treize ans, elle se sent comme une étrangère dans cette Italie du sud dévastée. Elle a maintenant l’âge de faire sa confirmation et le catéchisme est le meilleur endroit pour tenter de s’intégrer. Mais loin de ses rêves "célestes", elle ne fait qu’y découvrir les petits arrangements de la communauté.