Faire corps
Colloque «Faire corps»
Maison de la culture Côte-des-neiges, 5290, chemin de la Côte-des-Neiges Montréal
les 21, 22 et 23 octobre 2011
Faire corps:
articuler savoir et êtres au-delà de leur parallélisme moderne
Les 21, 22 et 23 octobre prochain se tiendra à Montréal un colloque international dont le thème est Faire corps : articuler savoir et êtres au-delà de leur parallélisme moderne. Ce colloque organisé par Calame - groupe de recherche en psychanalyse et anthropologie historique - réunira des conférenciers de différents horizons allant de la physique quantique (Basarab Nicolescu) à la philosophie (Jacques Dufresne), en passant par la psychanalyse (René Lew, Françoise Bessis), l’anthropologie (Gilles Bibeau), l’histoire de la culture (Christian Roy), l’histoire de la médecine (Louise Lambrichs), la critique (Bruce Elder), l’art (Martin Boisseau) et la médecine (Ghislain Devroede). Il s’agira de passer par le biais du corps (matériel, physique ou social) afin de réfléchir sur la façon dont l’humain a de se penser et de penser la science.
http://colloquefairecorps.wizboosite.com/
Les sciences modernes montrent des signes d’essoufflement. Elles semblent avoir atteint les limites de leurs capacités d’innover sans nuire; allant ainsi à l’encontre de la prescription
d’Hippocrate : «D’abord ne pas nuire».
De plus en plus de disciplines, scientifiques et culturelles, même les plus en pointe, semblent vouloir se démarquer de la modernité. Elles le font avec une certaine discrétion. Nous avons décidé
de rassembler ces disciplines dans un même colloque, afin qu’elles partagent leurs signes distinctifs et tracent, ce faisant, le tableau d’une épistémologie nouvelle.
L’élan premier nous viendra de la physique quantique et de son célèbre principe d’incertitude. Celui-ci
bouleverse la physique moderne dans ses prétentions les plus ambitieuses à la certitude. Curieusement, Il est possible, et ce sera un des buts de ce colloque, de retrouver le principe
d’incertitude dans les sciences humaines sous des formes encore inaperçues.
À travers le corps, nous questionnerons la pratique médicale sur ses capacités de se mettre à l’écoute du corps plutôt que de se contenter de l’écraser sous son regard. Entre l’écoute de la
psyché et le regard sur le soma y a-t-il une incertitude qui pourrait s’ériger en principe? Nous essayerons enfin de repérer, dans ce qu’elle dit faire, ce que la médecine fait
vraiment.
Des corps/Décors
2011 - Des corps, décors. Regards croisés d'Afrique
Musée Historique de la Ville de Strasbourg [67]
30 avril au 29 mai 2011
Exposition réalisée par les étudiants des Masters « Muséologie : Patrimoines immatériels et collections », « Épistémologie et Médiation scientifique" de
l'Université et du Pôle Objet de l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg.
Les différents rapports au corps en Afrique sont mis à l’honneur pour la première fois dans une exposition au Musée Historique de Strasbourg. Les trois moments où le corps revêt une importance
centrale sont abordés : la vie quotidienne, les rituels et la mort. À travers différentes ambiances, les visiteurs sont invités à découvrir autrement les fondements de la vie africaine.
Des créations contemporaines réalisées par les étudiants du Pôle Objet de l’École supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg créent un lien entre les préoccupations des sociétés africaines et
celles de notre société occidentale.
Psychologie(s) des transsexuels et des transgenres
La transsexualité et les identités transgenres ne sont ni un vice, ni un caprice cosmétique, ni une maladie : il s’agit d’une authentique contrainte intérieure à la métamorphose de soi. Les sujets trans-identitaires – transsexuels, transgenres – bouleversent des certitudes, dérangent ou fascinent. Comment comprendre que le recouvrement entre sexe et genre ne va pas de soi ?
Françoise Sironi ouvre à une compréhension nouvelle des vécus transidentitaires, en décrivant comment appréhender et accompagner, sans les discréditer, ces expériences de métamorphose humaine. Elle montre également en quoi les trans-identités sont en fin de compte un nouveau paradigme qui nous aide à penser les identités émergentes à l’heure de la mondialité : métis culturels, migrations planétaires, familles recomposées, homo-parentalités, adoptions internationales…
Françoise Sironi est maître de conférences en psychologie clinique et en psycho-pathologie à l’université Paris-VIII. Elle est expert près la cour d’appel de Paris et près la Cour pénale internationale à La Haye. Psychologue et psychothérapeute, elle accompagne des personnes transidentitaires dans leur parcours de vie. Elle a publié Bourreaux et victimes et Psycho-pathologie des violences collectives.
Valerie Solanas/Sara Stridsberg
Typical for Andy and his poor memory, he lost the script. Ouch. Solanas demanded he return the script or pay her for it but Andy ignored these demands and instead offered her a role in I, a Man. In Andy’s film, Valerie and another actor argue in a hallway. Solanas dominated the conversation, dialoguing about “squishy asses”, “men’s tits“, and lesbian “instinct”. She exited the scene explaining, “I gotta go beat my meat“.
Valerie wrote SCUM Manifesto in 1968
but no publisher would accept it. Instead she self-published, stood out on street corners and solicited SCUM to passersby. It is dubious that Valerie used the acronym
SCUM for Society for Cutting Up Men, since the phrase doesn’t appear in the text. SCUM references women:
“SCUM — dominant, secure, self-confident, nasty, violent, selfish, independent, proud, thrill-seeking, free-wheeling, arrogant females, who consider themselves fit to rule the
universe…”
To read SCUM Manifesto click here .
To hear a reading of the SCUM Manifesto click here.
To hear a reading of the SCUM Manifesto Part 2 click here.
http://salvagedstars.wordpress.com/2011/04/04/valerie-solanas-radical-feminist-and-warhol-wannabe/
De Sara Stridsberg
Paru le : 02/03/2011
Editeur : Le livre de poche
Collection : Litterature Doc
ISBN
: 2253156612
E
Philosophie de la chirurgie esthétique
Pour y répondre, Henry Delmar, médecin, et Jean-François Mattéi, philosophe, nous font voyager à travers les méandres de la personnalité. Ils nous conduisent à la mission véritable de la chirurgie esthétique : la reconstruction identitaire d’une personne à partir de l’image optimale de soi, un concept développé par les deux auteurs et nommé l’imago.
La petite mort
www.santillophotography.com
Si l orgasme est la petite mort, la masturbation est-elle le petit suicide ?
Malgré le titre de cet ouvrage, hommage à la formule par laquelle les femmes désignent leur orgasme, les femmes qui se masturbent devant le photographe de Toronto Will Santillo sont d une vivacité exubérante. Santillo a imaginé ce projet il y a huit ans, avec l ambition affichée d y inclure une large variété de femmes: jeunes et vieilles, minces et rondes, beautés déjà parfaites ou le devenant par la magie de son objectif. Seule constante: chacune de ces femmes déciderait comment elle se masturberait, et il saisirait l apogée de leur plaisir. De précédents projets menés avec des modèles amateurs, Santillo a tiré la conclusion que la masturbation est un acte bien plus personnel que les autres jeux sexuels, parce qu elle est pratiquée presque exclusivement en privé. Il s est fixé pour mission de révéler la créativité avec lesquelles les femmes abordent l autostimulation et d immortaliser la beauté de ces femmes ordinaires dans les secousses de la jouissance une beauté bien plus riche et diverse que les hommes ne la dépeignent dans la pornographie. Santillo dit vouloir mettre au jour la face cachée de ses modèles et, de fait, ce sont les visages qui montrent le mieux l intensité des sensations qu il capture avec tant de talent, et sans tabou.
Dian Hanson a interviewé 37 de ces femmes. Leurs propos candides sur le dépassement de leurs inhibitions et sur ce qu elles ont ressenti en atteignant ainsi l orgasme devant un étranger et son appareil photo fournissent un écrin aux voluptueuses photos couleur sépia. Pour tous ceux qui sont curieux de savoir ce que la voisine ou leur propre femme fait de ses moments d intimité, La Petite Mort sera un souffle de vie!
À propos du photographe:
Will Santillo a étudié la photographie au M.I.T. sous les auspices de Minor White et a travaillé dans les domaines de la mode, de l entreprise, de l architecture, et de l intimité. Ses photos ont
été publiées dans le Mammoth Book of Erotic Photography, ainsi que dans le livre New Erotic Photography paru chez TASCHEN, ainsi que dans la monographie Flagrante Delicto. Il vit à Toronto.
Violette Morris
"Lors des débuts de sa préparation physique en vue des Jeux olympiques de 1928, les premières ouvertes aux femmes, son renouvellement de licence est refusé par la Fédération française sportive féminine en 1927, pour cause d’atteinte aux bonnes mœurs. Entre 1923 et 1929, cette bisexuelle délurée s’affiche publiquement avec Raoul Paoli, qui la quitte alors qu’elle venait de pratiquer une mastectomie bilatérale afin de pouvoir mieux tenir le volant dans un cockpit d'automobile.
À partir de 1928, elle tient avec quelques employés un magasin d’accessoires automobiles à Paris, porte de Champerret, racheté par le constructeur parisien BNC en 1932.
Dans le même temps, elle porte plainte contre la Fédération française sportive féminine. Le procès, qui a lieu en février 1930, fait les titres des journaux. Invoquant l'ordonnance du Préfet de Police de Paris du 16 brumaire an IX (7 novembre 1800) qui règlemente le port du pantalon pour les femmes, l'avocate de la fédération, Yvonne Netter, plaide qu'il est interdit aux femmes de « porter culotte dans la rue ». Le tribunal déboute Violette Morris et la condamne aux dépens, estimant que s'il n'est pas de son ressort de s'occuper de la façon dont les femmes doivent se vêtir, « le fait de porter un pantalon n’étant pas d’un usage admis pour les femmes » donne droit à la fédération de l'interdire[2].
Lors des Jeux Olympiques de Berlin en 1936 auxquels elle assiste en tant qu'invitée d'honneur, elle est approchée par des recruteurs allemands et à partir de 1937, elle se livre à des activités d'espionnage pour le compte de l'Allemagne nazie. En 1940 Helmut Knochen chef du service de renseignements de la SS à Paris la recrute. Elle est chargée de recruter des espions, de contrer les réseaux anglais du SOE et d'infiltrer les réseaux de résistance du Grand ouest[3].
Elle passe ensuite par le biais de Henri Chamberlin dit Laffont à la Gestapo française, rue Lauriston, où elle se livre à des activités de tortionnaire notamment sur des femmes résistantes. Elle est responsable de secteurs dans les organigrammes de la Gestapo de la rue des saussaies à Paris de 1942 à 1944[4]. Son efficacité lui vaut le surnom de hyène de la gestapo. Elle est condamnée à mort, soit par l'Intelligence Service, soit par le BCRA[5]. Le 26 avril 1944, elle est assassinée par des maquisards du groupe normand Surcouf alors qu'elle se trouve sur une route de campagne au volant de sa traction avant Citroën 15 CV"
Wikipédia
Corps et violences
« Corps » et sciences sociales -
Présentation critique d’ouvrages
en présence de leurs auteurs
3 juin 2011, salle de conférence : Corps violentés
Grégoire Chamayou, Les corps vils : expérimenter sur les êtres humains aux XVIII et XIXème siècle, Paris, La découverte, 2008.
Frédéric Chauvaud (dir.), Corps saccagés. Violences corporelles du siècle des Lumières à nos jours, Rennes, PUR, 2009.
Lecteurs : Serge Boarini et Stanis Perez et/ou Baptiste Brossard
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de 10 h à 13 h
Entrée libre et gratuite
Ce séminaire vise à rendre raison de la floraison saisissante depuis le milieu des années 90 en histoire, sociologie, anthropologie, science politique, d’ouvrages consacrés aux questions du corps, de la santé, de l’administration du vivant. Elle incite à inventorier, par delà singularités apparentes et spécificités disciplinaires, les pensés et impensés communs à cette humeur du temps si soucieuse du destin du corps et du biologique. Ce séminaire se tient sous l’égide conjointe de la MSH-Paris Nord et du PRI « Médecine, santé et sciences sociales » de la Fondation MSH-Paris et est intégré dans deux masters de l’EHESS.
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ATTENTION ! Comme chaque année, au printemps, nos séances se déplacent jusqu'à l'été :
Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord , 4 rue de la Croix Faron, Plaine Saint-Denis
93210 Saint-Denis, RER B (Direction Roissy CDG, station La Plaine Stade de France, compter 20mn de Châtelet-Les-Halles à la MSH).
Pour ceux qui le désirent : RV à 9h45 au milieu du quai de la station La Plaine Stade de France
Contacts : Florence Bellivier/ Dominique Memmi, (organisatrices scientifiques)
A la MSH : Kenza Ouidir 01 55 93 93 19 www.mshparisnord.org
Reynald Drouhin
Métaorigines | |||||||||
Reynald Drouhin | |||||||||
http://www.reynalddrouhin.net
Né en 1969, l’artiste contemporain Reynald Drouhin vit et travaille à Paris et enseigne la création multimedia à l’école des beaux-arts de Rennes. Il est membre du collectif incident.net depuis 1996 Président depuis 2008. Il a été représenté par la Galerie Numeriscausa de 2005 à 2009. Actuellement représenté par la galerie Dexter.
Born in Paris (France) in 1969, artist Reynald Drouhin lives and works in Paris. He studied plastic arts at the Fine Arts School of Paris (DNSAP, 1998), obtained the Hypermedia Multimedia Mastère (ENSBA, 1998), and a Master at the University of Paris 1 (1994). Drouhin has shown his work at the Biche de Bere Gallery’s Natural / Digital (2005), at Confluences (2003), at the Public gallery (2001), at the International festival of urban multimedia arts of Belfort, at the Montreal biennial (2000) and the international demonstration of video and electronic art organized by Champ Libre (1999). He also participated in Imagina in Monaco (1998) and ISEA (1997) in Chicago. He has received several prizes and distinctions including from the Musée d’art contemporain du Val-de-Marne MAC/VAL (2005), the Scam’s Great Award for digital interactive art work (2003), the FIAV’s video award (Tangier 2001), the Great Award at the Cyberfestival in Rueil-Malmaison, as well as the Multimedia Award of the Auvergnes-Videoformes DRAC (1999). He been an artist in residence at Europeo in Italy (2001), the CICV in Belfort (2000-2001), C3 in Budapest (2000) and Carnegie Mellon University in Pittsburgh (1997). The artist is currently teaching at the Fine Art School of Rennes and has been a member of the Incident.net group since 1996.
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L'objet de la perception
L’objet de la perception
Publié le mercredi 18 mai 2011 par Karim Hammou
L’idée selon laquelle la perception aurait un objet s’impose avec une certaine évidence, mais pose cependant de nombreux problèmes essentiels à la philosophie de la perception : pour répondre aux questions soulevées par cette approche, questions classiques, mais toujours vives en philosophie contemporaine, le dialogue des différentes traditions apparaît plus que jamais déterminant. Ces deux journées ont ainsi pour fin d’explorer ces questions, d’en faire varier les faces diverses, de l’analyse des thèses de Husserl, de Gibson, du réalisme direct aux thèmes du toucher, de la synesthésie, et de la perception musicale.
École Doctorale de Philosophie (ED 280)
Philosophies contemporaines (PhiCo EA3562)
EXeCO - CEPA
Lieu: Salle Cavaillès
UFR de Philosophie - Université Paris 1
Escalier C, 1er étage gauche
17, rue de la Sorbonne
Paris
La première journée sera consacrée aux grandes problématiques qui irriguent la philosophie contemporaine de la perception, sur la question de son objet : l’angle d’approche privilégiera d’abord
des problèmes fondateurs, pour se concentrer ensuite sur des perspectives plus actuelles.
La deuxième journée partira d’un constat : le thème de la perception est souvent abordé par le biais de la seule modalité visuelle. Il s’agira de tenter de remédier à cette préférence en
s’employant à étudier le champ des modalités perceptives non visuelles. Ce qu’affirme la philosophie contemporaine sur l’objet perceptif passe-t-il l’épreuve d’un changement de modalité? Que
gagne-t-on à sortir du paradigme visuel ? Dans le cadre de ces interrogations, la deuxième matinée se consacrera exclusivement à une étude de cas : l’objet sonore.
Salle Cavaillès
Matin : Problèmes fondateurs
Présidence : Jocelyn Benoist
9.30 Présentation des journées
- 9.45 Raluca Mocan (Paris-Est Créteil - LIS) Perception et conflits fondateurs chez Husserl
- 10.45 pause
- 11.00 Charles E. Niveleau (Paris1 PhiCo-Archives Husserl) La destitution écologique de l'objet
Après-midi : Perspectives Actuelles
Présidence : Pauline Nadrigny
- 14.00 Jocelyn Benoist (Paris 1 PhiCo - Archives Husserl) Voir, vu, visible
- 15.00 Roberta Locatelli (Paris 1 - PhiCo) Le réalisme direct: the object view
16.00 pause
- 16.15 Tom Avery (Institut Jean Nicod) Particulars and Consciousness
17.15 – 18.30 : Table ronde
Salle Cavaillès
Matin : Etude de cas : L’objet sonore
Présidence: Roberta Locatelli
9.45 Présentation
- 10.00 Pauline Nadrigny (Paris 1- PhiCo) Schriftlich, unbeschreiblich
11.00 pause
- 11.15 André Villa (Paris 8, CICM) Objet sonore : une étude interdisciplinaire
Après-midi : Modalités perceptives
Présidence : à définir
- 14.00 Jeanne-Marie Roux (Paris 1 - PhiCo) Le toucher, entre objet et ob-jectivité
- 15.00 Filip Mattens (Research Foundation Flanders) Une forme est une forme
16.00 pause
- 16.45 Marion Devosse (Lycée Alexandre Dumas, Saint-Cloud) La surdité vue de l’intérieur.
Témoignage
17.15 – 18.30 : Table ronde
Participent à la table ronde:
- Federico Boccacini (Paris 1, PhiCo)
- Charlotte Gauvry (Paris 1, PhiCo)
- Vincent Grondin (Université de Montréal, Paris 1, PhiCo)
- Sabine Plaud (Université de Strasbourg, PhiCo)
L’idée selon laquelle la perception aurait un objet s’impose avec une certaine évidence, mais pose cependant de nombreux problèmes essentiels à la philosophie de la perception :
Peut-on assimiler la perception à un rapport à l’objet ? Quel serait ce rapport ? Existe-t-il un objet essentiellement perceptif ? Cet objet est-il constitué ou donné ?
Quels sont les critères de sa qualification, de son identification? Peut-il s’assimiler à un contenu ? Est-il autre chose que l’influx nerveux dans lequel il se forme ? A-t-il une
indépendance par rapport au sujet qui le perçoit ? Quels rôles respectifs jouent les différentes modalités perceptives dans sa saisie ?
Pour répondre à ce genre de questions, classiques, mais toujours vives en philosophie contemporaine, le dialogue des différentes traditions apparaît plus que jamais déterminant. Ces deux
journées ont ainsi pour fin d’explorer ces questions, d’en faire varier les faces diverses, de l’analyse des thèses de Husserl, de Gibson, du réalisme direct aux thèmes du toucher, de la
synesthésie, et de la perception musicale.
La première journée sera consacrée aux grandes problématiques qui irriguent la philosophie contemporaine de la perception, sur la question de son objet : l’angle d’approche privilégiera
d’abord des problèmes fondateurs, pour se concentrer ensuite sur des perspectives plus actuelles.
La deuxième journée partira d’un constat : le thème de la perception est souvent abordé par le biais de la seule modalité visuelle. Il s’agira de tenter de remédier à cette préférence en
s’employant à étudier le champ des modalités perceptives non visuelles. Ce qu’affirme la philosophie contemporaine sur l’objet perceptif passe-t-il l’épreuve d’un changement de modalité? Que
gagne-t-on à sortir du paradigme visuel ? Dans le cadre de ces interrogations, la deuxième matinée se consacrera exclusivement à une étude de cas : l’objet sonore.
École Doctorale de Philosophie (ED 280)
Philosophies contemporaines (PhiCo EA3562)
EXeCO - CEPA
Lieu: Salle Cavaillès
UFR de Philosophie - Université Paris 1
Escalier C, 1er étage gauche
17, rue de la Sorbonne
Paris
Organisé par Roberta Locatelli et Pauline Nadrigny
Contact: line.nadrigny@free.fr, locatelli.robe@gmail.com
- perception, objet perceptif, objectivité, objet sonore, synesthésie, modalités perceptives
- Paris (75005) (17, rue de la Sorbonne)
- vendredi 27 mai 2011
- samedi 28 mai 2011
- Pauline Nadrigny
courriel : line [point] nadrigny (at) free [point] fr
- Pauline Nadrigny
courriel : line [point] nadrigny (at) free [point] fr
« L’objet de la perception », Journée d'étude, Calenda, publié le mercredi 18 mai 2011, http://calenda.revues.org/nouvelle19943.html