Quotas ethniques dans le football !!!
Réactions à l'affaire des quotas ethniques présumés que la Fédération française de football aurait, selon le site d'informations sur internet Mediapart, mis en place dans ses centres de formation.
FERNAND DUCHAUSSOY, président de la FFF:
«Toute la lumière sera faite sur cette affaire. Je démens toutes les accusations. Nous ferons une enquête et si à la suite de cette enquête, il y a des choses à reprocher à ceux qui nous accusent, nous contre-attaquerons».
LAURENT BLANC, sélectionneur de l'équipe de France:
«Il n'y a pas de tel projet qui ait été révélé au sélectionneur que je suis. Tout cela, pour moi, est faux, c'est un mensonge. Il n'y a pas de projet reposant sur des critères de couleur ou de nationalité, à ma connaissance, et je n'imagine pas que quelqu'un à la Direction technique nationale ait pu avoir une telle intention.»
FRANCOIS BLAQUART, directeur technique national:
«Aucune directive dans ce sens n'a été donnée. On a fait un état des lieux sur la binationalité. 45% de nos jeunes qui sont en sélection ont une double nationalité et la question que l'on s'est posée est 'est-ce que le rôle de la Fédération est de former les joueurs des autres pays'. »Une large réflexion s'est engagée sur la sélection et la formation mais je démens les accusations de Mediapart. Aucune consigne n'a été donné aux centres de formation ni aux pôles espoirs.»
DIDIER DESCHAMPS, entraîneur de Marseille:
«On ne peut pas croire à de telles réunions et à de telles décisions. Regardez notre équipe, il y a des joueurs qui viennent d'Afrique noire, d'Afrique du Nord ou encore d'Amérique du Sud. Ça créé le buzz, mais je suis comme Saint-Thomas, je ne crois que ce que je vois. Après, ce n'est que du bla-bla. Il est très grave de porter de telles accusations. Laurent Blanc, je l'ai côtoyé comme joueur dans le groupe France 98 qui fut une équipe multiraciale. Je ne peux pas penser qu'il puisse être associé à de telles décisions. On était fier et on l'est toujours de cette identité. »
OLYMPIQUE DE MARSEILLE (communiqué):
«Selon le site Mediapart, le centre de formation de l'Olympique de Marseille aurait instauré des quotas raciaux dans ses effectifs. Extrêmement choqués par ces accusations, l'ensemble des dirigeants de l'Olympique de Marseille refuse d'entrer dans cette polémique totalement infondée. Comme le déclare José Anigo (directeur sportif, 'c'est honteux de porter pareilles accusations contre notre club (...) J'invite celui qui le souhaiterait à venir jeter un oeil sur nos effectifs. A l'OM, on a toujours considéré que cette mixité est une richesse."
OLYMPIQUE LYONNAIS (communiqué):
«L'Olympique Lyonnais dément avec la plus grande fermeté les allégations de Mediapart l'accusant d'avoir mis en place un principe de quota discriminatoire dans son centre de formation.
L'Olympique Lyonnais s'indigne de cet odieux procès d'intention, sans aucun fondement, qui lui est fait, et informe qu'il a immédiatement demandé à ses conseils d'étudier les voies de recours pour défendre son honneur ainsi bafoué sur ses valeurs les plus fondamentales.»
Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme):
« Si ces informations s'avéraient exactes, cette politique discriminatoire, contraire à la Constitution française et constitutive d'un délit, relèverait de la justice devant laquelle la Licra n'hésiterait pas à porter l'affaire (...). Il est indéniable que ces éventuelles pratiques s'inscrivent dans un contexte qui dépasse largement le sport (...). Le sport était jusqu'alors relativement épargné par la discrimination puisqu'il donnait la prime au mérite et au talent des pratiquants. Cette affaire démontre clairement que le football ne l'est plus.»
Women Without Men
Women Without Men
Shirin Neshat’s highly anticipated film (an adaptation of Shahrnush Parsipur’s writing) opens in Los Angeles today. Details here.
La lesbienne invisible
Organo Corps et arts visuels
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Les Associations Totoche Prod et Quai du Maroc présentent la biennale ORGANO autour du corps et des arts visuels les 21 et 22 mai 2011. Le corps a toujours été présent en art. Il a personnifié les dieux, les saints, les rois jusqu'à devenir dans les années 60 et 70 un support de revendications, de création et de destruction (body art, performances). Aujourd'hui, et ce depuis les années 90, les nouvelles technologies, les manipulations génétiques, le morphing, la réalité virtuelle ont radicalement modifié l'image du corps. La science et les technologies ont ouvert la voie à une version inédite et complexe du corps humain. Quelles versions nous donnent à voir les artistes contemporains? Pour sa première édition, cet événement artistique choisit de s'interroger sur le corps transformé, bizarre, mutant. Ce thème, véritable champ d'expérimentation artistique pour les créateurs contemporains, révèle de nouveaux corps, hybrides et extravagants. Quelques uns de ces "organismes artistiquement transformés" investiront le n°15 Quai du Maroc à Bacalan, entre Garonne et bassins à flot, dans l'enceinte pavée et la maison éclusière. Les deux artistes bordelais Jean-Pierre Rey, photographe et Karl Lakolak, plasticien sont au coeur de la biennale ORGANO avec des oeuvres pertinentes qui questionnent le corps de manière (d)étonnante. A leurs côtés, performers, sculpteurs, étudiants, universitaires en arts et lettres donnent eux aussi à voir et à entendre leurs réflexions plastiques et esthétiques. Arts numériques et images expériementales sont au rendez-vous d'ORGANO avec la projection en nocturne d'extraits d' " Expérience[s] 01 ", florilège de vidéo art, infographie 2D/3D, visuels électroniques où les corps prennent encore une autre forme. Cette sélection regroupe des réalisations numériques d'artistes nationaux et internationaux du festival Némo à Paris, festival consacré aux nouvelles images et aux nouveaux médias. ORGANO est aussi la création d'un être hybride, un "work in progress" véritable moment d'échanges entre artistes et public |
Nouveau suicide à France Télécom
http://tempsreel.nouvelobs.com
Entretien sur le site du Nouvel Observateur
"Pour Patrick Légeron, psychiatre et directeur du cabinet de conseil Stimulus, le nouveau suicide à France Télécom illustre une mauvaise prise en compte du suicide en général.
Un homme s’est immolé sur le parking d’un site France Télécom près de Bordeaux. Que pensez-vous de ce nouveau suicide ?
- Malgré le fait que l’on en parle beaucoup, la problématique du suicide au travail reste entière. Pour une raison simple: la problématique du suicide au travail ne peut être isolée du problème du suicide en général. On est face à une problématique de l’individu et de l’environnement social. En France, il y a entre 11.000 et 12.000 suicides par an. Par rapport à d’autre pays, notamment les pays du nord de l’Europe, la France est très mauvais élève et à un taux de suicide très élevé. On a fait des 8.000 morts de la route une cause nationale, mais pas du suicide au travail. C'est pourtant un problème de santé publique.
Que faudrait-il faire pour que cela change ?
- En 2008, j’avais été chargé d’un rapport sur le stress par le gouvernement dans lequel il y avait 9 propositions dont l’une demandait le recensement et l’analyse des suicides au travail. Trois ans plus tard, rien n’a été fait. Alors que l’on a recensé à l’unité près les victimes de la grippe A, aucun recensement précis ni d’analyses sérieuses n’ont été faits concernant les suicides au travail. On n 'a aucune idée de l'ampleur, ni de bonne compréhension du phénomène. Faute d’étude sérieuse, on se retrouve désarmé pour mettre en place une politique de prévention et je ne vois pas ce qui pourrait faire que cela change. D’autant que dans le contexte actuel, la pression exercée sur l’individu au travail, les problèmes d’emplois, la mondialisation ne vont pas en diminuant.
J’ai le sentiment que l’on n'a pas appris grand chose des 2 vagues de suicides dramatiques de ces dernières années, celle de Renault et de France Télécom. On en parle. A chaque suicide, c’est l’émoi mais il n’y a pas de politique de prévention. Depuis peu, le travail et la santé sont réunis sous le même ministère, c’est une opportunité dont il faudrait s’emparer pour aborder le suicide en général.
En Grande-Bretagne, le suicide est une cause nationale. Pourquoi est-ce plus difficile en France ?
- En Grande Bretagne ; le problème du suicide a été vendu cause publique nationale et des actions de préventions ont été mises en place par tous les acteurs. En France, pays catholique, le suicide est considéré comme honteux. La Grande-Bretagne est un pays protestant, il est plus facile de prendre en compte le suicide.
Interview de Patrick Légeron, psychiatre, directeur du cabinet de conseil Stimulus, chargé d'un rapport sur le stress pour le gouvernement en 2008, par Malika Elkord"
Homme des mains
La recherche en sciences humaines et sociales a récemment prêté une grande attention à la dimension pragmatique de la fabrication des savoirs. Les travaux de R. Sennett, l'entreprise des « Lieux de savoir » menée par C. Jacob notamment, ont conduit à rendre à la part sensible de la connaissance toute sa place. Cette journée d'études, tout en s'inscrivant dans la continuité de telles recherches, a pour objectif d'explorer toutes les conséquences de cet « effet pragmatique ». Par la confrontation de l'expérience de différents « hommes de mains » (musiciens, artisans, artistes, chercheurs, etc.), il s'agira d'apprécier la part de la main dans l'élaboration de savoirs et de savoir-faire. Non la manière dont elle traduit ou trahit une pensée qui la précèderait, mais plutôt ce que la main « fait » à la pensée et la façon dont elle participe à son émergence.
L’actualité est à la rencontre, ou plutôt au désir de la rencontre. Il ne faut pas y entendre le contact avec des proches évidents, voire des mêmes. Cela ne serait en effet que l’expression faussement altruiste du repli sur soi. L’enjeu, et la difficulté, est au contraire de se confronter à ce qui, en premier lieu, semble l’inattendu et à l’altérité « vraie ». Une version « tiède » de ce mouvement a eu lieu en sciences humaines et sociales par les appels répétés et insistants à l’interdisciplinarité. De façon plus suggestive, les mondes des pratiques artistiques et esthétiques ont, depuis longtemps déjà, cherché à inventer des lieux et des moments de perméabilité (les « croisements d’arts » comme l’on dit), dans l’idée de franger les bords habituels des domaines installés. Les rencontres d’un plasticien et d’un écrivain, d’un metteur en scène et d’un peintre font désormais partie des usages des mondes de l’art, sans pour autant, là encore, qu’il s’agisse de véritables confrontations puisque l’on reste, d’une certaine manière, dans l’entre soi ce que illustre notamment le fait que ces figures peuvent, souvent, s’incarner en une seule personne (comme Jean Cocteau, Antonin Artaud pour ne citer qu’eux).
Or, dans le cadre de ces invitations au voisinage, le lieu de la contiguïté, celui qui fait angle la plupart du temps, c’est l’intellect. C’est sous son gouvernement que sont rapprochés les créateurs, qu’il s’agisse du peintre, de l’écrivain, du sculpteur, obéissant à cette tendance naturelle que l’on a d’associer à l’esprit la totalité des ressorts de la création. C’est pourquoi l’on cherche, dans cette journée d’études, à « travailler » par l’autre bout en quelque sorte ces rencontres. C’est en effet la dimension physique de la création, ce que sait la main, qui sera ici questionnée, ce reste d’indépendance des mains et du corps doués de leur vie propre, dissociée de la seule raison instrumentale. Nous espérons ainsi que l’écrivain, le musicien, l’artisan, le médecin seront à même, par l’évocation en écho de leurs « restes », de révéler le dessin de la figure de l’« homme de mains » inspirée de visages pourtant différents mais dont l’appréciation selon un angle de vue particulier laisse deviner l’air de famille.
- Organisateur : Nicolas ADELL (UTM, LISST-Centre d’anthropologie sociale)
- Contact : Nicolas Adell nicolasadell@yahoo.fr
Matinée (9h30-12h30)
Nicolas ADELL (MCF, Université de Toulouse II – Le Mirail) : Introduction - Ce que sait la main
Gilbert RONCHI, Montauban l’Ami du Travail (compagnon, Union compagnonnique) : La main du plombier zingueur
Rémy ALIAGA (kinésithérapeute / ostéopathe) : La main de l’ostéopathe
Louis MERLET (professeur au Conservatoire, violon alto) : Ma main c’est ma voix
Claude SOMAGGIO, Tarnais Cœur Loyal, (compagnon, Union compagnonnique) : La main du cuisinier
Pause déjeuner
Après-midi (14h-17h)
Frédéric GUERRIN (MCF, Université de Toulouse II – Le Mirail) : Il poursuivra sa croissance sauf en ce point
Jean-Yves BOUSIGUE (Neurochirurgien) : Le corps sous la main
Stéphane MÜLLER (archetier) : De la matière au son
Stéphanie VIGNAUX (artiste peintre) : La main de l’artiste peintre
Christian DELPERIE, Montauban l’Ami du Travail (compagnon, Union compagnonnique) : La main du métallier
- LISST – Centre d’anthropologie sociale (donc CNRS, UTM, EHESS)
- Pragmatique, artisanat, art, pensée
- Toulouse (31000) (5 allées Antonio Machado (Université Toulouse 2 Le Mirail))
- mardi 17 mai 2011
- Nicolas Adell
courriel : nicolas [point] adell (at) univ-tlse2 [point] frUniversité de Toulouse II - Le Mirail
LISST - Centre d'anthropologie sociale
5 allées Antonio Machado
31058 Toulouse Cedex 9
- Nicolas Adell
courriel : nicolas [point] adell (at) univ-tlse2 [point] fr
« Hommes de mains », Journée d'étude, Calenda, publié le vendredi 22 avril 2011, http://calenda.revues.org/nouvelle19635.html
Avec Marie-France Pisier
Trans-Europ-Express (Alain Robbe-Grillet, 1966) :
Photo reblogué depuis les films du losange avec 7 notes
Vivre Habillé
- QUOI ? PARLER ENCORE SUR LE VETEMENT?
- LE VETEMENT EST-IL UNE CHOSE BANALE ?
- LE VETEMENT EST-IL UN PECHE ?
- LE VETEMENT EST-IL FAIT POUR LES CHIENS ?
- LE VETEMENT EST-IL UN PROCESSUS DE CIVILISATION?
- LE VETEMENT EST-IL LE CONTRAIRE DE LA NUDITE?
- LE VETEMENT EST-IL UTILE?
- LE COSTUME SE SOUVIENT-IL DE LA COUTUME?
- L'HABIT FAIT-IL LE MOINE?
- LE VETEMENT EST-IL UN MENSONGE ?
Cela fait longtemps que savants ou artistes nous signifient que nos vêtements ne sont pas qu'un assemblage d'étoffes destiné à rendre nos corps présentables en public. A l'évidence,
cet appareil éminemment social mérite sérieuse réflexion. Voire. Ce n'est pas seulement un simple répertoire de formes et de motifs annonciateurs de qui l'on est et d'où l'on vient,
ni une somme d'objets dont la mode nous enseigne depuis belle lurette les combinaisons.
Parce qu'il implique d'emblée un regard, le sien et celui des autres, le vêtement est aussitôt un vêtir, un acte autant qu'un artefact. L'habit est l'être habillé. C'est pourquoi on
lui prête volontiers d'étranges pouvoirs qui se mêlent au quotidien de nos usages : parler, tromper, changer, éduquer, voyager... Les frères Goncourt ne disaient-ils pas que l'amour
n'était qu'un rêve à propos d'une robe? Tourner autour du vêtement en faisant varier les points de vue, c'est ainsi qu'il m'a plu de questionner nos manières d'être et de vivre
habillé.
Odile Blanc est historienne du Moyen Age de formation, tombée irrémédiablement dans l'étude du
vêtement et du textile.
Elle travaille depuis 2007 à l'Institut national du patrimoine, département des restaurateurs.
Dis-moi ce que tu manges
Dis-moi ce que tu manges… Alimentation et santé en Méditerranée
3ème édition des Conversations de Salerne (Samedi 28 mai 2011 – BMVR Alcazar – Marseille)
Parce que l’alimentation est un sujet qui touche aux caractéristiques et aux savoir-faire d’un territoire, à l’économie locale et mondiale, à la santé et à la culture, aux pratiques sociales et aux échanges affectifs, elle implique une approche fortement interdisciplinaire. C’est pourquoi, les Conversations de Salerne 2011se consacrent à ce thème en l’inscrivant dans l’aire méditerranéenne.
Depuis l’antiquité, en passant par le haut moyen-âge et jusqu’à l’époque contemporaine, le régime méditerranéen a inspiré poètes et médecins. Les premiers en ont célébré les plaisirs de la bouche, les seconds en ont vanté les vertus sanitaires. Les proses salernitaines faisant référence à des régimes particuliers issus des plus hautes autorités de l’école de médecine de Salerne au Xème et XIème siècle en sont un des exemples.
Aujourd’hui encore, les cancérologues, les diabétologues et autres spécialistes de maladies liées à l’alimentation reconnaissent le régime crétois comme l’un des meilleurs pour la santé. Si pendant longtemps, la santé publique s’est préoccupée de la sous-nutrition en Méditerranée, c’est désormais la mauvaise qualité de l’alimentation qui est en cause. La « malbouffe » des industries agroalimentaires est devenue un facteur de risque identifié pour de nombreuses maladies cardio-vasculaires, le diabète, l’obésité, le cancer. A cet égard, il est important de souligner l’amorce d’un virage dans les stratégies des grands groupes vers la production d’aliments « sains », pariant sur le développement du marché des « alicaments ».
Des études ont montré que les cultures fortement organisées autour du repas comme rituel familial, culturel, collectif ou religieux résistent mieux aux effets délétères de la généralisation de l’alimentation industrielle. Aussi, le capital santé d’un individu relève non seulement de la qualité de ce qu’il mange mais également des conditions sociales, culturelles et affectives dans lesquelles il mange. La Méditerranée peut-elle alors mobiliser son héritage culturel et ses ressources naturelles pour échapper aux méfaits de la standardisation alimentaire ?
Programme
Les tables rondes : Manger en Méditerranée…
Les tables rondes seront animées par Corrine Blotin, journaliste à Radio France.
09H30 – 09H45 : Ouverture Pr Pierre Fuentès, Vice Président des Relations Internationnales, Université de la Méditerranée. Président du Conseil Scientifique et Culturel « Santé e(s)t culture(s) »
9h45 – 11h15 I …des héritages féconds
Ressources naturelles, savoir-faire culinaires, rituels et modes de partage.
Paul Balta, journaliste, écrivain, ancien directeur du Centre d’études de l’Orient contemporain, Paris III, Sorbonne
Gilles Boetsch, anthropologue, Directeur de recherches au CNRS, Directeur de l’UMI 3189 Environnement, Santé, Sociétés (UCAD / CNRS / CNRST / Université de Bamako)
Farouk Mardam-Bey, éditeur, Sindbad-Actes Sud
Marilyn Nicoud, professeur d’Histoire médievale, Université d’Avignon
11h30 – 13h00 II …des mondes bousculés
Pathologies nouvelles, sociétés poreuses, consommation planétaire
Flora Bat-Pitault, Psychiatre, Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille
Mohamed El Riwini, professeur de chirurgie digestive, Faculté de Médecine d’Alexandrie
Karine Montcerisier, cadre de santé, diététicienne, Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille
Sophie-Anne Sauvegrain, chercheur associé, laboratoire d’anthropologie bio culturelle, Université de la Méditerranée
Luisa Stagi, professeur de sociologie, Université de Gênes, Italie
14h30 – 16H30 III …des savoir-vivre en recomposition
Héritiers des traditions, porteurs d’innovations, des méditerranéens bien-mangeant
Yehezkel Ben-Ari, neurobiologiste, directeur de recherche INSERM, fondateur et directeur honoraire de l’Institut de Neurobiologie de la Méditerranée
Faïka Ben Mami, diététicienne, Institut National de Nutrition et de Technologie Alimentaire, Tunisie
Monique Diano, co-présidente des Paniers marseillais, AMAP Bio
Abdenour Laraba, pédiatre, CHU de Bab el Oued, Alger
Gérald Passedat, chef cuisinier, le Petit Nice, Marseille
Denis Raccah, Professeur nutritionniste, endocrinologue, Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille
16H30 Clôture
Contact
Julien Rodier
courriel : julien [point] rodier (at) ap-hm [point] fr
Corps et Cinéma/ Corps et SHS
Collectif
Date de parution : 19/04/2011
Ean : 9782271071644
24 x 17 cm
- Résumé
A l'intersection des dimensions sociales, historiques, politiques et biologiques, le corps est un marqueur des choix identitaires, des relations de genre, des
troubles psychiatriques, des rapports à l'autre, mais également le lieu et la matière d'élection de la construction de soi.
Construction polymorphe, il convoque des disciplines comme l'anthropologie, la philosophie, la sociologie, l'ethnologie, la psychologie, la psychiatrie, le
droit, l'esthétique, l'économie, l'histoire, la littérature, les sciences du sport mais aussi l'anatomie, la biométrie, la physiologie, l'ergonomie, la neurocognition. Le temps est venu de
conforter ces champs par une revue scientifique.
CNRS Editions reprend une revue publiée jusqu'alors par les éditions Dilecta. Cette revue annuelle comprend deux dossiers thématiques (ici " Corps et cinéma "
et " Le corps en sciences humaines, état de la littérature ") ; deux entretiens (ici avec Jean-Luc Nancy, philosophe, et avec Dominique Memmi, sociologue) ; une série d'articles courtsz sur
des questions diverses et novatrices, suscitant les débats contemporains ; des notes de lecture ; un cahier photo (ici " Corps en lutte ", sur les lutteurs du Sénégal).
Les directeurs Bernard Andrieu est philosphe, Gilles Boëtsch est anthropologue, directeur de recherche et président du Conseil scientifique du CNRS, Dominique Chevé est anthropologue et
philosophe.