Correspondance d’Alfred Binet
Correspondance d’Alfred Binet
Volume II
L’émergence de la psychologie scientifique (1884-1911)
Alexandre Klein, (éd.), PUN, 2011
le plaisir de vous annoncer la parution du second volume de la Correspondance d'Alfred Binet, vous trouverez des informations complémentaires à l'adresse suivante http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100152160
Le psychologue Alfred Binet (1857-1911), célèbre inventeur de l’échelle métrique de l’intelligence, fut surtout un acteur central de l’émergence de la psychologie scientifique en France au croisement des XIXe et XXe siècles, notamment grâce à sa revue L’Année psychologique. Cent ans après son décès, il convenait de rendre hommage à son travail et à son œuvre, en dévoilant la face encore peu connue de ce personnage atypique.
L’ambition de Binet était avant tout d’offrir à la psychologie ses lettres de noblesses scientifiques. Ardent militant du recours à la méthode expérimentale et défenseur d’une science psychologique autonome de la philosophie comme de la médecine, il lutta toute sa vie pour atteindre son but. Afin de spécifier le travail psychologique, il dialogua avec de nombreux savants de divers horizons disciplinaires, inscrivant ainsi son œuvre au cœur d’un vaste réseau scientifique international.
Ce sont ces échanges que présente le second volume de la Correspondance d’Alfred Binet en mettant à jour plus de 180 lettres, majoritairement inédites, échangées entre le psychologue français et 48 correspondants de 9 pays. Tout en offrant un regard nouveau sur la vie et les recherches d’Alfred Binet, cette édition nous permet de comprendre à nouveau frais cette période charnière de l’histoire de la psychologie que fut l’émergence de la psychologie scientifique. Le lecteur se trouve ainsi plongé dans l’effervescence du monde scientifique et intellectuel de cette Belle époque tout en y croisant certains de ses plus grands personnages : William James, Jean-Martin Charcot, Edmond de Goncourt, Alexandre Dumas fils, Hippolyte Taine, Théodule Ribot, Henri Bergson, Edmond Goblot, Emile Borel, Gaston Paris, Paul Langevin, Louis Havet, François de Curel, Emil Kraepelin, Henri Piéron, Théodore Flournoy, Ferdinand Buisson, Edouard Claparède, Ovide Decroly, et bien d’autres.
Nos ados.com en images
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L"androgyne dans l'Art
À l'époque de la Révolution française, l’image de l’androgyne fleurit dans l’art néoclassique français. À travers ces figures d’adolescents aux lignes féminines,
la référence à l’idéal antique – cher à l’historien de l’art Winckelmann –, centré sur le corps et l’érotisme masculin, est reprise et largement sollicitée, non sans mélancolie. Les
représentations des hermaphrodites côtoient ainsi de nouvelles entreprises scientifiques et culturelles visant àétablir une nette différenciation des sexes.
Interrogeant les mises en scène artistiques des masculinités ambiguës, des Lumières à la Restauration, Mechthild Fend rapproche les changements dans la société
française liés à l’identité sexuelle des bouleversements politiques et sociaux de l’époque révolutionnaire. Dans le sillage de Michel Foucault, Judith Butler et Thomas Laqueur, cet essai
illustré, au croisement de l’histoire de l’art, de la littérature et de l’histoire du corps et de la sexualité, met en lumière la fluidité des définitions du masculin et du féminin
caractérisant cette période de transition.
Dans cette perspective, l’androgyne apparaît, notamment à travers les œuvres de David et de Girodet, comme une figure privilégiée, qui reflète et anime ce
mouvement, avant qu’un régime plus normatif ne s’établisse dans les premières décennies du XIXe siècle.
L'androgynie dans l'art et la théorie de l'art (1750-1850)
Mechthild FEND
Morte de sa prothèse mammaire !
Edwige Ligonèche, une femme de 53 ans ayant reçu un implant dféctueux, est décédée lundi. Sa famille déposera plainte aujourd'hui. Sa soeur témoigne.
Edwige Ligonèche, 53 ans, vivait dans la région. À Orange, ses proches l'ont accompagnée jusqu'à son dernier souffle.
Photo DR
Rien ne va plus au pays de la prothèse mammaire. Notre Sud, très en pointe, comptait déjà les errements médicaux du Dr Michel Maure et ses 96 victimes. Voilà que la chronique du silicone ordinaire vient de s'enrichir d'un nouveau et triste épisode dans l'affaire des prothèses présumées défectueuses de la société varoise PIP (Poly Implant Prothèse). Edwige Ligonèche, 53 ans, est décédée lundi à l'Institut Paoli-Calmettes, à Marseille, d'un lymphome avec antécédents de complication sur prothèse mammaire.
Ce décès est le premier parmi les victimes "PIP", ce qui n'est pas de nature à rassurer les quelque 30 000 femmes concernées depuis 2001. La soeur d'Edwige déposera aujourd'hui une plainte pour "homicide involontaire" visant la société PIP, mais aussi le chirurgien plasticien. Plus de 2000 plaintes ont déjà été déposées auprès du pôle de santé publique du parquet de Marseille.
La soeur d'Edwige Ligonèche : "Mon autre combat commence"
Katia Colombo est une soeur battante. Voilà des mois qu'elle portait Edwige, dans son coeur, dans ses douleurs quotidiennes, vivant la maladie de sa soeur comme on accompagne un proche dans une épreuve aussi renouvelée qu'indomptable. Cette soeur-là s'est éteinte lundi. Aujourd'hui, Katia dit sa détermination à poursuivre. "Mon premier combat pour ma soeur est terminé. Mon autre combat commence", nous a-t-elle déclaré hier. Cette femme qui vit à Orange revient sur le parcours d'Edwige.
"Pour moi, ma soeur a été directement exposée au gel suspect. La rupture de la prothèse mammaire a eu lieu à l'endroit précis où elle avait fait poser sa prothèse, sous l'aisselle gauche. Vous comprenez qu'on ne s'est pas vraiment posé la question de savoir si la pose de la prothèse était à l'origine du lymphome de ma soeur. Ce sont d'abord les glandes lymphatiques d'Edwige qui ont été touchées, puis c'est venu sur les poumons."
"Sur les six derniers mois qui se sont écoulés, Edwige a passé la moitié de son temps à l'hôpital, d'abord à La Conception pour se faire opérer, puis lorsque le cancer s'est déclaré à l'Institut Paoli-Calmettes. Elle a fait plusieurs chimiothérapies, suivies de plusieurs hospitalisations. Chaque fois, elle avait des fièvres qui grimpaient à 40 degrés. L'état général de sa peau était devenu comme si elle avait été brûlée au deuxième degré partout. Les oncologues qui l'ont suivie nous ont confié qu'ils n'avaient jamais vu un tel aspect de la peau chez des patients. Le chirurgien qui lui a posé la prothèse PIP en 2006 est aussi celui qui lui en a remis une autre prothèse ensuite. Elle est restée avec ce silicone dans le corps, qui a fini par faire son petit chemin. En février 2011, elle a subi une dernière opération au cours de laquelle on lui a tout enlevé. Mais c'était trop tard. Sa maladie était partie en siliconome."
Dans son "nouveau combat", Katia Colombo a répondu hier toute la journée aux interviews des journalistes, avant de partir, dignement, aux obsèques de sa soeur.
Denis TROSSERO
il y a 1 jour – Rien ne va plus au pays de la prothèse mammaire. Notre Sud, très en pointe, .... Christian Iacono lors de son procès aux assises d'Aix
Corps et Espace
Institute of Germanic and Romance Languages and Cultures
With the collaboration of the Universities of Oulu and Helsinki
and supported by the Gerflint
CORPS DANS L’ESPACE. ESPACES DU CORPS
Interagir dans/avec le monde
Colloque international
25 et 26 novembre 2011
Uus-Sadama 5, Tallinn Estonie
Bâtiment Mare (M)
http://www.tlu.ee/colloque2011
CORPS DANS L’ESPACE. ESPACES DU CORPS
Interagir dans/avec le monde
Colloque international bilingue (français & anglais) Université de Tallinn (Estonie) en collaboration avec les Universités de Helsinki et de Oulu (Finlande)
Les 25-26 novembre 2011
C’est par l’intermédiaire du corps que l’homme existe et qu’il peut entrer en relation avec le monde, les autres et l’espace, prendre place au sein d’un groupe social, engager des processus d’identification, de représentation, de mise en valeur de soi, etc. C’est pourquoi la thématique du corps suscite depuis longtemps un intérêt de plus en plus grand dans la pensée collective et a vu proliférer, ces dernières années, des recherches menées aussi bien dans les sciences exactes (clonage, insémination artificielle, prothèse, santé et prolongement de la vie) et dans les sciences humaines et sociales (identité, altérité, interaction, consommation, éthique, etc.) que dans la mise en regard des deux autour de thèmes transversaux. De fait, l’univers du corps possède des connotations qui peuvent être très variées selon le point de vue qu’on adopte pour l’étudier (psychothérapie, anthropologie, philosophie, religion, biologie, sociologie, sémiotique, pour ne citer que quelques domaines).
Quoi qu’il en soit, le corps ne peut pas être extrapolé du contexte social et culturel où il se situe et à partir duquel il est perçu, ni de l’évolution historique de sa conceptualisation et sa perception. On sait très bien que les perceptions du corps physique sont fortement influencées par les expériences vécues à l’intérieur d’un corps social et culturel donné (par exemple, Douglas). De ce point de vue, le corps peut être pensé comme une frontière (social skin de Turner ou moi-peau de Anzieu, etc.) entre deux autres entités ‘plus amples’ qui sont l’individu (et son identité) et l’espace dans lequel il s’inscrit et avec lequel il interagit. Pour le dire avec Le Breton « toute relation de l'homme au monde implique la médiation du corps ». Sémiotiquement parlant, on peut dire qu’espace et corps (ou monde et sujet, leurs alter ego consubstantiels) ne sont pas des entités déjà données en soi, séparément l’une de l’autre : elles ne se définissent et ne sont susceptibles d’interprétation sinon à travers leur interaction, leur mise en relation. D’une part, les corps s’inscrivent dans l’espace et participent à sa construction (en le dessinant, le délinéant, le découpant, ou voulant s`effacer, etc.) ; de l’autre, le dispositif même de l’espace se manifeste en termes d’adjuvant ou d’opposant aux intentions de mouvement et d’existence des corps (par des cloisonnements, des bifurcations, des objets interposés, des trajectoires imposées, des seuils à franchir ou à éviter et, en somme, des ‘manipulations’ de toutes sortes). Compte tenu des changements significatifs dans le tissu social dus aux apports de nouvelles technologies (technologies de communication, médicales, etc.), on observe de nouvelles configurations de corps et espaces en train de naître, particulièrement intéressantes à observer et étudier. C’est pourquoi, dans ce colloque, nous nous proposons de revenir à la relation primaire qui s’établit entre le corps et l’espace et de penser le corps comme étant l’intermédiaire de deux types de spatialité possible : (i) les corps comme entités du monde ‘situées’ dans l’espace ; (ii) les ‘espaces’ intrinsèques du corps lui-même.
(i) Les corps comme entités du monde ‘situées’ dans l’espace
Du point de vue de l’inscription du corps dans l’espace, plusieurs directions de recherche peuvent être envisagées. Nous en citons quelques unes sans vouloir donner des priorités ni être exhaustifs : 1) le corps comme objet qui exerce un pouvoir sur l’espace (en le cloisonnant, le délimitant, le délinéant, lui donnant une orientation, en en extrapolant les élément retenus essentiels et nécessaires, bref en le ‘narrativisant’ et en lui donnant un sens (cf. par exemple les corps dans les mondes virtuels) ; 2) le corps vu ou décrit comme s’il était un paysage ou le paysage vu ou décrit comme s’il était un corps ; 3) le corps comme moyen de communication avec le monde (le corps artistique, le corps qui danse, le corps exposé au regard, le corps dans la publicité, etc.) ; 4) le corps comme réservoir infini de représentations, de signes et de symboles interprétables suivant les sociétés et les époques de référence ; 5) le corps comme moyen de perception de l’espace ; 6) les rapports entre l’espace visuel, l’espace perçu et l’espace vécu par le corps ; 7) la distinction et l’interaction entre une spatialité de position (le lieu, l'entendue, la localisation du corps dans l'espace) et une spatialité de situation (engagement du corps dans l'action) ; 8) le corps comme élément d’ensemble qui se donne en tant que figure de seuil (de frontière, de barrière, d’interposition) par rapport à l’espace ; etc.
(ii) les ‘espaces’ intrinsèques du corps lui-même
Le corps peut être vu et perçu lui-même comme un espace intégral ou que l’on peut découper en des parties pouvant acquérir une fonction métonymique (ayant un rapport de contiguïté étroite avec quelque entité qui caractérise son propriétaire) ou métaphorique (par exemple, l’écrivain est, avant tout, une tête qui pense, qui imagine, qui réfléchit). De ce point de vue, on peut proposer d’autres pistes de recherche, encore une fois sans les saturer : 1) le corps comme élément de perception objectivée ou subjectivée de son propre ‘Moi’ (comme, par exemple, dans le cas de la maladie, dans laquelle une partie du corps devient un véritable espace en soi, un espace ‘autre’) ; 2) le corps comme espace qu’on peut façonner à son gré par des manipulations corporelles de toutes sortes (piercings, tatouages, chirurgie esthétique, scarification, implant corporel, etc.) lesquelles peuvent avoir une fonction esthétique prédominante mais aussi donner lieu aux réinterprétations postmodernes ; 3) le corps comme siège d’une mémoire sensorielle (comme le corps torturé des camps de concentration, lequel garde inscrit à jamais la souffrance qu’autrement la mémoire risquerait de perdre) ; 4) le corps comme espace d’interface par rapport à d’autres espaces (corps malade dans un hôpital, corps réduit à ses fonctions organiques dans les camps de concentration, etc.) ; 5) le corps conçu comme forme de construction architectonique (body building, etc.) ou décrit comme matériel de construction (un « cœur de pierre », un « visage impénétrable », des « jambes molles », etc.) ; 6) le corps comme espace d’observation de l’extérieur (corps montré ou caché, exposé, déformé, etc.) et qu’on peut lire et interpréter symboliquement (corps religieux, corps mortifié, martyrisé ou, au contraire, exalté, hyper-valorisé, etc.) ; etc.
De toute évidence, les deux dimensions ne peuvent pas être complètement séparées l’une de l’autre de la même manière que le corps construit par l´expérience ne peut pas être séparé du corps physiologique. Les thématiques transversales comme présence/absence ; mobilité/statisme ; visio-spatial ; phénoménologique ; physique/virtuel ; subjectif/objectif, etc. ouvrent des pistes extrêmement riches que nous invitons à explorer.
Etant donné l’ampleur de la thématique, ce colloque est conçu comme un lieu de rencontres et de discussions interdisciplinaires. Les participants sont invités à laisser interagir librement les perspectives et les pistes de recherche proposées avec les méthodologies et les instruments qu’ils considèrent comme les plus adéquats à leurs fins. On invite ainsi les participants à utiliser des modèles d’analyse et des réflexions qui proviennent de disciplines aussi différentes que l’anthropologie du corps, la sociologie, la linguistique, la psychosomatique, la philosophie, la biologie, la sémiotique textuelle et la sémiotique de la culture (entre autres).
L’Institut des Langues et Cultures Germaniques et Romanes de l’Université de Tallinn en collaboration avec les Universités de Helsinki et de Oulu.
Comité d’organisation :
- Sabine Kraenker (Université de Helsinki)
- Aleksandra Ljalikova (Université de Tallinn)
- Xavier Martin (Université de Oulu)
- Licia Taverna (Université de Tallinn)
Comité scientifique:
- Bernard Andrieu (Université Henri Poincaré - Nancy Université)
- David Le Breton (Université de Strasbourg)
- Fred Dervin (Universités de Turku, de Eastern Finlande et de Helsinki)
- Stefano Montes (Universités de Tallinn et de Palerme)
- Ulla Tuomarla (Université de Helsinki)
Le corps, témoin du religieux
Le corps, témoin du religieux : preuves et épreuves (2012)
Vendredi 27 janvier 2012 | Montpellier (34000)
Le Centre interdisicplinaire d’étude du religieux (CIER), au sein de la MSH de Montpellier, organise, pour la seconde année consécutive, une série de rencontres autour du « corps, témoin du religieux – preuves et épreuves ». Si toutes les religions s’intéressent au corps, dans les textes et dans leurs interprétations, le but de ce programme n’est, toutefois, pas de parcourir la relation corps-religion du point de vue exclusivement théologique mais plutôt d’interroger l’ambivalence du corps dans son rapport au religieux. Le religieux brime t-il le corps ? Comment le religieux fait il « parler » le corps ? Le corps est-il un lieu d’expression du religieux ? C’est autour de deux axes que le programme s’organisera : d’une part, le corps peut être mis à l’épreuve par le religieux mais inversement, et d’autre part, le religieux peut être mis à l’épreuve par le corps. Toutefois, il est bien évident que la frontière entre ces deux axes reste poreuse.
Le corps, témoin du religieux : Preuves et Épreuves
Année 2012 – MSH de Montpellier – Centre Interdisciplinaire d’Étude du Religieux (CIER), 17, rue Abbé de l’Épée, 34000 MONTPELLIER
Vendredi 27 janvier de 9h30 à 13h : le corps discipliné
-
Gilles POLIZZI,Professeur de littérature du XVIe siècle, Université de Mulhouse
« Le roi mort et la danse macabre : du corps souffrant au corps grotesque (XVe-XVIe siècles) » -
Alfredo PERIFANO, Professeur d’italien, Université de Besançon
« Le corps du diable » -
Vincente FORTIER , Directrice de recherche UMR « Dynamiques du droit », Université de Montpellier 1
« Le droit et l’inscription religieuse dans le corps »
Vendredi 30 mars de 11h à 15h : La preuve par le corps
-
Jean-Robert ARMOGATHE, Directeur d’études à l’EPHE-Sorbonne pour l’histoire des idées religieuses et scientifiques dans l’Europe moderne
« Le corps de Jeanne : le corps mystique chez Jeanne Guyon (1648-1717) » -
Frédéric MEYER, Professeur d’histoire moderne, Université de Nancy 2
« Le corps de l’évêque à l’époque moderne : celui d’un prince ou celui d’un saint ? » -
Sandra LA ROCCA, Docteur en anthropologie historique de l’Europe, professeur d’histoire-géographie dans le secondaire, chargée de cours à l’Université de Toulouse le
Mirail et à l’Institut catholique de Toulouse
« Des corps pour l’Enfant Jésus. Quand la réflexion théologique s’incarne… »
Vendredi 1er juin de 9h30 à 13h : Gestes et postures
-
Bruno RESTIF, Maître de conférences en histoire moderne, Université de Reims
« Le corps en prière des fidèles catholiques » -
Marie FORMARIER, Docteur en latin, ATER, Université Paul-Valéry, Montpellier 3/EHSS
« Tenue, attitude et gestes du prédicateur chez Thomas Waleys : quelles normes ? quels modèles ? quelle sémiotique ? » -
Pierre LURBE, Professeur de civilisation britannique, Université Paul-Valéry, Montpellier 3
« Le corps dans la théologie sacramentelle de William Laud »
Vendredi 26 octobre de 9h30 à 13h : Thérapie et santé
-
Cristina DE LA ROSA, Professeur titulaire, Departamento de Filología Clásica Universidad de Valladolid. España
« Thérapie et croyance : l’élément surnaturel dans la guérison de la maladie dans les textes médicaux médiévaux et de la Renaissance » -
Dominique RIGAUD, Professeur d’histoire du Moyen Âge, Université Pierre-Mendès-France, Grenoble 2, directrice de la MSH-Alpes
« Les représentations médiévales de Saint-Sébastien » -
François VIALLA, Professeur de droit, Université de Pau et des Pays de l’Adour, Directeur du Centre droit et santé de l’Université Montpellier 1
« noli me tangere : enjeux et logiques /juridiques/ de l’atteinte à l’intégrité du corps humain et de la décision médicale (notamment en fin de vie) »
Vendredi 7 décembre 2012 de 11h à 15h : Incarnations
-
Françoise PELLICER, Maître de conférence en histoire, Université Paul-Valéry Montpellier 3
« Les Vierges des Sept Douleurs des Eglises de Cerdagne et Capcir » -
Frédéric FAUQUIER, Docteur en philosophie ancienne, professeur agrégé en lycée
« Corps néoplatonicien, corps chrétien, corps gnostique » -
Pilar JIMENEZ, Docteur en histoire médiévale, chercheur associé au laboratoire FRAMESPAD, Université de Toulouse 2 le Mirail
« Les Cathares et leur rapport au corps » -
Jean-François ZORN, Professeur honoraire d’histoire du christianisme à l’époque contemporaine, Institut Protestant de Théologie – Faculté de Montpellier
« Hoc est corpus meus ! corps divin et corps social, aspects et répercussions du conflit autour de la cène au XVIe siècle en Europe occidentale et centrale »
- Béatrice Bakhouche
courriel : beatrice [point] bakhouche (at) univ-montp3 [point] frUniversité PAUL-VALÉRY MONTPELLIER III
route de Mende
34199 MONTPELLIER Cedex 5
Le corps féminin dans la poésie latine tardive,
Sophie Malick-Prunier, Le corps féminin dans la poésie latine tardive, Paris, Les belles-Lettres, 2011, 320 p.
Lointaines héritières des amantes chantées par les élégiaques, les femmes que font revivre les poèmes latins tardifs en ont gardé la beauté et l’esprit. Tantôt volages et tantôt chastes, tantôt mères et tantôt vierges pures, elles incarnent une facette méconnue de l’Antiquité, celle d’une époque où l’héritage littéraire classique s’accorde encore harmonieusement avec les exigences de la foi nouvelle. Qu’ils soient païens ou chrétiens, les poètes se rejoignent plus souvent qu’on ne le pense dans une célébration commune du corps féminin, grâce à toutes les ressources d’une poétique de la profusion.
Coeur ouvert
De violentes douleurs à la poitrine, un médecin rassurant : "Rien au coeur" Quelques jours après, pourtant, ce dernier flanche. Incrédule, récalcitrant, Elie Wiesel est opéré à New York, in extremis. Au bloc, il a toutes les raisons de croire qu'il va s'enfoncer dans un silence définitif. Ce passage de la vie à la mort - tout sauf un vide, découvre-t-il - se peuple d'émotions, de visages, de mémoires, d'interrogations sur lui-même et sur Dieu. Bilan d'une existence et d'une mission. Revenu à la vie, le Prix Nobel de la paix, auteur immortel de La Nuit, inlassable ambassadeur de la tolérance, Juif universel qui n'a, au moment de partir, qu'une seule certitude, sa foi, livre le récit si rare de cette traversée du mur invisible.
Le Professeur
Le professeur - Christian Prigent9782847618457
15.00 €
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Le Professeur se compose en 28 chapitres qui sont autant de saynètes pornographiques qui ponctuent une relation amoureuse. Un vingt-neuvième chapitre, intitulé Fin, clôt ce récit. Chaque chapitre est composé d'une seule phrase, longue (plusieurs pages), écrite selon un rythme lancinant, parfois heurté, syncopé. Il y a ici une confrontation violente entre le travail formel, « abstrait » de la langue, et le sujet, pornographique, où le corps et ses élans sont présents dans toute leur crudité.
Ce livre se situe dans une droite lignée bataillienne, il en est même un hommage, où la notion de « pure perte », chère à Georges Bataille, est ici remplacée par Christian Prigent en « part putain ». L'histoire : un professeur initie une élève à l'amour, selon les codes de la possession. Effectivement, leur relation relève du domaine du sadomasochisme : lui dans le rôle du maître, elle dans celui du sujet docile. Lui édicte les règles, elle obéit et « fait au mieux » : elle accepte toutes les règles du jeu, acceptant pour cela toutes les aventures, même les plus inédites et les plus risquées. Quant à lui, il va jusqu'au bout de son imagination, au bout de son désir.au bout du possible, jusqu'au pire de sa désespérance. Car dans cette histoire, plus que d'aller au bout de ses fantasmes, le but est bien plus d'oser aller jusqu'au bout de ses peurs, de ses angoisses existentielles, pour tenter de s'en libérer, et la dimension tragique de ce livre est bien, justement, dans la conscience nue de l'impossibilité de cette quête.
Derrière ce récit pornographique, se révèle une véritable parabole sur la conscience d'être mortel, au sens philosophique du terme.
RÉALITÉS ET REPRÉSENTATIONS DU CORPS
numéros 15 et 16
RÉALITÉS ET REPRÉSENTATIONS
DU CORPS
(coordination Mary-Nelly FOULIGNY et Marie ROIG MIRANDA)
2 volumes de 400 et 496 pages
(ISBN : 978-2-917030-04-2 et 978-2-91030-05-0.Prix : 27 et 33 euros)
C’est un parcours en quatre étapes qui s’offre à nous. La première met en place le cadre théorique de la réflexion sur le corps et nous mène des conceptions antiques à la révolution anatomique puis à la conception mécaniste. Nous l’avons intitulée : philosophie et science du corps : les grandes étapes dans l’Histoire et leurs conséquences. La deuxième étape envisage la représentation du corps dans sa matérialité de chair et d’os pour en dégager les problèmes, significations et implications. Le corps, pour peu qu’on puisse en connaître la véritable nature, se fait miroir du monde et révélateur de bien des conceptions. La troisième étape met en lumière le paradoxe du corps féminin, décrié et victime de conceptions misogynes héritées de l’Ève pécheresse et pourtant si présent dans tous les types de discours, rabaissé et condamné en même temps qu’élevé et idéalisé jusqu’à être ravi dans les cieux dans le cas archétypique de l’Assomption de Marie. Transportés dans l’éther et dans un monde immatériel par ces exemples de corps absents, nous y restons dans la quatrième étape consacrée au corps libéré de ses entraves matérielles : nous y passons du corps de rêve au corps glorieux. Le corps imaginaire né des mots ou des créations verbales côtoie le grotesque ainsi que l’hybridité et la monstruosité avant que ne soient envisagés des corps à corps ou corps-accords entre deux types de représentations qui nous mènent d’un monde à l’autre. Vient alors le moment d’envisager le grand passage et le devenir du corps après la mort ou lors de la petite mort.
Table des matières
Volume I :
Charles Brucker, « En souvenir de Pierre Demarolle, notre collègue et ami… »
Mary-Nelly Fouligny, « Avant-propos »
Première partie : PHILOSOPHIE ET SCIENCE DU CORPS : les grandes étapes dans l’Histoire et leurs conséquences.
- Paloma Otaola González, « Cuerpo que desechó el alma : ambiguïtés et paradoxes dans le discours sur le corps de Francisco de Quevedo »
- Wim J. A. Bots, « Montaigne et le corps humain »
- Bernard Andrieu, « L’autodissection anatomique comme mise en scène d’un savoir de soi dans les images des femmes en Europe entre 1538 et 1687 »
- Anne-Sophie Molinié, « Corps ressuscitants, corps ressuscités : peindre les corps au jour du jugement dernier. La coupole de Santa Maria del Fiore à Florence »
- Laurène Sanchez, « Anatomie et art aux XVIe et premier tiers du XVIIe siècles : influences et sensibilités pour un regard sur le corps »
- Géraldine Caps, « Diffusions, enjeux et portées de la représentation mécaniste du corps dans la médecine du second XVIIe siècle »
Deuxième partie : LA REPRÉSENTATION DU CORPS DANS SA MATÉRIALITÉ DE CHAIR ET D’OS : problèmes, significations et implications.
- Jorge Chen Sham, « Les inscriptions corporelles de l’Indien ; les avatars du sauvage chez López de Gómara »
- Pierre Zobermann, « Corps et (homo)sexualité dans la culture des débuts de l’époque moderne »
- Marielle Nicolas, « Le corps en représentation(s) dans les autos sacramentales du Siècle d’Or espagnol : l’exemple du Procès en séparation de l’Âme et du Corps de Calderón de la Barca »
- Constance Naji, « La Sauvage Laideur »
- Rebeka Vidrih, « Les corps représentés et représentants : hiérarchie des genres chez André Félibien »
- Cécile Bertin-Elisabeth, « Du corps physique morcelé au corps social marginalisé : à propos du portrait du picaro entre tradition et subversion (XVIe- XVIIe siècles) »
- Francis Desvois, « Don Quijote de la Mancha et Guzmán de Alfarache : le corps, de l’idéal au sociétal »
- Alexandra Testino-Zafiropoulos, « La vieillesse du corps : discours et représentations en Espagne à l’époque moderne »
- Justyna Świtalska, « La relation entre les fidèles et la statuaire dans une église du milieu du XVIe siècle : l’exemple de Saint-Pantaléon de Troyes »
- Rosaria Iounes-Vona, « Entre Carnaval et Concile de Trente : la représentation paroxystique du corps dans Le Piacevoli notti de Giovanfrancesco Straparola de Caravaggio (1480 ?-1557 ?) »
- Richard Crescenzo, « Le corps dans les Images ou tableaux de platte-peinture »
- Francine Wild, « Le corps argument libertin dans quelques histoires comiques du XVIIe siècle »
- Fernando Copello, « À propos de la mise en scène du corps dans la représentation de l’épisode biblique de Suzanne et les vieillards (Espagne : XVIe et XVIIe siècles) »
- Yves Germain, « La vida y hechos de Estebanillo González : figures du corps en temps de guerre »
Volume II :
Troisième partie : LE PARADOXE DU CORPS FÉMININ : de la lourdeur de l’Ève pécheresse à la vision optimiste d’une beauté idéalisée.
- Florence Dumora, « La femme enceinte dans les proverbes et le discours médical au XVIe siècle : représentations du corps, émergence d’une identité ? »
- Sylvie Hanicot-Bourdier, « Femmes et délits sexuels dans la province de Biscaye : le cas des ruptures de promesses de mariage »
- Ana Conde, « La sorcière moderne ou le diable au corps : une conception fantasmatique et inquiétante »
- Mary-Nelly Fouligny, « Corps de sorcières, corps de démons et corps des autres : de la réalité à la représentation »
- Sylvie Freyermuth et Jean-François P. Bonnot, « Apprentissages et représentations du corps féminin et de quelques-unes de ses postures physiques et mentales aux XVIe et XVIIe siècles : des intérêts divergents du progrès scientifique et de la stabilité institutionnelle »
- Martine Vasselin, « Femmes au miroir, femmes en miroir : les ambiguïtés de la nudité féminine associée au miroir dans les arts du XVIe siècle européen »
- Marie-Laure Acquier, « Les hantises du corps : quelques aspects de l’appréhension du corps dans la Nobleza virtuosa de la comtesse d’Aranda, Luisa María de Padilla »
- Maria Teresa Ricci, « Beauté, grâce et leggiadra : le corps de la femme chez Castiglione et Firenzuola »
- Virginie Dumanoir, « Corps présents, corps absents dans les chansonniers castillans de la fin du Moyen Âge »
- Sébastien Riguet, « Hortus conclusus ou reliquaire : théologie et mise en texte du corps marial dans le théâtre assomptionniste espagnol (XVe - XVIIe siècles) »
Quatrième partie : VERS UN CORPS LIBÉRÉ DE SES ENTRAVES MATÉRIELLES : du corps de rêve au corps glorieux.
- Bénédicte Torres, « Corps, identité et imaginaire dans Don Quichotte de Cervantès »
- Isabelle Rouane-Soupault, « Le corps dénudé ou comment donner à voir l’invisible dans Don Quichotte »
- Rafaèle Audoubert, « Le corps dans la poésie morale de Quevedo : d’un objet de critiques et de savoirs à la source d’une écriture poétique particulière »
- Marie Roig Miranda, « La représentation du corps humain dans les Sueños de Quevedo »
- Jean Schillinger, « Le corps grotesque dans le Grand fou luthérien de Thomas Murner (1522) »
- Maria Aranda, « La poétique du corps masculin dans La viuda valenciana de Lope de Vega »
- Benito Pelegrín, « Du corps antithétique au corps synthétique dans le Criticón de Baltasar Gracián. De la fiction à la science-fiction ? »
- Isabelle Bouvrande, « Entre construction et déconstruction : le corps réinventé dans la peinture italienne du XVIe siècle »
- Emmanuel Marigno, « Du corps rêvé au corps gravé : les Sueños de Quevedo illustrés par Antonio Saura »
- Gaëlle Le Gal, « Fantaisies grotesques : l’écriture du corps dans le Buscón de Francisco de Quevedo »
- Janine Strauss, « Le commentaire allégorique du Cantique des Cantiques par Obadia Sforno, médecin, philosophe, commentateur de la Bible, dans l’Italie de la Renaissance »
- Catherine Gaignard, « Le corps de Philippe le Beau dans tous ses états »
- Frédéric Prot, « Le corps glorieux et le devenir des sens dans l’au-delà : un au-delà du sensualisme (Espagne – France – Italie, XVIe – XVIIIe siècles) »
- Véronique Jude, « Expérience de Dieu, expérience du corps : corps charnel et corps spirituel chez sainte Thérèse d’Avila »
- Sandra Contamina, « Le corps à l’épreuve de l’écriture analogique dans le Cantique Spirituel de Jean de la Croix »
- Dominique Casimiro, « Méta/physique du corps selon Jean de la Croix »
EUROPE XVI-XVII
Le groupe de recherche « XVIe et XVIIe siècles en Europe »
de l’Université Nancy 2 (Romania EA 3465)
publie une collection interdisciplinaire de travaux
Chaque ouvrage est consacré à un thème et rassemble des contributions sur les différentes cultures, civilisations, littératures de l'Europe des XVIe et XVIIe siècles, dans les domaines les plus variés.
La collection intéresse donc les spécialistes de littérature française, de langues et littératures étrangères, de littérature comparée, les historiens de l'art, de la culture et des mentalités, les sociologues et anthropologues concernés par cette période clé de l'histoire européenne.
Volumes disponibles : (ISSN de la collection : 1623-880X)
1. GENRE ET SOCIÉTÉ 1
(2000) 1 volume de 280 pages (ISBN: 2-9515883-0-5) – 10, 67 euros
2. GENRE ET SOCIÉTÉ 2
(2001) 1 volume de 256 pages (ISBN: 2-9515883-1-3) – 10, 67 euros
3. ESPACES DE L’IMAGE
(2002) 1 volume de 262 pages (ISBN: 2-9515883-2-1) – 12 euros
4. LE MARIAGE 1
(2003) 1 volume de 375 pages (ISBN: 2-9515883-3-X) – 12 euros
5. LE MARIAGE 2
(2003) 1 volume de 280 pages (ISBN: 2-9515883-4-8) – 12 euros
6. DIALOGUE ET INTERTEXTUALITÉ
(2005) 1 volume de 214 pages (ISBN : 2-9515883-5-6) – 17 euros
7. LANGUES ET IDENTITÉS CULTURELLES 1
(2006) 1 volume de 389 pages (ISBN : 2-9515883-6-4) – 18 euros
8. LANGUES ET IDENTITÉS CULTURELLES 2
(2006) 1 volume de 347 pages (ISBN : 2-9515883-7-2) – 18 euros
9. DE L’INSTRUCTION DES FILLES
(2006) 1 volume de 156 pages (ISBN : 978-2-9515883-8-7) – 13 euros
10. MÉMOIRE – RÉCIT – HISTOIRE 1
(2007) 1 volume de 326 pages (ISBN : 978-2-9515883-0-4) – 17 euros
11. MÉMOIRE – RÉCIT – HISTOIRE 2
(2007) 1 volume de 234 pages (ISBN : 978-2-917030-00-4) – 16 euros
12. LES GENRES LITTÉRAIRES DE LA MÉMOIRE
(2008) 1 volume de 188 pages (ISBN : 978-2-917030-01-1) – 14 euros
13. MÉMOIRE ET DÉCOUVERTES : QUELS PARADIGMES ?
(2009) 1 volume de 421 pages (ISBN : 978-2-917030-02-8) – 25 euros
14.RÉALITÉS ET REPRÉSENTATIONS DE LA RICHESSE
(2010) 1 volume de 192 pages (ISBN : 978-2-917030-03-5 – 15 euros
Remise libraire 10%
Aucun supplément pour frais de port
Paiement par chèque à l’ordre de l’agent comptable de l’Université de Nancy 2
Commande à adresser à :
Marie ROIG MIRANDA, Directrice du groupe « XVIe et XVIIe siècles en Europe »
Université Nancy 2
3 place Godefroy de Bouillon - B.P. 13397
F 54015 NANCY CEDEX
miranda@univ-nancy2.fr