Donner le vertige
Corps Danse 3D
"M. et Mme Rêve", décor à corps
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La Cour de Babel
" La Cour de Babel " : des ados unis dans la diversité
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Corps et pratiques artistiques
Université de Tunis - Institut Supérieur des Beaux Arts de Tunis
Unité de recherches Pratiques artistiques modernes en Tunisie
Appel à participation
Hammamet, 12, 13 et 14 Novembre 2014
Corps et pratiques artistiques
Le corps, cet ensemble complexe d’éléments construits par notre perception même, est, comme l’a développé le sociologue David Le Breton, une réalité « changeante d’une société à une autre ». Etant le pivot de notre relation au monde, il institue le lieu et le temps où l’existence prend chair. De lui émanent, se développent et meurent les significations qui bâtissent l’existence individuelle et collective. Avec lui et sur lui s’écrivent les signes d’identification, de distinction et d’appartenance au groupe. Les images qui le représentent, les systèmes de connaissance qui tentent de saisir ses valeurs, actions et fonctionnements, les rites et les signes qui le mettent socialement en scène reflètent ces variations, laissent voir parfois des contradictions. Au-delà du cadre strictement anatomique, le corps est perçu aussi comme un socle de l’imaginaire, comme un médium où se cristallisent plusieurs tabous, tensions et pouvoirs. En tant que tel et plus encore, il est saisi directement ou indirectement par l’art, par d’autres types de pratiques et aussi par diverses disciplines scientifiques.
A leur manière et selon les époques, les artistes se sont saisis du corps partiellement ou dans sa globalité pour en faire une unité de mesure en architecture, concevoir et réaliser les espaces dans lesquels il peut se mouvoir en intimité ou en public, le figurer ou le présentifier dans différentes postures, soulignant de la sorte le regard qu’ils portent sur lui ou celui véhiculé par la société dans laquelle ils vivent. S’il faut remonter à des actes liminaires pour signifier la permanence de la question du corps et de ses expressions, nous évoquerons l’empreinte en négatif d’une main apposée sur la paroi d’une grotte. Cette première trace inaugure une présence, celle d’une personne anonyme qui a utilisé la paroi de la grotte comme subjectile, sa main comme pochoir et sa bouche comme projectile pour pulvériser des pigments. A cette marque du corps et du temps, nous pouvons y ajouter les tatouages et les maquillages, les scarifications et autres stigmates, les coiffures et les parures sans oublier d’autres manifestations comme le chant ou la danse. Indépendamment de la nature de ses fondements (pratiques, artistiques, magiques ou autres), à lui seul, cet acte en négatif préfigure non seulement le body art mais un ensemble de courants ou tendances artistiques mettant en œuvre de différentes manières et selon diverses approches le corps humain en particulier. En tant que matériau, sujet privilégié de l’art, le corps est objet de représentation de divers imaginaires mettant à distance l’artiste et son modèle mais aussi des plages de signes multiples et variés. Il est anatomiquement étudié, esquissé, mesuré, modelé, photographié, filmé, érotisé, crucifié, sublimé, lacéré, …, figuré et défiguré. En le faisant, l’artiste apporte aussi son propre corps (Merleau-Ponty) même s’il décide parfois de rester en retrait et d’opter pour des techniques « aveugles » qui n’individualisent pas ses traces. En modifiant de fait le rapport de l’artiste à son corps et à son œuvre, les nouvelles technologies sollicitent autrement le corps et génèrent de nouveaux gestes et attitudes corporelles. Ainsi comme matériau de l’art, le corps peut se décliner non seulement en lignes, surfaces et volumes mais se conjuguer aussi en anatomie, viande, chair, peau, aliments, sang et diverses secrétions…
Ce colloque s’intéresse aux pratiques artistiques utilisant le corps comme matériau principal et à leurs implications théoriques (esthétiques, perceptives, éthiques, …). L’objectif étant de mettre en interface diverses disciplines interrogeant le corps dans le but d’établir des liens interdisciplinaires et d’éclairer la pratique des uns à la lumière des autres et inversement.
Comment les artistes, les architectes, les designers se sont donc appropriés le corps et tout ce qu’il peut véhiculer comme signes pour faire œuvre ? Comment, particulièrement les artistes vivant et travaillant dans des contextes géographiques et culturels différents du « monde occidental », en l’occurrence les artistes du « monde arabe », font-ils figurer le corps ? Comment les discours élaborés à partir de ces pratiques questionnent-ils ou sont susceptibles de solliciter les disciplines extra artistiques ? Comment ces dernières disciplines intègrent-elles dans leur réflexion ou pratiques les données produites par l’art ? Quelles collaborations possibles entre les uns et les autres ?
Pour réfléchir et répondre éventuellement aux questions posées plus haut, nous vous proposons les axes suivants :
- Corps et/ou en représentations : à travers affiches, spots publicitaires, peinture, sculpture, photographie, installation, danse, théâtre, happening, performance…
Cet axe s’intéressera aux questions relatives aux notions d’actions, gestes, mouvements, traces, expressions de soi, codes sociaux, …, rituels
- Corps et espace : (architecture, environnements, design d’intérieur, espace urbain, …).
Cet axe réunira les communications qui traiteront des questions du corps individuel et collectif, de la notion d’intimité, les interactions entre espace privé et espace public notamment celles des repères urbains, des pratiques dites immersives …
- Corps et objets : (vêtements, parures, produits, …).
Cet axe réunira les communications problématisées autour de la conception du produit, de son ergonomie, de la mode, de l’apparat, du fétichisme, des stéréotypes
- Corps et nouvelles technologies. Cet axe englobera les interventions traitant du corps comme additions d’éléments et non comme une entité (mutation, prothèses, greffe, métamorphose, hybridation, immatérialité, identité sexuelle, cyborg, ubiquité, naturel / artificiel…).
Le présent texte est un appel de participation à un colloque et à une exposition autour des thèmes énoncés par les axes.
Modalités :
La participation au colloque est ouverte à tous les universitaires et chercheurs intéressés par le sujet.
Trois types de propositions précisant l’un des axes précités sont possibles :
1/ Les propositions de participation par une contribution théorique doivent se présenter sous la forme d’un abstract de 500 mots au maximum.(word)
2/ Les propositions de participation par une contribution théorique et plastique au colloque doivent se présenter sous la forme d’un abstract de 500 mots (word) et de visuels ou descriptifs de l’œuvre proposée.
3/ Les propositions de participation à l’exposition doivent se présenter sous la forme de visuels ou descriptifs avec déclinaison possible sur poster accompagnant l’œuvre.
Ces propositions devront nous parvenir avant le 30 Avril 2014 à maftouhaart@gmail.com . Les participants au colloque et à l’exposition seront informés avant le 30 Juin 2014.
L’Unité de recherche prendra en charge les frais de séjour des participants retenus durant la période du colloque et entreprendra la publication des communications. Les enseignants et chercheurs non intervenants devront payer leur frais de séjour dans la limite des places disponibles.
Comité scientifique :
Tarek BRIK
Aïcha FILALI
Nadia JELASSI
Mahsouna SELLAMI
Samir TRIKI
Commissaire de l’exposition :
Aïcha FILALI
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