Call for Papers
- The category of medical portraiture;
- Medical self-portraits;
- Portraits of marginal practitioners such as medical technicians and modellers;
- Portraiture, suffering and pain.
15 févr. 2011 – Référencez votre oeuvre multimédia (webdocumentaire, webreportage. ... du type Le Corps incarcéré ou le Corps retrouvé (Le Monde.fr), The .
The Sun came under sustained fire on Friday because of its front page, which reported the arrest of Oscar Pistorius by running a huge picture of his dead girlfriend Reeva Steenkamp in a bikini.
L'étau se resserre autour d'Oscar Pistorius
La police sud-africaine a retrouvé une batte de cricket ensanglantée chez l'athlète paralympique Oscar Pistorius, inculpé pour le meurtre de sa
Il met le paquet, quoi qu'il entreprenne. Pour cette virée au milieu d'œuvres choisies du musée du Louvre, le danseur et chorégraphe Damien Jalet, complice de .
Publié 16 Février 2013 par Anaïs BERNARD dans articles et archives
Surveiller les signes vitaux des patients et communiquer avec leur médecin grâce à des tatouages électroniques.
Développés à University of Texas à Austin, ces “tatouages électroniques” durables et souples s’intègrent à la peau. Ils peuvent suivre et transmettre les signes vitaux, mais aussi traduire des petits mouvements musculaires en commandes d’appareils électroniques. Par exemple, attachés au cou, les tatouages peuvent reconnaitre les mouvements effectués pour prononcer les mots « gauche », « droite » « en haut » et « en bas » pour contrôler un jeu. Le prototype mesure l’effort, la température et les signaux électroniques. Il est envisagé d’ajouter des LED pour émettre des signaux lumineux, ou d’adapter le dispositif à la médecine interne pour surveiller les maladies.
A découvrir au 104, Vendredi 8 février à 19h30 et Samedi 9 et Dimanche 10 à 18h.
Let’s Get Physical
Du 8 au 10 février
Le Centquatre,
5 rue Curial
75019 Paris
www.104.fr
© Marie-Camille Raynaud
Revue Genre, sexualité et société, n°11, printemps 2014
Publié le mercredi 13 février 2013 par Loïc Le Pape
Résumé
Au moment où, en France et ailleurs dans le monde, les droits des homosexuels sont en passe d’être étendus ; où la tolérance vis-à-vis de la diversité sexuelle est parfois un principe affiché, voire brandi comme une spécificité des sociétés occidentales, cet appel à commincation de la revue Genre, sexualité et société a pour premier objectif de s’interroger sur les évolutions de la politique sexuelle. Non pas tant comment la race, la classe, le genre, la religion, la nationalité, l’âge ou l’état de santé traversent les questions sexuelles, mais plutôt comment la sexualité elle-même est productrice de hiérarchies qui lui sont propres, certainement pas indépendantes, mais à coup sûr relativement autonomes, de ces autres rapports sociaux. Quels conflits traversent la politique de la sexualité aujourd’hui ? Quels groupes sont exclus des frontières de la bonne sexualité ? Selon quelles modalités et quels critères ? De quels types de discours ces groupes sont-ils l’objet et quels types de discours produisent-ils en retour ? Quelles difficultés spécifiques rencontrent-ils ? Comment parviennent-ils à assurer leur existence ?
Annonce
Dans son article « Penser le sexe. Pour une politique radicale de la sexualité », en 1984, Gayle Rubin (2010) analysait la sexualité comme un lieu d’oppression spécifique. Tout en reconnaissant qu’elle est un des lieux privilégiés de l’oppression des femmes, Rubin mettait en lumière l’existence d’un cercle de la sexualité vertueuse, relativement autonome du système du genre, qui définit des bons et des mauvais sujets sexuels, justifie des violences, des stigmatisations, impose à certains désirs ou à certaines pratiques le silence. Bref, la sexualité était décrite comme un dispositif de stratification dont l’une des fonctions essentielles était d’organiser la domination de certains groupes sur d’autres. L’article ouvre ainsi un premier champ de recherche, celui des politiques de la sexualité : les moyens par lesquels les groupes dominants, les institutions politiques ou juridiques définissent les frontières de la bonne sexualité. Mais il montre également comment, malgré cette oppression sexuelle, des communautés érotiques parviennent à exister : de manière souvent souterraine et précaire, à l’écart de l’œil de l’État, en parvenant à accumuler des capitaux économiques ou des réseaux, le plus souvent en s’intégrant dans les interstices du tissu urbain, ces groupes réussissent à circonscrire un espace à eux. La communauté gaie SM de San Francisco, dont Gayle Rubin a fait l’ethnographie, en est un exemple.
Au moment où, en France et ailleurs dans le monde, les droits des homosexuels sont en passe d’être étendus ; où la tolérance vis-à-vis de la diversité sexuelle est parfois un principe affiché, voire brandi comme une spécificité des sociétés occidentales, ce numéro de Genre, sexualité et société a pour premier objectif de s’interroger sur les évolutions de la politique sexuelle. Non pas tant comment la race, la classe, le genre, la religion, la nationalité, l’âge ou l’état de santé traversent les questions sexuelles, mais plutôt comment la sexualité elle-même est productrice de hiérarchies qui lui sont propres, certainement pas indépendantes, mais à coup sûr relativement autonomes, de ces autres rapports sociaux. Quels conflits traversent la politique de la sexualité aujourd’hui ? Quels groupes sont exclus des frontières de la bonne sexualité ? Selon quelles modalités et quels critères ? De quels types de discours ces groupes sont-ils l’objet et quels types de discours produisent-ils en retour ? Quelles difficultés spécifiques rencontrent-ils ? Comment parviennent-ils à assurer leur existence ?
Pour répondre à ces questions, la notion de paria nous semble opératoire. À la suite d’Arendt (2011), Eleni Varikas (2007 ; Varikas et Clair, 2012) a analysé les spécificités de cette figure : le paria n’est pas le rebelle ou l’esclave, ce n’est pas seulement l’exclu. C’est une certaine ambivalence qui le définit, et qui est au principe de la plasticité de la notion. Ambivalence topologique d’abord : le paria n’est ni tout à fait dans la société, ni tout à fait dehors. Dedans-dehors, il est intégré en droit mais exclu de fait, il peut revendiquer son appartenance à la communauté, mais n’en est pas un membre à part entière. C’est dans un contexte de promotion d’égalité entre les hommes, et des paradoxes que cette revendication produit, que la figure du paria apparaît. Ambivalence critique ensuite : le paria n’affronte pas ceux qui l’excluent, il peut revendiquer son appartenance au groupe majoritaire, et ne remet pas nécessairement ses normes en question. C’est finalement cette manière de se tenir aux frontières qui donne à cette notion son pouvoir heuristique.
Ces quelques pistes de recherches sont indicatives et n’excluent en aucun cas d’autres approches. Des travaux empiriques et théoriques, issus des disciplines des lettres et des sciences humaines, sans limites géographiques ou historiques peuvent être envisagés pour donner corps à ces perspectives de recherche. Genre, sexualité et société encourage les contributions des jeunes chercheuses et chercheurs.
Les propositions d’articles, d’environ 5000 signes, incluent :
Elles doivent être envoyées à Rostom Mesli (mesli@umich.edu), Mathieu Trachman (mathieutrachman@yahoo.fr) et au comité de rédaction (gss@revues.org)
Les normes éditoriales de la revue se trouvent ici : http://gss.revues.org/index747.html
Les auteur-e-s seront avisé-e-s par mail des propositions retenues au cours du mois de juin.
Les articles devront être envoyés le 31 août 2013 au plus tard.
Selon la charte déontologique de la revue, chaque article fera l’objet d’une évaluation anonyme. À noter donc que l’acceptation de la proposition ne signifie pas acceptation automatique de l’article.
http://gss.revues.org/index983.html
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Pour citer cette annonce
« Parias sexuels », Appel à contribution , Calenda, Publié le mercredi 13 février 2013, http://calenda.org/238860