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Il n'y a pas de rapport sexuel

14 Janvier 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

Film documentaire français de Raphaël Siboni avec HPG, Phil Holliday. (1 h 18.)

 

Un montage de séquences tournées dans le studio de ce personnage hors norme, hardeur professionnel, réalisateur, cadreur et producteur de films porno, qui s'illustre régulièrement par ailleurs comme auteur de films indépendants "classiques" (HPG, mon vit mes oeuvres, On ne devrait pas exister...), prisés des festivals et de la critique cinéma.

 

  1. Un documentaire sur le porno, est-ce du porno?
    L'Express‎ - il y a 1 jour
    L'acteur porno et réalisateur de films X HPG met toujours un trépied lors de ses tournages, une lubie, une habitude… ça l'amuse. Il avait ainsi des milliers ...
    Autres articles (2)
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Le désenfantement du monde

13 Janvier 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Les technologies de reproduction font aujourd’hui partie de l’actualité quotidienne: baby business, banques de sperme et d’ovules, enfants conçus in vitro, “bébés-médicaments”, femmes pouvant léguer leurs ovules à leurs filles, ou qui portent l’enfant d’une inconnue ou qui accouchent à l’âge de la retraite, etc. Dans la foulée de ces avancées aux allures miraculeuses, des scientifiques œuvrent à la mise sur pied d’un utérus artificiel, machine qui permettrait la gestation entière d’un embryon/fœtus à l’extérieur du corps de la femme, de la conception à la naissance. Cette maternité machinique, pour le moins révolutionnaire, permettrait de «libérer» les femmes des diverses contraintes liées à l’enfantement, de mettre fin du coup à la malédiction biblique «tu enfanteras dans la douleur» et d’assurer enfin une égalité des hommes et des femmes face à la procréation, sans compter la «garantie de qualité» des enfants nés de cette technique. L’utérus artificiel viendrait en somme couronner un mouvement qui a consisté à prendre peu à peu en charge technoscientifiquement le processus de la reproduction humaine jusqu’à l’effacement complet du corps de la femme. Mais, demande l’auteur, «pourquoi et depuis quand tenons-nous si ardemment à évacuer le corps maternel du scénario de l’engendrement ? Qu’est-ce qui fonde et matérialise ce désir de procréation sans corps ? Par quelle spirale sociohistorique la grossesse est-elle devenue “facultative”, tant du point de vue de l’interventionnisme technoscientifique que de la désirabilité sociale ? Surtout, quels sont les enjeux d’une société technicienne dans laquelle le corps maternel ne serait plus une figure cardinale de la procréation ?» Répondre à ces questions, c’est faire apparaître la profonde reconfiguration sociale et technoscientifique des paramètres de la procréation et de la famille.

 

Détails

Prix: 25.00 $ CAD | 23 €
Auteur(s): Sylvie Martin
Date de parution: 2011-11-15
Nombre de pages: 222
ISBN: 978-2-89578-313-8
Format: 9 x 6 po; 23 x 15 cm
Disponibilité au Canada: code produit: 9782895783138

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Le corps amoureux

10 Janvier 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

LE CORPS AMOUREUX

 

Le corps amoureux
Publié le lundi 09 janvier 2012 par Claire Ducournau

RÉSUMÉ

Appel à contribution pour le numéro dix de la Nouvelle Revue d’Esthétique (P.U.F.), sur le thème du corps amoureux

ANNONCE

Argumentaire

Ce numéro se propose d’explorer les innombrables figures du corps amoureux, à travers ses appréhensions, ses achèvements et dans ses diverses réalisations contemporaines, en ce qu’elles témoignent  également et du rapport de l’artiste à son œuvre, et des théories sur l’art. De la légende instituée par Pline l'Ancien, qui situe une histoire d'amour aux fondements de la première image, aux iconographies renaissantes susceptibles d'examiner chaque posture de la passion ; des éprises chez Vermeer, comme phagocytées par des fenêtres à travers lesquelles on ne voit rien, aux Madeleines se consumant à la lueur d'un miroir sans visage, et jusqu'aux œuvres romantiques, nous avons été habitués à penser le corps amoureux en relation avec une certaine dépossession. Qu'en est-il néanmoins, aujourd'hui, de ces représentations qui ont trait, de près ou de loin, à l'amour ?

Nombreux sont les auteurs qui ont souligné les incertitudes qui imprègnent l'espace amoureux. Lorsque Freud remarquait que « la toute-puissance de l'amour ne se manifeste jamais plus fortement que dans ses égarements », d'autres théoriciens ont explicité les liens qu'entretient l'amour avec l'identité. Pensons à Georges Bataille dans le rapport qu'il établit entre l'érotisme et la chute ; à Christian David pour qui « l’état amoureux est animé d’une volonté d’indétermination (…) » ; à Michel de M'Uzan selon qui, « s'il est vrai que l'homme n'aime que lui seul, (…) il ne peut être lui-même que (…) s'il est capable de devenir aussi un autre » ; ou encore à Julia Kristeva qui souligne, dans ses histoires d'amour, un « oubli de son image » et, ce faisant, une « aliénation dans l'image de l'autre » ; songeons également à Joyce McDougall et à son plaidoyer pour une certaine anormalité ; à cette notation de Paul Celan : « Je suis toi, quand je suis moi », ou enfin à Alain Badiou qui insiste sur les risques consécutifs au champ amoureux.

Quelques pistes de réflexion sont proposées à titre indicatif :

Quelles sont les nouvelles poétiques contemporaines du corps amoureux ?
Que reste-t-il du courant amoureux ? De ses figures ? Du corps épris, emporté dans ses attachements ?
Comment saisir les entrelacements qui nouent le sujet à autrui ? Dans quelles mesures l'espace amoureux participe-t-il de la construction de soi ?
En quoi la création contemporaine a-t-elle réinventé de nouvelles érotiques ? En quoi ces érotiques parviennent-elles à circonscrire les territoires instables du désir, du sujet, de sa présence, voire parviennent-elles à redéfinir les champs liés au verbe aimer ?
Comment penser la sensualité du geste créateur dans la construction de l’objet esthétique ?
En quoi la création contemporaine déplace-t-elle la question amoureuse dans de nouvelles dramaturgies : les écritures de l’errance, les figures du repli, etc.
Modalités de soumission et de sélection

Les propositions doivent comporter un titre et un résumé du propos (5000 signes espaces compris). Elles doivent être envoyées à Julien Milly (julien.milly@laposte.net) et au comité de rédaction (carole.talon-hugon@wanadoo.fr)

avant le 15 janvier 2012.

Après appréciation des propositions par le comité de rédaction, un courrier sera envoyé aux auteurs. Ceux dont les propositions seront retenues devront suivre les consignes qui leur seront données par les organisateurs du numéro.

Les textes définitifs devront être reçus avant le 1er mai 2012.

Ils seront publiés dans le numéro 10 de la Nouvelle Revue d’Esthétique à l’automne 2012, aux Presses Universitaires de France.

http://www.puf.com/wiki/Nouvelle_revue_d’esthétique

Mots-clés
corps amoureux, représentation
Date limite
dimanche 15 janvier 2012
Contact
julien Milly
courriel : julien [point] milly (at) laposte [point] net
Source de l'information
Julien Milly
courriel : julien [point] milly (at) laposte [point] net
Pour citer cette annonce

« Le corps amoureux », Appel à contribution, Calenda, publié le lundi 09 janvier 2012, http://calenda.revues.org/nouvelle22274.html

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Nouvelles Configurations Sexuelles"

9 Janvier 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Le Centre d'études du Vivant a la plaisir de vous annoncer
le Séminaire "Nouvelles Configurations Sexuelles",
organisé par Beatriz Santos 
Post-doctorante au Centre d’Études du Vivant, Allocataire de l'Institut Émilie du Châtelet

Il se déroulera en cinq séances, les mercredis 08/02, 15/02, 07/03, 14/03 et 21/03, de 18h à 20h, en salle 256A du bâtiment Condorcet,
4 rue Elsa Morante - Paris 13°- Métro - RER Bibliothèque François Mitterrand - voir le plan d'accès en pièce jointe.

Ce séminaire propose d’examiner l’hypothèse d’une nouvelle cartographie des hétérosexualités. Nous partons de la critique féministe de la norme hétérosexuelle d’une part, et de l’analyse du processus inconscient de construction identitaire proposée par la psychanalyse de l’autre. Il s’agit de réfléchir à la convergence entre la notion de sujet sexué proposée par les études du genre et les théories psychanalytiques de la sexualité. Nous repérerons les transformations que ces deux avancées apportent à toute identité sexuelle, hétérosexualité incluse. Si les travaux disjoignant l’identité sexuelle du sexe biologique pluralisent le champ des nominations possibles et légitiment la critique de l’hétérosexualité comme contrainte, leur impact sur la (re)construction de l’identité hétérosexuelle ne devient-il pas un champ de recherche fructueux ? Autrement dit, les manières d’être femme et homme ne sont-elles pas aussi passibles d’être bouleversées par les nouvelles théories de la sexualité (et notamment par celles mettant en question l’hétéronormativité) ? 

Thèmes des séances :
1-  Changements hétérosexuels : nouvelles identités, nouvelles hétérosexualités ?
 2- Féminisme et hétérosexualité – politiques de l’espace privé
3- Corps, inscriptions corporelles et sexualités [avec la participation de l’anthropologue José Bizerril (UniCeub – Brasilia, Brésil)]
 4- Topologies de la rencontre amoureuse – Qu’y-a-t-il dans le rapport sexuel ?
5- “All you queer is love”? Amour, sexualité et l’amitié comme mode de vie.

Renseignements : centredetudesduvivant.net
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Corps chinois et Philippe Sollers

9 Janvier 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

  Jean-Michel Lou Corps d'enfance corps chinois Sollers et la Chine

Editions Gallimard

Collection L'Infini

256 pages, 20,71 euros

En librairie le 05/01/2012

 

L'ouvrage

 

«Sollers et la Chine : c'est un livre à la fois nécessaire, évident (étonnant qu'il n'ait pas encore été écrit) et complètement superflu. N'y a-t-il pas suffisamment de livres comme cela? A-t-on besoin de livres sur les livres? Les grands livres se suffisent à eux-mêmes ; ceux de Sollers peuvent très bien se passer de commentaires faits sur eux. Mais l'a-t-on vraiment lu? Pas sûr. Je propose ici ma propre lecture, procédant un peu "à la chinoise", tournant doucement autour des textes, les redisant un peu autrement, sans essayer de les forcer comme des coffres-forts qui recèleraient un trésor (le "sens"), n'y ajoutant rien, montrant cependant comment ils agissent sur moi, comment je les vis. L'art de citer, par l'unique effet d'une certaine disposition, éclaire un aspect du texte qui est déjà là. Montaigne ne procède pas autrement. Et Sollers non plus. Ma démarche est donc, en quelque sorte, imitative ; j'ajoute un simple fil à la trame du Livre en train de s'écrire. Car lire, ce que j'appelle lire, ce n'est rien de moins que changer la vie

Jean-Michel Lou.

 

L'auteur

Jean-Michel Lou est né à Paris, de mère chinoise et de père franco-chinois. Il a enseigné le français en Afrique, en France et en Autriche. Il vit et travaille à Vienne depuis plusieurs années. De lui, les Éditions Gallimard ont déjà publié Le petit côté. Un hommage à Franz Kafka (L’Infini, 2010).

 

"Le corps chinois

 

Qu'il s'agisse de vision du monde, de façon de vivre, de médecine, d'art, d'énergie et, finalement, de stratégie, quelque chose comme un même corps chinois énigmatique traverse le temps et nous parle à travers les siècles.  Savons-nous l'entendre ? Rien n'est moins sûr. Dans La Guerre hors limites, des militaires chinois d'aujourd'hui appuient leur démonstration de mondialisation sur de vieux traités toujours d'actualité. Ils peuvent écrire par exemple, et l'ère terroriste leur donne amplement raison, que tous les moyens seront désormais disponibles, que l'information sera générale, et que le champ de bataille sera partout. "Cela signifie que toutes les armes et toutes les techniques pourront être imposées à loisir ; que toutes les frontières qui séparent les mondes de la guerre et de la non-guerre seront totalement abolies ; que les principes actuels du combat devront être modifiés et, même, que les lois de la guerre devront être réécrites." "La technique, précisent-ils, est le totem de l'homme moderne."

Il n'y a pas lieu de s'en plaindre, mais de comprendre pourquoi il en est ainsi. On peut même imaginer de se servir de ce totem comme d'une contre-arme. Sunzi : "Une armée n'a pas de dispositif rigide, pas plus que l'eau n'a de forme fixe. Celui qui remporte la victoire en sachant profiter des manœuvres adverses possède un art réellement divin."

Oui, un corps souple, fluide, changeant, déroutant, tenace, sachant ouvrir et fermer. "Qui connaît l'art de l'ouverture et de la fermeture des vannes de l'esprit sera comme le tao, si étroit que rien ne peut s'y immiscer, si vaste que rien ne peut l'englober." Ou encore : "Prières, génuflexions, supplications, larmes et professions de foi moralisatrices, même si parfois elles aboutissent à un résultat, sont de peu de poids face à quelques mots incisifs trouvés par un habile rhéteur." Ou encore Li Shimin (599-649) : "Quand je fais de la surprise une règle, l'ennemi s'attend à une surprise ; je l'attaque selon la règle. Quand je fais de la règle une surprise, l'ennemi s'attend à une attaque selon la règle ; je l'attaque alors par surprise."

Voilà pour la guerre, mais la guerre est partout, elle est incessante. La Chine vient de loin, de très loin, elle a eu ses convulsions, elle se développe rapidement, elle se rapproche de nous, tout indique qu'elle ira loin et plus loin encore. Il est donc temps, en dehors de tout exotisme, de se demander ce qu'elle a pensé, et pensera en douce, du sexe, de la poésie, de l'amour.

Les Jardins du plaisir, livre essentiel, livre magnifique. Silence, beauté, luxe, calme, volupté. Pas de péché, pas d'enfer, tout se passe dans des lieux suspendus, à l'écart, en dehors de la famille et de l'Etat (sinon c'est la mort). Le "jeu des nuages et de la pluie" est réglé selon une technique de délicatesse. C'est la guerre, sans doute, mais une guerre fleurie. Les corps recherchent un rythme et un souffle qui les mettent à l'unisson des phénomènes naturels. L'acte sexuel lui-même est montré comme un concentré de pensée et de vide. Impassibilité des visages, tout à l'air de se passer à l'intérieur, mais quel intérieur ? Non, pas d'intérieur, c'est le lieu même qui jouit. On est à la fois dedans et dehors, il n'y a plus ni dedans ni dehors, quel repos, quelle précision, quelle richesse. Les partenaires se sont rejoints, une robe va s'entrouvrir, une chevelure se défaire, mais la parole est donnée aux fleurs, aux arbres, aux roches trouées, aux oiseaux. Pins, platanes, saules, pommiers, pruniers, magnolias, mousses, pivoines. Montagnes lointaines, branches proches, sexe dressé, enlacement, surprenante égalité des sexes (comme, souvent, dans le XVIIIe siècle français).

Hommes et femmes ne sont pas séparés, ils ne sont pas confondus non plus, ils sont d'accord, ils s'entendent. Encore une fois, ces corps viennent de loin, de vieilles expériences chamaniques, ils le savent, ils savent se servir d'eux-mêmes et de l'autre, une déesse passe par là sous la forme d'une jolie marchande de poissons.

Licence sexuelle et floraison de la poésie : ce n'est pas un hasard. Chant, musique, danse. "L'automne est frais, les fenêtres sont ouvertes, la lueur de la lune entre dans la maison. Il est minuit. On ne voit rien, n'entend rien, sauf deux rires derrière un paravent."

L'Occidental, ici, reste interdit, il se sent trop lourd, embarrassé, puritain par inhibition ou pornographie, sentimental, pesamment musculaire ou psychique. Mauvaise disposition physique, exagération, mensonge, escroquerie, mauvaise poésie. Le plaisir, après tout, est toujours oblique, subtil, aristocratique. "Je déboutonne votre robe, dénoue votre ceinture, le printemps vient au monde, les fleurs se colorent."Faire l'amour apprend qu'on peut traverser la pierre, le bois, les saisons, que tout a un rapport avec tout comme le temps lui-même. Vous êtes dans un pavillon rouge, vous méditez sur la fleur en fiole d'or. "Peu d'étoiles, au ciel, du rouge sur ses lèvres." Ou bien : "La branche luisante, au réveil, semble une orchidée." Voyez ces peintures, écoutez-les plutôt. Sachez que l'ascèse et la mortification conduisent au pire, alors que la satisfaction des désirs amène au vrai détachement. "Les vastes salles sont ouvertes, il y a un lit de jade délicatement sculpté." Contre toutes les preuves brutales du contraire, le raffinement chinois est une idée neuve sur cette planète devenue folle".

 Philippe Sollers

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Man and Superman

8 Janvier 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

[Fashion Fight] Superman VS Wonder Woman visuelintro

 

Man and Superman (Volume II): Human Enhancement in Film and Television

Due to great interest in our previous call for abstracts for Man and
Superman: Human Enhancement in Fiction, we have decided to open up the
call for abstracts to a second volume of Man and Superman that focuses
on enhancement in film and television. We have already received a
number of emails asking about the inclusion of film and thus we are
preparing to develop the volumes in tandem.

We humans have always dreamt of overcoming the limitations that nature
imposes on us, of acquiring abilities that go far beyond anything
currently possible, and of being so strong, clever, and superior that
we can achieve anything we want. We’ve also dreamed of even conquering
death. Modern technology, we imagine, will one day grant us everything
we have ever dreamt of: superhuman strength, unlimited knowledge and
understanding, hitherto unimaginable pleasures, and a life that will
extend indefinitely into an increasingly glorious posthuman future.
These dreams have been championed and critiqued in films since the
beginning of the moving picture era and especially in television
series from the 1970s to the present.

We are inviting contributions to a planned volume on “Human
Enhancement in Film and Television”, in which several publishers have
indicated an interest. Articles should engage a film or television
series that addresses some aspect of radical human enhancement. Titles
can be chosen from the following tentative list, but other suggestions
are welcome: Gattaca, Tron, Terminator, Wall-E, I Robot, A.I., Blade
Runner, The Matrix (series), eXistenZ, Surrogates, Splice,
Frankenstein, Batman: The Dark Night, 2001: A Space Odyssey, The
Stepford Wives, Eternal Sunshine of the Spotless mind, The Bionic Man,
The Hulk, Star Trek (Film and TV), Dr. Who, Inception, Robocop, Sarah
Connor Cronicles and many more.

The editors Dr. Michael Hauskeller (Exeter) and Dr. Thomas Philbeck,
and Dr. Curtis Carbonell (New York Institute of Technology) are active
in the research of human enhancement, trans- and posthumanism.

Abstract Deadline of March 1st, 2012:
Please send an abstract of 200-400 words and a short bio to Dr. Curtis
Carbonell: ccarbo04@nyit.edu.

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L'invention du sauvage

7 Janvier 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

 
  

  
SOIREE LES BEFORE Exhibitions                                 

VEN. 06 JANV - De 19H00 à 23h00
  
  
 
 
 
Autour de Exhibitions-Bodies that matter
Visite, performances et activités
Musée du quai Branly (37 quai Branly,75007 Paris)
 
Les corps que l’exposition Exhibitions, L’invention du sauvage donne à voir sont des corps offensés et humiliés, privés de leur puissance d’agir. Il ne s’agit pas de revenir sur ce que dénonce cette exposition, mais d’en proposer un complément. Corps de danseur, corps de musicien, corps de théâtre, corps en transe et corps transformés sont autant d’antidotes aux maux des sociétés de contrôle.

Programme de la soirée:

EXPOSITION: Visitez l’exposition Exhibitions, L'invention du sauvage de manière privilégiée, accompagnés de nos conférenciers et étudiants-médiateurs. 

CINÉ CONCERT: Projection du film Les maîtres fous de Jean Rouch (1954) / concert du groupe Year Of No Light.
Les maîtres fous est un documentaire qui s’intéresse aux pratiques rituelles de la secte ghanéenne des Hauka. Les membres de cette secte incarnent par la transe les figures de la colonisation. Year Of No Light est un groupe de rock dont les musiciens se sont rapidement orientés vers une musique instrumentale qui confine parfois à la transe. Leurs concerts sont réputés comme étant de véritables expériences physiques.

DJ SET: Dirty Sound System.
Dans le cadre du BEFORE, Clovis Goux et Guillaume Sorge mettront en œuvre leur savoir-faire d'éditeurs à partir d'une sélection de plages musicales puisées dans un univers proche des musiques tribales, Afro Beat, Francis Bebey, Boahnon etc...

INSTALLATION PARTICIPATIVE: Diagrammes de Kiviat sur le thème de l’exposition, par Crame.
Arnaud Lassince produit différents projets artistiques, notamment des vidéos et des installations. Pour le BEFORE, il réalise plusieurs diagrammes de Kiviat sur le thème de l’exposition. Chacun sera amené à s’y positionner en fonction de la perception qu’il a de lui-même et en réaction aux critères et caractéristiques proposés.

PERFORMANCES: Collectif d’artistes, stylistes, danseurs, musiciens et scénographes
Retrouvez les performances surprenantes et les univers éclectiques d’Helena de Laurens, Kiddy Smile et House of Drama. Pour le musée du quai Branly ils proposent une intervention inédite en écho au thème de la soirée.

 
Entrée gratuite dans la limite des places disponibles
Renseignements :
Musée du quai Branly - 01 56 61 70 00
 

RENDEZ-VOUS DU MUSEE DU QUAI BRANLY 
 
Autour de Michel Le Bris et Alain Mabanckou

SAN. 07 JANV. 2012 - 17H00


Salon de lecture
 (37 quai Branly - portail Debilly ou 218 rue de l'université,75007 Paris)
Après une visite de l'exposition avec les deux écrivains, les échanges se poursuiveront au salon de lecture.
Michel Le Bris : écrivain et directeur du festival littéraire de Saint-Malo Etonnants voyageurs. Il a récemment publié Les années Jungle (éditions Naïve, 2010).
Alain Mabanckou : écrivain, il enseigne à l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA). Il s'apprête à publier Le sanglot de l'homme noir (éditions Fayard, janvier 2012).
 
 
Autour des Cabinets de curiosités à la passion du "sauvage"

SAM. 14 JANV. 2012 - 17H00



Table-ronde avec les auteurs du catalogue de l'exposition Patricia Falguières et Gilles Boëtsch
Salon de lecture (37 quai Branly - portail Debilly ou 218 rue de l'université, 75007 Paris)
 
De la collection de monstres inventés ou créés jusqu'à l'exposition de spécimens vivants, Gilles Boëtsch retrace l'histoire de cet Autre, l'exotique, le monstrueux, le difforme, le différent ; et Patricia Falguière, les collections de merveilles-les Wunderkammern-des princes de la fin du XVIe siècle sont à l'origine des musée modernes.
Patricia Falguières: Historienne et critique d'art et a récemment publié Les inventeurs des choses. Enquêtes sur les arts et naissance d'une science de l'homme dans les cabinets du XVIe siècle (INHA/Musée du quai Branly, 2009).
Gilles Boëtsch: Anthropologue, directeur de recherche et président du conseil scientifique du CNRS, il a codirigé le catalogue Exhibitions, l'invention du sauvage (Actes Sud/Musée du quai Branly, 2011) et récemment publié La peau, enjeu de société (éditions CNRS, 2009).
 
 

EVENEMENT DU MOIS:

COLLOQUE INTERNATIONAL


MAR. 24 JANV. 2012
             &
MER. 25 JANV. 2012 
 
De 09H30 à 19H00



Autour des "Zoos humains"
Colloque international organisé en collaboration avec la Fondation Education contre le Racisme, le CNRS et le Groupe de recherche Achac
Théâtre Claude Lévi-Strauss (Musée du quai Branly, 37 quai Branly, 75007 Paris)
 
Les 24 et 25 janvier 2012, à l'occasion de l'exposition Exhibitions, l'invention du sauvage, au musée du Quai Branly, une trentaine de spécialistes internationaux seront présents au théâtre Claude Lévi-Strauss pour partager quatre tables rondes thématiques portant un regard croisé sur le phénomène des exhibitions à la fois de monstres et d'exotiques en Europe, aux Etats-Unis et au Japon.
Les quatres tables rondes aborderont les questions suivante:
- La construction de la race et d'un regard dans les exhibitions ethnographiques, l'invention de l'autre.
- Images et imaginaires sur les "sauvages" dans les exhibition, une histoire du regard.
- Exhibition, colonisation et construction nationale, l'impact des exhibitions.
- Le sauvage, une construction ordinaire, enjeux contemporains.
 
Programme des tables rondes
 
MAR. 24 JANV. 2012
9h30 - 10h00 : Ouverture du colloque. Présentation générale du colloque par Lillian Thuram, Nanette Jacomijn Snoep et Pascal Blanchard.
 
10h00 - 13h00 : Table-ronde 1 : La construction de la race et d’un regard dans les exhibitions ethnographiques, l’invention de l’autre/The Invention of the Other: Constructing race and a critical gaze in ethnographic exhibitions. Présidée par Gilles Boëtschet Anne-Christine Taylor.
 
Depuis le XIXe siècles, l'occident s'est pris d'un engouement pour les exhibitions ethnographiques. Les populations "exotiques" sont censées être exhibées dans leurs environnement "naturel" et selon leurs mode de vie "originel". Tout du moins, il s'agit du discours officiel des organisateurs de tels spectacles. Ces exhibitions ont dans le même temps construit une perception de l'autre auprès des visiteurs et ont a leurs manières participé a élaboration du savoir scientifique à la fin du XIXe siècle.
 
Avec Claude Blanckaert, William Schneider, Sandrine Lemaire, Christian Joschke, Bernard Andrieu, André Langaney et Sylvie Chalaye du savoir scientifique à la fin du XIXe siècle.
 

14h30 - 17h30 : Table-ronde 2 : Images et imaginaires sur les "sauvages" dans les exhibitions, une histoire du regard. A History of the Gaze: Icons and images of the "savage" in exhibitions. Présidée par Nanette Jacomijn Snoep et Dominic Thomas.

Comment la peinture, l'affiche, la photographie, le cinéma et les reconstructions architecturales dans les expositions universelles ont crée et formé une figure de l'Autre: le monstre, le freak, le sauvage. Nous questionnerons aussi l'image du "sauvage" et comment celle-ci s'est intégrée dans le discours racialiste des XIXe sicles et XXe siècles.

Avec Patricia Morton, Patricia Falguières, Eric Deroo, Zeynep Çelik, Marylène Patou-Mathis, Sadiah Qureshi et James Smalls.

MER. 25 JANV. 2012
9h30 - 10h00 : Présentation de la journée par Nanette Jacomijn Snoep, Commissaire scientifique de l’exposition EXHIBITIONS, responsable des collections Histoire du musée du quai Branly.

10h00 - 13h00 : Table-ronde 3 : Exhibition, colonisation et construction nationale, l’impact des exhibitions./ The Impact of Exhibitions: Exhibitions, colonisation, and nation-building Présidée par Pascal Blanchard et Nicolas Bancel.

Les exhibitions humaines ont été mises au service de la colonisation et de la construction national. Leur études permet obverse les rouages de cette construction et des intérêts, parfois différentes selon les pays et les empires concernés. Les discours développés sur les races depuis le XIXe siècles par le biais de ces exhibitions ont permis de légitimer l'effort de colonisation et d'imprégner les esprits, de fixer les identités des peuples occidentaux, tant en Europe, en Amérique qu'au Japon.

Avec Achille Mbembe, Catherine Coquery-Vidrovitch, Patrick Minder, Volker Barth, Nicola Labanca, Charles Fordsick et Robert Rydell

14h30 - 18h00 : Table-ronde 4 : Le sauvage, une construction ordinaire, enjeux contemporains/ Contemporary Debates: The savage, an everyday construct Présidée par Lilian Thuram et Elisabeth Caillet.

Les exhibitions ont participé à la construction de la sauvagerie des populations que d'autres dominaient. Les représentations de l'autre ainsi forgées sont des constructions difficiles à effacer. Il convient donc d'aller plus loin dans la compréhension de leurs constructions et de voir comment il est possible de les déconstruire pour les remplacer par des représentations de l'autre qui facilitent les relations "égales" entre tous les humains.

Avec Michel Wieviorka, Doudou Diène, Elsa Dorlin, Françoise Vergès, Ninian Van Blyenburgh, Carole Reynaud-Paligot

18h00 - 18h15 : Conclusion du colloque par Pascal Blanchard, Commissaire scientifique de l’exposition EXHIBITIONS, historien, spécialiste du fait colonial, documentariste, chercheur associé au CNRS, président du Groupe de recherche Achac.

Pour savoir plus sur les tables rondes...

Dans notre prochaine lettre de l'Achac vous sera présenté la Colloque International de Lausanne (24-25 mai 2012)

Entrée gratuite dans la limite des places disponibles,
en français et en anglais avec traduction simultanée
Renseignements :
Musée du quai Branly -
01 56 61 70 24
www.quaibranly.fr



Goupe de recherche Achac
80 rue Laugier - 75017 Paris
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La plage : corps et territorialités

6 Janvier 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Bernard Andrieu - Bronzage. Une petite histoire du Soleil et de la peau

 

- La plage : corps et territorialités

En Plein Soleil - Vers L'énergie de Bernard Andrieu



Mardi 20 mars 2012  |  Angers (49000)

Alors que la plage est devenue un lieu touristique emblématique, elle a pu susciter ironie et condescendance chez des scientifiques, voire chez certains auteurs de guides touristiques, condensées dans la formule du « bronzer idiot » et de la « foule grégaire ». Derrière cette disqualification et l’assimilation de la plage à l’espace d’une anomie, pointent les représentations sociales dominantes voire la paresse intellectuelle. Ce n’est qu’à la fin des années 1980, avec le « tournant culturel » et les travaux d’Alain Corbin (1988), suivis de ceux de Jean-Didier Urbain (1994), que la plage devient un objet dans le champ des sciences sociales.  De fait, la reconnaissance  de l’intérêt scientifique d’un « territoire du vide » de plus en plus fréquenté, investi de sens et révélateur de cultures, montre ainsi un retard de plus de deux à trois siècles par rapport à son « invention » comme théâtre social par les élites européennes. En géographie, la plage a d’abord été abordée en tant qu’objet biophysique, élément d’une géodynamique des littoraux, et tardivement en tant qu’espace des sociétés. Dans la géographie française, le numéro 67 de la revue Géographie et Cultures, « La plage : un territoire atypique » (2008) fait figure d’intéressante exception.

Espace construit, approprié et révélateur des représentations des groupes sociaux et des individus, la plage constitue un vrai laboratoire pour aborder les relations entre territorialités et corporéités. Médium assurant la relation entre l’individu d’une part, l’espace et les autres d’autre part (Duncan, 1996), le corps détermine l’expérience géographique de chacun. Son apparence et sa posture sont révélatrices des manières de vivre d’un individu et de sa façon de se placer dans le jeu social (Ory, 2008). Au-delà, le corps est un marqueur de l’appropriation de l’espace et un vecteur d’affirmation d’une identité aussi bien sociale, qu’ethnique ou de genre. Les interventions de la journée, faites par un historien et quatre géographes, développeront le rôle du corps dans l’émergence de la plage comme territoire touristique et dans la construction d’identités dans divers contextes spatiaux et culturels.

CORBIN, Alain, 1988, Le territoire du vide. L’Occident et le désir du rivage 1750-1840, Flammarion.
DUNCAN, Nancy (dir.), 1996, Bodyspace. Destabilizing geographies of gender and sexuality, Routledge.
LAGEISTE, Jérôme et RIEUCAU, Jean, 2008, « La plage, un territoire atypique », Géographie et Cultures, 67.
ORY, Pascal, 2008, L’invention du bronzage, Editions Complexe.
URBAIN, Jean-Didier, 1994, Sur la plage, Payot.
Modalités pratiques

Localisation : Campus de Saint-Serge, UFR ITBS, Amphi ESTHUA
Organisation : Vincent Coëffé, Emmanuel Jaurand, Benjamin Taunay
Une participation de 15 euros sera demandée afin de couvrir les frais relatifs aux déjeuner et pauses café.
Programme :

09 h 30 : Accueil des participants

10 h : Message de bienvenue de Philippe Violier, Directeur de l’UFR ITBS

Plage, tourisme et corps : émergences et enjeux

10h15-10h45 : Introduction générale, Vincent Coëffé, Emmanuel Jaurand, Benjamin Taunay, Université d’Angers, UMR ESO

11h-11h20 : « Et tous ces corps étendus sur la plage » : une contre-évolution de l’humanité ?, Philippe Duhamel, Université d’Angers, UMR ESO

11h30-12h : Une journée à la plage ou la difficile pacification d’un territoire (1920-1940), Christophe Granger, Université Paris 1, Centre d’histoire sociale du XXème siècle

12h15-14h00 : pause déjeuner

Plage, corps et sexualités

14h00-14h30 : Le Brésil et la plage : constructions/déconstructions du stéréotype de l’identité brésilienne à travers l’exemple de Salvador de Bahia, Francine Barthe, Université de Picardie, UMR Espaces, Nature et Culture

14h40-15h10 : « Gay heaven on the beach ». Corps, homosexualité et territorialités., Emmanuel Jaurand, Université d’Angers, UMR ESO

15h20-15h50 : Des lieux qui assouplissent la norme : la plage du Porge (Gironde), Yves Raibaud, Université de Bordeaux 3, UMR ADES

16h-16h15 : Conclusion et clôture de la journée, Vincent Coëffé, Emmanuel Jaurand, Benjamin Taunay,Université d’Angers, UMR ESO

Contacts :

vincent.coeffe@univ-angers.fr (02 44 68 81 31)
emmanuel.jaurand@univ-angers.fr
benjamin.taunay@univ-angers.fr
Journ_e_d___tude_Plage-Corps-Territorialit_s.pdf
Tags: Géographie

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Le corps du sportif de haut niveau

5 Janvier 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

20 & 21 janvier 2012 - Colloque : le corps du sportif de haut niveau
Assises du corps transformé

Le corps du sportif de haut niveau

20 et 21 janvier 2012
Montpellier, salle Rabelais

Après le « Visage », le « Genre », le « Corps vieillissant », le choix a été fait d’aborder cette année le « corps du sportif de Haut-Niveau ». Ces « regards croisés » sur le corps du sportif de haut niveau, que sont ceux de médecins et de juristes, mais aussi d’historiens, de sociologues, de philosophes, d’économistes, d’écrivains et de sportifs, nous invitent aujourd’hui à la réflexion, dans un esprit transversal et transdisciplinaire sur une entité qui a pris une place essentielle dans notre Société, dans notre Culture, et dans notre quotidien. Le sport de Haut-Niveau, aux retombées économiques majeures, surexposé médiatiquement, vécu tout temps au grand jour comme un spectacle populaire, pourrait-il être vu en coulisse comme un laboratoire expérimental à grande échelle de la transformation du corps, laboratoire dans lequel seraient testées les limites, les potentialités physiques maximales de l’homme de demain ? Le corps du sportif de Haut-Niveau, fragilisé par cette course au dépassement de soi faisant parfois appel au dopage, toujours secondé par l’innovation technologique, serait-il prêt à tous les excès ? Quel regard porter sur l’athlète handicapé appareillé, qui demain peut-être surpassera le sportif valide ? Qu’en est–il enfin de tous ces enjeux face à ce qui est par essence un jeu ?

Programme complet :

PDF - 1.4 Mo
Programme complet

Contacts :

CEERDS - 39 rue de l’Université - 34060 Montpellier cedex 2
(33) 04 34 43 29 09
droitetsante@univ-montp1.fr
www.droitetsante.fr

Club Villandry - Michel Rouif - 30bd Heurteloup - 37000 Tours
contact@clubvillandry.com
www.clubvillandry.com

Entrée gratuite (sur inscription) 16 pts pour la formation SOFCPRE

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Une voix et rien d'autre

4 Janvier 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

Couverture
Une voix et rien d’autre est une réflexion captivante sur une question jusqu’ici délaissée par la philosophie. Ce n’est en effet qu’à partir des années 1960, avec les analyses – restées pour la plupart sans suite – de Derrida et Lacan, que la voix fut enfin considérée de manière spécifique en tant que problème théorique.
La voix est pensée dans ce livre selon des perspectives différentes : on y découvrira la linguistique de la voix, la métaphysique de la voix, la "physique" de la voix – dans la paradoxale relation entre la voix et le corps – l’éthique de la voix et la fameuse "voix de la conscience", et enfin les enjeux politiques de la voix. Les deux chapitres conclusifs proposent une lecture éclairante de l’usage de la voix chez Freud et chez Kafka.
Une voix et rien d’autre est une étude remarquable par son audace et son originalité, une réflexion puissante et subtile, articulée par un usage singulier de la langue philosophique.
Avec ce livre, les éditions NOUS souhaitent faire connaître au public français une figure exceptionnelle dans le paysage intellectuel contemporain, déjà appréciée à l’étranger (en particulier aux États-Unis et en Allemagne), mais dont le travail n’a jamais été traduit en français.

Mladen Dolar est né en 1951. Philosophe et chercheur à l’Université de Ljubljana, il y a enseigné la philosophie pendant plus de vingt ans. Il est l’un des fondateurs de l’ "École de Ljubljana" (dont font partie entre autres Slavoj Zizek et Alenka Zupancic). Il travaille à la jonction entre philosophie et psychanalyse, sur des sujets aussi variés que l’éthique, la politique, la musique, le cinéma. Il est notamment le co-auteur, avec Slavoj Zizek, de Opera’s Second Death (Routledge, 2002). A voice and nothing more est paru en 2007 chez MIT Press.
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