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Violette Morris

27 Mai 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Lors des débuts de sa préparation physique en vue des Jeux olympiques de 1928, les premières ouvertes aux femmes, son renouvellement de licence est refusé par la Fédération française sportive féminine en 1927, pour cause d’atteinte aux bonnes mœurs. Entre 1923 et 1929, cette bisexuelle délurée s’affiche publiquement avec Raoul Paoli, qui la quitte alors qu’elle venait de pratiquer une mastectomie bilatérale afin de pouvoir mieux tenir le volant dans un cockpit d'automobile.

À partir de 1928, elle tient avec quelques employés un magasin d’accessoires automobiles à Paris, porte de Champerret, racheté par le constructeur parisien BNC en 1932.

Dans le même temps, elle porte plainte contre la Fédération française sportive féminine. Le procès, qui a lieu en février 1930, fait les titres des journaux. Invoquant l'ordonnance du Préfet de Police de Paris du 16 brumaire an IX (7 novembre 1800) qui règlemente le port du pantalon pour les femmes, l'avocate de la fédération, Yvonne Netter, plaide qu'il est interdit aux femmes de « porter culotte dans la rue ». Le tribunal déboute Violette Morris et la condamne aux dépens, estimant que s'il n'est pas de son ressort de s'occuper de la façon dont les femmes doivent se vêtir, « le fait de porter un pantalon n’étant pas d’un usage admis pour les femmes » donne droit à la fédération de l'interdire[2].

 

Lors des Jeux Olympiques de Berlin en 1936 auxquels elle assiste en tant qu'invitée d'honneur, elle est approchée par des recruteurs allemands et à partir de 1937, elle se livre à des activités d'espionnage pour le compte de l'Allemagne nazie. En 1940 Helmut Knochen chef du service de renseignements de la SS à Paris la recrute. Elle est chargée de recruter des espions, de contrer les réseaux anglais du SOE et d'infiltrer les réseaux de résistance du Grand ouest[3].

Elle passe ensuite par le biais de Henri Chamberlin dit Laffont à la Gestapo française, rue Lauriston, où elle se livre à des activités de tortionnaire notamment sur des femmes résistantes. Elle est responsable de secteurs dans les organigrammes de la Gestapo de la rue des saussaies à Paris de 1942 à 1944[4]. Son efficacité lui vaut le surnom de hyène de la gestapo. Elle est condamnée à mort, soit par l'Intelligence Service, soit par le BCRA[5]. Le 26 avril 1944, elle est assassinée par des maquisards du groupe normand Surcouf alors qu'elle se trouve sur une route de campagne au volant de sa traction avant Citroën 15 CV"

 

Wikipédia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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