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Images & mirages @ nanosciences

24 Novembre 2010 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

1http://thefutureofthings.com/upload/items_icons/NanoArt-2006_large.jpg
http://thefutureofthings.com/upload/items_icons/NanoArt-2006_large.jpg

 

"The digital

image above by Chris Robinson is one of the contenders in the NanoArt 2006 Competition. Robinson is a visual artist who teaches digital and 3D art imaging at the University of South Carolina and is an NSF multidisciplinary investigator interested in the role of science and technology in contemporary culture".


Images & mirages @ nanosciences


La Fabrique Culturelle (CIAM)
Université de Toulouse-2 Le Mirail
du 8 au 16 décembre 2010
Les avancées des sciences de la matière, et tout particulièrement les nanosciences,
renouvellent considérablement la dialectique du visible et de l’invisible, de même qu’elles
interrogent sur la matière, ses potentialités, ses flexibilités. En permettant de concevoir,
d’observer et de fabriquer des objets à l’échelle nanométrique, de nouveaux outils
scientifiques de la connaissance offrent désormais au regard les images d’un « visible
invisible » relevant de la physique quantique. Ces images qui donnent accès au nanomètre
(un millionième de millimètre) et dont la présence dans le domaine de la vulgarisation
scientifique se fait de plus en plus intense, ne peuvent que renouveler le questionnement sur
le régime du voir comme sur les relations que celui-ci entretient avec le savoir et les
imaginaires. L’organisation du visible dont l’évolution est constante ouvre ainsi la voie vers
des représentations, des images et des objets imprévus et novateurs qui ne sont pas sans
interpeller les sciences humaines et sociales dans leur exploration de la cognition et de
l’esthétique.
Artistes et designers, physiciens et chimistes, biologistes et cogniticiens, philosophes et
sociologues, critiques d’art et galeristes sont invités, à partir de l’examen de la fabrication
des images et du travail de la matière, à croiser leurs regards, leurs connaissances et leurs
savoir-faire à l’occasion d’un colloque international (9 et 10 décembre) mais aussi d’une
exposition (8 au 16 décembre).
Le colloque analysera les impacts de certains outils scientifiques (comme les microscopes à
sonde locale), la dynamique de la représentation et de la simulation, les rapports entre le
perçu et le réel, les modalités de la réception et de l’interprétation de ce nouveau monde des
formes mais aussi les dérives cognitives voire commerciales. En s’appropriant ou en
détournant les images et les artefacts scientifiques, quel est l’ordre des significations que
leur apportent les artistes, que conservent-ils du contenu d’origine, quelles dimensions
originales leur confèrent-ils et de quels messages les chargent-ils ?
L’exposition dont le vernissage aura lieu le 8 décembre présentera les oeuvres des artistes
invités mais aussi un volet scientifique incluant l’accès à des nanodémonstrateurs. Certains
d’entre eux, conçus conjointement par des artistes et des scientifiques, donneront à voir – et
à ressentir – des effets de physique, de chimie et de technologie ayant lieu à de très petites
dimensions.
3
Comité scientifique de la manifestation
Anne Sauvageot, (LISST/CERS), Université Toulouse 2
Xavier Bouju, (CEMES), CNRS, Toulouse
Xavier Marie, (LPCNO), INSA, Toulouse
Comité d’organisation du colloque
Anne Sauvageot, (LISST/CERS), Université Toulouse 2
Xavier Bouju, (CEMES), CNRS, Toulouse
Xavier Marie, (LPCNO), INSA, Toulouse
Christian Satgé, Art Média, La Fabrique
Natacha Détré, (LISST/CERS), Université Toulouse 2
Nathalie Boudet, (CEMES), CNRS, Toulouse
La Fabrique Culturelle
Université de Toulouse-2 Le Mirail
5 allées Antonio Machado
31058 – Toulouse CEDEX 9
Accès
● A partir de l’aéroport Toulouse-Blagnac, Navette Centre Ville, arrêt Jean Jaurès ou
Gare Matabiau. Puis métro ligne A, direction Basso Cambo, Station Mirail Université.
La Fabrique se trouve à l’entrée de l’Université, rue Vauquelin.
● A partir de la gare Matabiau, métro ligne A, direction Basso Cambo, Station Mirail
Université. La Fabrique se trouve à l’entrée de l’Université, rue Vauquelin.
Pour tous renseignements complémentaires, contactez :
● Natacha Détré, chargée de production :
natacha.detre@free.fr - 06 61 54 74 85
● Nathalie Boudet, chargée de mission «Nano & Société » :
nathalie.boudet@cemes.fr - 05 62 25 79 86
Site internet de la manifestation
www.images-mirages-nanosciences.fr
Entrée gratuite, sous réserve des places disponibles (cf. bulletin d’inscription)
4
Programme du Colloque
Images & mirages @ nanosciences
9 et 10 décembre 2010
La Fabrique Culturelle (CIAM)
Université de Toulouse-2 Le Mirail
Jeudi 9 décembre 2010
8 h 45 : Accueil
9 h 15 : Introduction
Marie-Christine Jaillet, Vice Présidente du Conseil Scientifique de l’Université de Toulouse 2
le Mirail
Anne Sauvageot (LISST/CERS), Xavier Marie (LPCNO, INSA), Xavier Bouju (CEMES,
CNRS)
9h30 : Les échelles du visible
Les seuils nanométriques et les régimes du visible. Qu’est-ce que « voir » dans l’univers
quantique ?
Présidence : Christian Joachim
Intervenants :
Joël Chevrier, Université Joseph Fourier et Institut Néel, Grenoble, Pour faire le portrait d’un
électron
Giancarlo Faini, LPN, CNRS, Paris, Michel Paysant, artiste, Onlab, Paris, Redonner à voir
Bruno Lhonneur, Ophélie Frayssinet, Lycée Rive Gauche, Toulouse, 24 dollars rings -
Assemblages-formes
Pause
11h15 : Les outils du visible
Les microscopes et leur imagerie : les filtres du réel et du visible
Présidence : André Gourdon
Intervenants :
Alain Esteve, LAAS, Toulouse, Modélisation et représentation des nano et bionanotechnologies
Vincent Bontems, LARSIM, Paris, Le cycle de vie des images « nanos »
Grith Ruhland, artiste, Dresde, Pantoffel für Pantoffeltierchen
Alain Josseau, artiste, Toulouse, Starfighter
12h45 : Déjeuner
5
14h : Imager, représenter, simuler
Les modalités épistémiques et esthétiques des images
Présidence : Joël Chevrier
Intervenants :
Bruno Chaudret, LCC-CNRS, Toulouse, Formes et Organisations en Nanosciences :
l’exemple de la Nature
Annie Luciani, ICA, IPG, Grenoble, Du phénomène au modèle sensible : une cascade de
représentations. Le cas exemplaire de la sensorialisation virtuelle de nanophénomènes
Xavier Guchet, Nosophi, Université Paris 1, Des images ni vraies ni fausses
Alessandro Scali, artiste, Turin, Oltre le colonne d’Ercole
Pause
15h45 : Visions et visées artistiques sur les nanos
L’inscription d’une esthétique nanotechnologique dans le contexte scientifique et artistique
Présidence : Gérald Dujardin
Intervenants : Niki Baccile, LCMCP, Université Pierre et Marie Curie, Paris, Voyage dans les
nanosciences et l’art contemporain
Sacha Loeve, CETCOPRA, Université Paris 1, Les nano technologies comme question
esthétique
Stefano Raimondi, critique d’art, The Blank, Bergame, A new language : the paradox of
complexity analyzed through a nano lens
Boo Chapple, artiste, Sydney, Transjuicer 2
17h30 : Débat
Vendredi 10 décembre
9h : Transpositions et interprétations
Du macro au nano et inversement, quelles transpositions et interprétations pour le
scientifique, l’artiste et le public ?
Présidence : Xavier Guchet
Intervenants :
Christian Joachim, GNS CEMES-CNRS, Toulouse, Atomes ou Hylémorphisme
Christine Allamel-Raffin, IRIST, Université de Strasbourg, Interpréter dans les sciences et
les arts : points communs et différences
Muriel Lefebvre, LERASS, Université Toulouse 1, Sylvie Laval, IDETCOM, Université
Toulouse 1, Entre visibilité et invisibilité. Images des nanosciences et de leurs acteurs dans
les médias
Marie-Hélène Bouju, chorégraphe, Toulouse, Christophe Ruetsch, compositeur, Eole,
Toulouse, vdW
Pause
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10h45 : Du scientifique à l’artistique
Les postures de l’artiste en milieu scientifique – résidence, collaborations, etc.
Présidence : Vincent Bontems
Intervenants : Jérôme Planes, INA, CEA, Grenoble, Sylvie Sauvaigo, MARA, CEA, Grenoble,
Valérie Legembre, artiste résidence CEA, EXEO, une résidence artistique dans un centre de
recherche
Laurence Ressier, LPCNO, INSA Toulouse, Alain Josseau, artiste, Toulouse
Nanolithographie d’un ciel étoilé… ou « quand l’infiniment grand devient infiniment petit… »
François Dufour, Lycée Rive Gauche, Toulouse, Assemblages-formes
12h30 : Déjeuner
14h : Du réel et de l’artificiel
Questionnements ontologiques : nouveaux concepts, nouvelles ruptures ?
Présidence : Annie Luciani
Intervenants :
André Gourdon, GNS CEMES-CNRS, Toulouse, Nanomachines moléculaires
Tiana Delhomme, LITUS, CEA Grenoble, Intervention et interfaces multisensorielles :de
l’intelligence ambiante à l’intelligence sensible
Paul Thomas, School of art, College of Fine Arts, University of New South Wales,
Paddington, Examining life at a nano level
Zoë Papadopoulo, artiste, Londres, Cathrine Kramer, artiste, Londres, The Cloud Project
Pause
15h45 : Langages et codes visuels des nanos
Conventions et espaces de liberté pour le scientifique et l’artiste
Présidence : Giancarlo Faini
Intervenants :
Gérald Dujardin, Institut des Sciences Moléculaires d’Orsay, Université Paris-Sud, Au delà
des images et des mirages
Vincent Dusastre, Revue Natural Materials
Chris Robinson, Art/NanoCenter, University of South Carolina, The artist as mediator in
Seeing Nanotechnology
17h15 : Débat

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Corps, travail et statut social

23 Novembre 2010 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Corps, travail et statut social

L'apport de la paléoanthropologie funéraire aux sciences historiques

Body, Work and Social Status

The contribution of funerary paleo-anthropology in the historic sciences

Publié le vendredi 17 septembre 2010 par Marie Pellen

Résumé

L’archéologie funéraire fournit des données trop souvent insatisfaisantes sur l’identité des défunts. Si certaines sépultures, en particulier celles des élites, apportent des renseignements relativement précis, les sépultures des individus de rang plus modeste voire pauvre sont généralement moins lisibles. Parmi ceux-ci, les artisans sont particulièrement difficiles à identifier en raison de l’absence de données matérielles explicites, mettant ainsi en évidence les limites de l’archéologie.

Annonce

L’étude des ossements selon une approche paléoanthropologique – essentiellement paléopathologique – pourrait apporter des éléments nouveaux à ces recherches ; le diagnostic de pathologies caractéristiques de telle ou telle activité artisanale devrait pouvoir mener à l’identification professionnelle du défunt. Une identification sociale pourrait parallèlement être envisagée.
La table ronde proposée autour du thème CORPS, TRAVAIL ET STATUT SOCIAL vise tout d’abord à évaluer le potentiel de l’approche paléoanthropologique dans des études basées sur l’identification professionnelle et éventuellement sociale du défunt. Ensuite, l’élaboration d’une méthodologie pourra être envisagée. Enfin, il s’agira d’appliquer les résultats fournis par les études paléoanthropologiques aux problématiques historico-archéologiques (histoire sociale, histoire des mentalités, histoire des religions, iconographie, etc.). L’approche comparatiste (dans le temps et dans l’espace), solidement fondée sur l’universalité du sujet qu’est le corps, permettra de minimiser les lacunes spécifiques à chaque contexte chrono-culturel.
JEUDI 25 NOVEMBRE 2010
13 h 30 Accueil
14 h 00
  • Anne-Catherine Gillis (Halma-Ipel, Lille 3), Introduction : les artisans et la mort
  • Alain Caubet (Rennes 1), Les corps déformés par le travail (xixe-xxe siècle)
  • Georges Gillis (CHUV, Lausanne), Le vieillissement des travailleurs
Discussion — Pause
16 h 15
  • Édouard Felsenheld (UMR 8167, Paris IV-Sorbonne), Sport et travail dans les traités de Galien
  • Éric Boës (Inrap), La caractérisation du statut social des individus dans les hypogées de la Nécropolis d’Alexandrie est-elle possible à partir de l’examen des ossements ?
  • Valérie Delattre (Inrap), Lecture archéo-anthropologique du statut social du corps différent dans les communautés passées
Discussion

18 h 30 Fin de la 1ère session
VENDREDI 26 NOVEMBRE 2010
8 h 30 Accueil
9 h 00
  • Christiane Kramar (Genève), Apport de la paléopathologie à l’identification sociale des gens du passé : le mode de vie des populations galloromaines, d’Avenches (Vaud–Suisse)
  • Germaine Depierre (Université de Bourgogne, Dijon), Pathologies dues à l’utilisation répétée d’un membre inférieur
  • Antoine Drizenko (Lille 2), Le médecin Galien a-t-il délivré des « certificats de complaisance » pour exemption de travail ?
Discussion — Pause
11 h 15
  • Pascal Balin (Halma-Ipel, Lille 3), La musicienne sous le regard des médecins : un cas d’avortement dans le corpus hippocratique
  • Athina Chatzidimitriou (Ministère hellénique de la Culture), Craftsmen and other Manual labourers in the Attic Vase painting of the Archaic and Classical Period
Discussion

12 h 30 Déjeuner
14 h 00
  • Anagnostis Agelarakis (Adelphi University, New York), Auditory Exostoses, Infracranial Skeleto-muscular Changes and Maritime Activities at Thasos Island: a Nexus between Archaeo-anthropologic and Ethnohistoric Studies
  • Philippe Charlier (Hôpital de Garches), Lésions ostéo-articulaires liées au travail : apports mutuels de l’anthropologie médico-légale et de l’ostéoarchéologie
  • Anna Lagia (University of Chicago, Chicago), Health Inequalities in the Classical City: Skeletal
  • Evidence for Socioeconomic Differentials in the Polis of Athens during the Classical, Hellenistic and Early Roman Periods
Discussion — Pause
15 h 30
  • Paola Catalano (Beni archeologici di Roma), Lavorare a Roma in età imperiale : nuove prospettive dalle indagini antropologiche
  • Maria Luisa Lo Gerfo (Sicile), La momification en Sicile, lieux et pratiques funéraires :
  • expression et idéologie de la société
Discussion
17 h 30
William Van Andringa (Halma-Ipel, Lille 3), Conclusions

Fichiers attachés
Lieu
  • Villeneuve d'Ascq (59653) (Salle des Colloques, Maison de la Recherche, Université Lille 3)
Dates
  • jeudi 25 novembre 2010
  • vendredi 26 novembre 2010
Contact
  • GILLIS Anne-Catherine
    courriel : Anne-Catherine [point] Gillis (at) etu.univ-lille3 [point] fr
    Halma-Ipel–UMR 8164
    Université Lille 3
    Pont de Bois
    BP 60149
    59653 Villeneuve d'Ascq
  • AUBRY Christine
    courriel : christine [point] aubry (at) univ-lille3 [point] fr
    Halma-Ipel–UMR 8164
    Université Lille 3
    Pont de Bois
    BP 60149
    59653 Villeneuve d'Ascq
Url de référence
Source de l'information
  • Christine Aubry
    courriel : christine [point] aubry (at) univ-lille3 [point] fr

Pour citer cette annonce

« Corps, travail et statut social », Journée d'étude, Calenda, publié le vendredi 17 septembre 2010, http://calenda.revues.org/nouvelle17363.html

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Transmission, rituels et mémoire

22 Novembre 2010 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Séminaire Transmission, rituels et mémoire 

co-organisé par Régine Azria, Sabrina Mervin, Sophie Nizard

 

(2e et 4e mardis du mois de 15 h à 17 h du 9 novembre 2010 au 14 juin

salle 5, 105 bd Raspail 75006 Paris.

 

 

Programme

 

 

mardi 09/11  : séance d’introduction

 

mardi 23 /11 : Paolo Pinto,  Rituel, Corps et Expérience Religieuse dans le soufisme en Syrie                               contemporaine.

 

mardi 14/12  : Isabelle Jonveaux,  Transmission et initiation à la pratique ascétique dans la vie                           monastique contemporaine.

 

mardi 11/01    : Sabrina Mervin, "Vous n'effacerez pas notre mémoire" : les rituels de Achoura,                             approche comparative (Inde, Liban).           

 

mardi 25/01    : Agnès Devictor,  "Filmer la mort".  Filmer ses propres morts de guerre ou quand la                   construction cinématographique de la figure au martyr tend à occulter celle du                             cadavre. Etude du cas du cinéma iranien de la guerre Iran-Irak.

 

mardi 8/02      : Enric Porqueres, Noms, prénoms et identification familiale chez les Xuetes de                               Majorque au XVIIe siècle.

 

mardi 8/03     : Emma Aubin-Boltanski, Apparitions, visions et extases. Le corps à l'épreuve de                            l'image sainte.

 

mardi 22/03    : Anny Dayan-Rosenman, Transmettre l'absence obsédante des corps. Littérature et                      cinéma dans la transmission de la mémoire collective de la shoah.

 

mardi 26/04    : Régine Azria, Le deuil impossible ou  "l'absence obsédante des corps".                                        Ritualisations laïques et religieuses de la mémoire de la shoah.

 

mardi 10/05    : Nicoletta Diasio, Quel corps est en jeu dans la transmission ?

 

mardi 24/05    : Sophie Nizard, La transmission d'une pratique corporelle "discrète" : le bain                               rituel.

 

mardi 14/06    : séance de conclusion.

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Pornotopía de Beatriz Preciado

21 Novembre 2010 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

Publicado originalmente en EP3
Este documento tiene copyright.

http://www.filosofos.org

http://www.youtube.com/watch?v=0VpDiNB7VSk

 

Fragmento de Pornotopía de Beatriz Preciado

"En plena guerra fría, el joven Hugh Hefner crea la que pronto se convertiría en la revista para adultos más vendida del mundo: Playboy. Lo que el público desconoce es su pionera labor como artífice de las casas del placer: Playboy no era simplemente una revista de chicas con o sin bikini, sino un vasto proyecto arquitectónico-mediático que tenía como objetivo desplazar la casa heterosexual como núcleo de consumo y reproducción proponiendo frente a ésta nuevos espacios destinados a la producción de placer y de capital. Esta es la reflexión que Beatriz Preciado propone en su nuevo libro, Pornotopía, finalista del Premio Herralde y del que a continuación ofrecemos un revelador fragmento".

"7. La Mansión Playboy: La invención del burdel multimedia

El periodo de expansión global del capitalismo que siguió a la Segunda Guerra Mundial fue para Estados Unidos una bacanal de consumo, drogas e información. La economía de guerra que había conducido en Europa hasta el Tercer Reich y los campos de exterminio y en Estados Unidos hasta la bomba atómica, se había transformado en una economía de superconsumo. La sociedad norteamericana, confortablemente sentada en los salones de sus casas suburbanas, veía la tele mientras se comía los derivados de las tecnologías bélicas. La seguridad de la nueva vida que el capitalismo prometía residía en una pareja reproductiva, la propiedad privada de un recinto unifamiliar, un poco de césped, un interior doméstico con aire acondicionado, insecticidas, latas de conservas, plásticos, y un automóvil para desplazarse hasta las zonas comerciales.

Al analizar este periodo, Kristin Ross define como «privatización» el proceso por el que «las nuevas clases medias se replegaron en sus confortables interiores domésticos, cocinas eléctricas, recintos privados para automóviles; todo un mundo interior moldeado por una nueva concepción de la vida conyugal, una ideología de la felicidad ba sada en la nueva unidad de consumo de la clase media: la pareja, y la despolitización como respuesta al creciente control burocrático de la vida cotidiana». Es cierto que los esfuerzos de Playboy por reformular el espacio interior podrían interpretarse como parte de este proceso de privatización; sin embargo, sus finalidades y estrategias, paradójicamente, tienen muy poco que ver con esta noción de privacidad. Las fantasías de áticos urbanos y las mansiones Playboy representarán una alternativa radical a la vivienda unifamiliar de la década de 1950. Frente a la casa heterosexual como espacio reproductivo, Playboy va a dibujar una ficción erótica capaz de funcionar al mismo tiempo como domicilio y como centro de producción. Estos espacios Playboy no serán simples enclaves domésticos, sino espacios transaccionales en los que se operan mutaciones que llevarán desde el espacio doméstico tradicional que dominaba a principios del siglo xx hasta una nueva posdomesticidad característica de la era farmacopornográfica: un nuevo régimen de vida a la vez público y doméstico, hogareño y espectacular, íntimo y sobreexpuesto. Los espacios Playboy serán el síntoma del desplazamiento desde los interiores característicos de la modernidad disciplinaria (espacio doméstico, colegio, prisión, hospital, etc.) como cápsulas de producción de la subjetividad, hacia un nuevo tipo de interioridad posdisciplinaria.

Playboy y sus enclaves de invención de placer y subjetividad son cruciales en la transformación del régimen disciplinario en farmacopornográfico. El capitalismo farmacopornográfico podría definirse como un nuevo régimen de control del cuerpo y de producción de la subjetividad que emerge tras la Segunda Guerra Mundial, con la aparición de nuevos materiales sintéticos para el consumo y la reconstrucción corporal (como los plásticos y la silicona), la comercialización farmacológica de sustancias endocrinas para separar heterosexualidad y reproducción (como la píldora anticonceptiva, inventada en 1947) y la transformación de la pornografía en cultura de masas. Este capitalismo caliente difiere radicalmente del capitalismo puritano del siglo xix que Foucault había caracterizado como disciplinario: las premisas de penalización de toda actividad sexual que no tenga fines reproductivos y de la masturbación se han visto sustituidas por la obtención de capital a través de la regulación de la reproducción y de la incitación a la masturbación multimedia a escala global. A este capitalismo le interesan los cuerpos y sus placeres, saca beneficio del carácter politoxicómano y compulsivamente masturbatorio de la subjetividad moderna.

La Segunda Guerra Mundial, la extensión de la violencia como cultura del cuerpo y las transformaciones biotecnológicas habían contribuido a desarticular la red de percepciones y afectos que constituían el sujeto disciplinario. Sobre esta subjetividad maltrecha y postraumática vendrá a injertarse una nueva red sensorial y emocional facilitada por la economía de consumo y la cultura del ocio y el entretenimiento. La mutación farmacopornográfica comienza en el salón de cada casa.

Pronto, en medio de una guerra que cada vez parecía menos fría, el interior de la casa de Hugh Hefner atraerá una atención mediática sin precedentes. Exteriormente, nadie hubiera distinguido la Mansión Playboy entre otras casas señoriales del Gold Coast de Chicago de no ser porque la revista Playboy había abierto sus puertas a la mirada americana. Tras el frontispicio convencional de un edificio decimonónico se escondía el mayor polvorín sexual del mundo, o al menos eso era lo que la revista Playboy aseguraba.

En diciembre de 1959, Hefner compró una mansión señorial, de ladrillo y piedra, en el 1340 de North State Parkway, en el Gold Coast de Chicago, no lejos del lago Michigan. La casa había sido construida en 1899 por el arquitecto James Gamble Rogers, conocido por haber diseñado numerosos edificios institucionales, como la Universidades de Yale o Columbia, a finales del siglo xix, imitando las construcciones góticas europeas, utilizando acero recubierto de molduras y tratando la piedra con ácido para envejecerla. Pensada primero como edificio institucional y centro cívico, la casa, que había llevado hasta entonces el nombre de George S. Isham, había sido el centro de una vida social intensa a comienzos del siglo xx. Durante la Gran Depresión fue transformada en condominio de pisos, pero la segunda planta conservó su estructura para uso público, con su gran chimenea de mármol, salón de baile y cocina de hotel. Hefner decidió reformar sus casi 1.800 m2 y presentar la antigua casa en las páginas de la revista Playboy convertida no ya en un ático sino en un auténtico castillo urbano de soltero.

Los costes de las obras (3 millones de dólares) superaron con creces el precio de compra de la casa. Resulta interesante que, a diferencia de lo previsto en el diseño de Donald Jay para la primera casa Playboy, Hefner decidiera no tocar la fachada, que permaneció idéntica a la original. Los dispositivos de visibilización del interior previstos por Hefner era más sutiles y sofisticados que la fachada moderna de cristal transparente que los diseños de Mies van der Rohe habían popularizado en América. La revista, la televisión y el cine se convertirían en auténticas ventanas multimedia a través de las que acceder a la privacidad de la Mansión. Una vez más, Playboy ponía de manifiesto que lo específicamente moderno no era tanto la estética del cristal y el cemento como el despliegue de lo privado a través de los medios de comunicación".

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Bioéthique : don de gamètes, identité et filiation

20 Novembre 2010 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

À l'occasion de la parution du livre Des humains comme les autres. Bioéthique, anonymat et genre du don, d'Irène Théry

Les Éditions de l'EHESS et la Bibliothèque Publique d'information du Centre Pompidou vous invitent au débat

 
http://lettre.ehess.fr/docannexe/file/1302/thery_humains.jpg
Bioéthique : don de gamètes, identité et filiation
Éclairages pour le XXIe siècle
Lundi 22 novembre, 19h
Petite Salle, niveau - 1 • Centre Pompidou





Les nouvelles techniques de procréation ont entrainé ces dernières décennies de nombreux bouleversements dans la manière de considérer les notions de parenté, d’engendrement et de filiation; la révision des lois de bioéthique qui intervient actuellement, en vue d'adapter la législation existante à l'évolution de la science, du droit et de la société va remettre en débat certaines questions, notamment concernant la procréation médicale assistée réalisée avec un « tiers donneur ». Faut-il ou non lever l'anonymat dans ce cadre, à l’instar de certains autres pays européens? Que dit la loi actuelle? Quelles seraient les conséquences sur notre manière de percevoir nos origines, quels bouleversements pour les hommes et les femmes que l’on aide ainsi à devenir parents ? Et pour les enfants issus de ces dons anonymes, à qui l’on refuse, jusqu’à présent, l’accès à leurs origines ?

Avec
Irène Théry, sociologue, directrice d’études à l’EHESS; spécialisée dans la sociologie du droit, de la famille et de la vie privée, elle travaille sur les transformations contemporaines des liens entre les sexes et les générations; dernier ouvrage paru:
Des humains comme les autres, Éditions de l’EHESS, nov. 2010
Pierre Jouannet, membre de l'Académie nationale de médecine. Il est le coordinateur, avec le Dr Roger Mieusset, de l’ouvrage
La procréation par don de spermatozoïdes
avec ou sans anonymat?
éditions Springer-Verlag France, sept. 2010

Débat animé par Enric Porqueres i Gene, directeur d'études à l'EHESS et chercheur au LAIOS-Institut d'Anthropologie de Paris, il a récemment coordonné l’ouvrage: Défis contemporains de la parenté, Éditions de l'EHESS, 2009




www.editions.ehess.fr
Communication/relations presse :
Agnès Belbezet
Tel : 01 53 10 53 63
belbezet@ehess.fr
131 boulevard Saint-Michel 75005 Paris
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Genre et violence dans l’ère post-coloniale

19 Novembre 2010 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Genre et violence dans l’ère post-coloniale

Séminaire du CEDREF (2010-2011)

Gender and Violence in the Post-Colonial Age

CEDREF seminar (2010-2011)

Publié le vendredi 01 octobre 2010 par Marie Pellen

Résumé

Séminaire du CEDREF 2010-2011 « Genre et violence dans l’ère post-coloniale ». Responsables : Azadeh Kian et Jules Falquet.

Annonce
Responsables :
  • Azadeh Kian
  • Jules Falquet
lundi 16-18h,

métro Olympiades, Dalle des Olympiades, bât. Montréal, entrée par le 59 rue Nationale salle 130
25 octobre :
“La violence dans l’ère post-coloniale : introduction aux débats”
  • Azadeh KIAN, Sociologue, Professeur, Responsable du CEDREF, Université Paris Diderot
  • Jules FALQUET, Maîtresse de conférences, CEDREF, Université Paris Diderot
22 novembre :
"Les violences faites aux femmes en Iran ”
Mansoureh SHOJAEE, Chercheuse au Centre culturel des femmes à Téhéran, membre fondatrice de la campagne d'un million de signature en Iran et du site Feminist school :
13 décembre :
"Les hommes, le service militaire et la violence en Turquie"
Pinar SELEK, Sociologue, chercheuse, éditrice de la revue Amargi, Boursière du Pen Club ” Ecrivains en exil”à Berlin, Doctorante en Sciences politiques à l’Université de Strasbourg :
24 janvier :
"Viol et violence envers les femmes : catégorisations et quantifications"
  • Dominique FOUGEYROLLAS, Chargée de recherche au CNRS, IRISSO (Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales) - Université Paris Dauphine,
  • Alice DEBAUCHE, INED (Institut national de démographie), doctorante OSC (Observatoire sociologique du changement)-CNRS-Sciences Po :
28 février :
"Gender as a cause of militarism and war : a feminist standpoint "
Cynthia COCKBURN, Visiting Professor, Department of Sociology,The City University London, Honorary Professor, Centre for the Study of Women and Gender, University of Warwick, Membre de Women in Black against War et de la WILPF (Women's International League for Peace and Freedom) :
14 mars :
"L'emploi des Saoudiennes dans le secteur privé et la recomposition des hiérarchies de genre et de nationalité à Riyad"
Amélie LE RENARD, Docteur en science politique de l'IEP de Paris, ATER en science politique à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines :
4 avril :
"Gender and Socio-Economic Transition in Central Asia: Violence and Other Concerns"
Nayereh TOHIDI, Professor and Chair, Gender and Women’s Studies Department, California State University, Northridge and a Research Associate at the Center for Near Eastern Studies at UCLA:
2 mai :
"Lutter contre les violences de genre dans les conflits armés - acteurs et initiatives, exemple de la RDC"
  • Elisabet HOFMAN, Coordinatrice de Genre en Action, CEAN, IATU/Université de Bordeaux,
  • Géraldine CAPLOT, Doctorante au CEAN/IEP de Bordeaux :

Mots-clés
  • femmes, études postcoloniales, violence, conflits armés
Lieu
  • Paris (75013) (59 rue Nationale (Université Paris 7 Dalles des Olympiades bât Montréal))
Dates
  • lundi 25 octobre 2010
  • lundi 22 novembre 2010
  • lundi 13 décembre 2010
  • lundi 24 janvier 2011
  • lundi 28 février 2011
  • lundi 14 mars 2011
  • lundi 04 avril 2011
  • lundi 02 mai 2011
Contact
  • Françoise Gourdal
    courriel : cedref (at) paris7.jussieu [point] fr
    Université Paris 7-Denis Diderot
    CEDREF case 7132
    75205 Paris Cédex 13
Url de référence
Source de l'information
  • Juliette Hueber
    courriel : juliettehueber (at) gmail [point] com

Pour citer cette annonce

« Genre et violence dans l’ère post-coloniale », Séminaire, Calenda, publié le vendredi 01 octobre 2010, http://calenda.revues.org/nouvelle17481.html

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First Bionic Soldier

18 Novembre 2010 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 www.2010military.com/military-news-story.cfm?...

 

 

 

First `Bionic Soldier' Takes One Step at a Time By Michael E. Dukes Army News . WASHINGTON, September 3, 2003 --

 

 

"Changes in body armor have reduced the number of American service members dying on the battlefield for about a decade - although it still happens, a majority of combat wounds military doctors treat involve the extremities. While participating in Operation Enduring Freedom in Afghanistan last year, Staff Sgt. Michael McNaughton, took a step that would change his life forever. While walking through an area at Bagram Air Base believed to be cleared and safe, McNaughton, a 31-year-old National Guardsman from the Louisiana's 769th Engineer Battalion, stepped on a land mine. The blast took off his right foot, tore into his right leg in several places, took a chunk out of his left calf and blew off a couple of fingers on his right hand. With extensive damage to his right leg and significant debris in the wounds, doctors had to amputate the combat engineer's destroyed limb just above his knee. After he spent several months in a hospital bed at Walter Reed Army Medical Center in Washington McNaughton's doctors believed it was ready to take the healing process to the next level and fit him with a conventional prosthetic leg. McNaughton worked with physical therapy specialists for several hours each day. "I pretty much had to learn how to walk again," he said. He spent most of his therapy time learning to put weight on the prosthetic and walking. "I thought I would put the leg on and go. But there is a lot more to it" he said. He knew he needed the therapy, but at times it seemed like he was fighting a losing battle. "The first time I tried to walk with a cane it felt like I could just walk, but unfortunately you can't do that. It's definitely frustrating. I just wanted to pick the leg up and throw it." A few months later, Walter Reed prosthetist Joseph Miller offered McNaughton an option that would make walking and returning to a normal life much easier - a microprocessor controlled knee called a C-Leg. Unlike a traditional prosthetic leg requiring an amputee to swing it with each step, the C-Leg has hydraulic pneumatic controls enabling amputee the closest possible approximation to their natural walk, Miller said. The $43,000 bionic leg, complete with microprocessor knee and force-sensing pylon -- metal support rod between the knee and the prosthetic foot -- reads feedback data 50 times per second and evaluates it to determine the appropriate movement for the computer aided leg. The C-Leg takes much less energy when McNaughton walks. "Sometimes it's hard to explain, because you have to be an amputee to know the difference. But [the C-Leg] is so much smoother. It tries to imitate exactly what the left leg is doing," McNaughton said. "I can take more natural steps. With this one you can go down ramps a lot easier. With the [conventional prosthetic] you have to go down sideways." McNaughton feels that while it is true he faces challenges in the road ahead, he is no less of a person since the amputation. He said he has the same hopes and dreams as anybody else and he looks forward to returning to a normal life - something he believes will be much easier with the C-Leg".

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Des pratiques aux droits de l’Homme et de l’enfant à naître

17 Novembre 2010 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

    Institut International de Recherche

      en Ethique Biomédicale

PREPROGRAMME

 

Séminaire d’experts

Paris 13 et 14 décembre 2010

Salle du Conseil

15, rue de l'Ecole de Médecine

75006 PARIS

(Métro « Odéon »)

« Des pratiques aux droits de l’Homme et de l’enfant à naître»

 

LUNDI 13 DECEMBRE 2010

 

8h30 Accueil

 

9h Allocution de bienvenue de M. Hugo SADA

 

9h15 Introduction du thème par le Pr. Christian HERVE

 

9h30 L’enfant à naître : aspects éthiques et philosophiques : Pr. Pierre LE COZ, Vice Président du Comité Consultatif  National d’Ethique

 

10h-10h30 PAUSE

 

10h30 Le diagnostic génétique préimplantatoire: une position internationale (l'UNESCO) et une position régionale (le Québec).Madame Stanton-Jean Michèle,

Ex-Présidente du Comité International de Bioéthique, UNESCO, Université de Montréal

 

10h45 Discussion

 

11h Lois de bioéthique et aspects culturels, difficultés du modèle libanais

Dr Fadi Abou Mrad, Neurologue

 

11h15 Discussion

 

11h30 Les enfants nés sans vie : évolutions des droits et des représentations :

Dr Isabelle PLU

 

12h30 Déjeuner

 

14h00 Examen fœtopathologique après décès fœtal: Dr. Anne-Lise DELEZOIDE, Foetopathologiste,Service de Biologie du Développement

 

14h15 Discussion

 

14h45 Agénésie du corps calleux : Dr. Marie-Laure Moutard, Neuropédiatre

 

15h Discussion

 

16h Droits de l'Homme, mondialisation et représentations de la génétique :

Dr. Chantal BOUFFARD

 

16h15 Discussion

 

MARDI 14 DECEMBRE 2010

 

9h Accueil

 

9h30-12h Table Ronde sur la Prise en charge en pédiatrie : Coopération avec quatre représentants des pays du Sud  en terme de droits de l’Homme, accès aux soins, mesures collectives de santé publique, recherches et leurs régulations dans ce domaine

 

9h30 Epreuve éthique de la Drépanocytose au Sénégal, Dr. Joseph MENDY, Neurochirurgien, Sénégal

 

9h45 Discussion

 

10h15 Considérations éthique portant sur la prise en charge de la drépanocytose au Congo, Dr. Lydie N’GOLET, Hématologue, Congo

 

10h30 Discussion

 

11h Mieux vaut prévenir que guérir : réflexions sur les implications ethno-éthiques du dépistage prénatal au Mali, Dr. Oumar SAMASSEKOU, Institut des Sciences Humaines, Mali

 

11h15 Discussion

 

11h45 La dimension éthique des maladies héréditaires (cas de la drépanocytose) et dimension culturelle du mariage en Afrique : Quelle étique ?, Dr. Cheikh Fall THIARA, Stomatologue, Sénégal

 

12h30 Déjeuner

 

 

14h Prise en charge des femmes pendant la grossesse avec les aspects éthiques du dépistage généralisé, l'accès au CPDPN, Michèle Goussot-Souchet, Sage-femme,

 

14h45 Résultats de l'étude et la discussion sur gravité, probabilité: Pr. Marc Dommergues, Gynécologue Obstétricien Hôpital Pitié Salpétrière

 

15h30 La chirurgie thérapeutique foetale avec les monochoriales STT, PLUG : aspects éthiques de ce type de prise en charge Pr. Yves Ville, Professeur des Universités, Praticien Hospitalier Gynécologie Obstétrique Hôpital Necker-Enfants Malades

 

15h45 PAUSE

 

16h30 Les nouvelles technologies appliquées au corps : Pr. Bernard Andrieu, Université Henri Poincaré, Nancy Université

 

Conclusion

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Remontages du temps subi. L'Oeil de l'histoire,

16 Novembre 2010 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

http://1.bp.blogspot.com/_i2Uj3BhXIa8/TGmW61xSKiI/AAAAAAAABqs/rm77DcG6i94/s1600/Filmer+les+camps+affiche.jpg
Photographie de cadavres gisant dans un wagon, prise par un opérateur de la SPECOU, Dachau, 2 mai 1945
© Margaret Herrick Library, Academy of Motion Pictures Arts and Sciences, Beverly Hills, Californie
Georges Didi-Huberman, Remontages du temps subi. L'Oeil de l'histoire, 2

Paris : Editions de Minuit, coll. "Paradoxe", 2010.

EAN 9782707321367

272 p.

Prix 22,50EUR

Présentation de l'éditeur :

Quel est le rôle des images dans la lisibilité de l'histoire ? C'est la question reposée dans ce livre. Là où Images malgré tout tentait de donner à comprendre quelques images-témoignages produites depuis l'« oeil du cyclone » lui-même - le camp d'Auschwitz en pleine activité de destruction – cet essai traite, en quelque sorte, des images après coup et, donc, de la mémoire visuelle du désastre.
Une première étude s'attache à reconstituer les conditions de visibilité et de lisibilité – concurrentes ou concomitantes – au moment de l'ouverture des camps nazis. Elle se focalise sur les images filmées par Samuel Fuller en 1945 au camp de Falkenau et sur la tentative, une quarantaine d'années plus tard, pour en faire un montage doué de sens, une « brève leçon d'humanité ».
Une seconde étude retrace les différentes procédures par lesquelles le cinéaste et artiste allemand Harun Farocki revisite – et remonte – certains documents de la violence politique. On découvre alors ce que c'est, aujourd'hui, qu'une possible restitution de l'histoire dans le travail des images. Deux essais plus brefs évoquent successivement l'activité photographique d'Agustí Centelles au camp de Bram en 1939 (ou comment un prisonnier regarde les autres prisonniers) et le questionnement actuel de Christian Boltanski sur l'image en tant que reconnaissance, transmission et oeuvre de dignité.

Table des matières :

I
OUVRIR LES CAMPS, FERMER LES YEUX :
IMAGE, HISTOIRE, LISIBILITÉ

Image et lisibilité de l'histoire. Mémoire saturée, mémoire menacée : comment rendre lisible le ça d'Auschwitz ? Lisibilité et visibilité selon Walter Benjamin : «  reprendre dans l'histoire le principe du montage ». L'image comme singularité, « point critique » d'où se construit la connaissance historique. Éclair (fragilité de l'apparition) et constellation (surdétermination du phénomène).

La preuve : ouvrir les yeux sur l'état des lieux. Ouvrir les camps : l'Armée rouge à Majdanek et à Auschwitz, les premières images filmées par Roman Karmen. L'«  épiphanie négative » des camps : une visibilité sans lisibilité. Du constat (état des lieux) au contrat : l'image manipulée. Visée juridique des images militaires au procès de Nuremberg : preuves à charge ou pièces à conviction.

L'épreuve : ouvrir les yeux sur l'état du temps. L'état des lieux et sa limite : une temporalité intenable, décalée de l'expérience qu'elle documente. Rendre lisible l'état du temps : faire surgir le « point critique » par-delà la légende, recontextualiser les images dans un montage autre. Primo Levi, du Rapport sur Auschwitz au récit de l'ouverture du camp dans Si c'est un homme. Robert Antelme et l'épreuve de l'illisibilité.

L'indignation  : ouvrir les yeux des meurtriers. Samuel Fuller au camp de Falkenau, 7-8 mai 1945. Du témoin oculaire (eye-witness) à l'«  ouvreur d'yeux » (eye-opener). L'impossible du camp au-delà de l'effrayant. L'indignation des soldats face à l'indignité des bourgeois de Falkenau. Imposer un geste digne : rituel de mort accompagné de son témoignage visuel. Le film muet de Samuel Fuller. Dialectiser pour rendre lisible.

La dignité : fermer les yeux des morts. Samuel Fuller dans le film d'Emil Weiss Falkenau, vision de l'impossible (1988). Il n'y a pas d'imago qui vaille sans dignitas. Les paroles de Fuller comme éloge funèbre et construction de savoir. Cinq « faits de lisibilité » mettant en question l'auteur, la preuve, l'« atmosphère », les visages, la dignité. « Une brève leçon d'humanité en vingt et une minutes ».

Histoire et lisibilité de l'image. Pédagogie de Samuel Fuller : le motif de l'enfance. L'« innocence du regard » selon Serge Daney : porter le regard avant de trouver le point de vue, filmer « sans penser à mal » avant de penser le mal, marcher dans le camp avant de s'asseoir à la table de montage. Réponse à Hubert Damisch sur les « problèmes d'image ». Fuller et Welles. « On est prié de fermer les yeux » : fermer les yeux des morts pour garder nos yeux ouverts sur leur mort. L'histoire comme déposition. Où cesse la survie et où commence la survivance.

II
OUVRIR LES TEMPS, ARMER LES YEUX :
MONTAGE, HISTOIRE, RESTITUTION

Pourfendre (la violence du monde).
L'image comme objet de regards, de gestes et de pensées à la fois. Le poing levé de Harun Farocki : pensée élevée à la hauteur d'une colère. Feu inextinguible : le poing sur la table et la brûlure de cigarette. Farocki vs Chris Burden. La Dialectique de la Raison. Pourquoi la production des images participe-t-elle de la destruction des êtres humains ? Images militaires et de surveillance. Abstraction et liquidation. Critique de la violence. L'image comme objet technique, historique et juridique à la fois.

Réapprendre (tous azimuts). Le film en tant qu'essai  : un montage où les choses exposent leurs conflits. L'essai comme forme selon Adorno. Une lisibilité sans dictionnaire. Exégèse, critique, interprétation. Le « moment de la chose inextinguible ». Modestie, exigence, objection : une méthode impure et dialectique. Revoir, relire, remonter, réapprendre. Histoire anonyme (Giedion), machines de vision (Virilio), guerre des images (Kittler), déraison technique (Flusser). Désarmer et réarmer les yeux.

Reprendre (par la main). De l'archive à l'atlas. Le principe de Warburg : singularité du document et constellation du montage. Sursis : les images de Westerbork remontées par Farocki. Travail de lisibilité et travail de visibilité. Éthique du montage : « Comment montrer des victimes ? » Une pédagogie contre la « rééducation » par l'image. Offrir, ouvrir, prendre position. Farocki avec Vertov et Brecht : l'auteur comme producteur. Quand « le travail lui-même prend la parole ». Épique, dialectique, expérimental. Le spectateur émancipé.

Refendre (par le montage). Refendre : prendre position, ouvrir le visible. Images du monde et inscription de la guerre : des Lumières de la raison à la reconnaissance aérienne (Aufklärung) d'Auschwitz et à la barbarie documentée dans l'Album d'Auschwitz. Renverser les points de vue. De l'incomparable à la comparaison. Temps remonté : temps exposé selon une double optique. Table de montage, dialectique et refus de conclure. La comparaison comme exposition des complexités, images contre images. Installation, connaissance en partage.

Rendre (à qui de droit). À qui sont les images ? Droit privé ou droit public. Comment Farocki restitue à tous ce qu'il prend à certains. Ni détournement, ni appropriation stylistique à la Warhol. La restitution selon Derrida. Générosité : le comble. Modestie : les images comme bien commun. Respecter, profaner. Farocki dans les mondes de l'art. Au-delà d'Adorno. Le modèle Bresson. Farocki-Godard : qu'est-ce qu'un montage restitue de ce qu'il donne à voir ? Style ou clarté, art ou images, Malraux ou Warburg.

Comprendre (la souffrance du monde). Comprendre par les sens (proximité) et comprendre le sens (distance). Passibilité et lisibilité. Bilderschatz, ou le Bilderatlas comme Leidschatz  : Farocki avec Warburg et Blumenberg. Geste, cinéma, politique. Comprendre la souffrance dans nos « machines de guerre ». Éloge de la troisième personne : « L'émotion ne dit pas “je” ». La forme de l'essai, ou le moment de l'expression dans la pensée. Adorno et Kracauer. Comprendre et souffrir. Vers une « phénoménologie des petites images ».

Appendice 1
QUAND L'HUMILIÉ REGARDE L'HUMILIÉ

Quand l'humilié parvient à regarder malgré tout : Agustí Centelles au camp de Bram, 1939. Survie des images et revendication généalogique. Image et dignité. — Quand l'humilié qui regarde partage avec l'humilié regardé la même expérience : regarder et subir. État des lieux, états du sujet. Quand le hors-champ des images de camp est encore le camp. Regard impliqué, regard ouvrant le champ. — Quand le travail de l'humiliation est rendu visible : documents de la vie nue. Cercle de l'humiliation, cercle de la merde et cercle de la mort. La destruction de chacun et la reconstruction du semblable. — Quand le regard met en oeuvre un travail contre l'humiliation : la « rébellion permanente », le silence des dix-sept mille hommes ensemble. De l'expérience subie à l'expérience acquise : actes de savoir, actes politiques. Formes librement produites : objets, jeux, gestes.

Appendice 2
GRAND JOUJOU MORTEL

« C'est de la cendre, on en rit » : Christian Boltanski ou l'enfant gris. Être né en 1944 : sombrer ou jouer. L'artiste, déjà-mort et toujours-marmot. — Tas de vêtements et mâchoire de fer. Consécration et profanation. Personnes : la compossibilité de chacun et de tout le monde. Être « exemplaire » : dignité avec humilité. La question du semblable. L'oeuvre reconnaît et respecte les gens du commun, non le contraire. L'artiste parle de nous et non de lui. — Marcel Proust : l'émiettement du temps subi et son remontage. On ne joue plus. Un gigantesque joujou. « Nous sommes un puzzle de morts ». — Morale du joujou : jeu, guerre, art selon Baudelaire. Joujou du riche et joujou du pauvre : artiste consacré vs artiste enjoué. Gratuité et gravité du jeu. Transmettre par le jeu et par l'image. Anachronisme et généalogie. La dignité des disparus comme objet de l'image.

 

Url de référence :
http://www.leseditionsdeminuit.com/f/index.php?sp=liv&livre_id=2655
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Techniques of body awareness

15 Novembre 2010 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

Call for papers

 

Techniques of body awareness between Eastern and Western practices

Issues and perspectives in Physical Education

 

 

 http://www.healingwellstudio.com/images/fm335.png

 

 

Event : Seminar « Techniques of body awareness between Eastern and Western practices »,

             In meeting « Physical Education and Sport : Challenges and Future Directions ».

 

Place :  SHANGHAI, East China Normal University (ECNU),

             College of Physical Education and Health.

 

Dates :   8-11 / 06 / 2011.

 

Dead-line for abstract submission : 1st December 2010

 

Abstract instructions :  250 words maximum - Times New Roman, size 12 - english.

 

  
 

 

Seminar Presentation

 

Techniques of body awareness between Eastern and Western practices

Issues and perspectives in Physical Education

 

Techniques of body awareness (Chenault, Hamard, Hilpron, 2010) emerge in the 21st century, as a cross cultural meeting between Eastern and Western practices, to manage a better quality of life. Body techniques of meditation, yoga, qigong, taijiquan, martial arts or buto dance became more and more popular in Europe and North America during the second part of the 20th century. Even since then, body self-care has also grown with Fitness, Pilates, Feldenkrais and Alexander exercises, as well as physiotherapy, psychomotility or  contemporary dance. At the same time, media coverage of the Olympic Games changed the perception of body image around the world, and the teaching in Physical Education.

 

The experience of the human body became a singular space from which to create meaning : between old or new religion, traditional or modern medicine, scientific objectivity or artistic subjectivity. It has become also a reflection of the conflict between the values of libertarian capitalism and democratic idealism (Parlebas, 2002), for example : sports competitions push the body’s limits through a process of selection and performance ; this seems to be the opposite of meditative movements (Larkey & al., 2009) which are accessible to all and focus on well-being, such as Chinese traditional yangsheng. However, both disciplines promote a self adaptation to life through good health and moral values. The problem is to understand what kind of self transformation is happening, according to the nature of the interaction between mind-body and technique (Martin, 2000).

 

The challenge for future physical education curriculae is to bridge teaching methods between these two social approaches, in order to guide students to evolve as world citizens sharing an autonomous body awareness. Anthropological and sociological studies about body techniques (Mauss, 1936), self techniques (Foucault, 2001) and habitus in sport (Bourdieu & Waquant, 1992) enlighten this fundamental question of education. Phenomelogical and neurophysiological studies about body schema (De Preester & Knockaert, 2005) present new data to describe the processes of the embodied mind (Varela & al., 1993) and tacit knowledge (Yu, 2008) : paving the way for establishing an epistemologic foundation of body awareness techniques, future direction for innovatory teaching methods in physical education.

 

References :

 

Bourdieu, P., Wacquant, L. (1992). An Invitation to reflexive sociology. Cambridge : Polity Press.

Chenault, M. Hamard, A., Hilpron, M. (2010). «Introduction aux techniques de conscience du corps». Transverse, 2 (in press).

De Preester, H., Knockaert, V. (2005). Body Image and Body Schema - Interdisciplanary perspectives on the body. Philadelphia: John Benjamin Publishing Company.

Larkey, L., Jahnke, R., Etnier, J., Gonzalez, J. (2009). « Meditative movement as a category of exercise ». Journal of Physical Activity and Health, 6, 230-238.

Martin, E. (2000). « Mind-body problems ». American Ethnologist, 27 (3), 569-590.

Mauss, M. (1936). « Les techniques du corps ». Journal de Psychologie, 32 (3-4), 271-293.

Foucault, M. (2001). L'herméneutique du sujet. Cours au Collège de France, 1981-1982. Paris, Gallimard : Le Seuil.

Parlebas, P. (2002). « Réseaux dans les jeux et les sports ». L’année sociologique, 52(2), 314-349.

Varela, F., Thompson, E., Rosch, E. (1991). The Embodied Mind: Cognitive Science and Human Experience. MIT Press.

Yu, Z. (2008). « Embodiment in Polanyi’s theory of tacit knowing ». Philosophy Today, Summer 2008,126-135.

 

Key words :

 

Techniques of body awareness, body experience, embodiment, physical education, teaching methods, Eastern and Western practices.

 

 
 

 

Registration : $350 registration fee ($300 for ISCPES members) will cover three breakfasts, three lunches, an end-of-conference banquet, all conference transportation, and of course, the conference. Student registration is $150.


Lodging : Single and double rooms will be available for $70.00, $40.00 or $ 30.00 a night.


More details about international meeting : www.iscpes.ecnu.edu.cn

 

 

  

Communications of the seminar will be publish in special edition of Transverse

(Metz, France, www.revues.org)

 

  

  

Contacts :


Marceau Chenault, post-doctor, East China Normal University: marceau.chenault@gmail.com
高强Gao Qiang, post-doctor, East China Normal University: gaoqiang.ecnu@gmail.com

 

--
Marceau Chenault
Post-Doctor, College of Physical Education and Health,
East China Normal University, SHANGHAI
舍马索, 博士后老师,  中国, 上海市, 普陀区
同普路158弄, 华东师范大学青年教师公寓2号楼 203室, 邮政编码200062
e-mail : marceau.chenault@gmail.com



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