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Articles récents

Soizic Hess

19 Janvier 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

A l'intérieur, 2010
avec Julie M0nsterInside
"Les portraits et autoportraits de fantasmes,
des obsessions mentales, érotiques ou non, des représentations,
relatives aux domaines de l'affectivité et/ou de la sensibilité.
Tendre vers ses obsessions et les sublimer,
telle une auto-catharsis dont nous serions seuls juges,
si juges il doit y avoir."
http://soizic-hess.blogspot.com

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Altérités technologiques. Tekhnè et réalité

17 Janvier 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Un séminaire interdisciplinaire de l’Université technologique de Compiègne (UTC)


Depuis une vingtaine d’années, l’équipe de recherche EA Costech (Cognition Organisation et Systèmes Techniques) ainsi que le mineur de formation PhiTeCo (Philosophie, Technologie, Cognition) de l’Université technologique de Compiègne (UTC) organisent un séminaire interdisciplinaire d’une semaine. Il s’agit d’un moment et d’un lieu de rencontre et de discussion entre chercheurs (pas nécessairement au sens académique) en provenance d’horizons divers (en l’occurrence : philosophique, ingénierique, linguistique, psychologique, neurologique, médical, et artistique), qui est également ouvert  aux étudiants de l’Université. Il est consacré cette année au thèmeAltérités technologiques et aura lieu du lundi 17 au vendredi 21 janvier 2011. L’une des rédactrices de REALISTA participe à cette semaine de réflexion : Marie-Anne Paveau développera ses hypothèses sur la nature des relations entre langage et réalité dans le cadre de la linguistique symétrique.

Argumentaire du séminaire

Les technologies modifient nos rapports à l’altérité : nouvelles technologies de l’information et de la communication (en particulier les nouveaux réseaux sociaux), nouveaux dispositifs technologiques d’accès à la présence d’autrui (environnements virtuels ; perception à distance, en particulier tactile), technologies d’investigation du corps humain (notamment la cartographie génétique ou l’imagerie cérébrale).
Mais, en même temps que les médiations techniques semblent affecter notre rapport à autrui, peut-être permettent-elles aussi d’en dévoiler les conditions de possibilité et d’en mieux comprendre la nature.
Les technologies modifient les altérités, voire en produisent. Ainsi si le visage est par excellence autrui en sa présentation, faut-il méditer que nous pouvons maintenant intervenir techniquement de manière radicale sur cette présentation grâce en particulier à la greffe de visage. On notera aussi que le « Cyborg »est l’emblème contemporain pour tous les mixtes d’organique et de machine qui peuplent notre monde, troublent la frontière entre vivant et non-vivant et tout aussi bien la frontière entre humain et non-humain. De manière générale, de plus en plus, la question de l’altérité ne se pose plus seulement en terme d’intensité (autrui tranchant sur tous les autres ordres de réalité et ne se réduisant à aucun), mais aussi en terme de diversité : quels êtres valent comme « autrui » ? Les autres êtres humains (mais où « commence l’humain? » et « où finit-il? ») ? Les animaux ? Le « cyborg » ? Les drones et autres machines en un sens « autonomes » ? Inquiétude contemporaine : on ne sait où clore la liste, et s’il le faut.
Il y a toujours eu une altérité de la technologie, miroir du biologique. Mais pourquoi ces autres que sont les machines ne sont toujours pas considérées comme « autrui » ? Il y a plus que jamais une technologie de l’altérité, puisqu’autrui se présente technologiquement. Mais où est autrui s’il est interrogé depuis son dévoilement technique ?
Ce séminaire, fidèle à son exigence trans-disciplinaire, voudrait interroger ce que les technologies font aujourd’hui à l’altérité, mais aussi dans quelle mesure l’altérité aura toujours été inscrite au cœur de la problématique de la technique.

Programme

Lundi 17 janvier
10h30-12h. Accueil étudiants (SC01).
14h00-17h30. Médiation technique et rapport à autrui.
14h00. Présentation.
14h30. Fabrice Métais (philosophie. UTC). Altérité radicale d’Autrui et inscription, (avec Lévinas).
15h30. Annie Abrahams (cyberart). Le travail collaboratif ne démarre pas au quart de tour…
16h30. Bernard Stiegler (philosophie. IRI, UTC). Pharmacologie de l’autre et du même à l’époque de la transindividuation numérique.

Mardi 18 janvier
10h-12h. Pathologie et psychothérapie de l’autre.
10h00. Alain Gillis (psychiatrie). Autisme et motricité. La technique du packing.
11h00. Benoit Virole (psychologie, psychanalyse), Construction de soi et altérité. Données de la psychopathologie humaine.
14h-17h00. Couplage Homme-machine.
14h00. Jérôme Goffette (philosophie. Université Claude Bernard Lyon), Hybridité, prothèse, cyborg et anthropotechnie.
15h00. Victor Petit (philosophie. UTC). L’Homme-machine.
16h00. Ken Prépin (sciences cognitives. Telecom Paris-Tech). « Embeddedness » : du couplage physique au couplage social.

Mercredi 19 janvier
9h30-12h30. Altérités neurologiques.
9h30. Jean-Luc Petit (épistémologie des neurosciences. Collège de France). L’effet miroir: une distorsion neuro-mimétique de la communication intersubjective.
10h30. Jean-Claude Dupont (épistémologie des neurosciences. Université de Picardie).L’imagerie cérébrale : une “néophrénologie” ? Questions épistémologiques sur l’ICF
11h30. Guillaume Dumas (psychologie cognitive. Université Paris VI). Vers une neuroscience à deux corps.
14h-16h. Altérités biotechnologiques.
14h00. Pr. Devauchelle (chirurgie. CHU d’Amiens). La greffe de visage : altérités biologiques,altérités technologiques ?
15h00. François Delaporte (philosophie. Université de Picardie). Artifice et nature : une approche philosophique.

Jeudi 20 janvier
9h00-13h00. Epistémologies et éthiques des machines.
9h00. Sacha Loeve (épistémologie. Université Paris X). Ceci n’est pas une brouette : l’altérité technologique des nanomachines.
10h00. Anne-Françoise Schmid (épistémologie. Institut national des sciences appliquées de Lyon). Epistémologies et éthiques technologiques.
11h00. Jean-Michel Besnier (épistémologie. Université Paris IV).
12h00. Discussion. François Sebbah, Victor Petit,(coord.).
14h30-18h. Séance de travail avec les étudiants (SC01).

Vendredi 21 janvier. Journée commune (SC01-GE90). Technologies numériques.
9h30. Yann Moulier Boutang (économie. UTC). Les modalités de valorisation des immatériels de type 2.
10h30. Frédéric Bourget, Bamboo & Bees (droit, économie), L’exemple des chaires d’entreprises.
11h30. Franck Ghitalla (info-com, INIST). L’experience WebAltas.
14h00. Marie-Anne Paveau (linguistique. Université Paris XIII). Les technologies discursives. Altérisation, cognition, narcissisme.
15h00. Christian Fauré (ingénierie. Ars Industrialis), Technologies relationnelles
16h00. Fabien Pfaender (ingénierie. UTC). Ecologie des métadonnées.
16h30. Pascal Jolivet, Julia Taddei, Michaël Vicente (sociologie, économie. UTC). Ecologie du libre.

 

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Médiator, Combien ...?

16 Janvier 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

http://www.leblogducommunicant2-0.com/wp-content/uploads/2010/11/Mediator-Couverture-livre-non-censur%C3%A9.jpg

 

Le livre est écrit par une pneumologue du CHRU de Brest, le Dr Irène Frachon, qui a réalisé avec ses confrères cardiologues une étude qui a abouti à la suspension par l'Afssaps (agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé) du Mediator, un médicament du laboratoire Servier indiqué dans le traitement du diabète, mais qui était aussi utilisé comme coupe-faim.

L'avocate du laboratoire ne demandait pas l'interdiction de l'ouvrage, dont elle disait ne pas avoir pris connaissance, mais la suppression de la couverture de la mention "combien de morts" ou l'apposition d'un bandeau. Me Nathalie Carrere estime cette mention "accusatoire grave, inexacte et dénigrante, occasionnant un dommage imminent pour Servier, même si le produit n'est plus actuellement commercialisé. On ne peut se voir accusé de donner la mort quand ce n'est pas fondé sur des preuves scientifiques

La justice a donné raison au Laboratoire Servier...Son sous-titre sera désormais « sous-titre censuré »".

http://www.sodis.fr/Images%20Livres/MEDIATOR.jpg

 

Les inspecteurs de l'’Igas viennent de rendre leur rapport et ils ont prêté beaucoup d’'attention à un document : les actes, parus en 1970 grâce au financement de Servier, d’'un symposium tenu à Milan en 1969 sur les molécules dérivées de l'’amphétamine. On y apprend dans un article de chercheurs des laboratoires Servier que le benfluorex (Mediator) est repéré en 1966 "pour son fort potentiel anorexigène et la faiblesse apparente de ses effets secondaires."

"L'’insistance ultérieure des laboratoires Servier à valoriser des indications thérapeutiques qui seraient propres au benfluorex – dont on verra plus loin qu’'elles n'’ont pourtant jamais été validées – contribuera à faire oublier au plus grand nombre ces données pharmacologiques de base. Au moment où le benfluorex va être mise sur le marché, la préoccupation des laboratoires Servier est de présenter ce nouveau médicament comme ce qu’'il est peut-être :– un adjuvant au traitement des hyperlipidémies et du diabète de type 2 -, et non comme ce qu’il est à coup sûr – un puissant anorexigène ", assènent les inspecteurs de l’'Igas.

Dans un communiqué publié le jour même, les laboratoires Servier "prennent acte des premières conclusions de l’enquête de l’'Igas", mais ils "s'’étonnent des responsabilités que semblent leur faire porter les conclusions du rapport d'’enquête" et "qui ne leur apparaissent pas conformes à la réalité." Faute d’'avoir été auditionnés, "ils souhaitent répondre point par point et avoir l’'opportunité de montrer qu'’ils ont toujours travaillé en étroite collaboration avec les instances de pharmacovigilance et les autorités de santé, dont ils ont scrupuleusement appliqué toutes les décisions". Les laboratoires Servier rappellent également "leur engagement d'’assumer toutes leurs éventuelles responsabilités à l'’égard des patients qui constituent leur première préoccupation".

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Images des corps/corps des images au cinéma

15 Janvier 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

http://www.liens-socio.org/IMG/arton6699.gif

 

 

Titre du livre : Images des corps/corps des images au cinéma
Auteur : Jérôme Game
Éditeur : ENS
Collection : Signes
Date de publication : 01/07/10
N° ISBN : 2847882124

 

http://www.nonfiction.fr/article-4130-le_corps_insaisissable_du_cinema.htm

 

Floriane Lopez, Doctorante en cinéma, Floriane Lopez prépare une thèse sous la direction de Vincent Amiel et travaille sur la figuration du corps comme simulacre dans le cinéma de science-fiction.

 

"Il est des problèmes si essentiels qu’aucune réflexion ne semble devoir les épuiser, des questions si fondamentales que notre esprit semble inlassablement revenir vers elles, dessinant des cercles concentriques vers un centre jamais atteint. Le corps au cinéma en fait partie, sans doute parce qu’il est la trame essentielle où tout se tisse, parce qu’il est indissociable de l’image, ainsi que le révèle la présente étude collective, proposée sous la direction de Jérôme Game.

Première évidence sensible, le corps est aussi l’image la plus inaccessible. La pluralité des points de vue témoigne de son caractère insaisissable. Autour du corps gravite ainsi une pensée philosophique plurielle : en exergue aux analyses à venir, Jérôme Game convoque notamment la phénoménologie, à travers le regard de Merleau-Ponty pour qui "le corps est fondamentalement le pivot de toute perspective sur le monde naturel ou socio-culturel, donc point de vue insurpassable et indépassé" . Le corps est donc la première instance qui opère pour nous un découpage du monde, formant en ce sens un cinématographe originel, selon Bergson. Ce dernier révèle en effet l’importance primordiale du corps en relation avec une pensée de l’image. Pour le philosophe, le corps doit ainsi être considéré comme la première des images, une Image vécue. Il est le cœur mouvant qui rythme toutes les autres images constituant le monde.   
 Cette évanescence du corps se retrouve en filigrane des différentes analyses proposées. Le corps est ainsi successivement envisagé à travers les prismes du Flux, de la Virtualité, du Récit et de ses implications politiques. Malgré cette diversité, tous les textes s’attachent à mieux cerner le rapport complexe entretenu par le cinéma et le corps, entendu comme force intensive toujours sur le point de déborder de la forme, de transgresser les limites du cadre.  

-Flux
Dans la première partie du livre, le corps est d’abord appréhendé à l’aune de sa fragilité. A travers l’étude de Millenium Mambo (2000) notamment, Vincent Amiel s’intéresse ainsi au corps déliquescent. A ses yeux, le film de Hou Hisao-Hsien est un film de dérives où le corps-mouvement, vecteur de l’image, se montre en train de disparaître. Le corps est ici inscrit dans un devenir déliquescent, empêchant la constitution d’une perception stable de lui-même. "Les personnages modernes de Hou Hsiao-hsien sont ainsi toujours à la limite de ne pas en être, à peine cristallisés en tant que tels, entraînés par leurs corps vers la déliquescence. Par le mouvement de leur corps à l’image. Non seulement, donc, ceux-ci ne sont pas les supports quelconques d’une entité scénaristique transcendante, qui les dépasse et les asservit mais ils empêchent que cette entité ne se constituent, ils en perdent la potentialité par leur figurabilité même . Les corps cessent dès lors de se soumettre à la narration".

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« Qu’est ce que la soma-esthétique ? »

14 Janvier 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Séminaire – Histoire, Epistémologie et Philosophie des Sciences du corps

Mercredi 2 février 2011

A la Faculté du Sport – Villers-les-Nancy

 

 

Amphi A

14h00-16h00


Le séminaire d’Histoire, Epistémologie et Philosophie des Sciences du Corps a le plaisir d’accueillir, pour une séance inédite, Richard Shusterman (philosophe, Florida Atlantic University), le mercredi 02 février 2011, exceptionnellement à 14h, dans l’amphithéâtre A de la Faculté du Sport à Villers les Nancy,  pour une conférence intitulée


Richard Shusterman

« Qu’est ce que la soma-esthétique ? »

 

http://www.lyber-eclat.net/couv/shusterman.jpg

Dans son ouvrage La conscience du corps (L’Eclat, 2007) Richard Shusterman expose sa « soma-esthétique » Derrière cette nouvelle discipline, il ne s’agit pas seulement de défendre une philosophie du corps contre une tradition philosophique occidentale qui a pour l’essentiel rejeté et dénigré ce dernier. Il s’agit au contraire de se loger dans le cœur même de ces philosophies qui, au XXe siècle, ont accordé au corps une place centrale, afin d’en scruter les limites et de définir des stratégies nouvelles pour penser et vivre le corps. Ce livre plaide pour une plus grande attention à la conscience de soi somatique, tant en théorie qu’en pratique.

Six auteurs (Wittgenstein, Dewey, William James, Foucault, Merleau-Ponty et Simone de Beauvoir) servent de guide à Shusterman pour décrire ce que serait une vie philosophique qui ne serait pas seulement “exercice spirituel”, au sens défini par Pierre Hadot, mais également “exercice corporel”, prenant en compte des pratiques issues de la méthode Feldenkrais, que l’Europe commence à découvrir.

Cet ouvrage met en scène toute une série de “pratiques corporelles” (Feldenkrais, Méthode Alexander, yoga etc.) qui le font sortir du cadre strict d’un ouvrage de philosophie.

Après des études de philosophie à l’université hébraïque de Jérusalem, puis à Oxford, Richard Shusterman a enseigné quatre ans à Jérusalem la philosophie et la littérature à l’université hébraïque et à l’université Ben Gourion du Néguev, et l’esthétique à l’Académie des beaux-arts Bezalel. Il enseigne actuellement la philosophie à Florida Atlantic University et a suivi une formation de praticien de la méthode Feldenkrais. Il développe depuis de nombreuses années des travaux dans le domaine de ce qu’il a baptisé la « soma-esthétique », discipline qui consiste à porter une attention particulière au corps dans ce qui serait la pratique d’une « vie » philosophique. Outre Sous l’interprétation (1994) publié aux éditions de l’éclat, Shusterman a publié L’Art à l’état vif (Minuit, 1992) et Vivre la philosophie (Klincksieck, 2001).

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Une nouvelle médecine

14 Janvier 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

  François Mori/Associated Press
Pascal Rossignol/Reuters
LES RENCONTRES D’HIPPOCRATE

La faculté de médecine Paris Descartes lance les "rencontres d’Hippocrate".
Lors de ce cycle de conférences mensuelles "grand public", des personnalités du monde de la santé, des sciences humaines et sociales ou de la politique interviendront sur des thématiques liées à la médecine et à l’éthique.

Ces conférences sont organisées à la faculté de médecine Paris Descartes -15 rue de l’école de médecine - Paris 6è.

L’entrée est libre et gratuite.

 
Le lundi 17 janvier 2011, à 18h30, amphithéâtre Richet.

Avec :
Pr. Laurent LANTIERI, chef du service de chirurgie plastique et reconstructrice - Hôpital Henri Mondor (première greffe totale de la face)
Pr. Bernard ANDRIEU, philosophe du corps.

« Avec l’apparition des nouvelles technologies appliquées au corps humain, la correction d’handicaps est devenue possible. C’est ce que nous montrent les travaux du Pr. Laurent LANTIERI, chef du service de chirurgie plastique et reconstructrice de l’hôpital Henri Mondor de Créteil, auteur de la première greffe totale de la face au Monde en 2010.

Au-delà de ces possibilités, après la reconstruction du corps, il est possible d’imaginer un autre corps, avec d’autres possibilités physiques. Cette médecine d’amélioration, ou cette nouvelle médecine, nous est exposée par le Pr. Bernard ANDRIEU, professeur de philosophie.

Ainsi peut-on imaginer le corps, imaginer la personne, avec l’apport de ces nouvelles technologies. »

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Surveiller et jouir

13 Janvier 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Surveiller et jouir : Anthropologie politique du sexe

  

 

"Surveiller et jouir. Anthropologie politique du sexe", de Gayle Rubin : Gayle Rubin et le sexe radical

LE MONDE DES LIVRES | 13.01.11 | 16h51  •  Mis à jour le 13.01.11 | 16h51

 

http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/01/13/surveiller-et-jouir-anthropologie-politique-du-sexe-de-gayle-rubin

 

Par Eric Fassin

 

 

 

"'Féministe lesbienne, elle aura travaillé le sexe en anthropologue, par l'observation participante, un peu comme les "subcultures sexuelles"qu'elle étudie, tel le sadomasochisme, travaillent elles-mêmes la société étatsunienne - d'autant plus profondément qu'elles sont souterraines : il s'agit de contre-culture, plutôt que de sous-culture. L'un des articles est ainsi consacré à l'histoire des "Catacombes" de San Francisco, refuge des "hérétiques sexuels du XXe siècle"...

Si Rubin est une figure-clé du féminisme universitaire, sa carrière n'en est pas moins atypique. A l'université du Michigan, en 1969, elle est la première étudiante à se composer un programme de Women's Studies - soit des études féministes qui n'existent pas encore vraiment. Son article fondateur, qu'elle publie à 25 ans en 1974, développe un mémoire prédoctoral. Toutefois, c'est seulement en 1994 qu'elle soutiendra sa thèse, toujours à l'université du Michigan, où elle enseigne aujourd'hui. Entre-temps, elle aura été une actrice cruciale du combat politique pour une utopie sexuelle radicale.

"Le marché aux femmes" inaugure l'anthropologie du genre aux Etats-Unis. Ce texte ambitieux propose une "économie politique du sexe", à partir d'une relecture critique de Lévi-Strauss, mais aussi de Marx et d'Engels, de Freud et de Lacan. Selon elle, "l'échange des femmes" qu'institue la parenté permet de comprendre leur oppression sans la naturaliser - mieux : en la dénaturalisant. "Hommes et femmes sont bien sûr différents. Mais ils ne sont pas aussi différents que le jour et la nuit", écrit-elle. Avec ce texte, traduit en 1998 par l'anthropologue Nicole-Claude Mathieu, on est loin de la "valence différentielle des sexes" selon Françoise Héritier : "loin d'être l'expression de différences naturelles", pour Rubin, la différenciation des sexes requiert un travail social, soit "la suppression de similitudes naturelles" comme la féminité des hommes et la masculinité des femmes.

Ainsi, "le sexe tel que nous le connaissons est lui-même un produit social" : dans le sillage de Beauvoir, Rubin fait entrer le concept de genre, que le féminisme s'approprie alors pour appréhender la construction sociale du sexe, dans l'anthropologie. Elle parle d'un "système sexe/genre", qui transforme la "femelle" (biologique) en "femme" (opprimée) - comme l'esclavage transforme le "Nègre" en "esclave". L'analyse vient de Marx ; mais le détour par la parenté permet de ne pas rabattre le féminisme sur le marxisme, ni le patriarcat sur le capitalisme, en distinguant le "trafic des femmes" de celui des marchandises.

En 1984, Rubin publie un deuxième article, non moins décisif : "Penser le sexe". Ce texte, déjà traduit en 2001 dans un dialogue avec la philosophe Judith Butler, contribue à autonomiser un champ : l'analyse de la sexualité, distincte du genre. Les études gaies et lesbiennes vont alors prendre leur essor. Après l'élection de Ronald Reagan, Rubin y révisait ses formulations antérieures : non plus "penser le genre", mais proposer "une théorie radicale de la politique de la sexualité".

A première vue, rien de nouveau. Certes, le féminisme libéral des années 1960, en refusant l'assignation des femmes à l'espace domestique pour leur ouvrir l'espace public, reconduisait un partage entre les sphères publique et privée, peu propice à la politisation de la sexualité. Toutefois, dès 1970, le féminisme radical bousculait ces frontières : il érigeait la sexualité en enjeu central, prenant pour objet non seulement la contraception et l'avortement, mais aussi l'orgasme, le viol, le lesbianisme, etc. Avec la parenté, Rubin s'y inscrivait.

Les "guerres du sexe"

Cependant, une radicalité nouvelle gagnait du terrain au sein du féminisme, constituant la pornographie et la prostitution en emblèmes de la domination masculine. C'est en 1982, à Barnard College (New York), qu'éclatent au grand jour les sex wars. Non pas la "guerre des sexes" que le conservatisme français imputera dix ans plus tard à l'Amérique du "politiquement correct", mais les "guerres du sexe" qui déchirent alors le féminisme entre deux logiques radicales inconciliables. Si le sexe est politique dans les deux cas, pour le féminisme de la domination, l'oppression passe par la sexualité, tandis que pour le féminisme du désir, c'est la libération qui passe par la sexualité.

Certes, le colloque de Barnard vise à penser ensemble "le plaisir et le danger", soit la tension entre jouissance et violence. Toutefois, en butte aux attaques virulentes de leurs adversaires, qui voient en elles des collaboratrices de la domination, les participantes traitent surtout de libération. Les unes n'hésitent pas à faire alliance, comme la juriste Catharine MacKinnon et l'activiste Andrea Dworkin, avec les conservateurs de la Majorité morale et la répression "antisexe". Les autres finissent par se dire "pro-sexe", dans un front commun des minorités sexuelles où le féminisme radical céderait la place à un libéralisme respectueux de la diversité des pratiques et des orientations. C'est dans ce contexte que Rubin théorise la distinction entre genre et sexualité. Mais, faute de les articuler ensuite, n'est-ce pas s'exposer à entériner un Yalta du féminisme : àl'hétérosexualité la domination de genre, à l'homosexualité la libération sexuelle ?

Dans Surveiller et jouir, Rubin nous parle d'une culture exotique (les Etats-Unis), et d'un passé lointain (la naissance du sida). Mais elle interpelle notre présent et notre société. La politique du sexe travaille en effet la France depuis la fin des années 1990, en écho aux controverses étatsuniennes. Faut-il choisir entre la liberté sexuelle et l'égalité entre les sexes - pour le désir, ou contre la violence ? Le discours de la libération sexuelle s'entend d'ordinaire d'un point de vue préféministe (Philippe Sollers), antiféministe (Michel Houellebecq) ou postféministe (Marcela Iacub). Reste à voir si, à la manière de l'écrivaine Virginie Despentes, un féminisme "pro-sexe", qui ne soit pas une contradiction dans les termes, peut résonner en France. Ce serait une façon de tirer les leçons de l'histoire qu'incarne Gayle Rubin outre-Atlantique".

 

 
.
Surveiller et jouir : Anthropologie politique du sexe [Broché]
Gayle Rubin , Rostom Mesli , Collectif , Flora Bolter , Christophe Broqua
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Marcel Jousse

13 Janvier 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

http://www.decitre.fr/gi/63/9782070122363FS.gif

 

 

COLLOQUE
A LA RECHERCHE DE L’HOMME VIVANT
une rencontre entre chercheurs, praticiens et artistes
autour de l’anthropologie linguistique de Marcel Jousse (1886-1961)
28 SEPTEMBRE au 1er OCTOBRE 2011
Université Jean-Moulin LYON-3
Centre d’Etudes Linguistiques
(EA 1663)
L’année 2011 est celle du 50e anniversaire de la mort de Marcel Jousse, auteur d'une
oeuvre scientifique originale et féconde, demeurée peu connue, mais qui pourtant
trouve de nombreux échos dans les développements de la science actuelle.
Le groupe de recherches CORPS-À-DIRE (Centre d’Etudes Linguistiques, EA 1663,
Université Lyon‑III) organise un colloque qui lui sera consacré et qui veut être :
« A la recherche de l’homme vivant : une rencontre entre chercheurs, praticiens et
artistes autour de l’anthropologie linguistique de Marcel Jousse (1886-1961) ».
Ce colloque se tiendra à l'Université Jean-Moulin Lyon-III les 28, 29, 30 septembre et
1er octobre 2011.
1. Repères biographiques sur Marcel Jousse (1886-1961)
Dans l'entre-deux guerres, Marcel Jousse (1886-1961), professeur d'anthropologie
linguistique à l'École d'Anthropologie de Paris de 1932 à 1951, va développer une
"Anthropologie du geste et du rythme" qui a pour objet d'étude "l'homme vivant".
Il l’explicitera par ailleurs pour les divers auditoires de ses nombreuses conférences
libres en Sorbonne, à l’École des Hautes Études, ainsi que dans une école de
jardinières d’enfants.
Licencié en lettres classiques, Marcel Jousse est un homme de terrain et un
observateur, passionné d'astronomie et grand lecteur d'Henri Poincaré (1854-1912).
Dans son parcours, il a été successivement, apprenti peintre, instructeur de cavalerie,
professeur d'anglais, lieutenant d'artillerie de campagne puis officier instructeur de
balistique et d'artillerie auprès d'officiers américains pendant la première guerre
mondiale, professeur de français diplomatique.
C’est un disciple-continuateur de l'Abbé Rousselot (1846-1924), fondateur de la
phonétique expérimentale, celui à partir duquel les études phonétiques ne pouvaient
plus se faire uniquement sur des livres mais sur "l'homme vivant et parlant". Il est aussi
fidèle disciple de Pierre Janet (1859-1947), professeur de psychologie expérimentale et
comparée au Collège de France, pour qui "l'homme pense avec tout son corps". Enfin, il
reconnaît en Marcel Mauss (1872-1950), dont il a suivi les cours à l'Ecole des Hautes
Etudes, un de ses maîtres.
Lorsqu'il crée en 1932, avec des anthropologues, des pédagogues et des psychiatres,
l'Institut de Rythmo-pédagogie, il le conçoit comme « une liaison indispensable entre le
chercheur et le praticien ». Attaché à la recherche de l'homme vivant, Marcel Jousse
appelait à la mise en place de laboratoires de prise de conscience, d'une "scientia in
vivo" plutôt qu'une "scientia cum libro".
2. Objet du colloque
2011 offre l'occasion de faire le point sur les prolongements et les résonances de son
programme de recherches en anthropologie linguistique, dans un contexte où les études
scientifiques sur le corps, le mouvement, les émotions et les perceptions sont en plein
essor.
Nous envisageons de réinterroger et réhabiliter ce programme de recherches, d'en
montrer l'actualité et la pertinence, pour ceux qui l’ont suivi par la médiation de ses
proches collaborateurs et auditeurs, ou ont été formés très tôt par ses écrits, comme
pour ceux aux yeux desquels il est apparu, à un moment donné de leur propre parcours
de recherche, comme une source nécessaire.
3. Thématiques et domaines concernés
Les interventions sont prévues autour de 4 axes thématiques permettant d’aborder
l’interprétation et les prolongements de l'oeuvre de Marcel Jousse dans différents
domaines disciplinaires.
THEMATIQUES
AXE I : Marcel Jousse, son contexte et la portée historique de ses travaux
AXE II : Méthodologie, terminologie, fondamentaux. Exégèse du corpus
AXE III : Confrontation avec des approches analogues
AXE IV : Regards de praticiens concernés par l’approche de Jousse
DOMAINES DISCIPLINAIRES CONCERNES (liste non exhaustive) :
anthropologie — arts du corps (théâtre, chant, danse, arts plastiques, cirque ...) —
cinéma — civilisations anciennes — didactique de la grammaire et du texte —
didactique des langues maternelle et étrangères — épistémologie — ergonomie —
ethnopédagogie — histoire de l'éducation et des pratiques pédagogiques — histoire des
idées — histoire des sciences — lettres classiques — linguistique générale et
phonétique — littérature — littérature comparée — mathématiques — mémorisation
textuelle — musicologie — neurologie , audio-phonologie, aphasiologie, neuropsychologie
— philosophie – physiologie de la perception — psychologie cognitive —
psychologie du développement – rhétorique — sciences de l’éducation – sciences de
l’information et de la communication – sciences et techniques des activités physiques et
sportives — sémiotique, etc.
4. Comité scientifique (en cours de constitution) (universitaires et professionnels)
Jean-Claude Anscombre (Directeur de recherche émérite, CNRS-LLI, Univ. Paris-13)
Yves Beaupérin (Enseignant retraité, Institut Européen de Mimopédagogie)
Gabriel Bergounioux (Professeur, LLL, EA 3850, Univ. Orléans)
Gérard Bodé (Chargé de recherche, Service d’Histoire de l’Education, INRP)
Joël Candau (Professeur, LASMIC, Univ. Nice Sophia Antipolis)
Christine Chojnacki (Professeur, Univ. Lyon-3)
Jean-Marc Colletta (Professeur, LIDILEM, Univ. Grenoble-3)
Jacques Cosnier (Professeur émérite, ICAR, Univ. Lyon-2)
Dominique Ducard (Maître de Conférences HDR, CEDITEC, Univ. Paris-12)
Rémy Guérinel (Ingénieur, Institut Pierre Janet)
Michel Le Guern (Professeur émérite, Univ. Lyon-2)
Fabienne Martin-Juchat (Professeure, GRESEC, Univ. Grenoble-3)
Claudine Olivier (Maître de Conférences, CEL, Univ. Lyon-3)
Haun Saussy (Profesor, Yale University)
Edgard Sienaert (Associé de Recherche, Université du Free State, Bloemfontein,
Afrique du Sud)
5. Organisateur : groupe de recherches CORPS-A-DIRE
RESPONSABLE SCIENTIFIQUE : Claudine Olivier (Lyon-3)
RESPONSABLES DE L’ORGANISATION DU COLLOQUE :
Claudine Olivier (Maître de Conférences, Lyon-3, Centre d’Etudes Linguistiques)
Rémy Guérinel, (Institut Pierre Janet)
COMITE D’ORGANISATION : Eliane Damette (ATER, Lyon-3), Mariette Meunier (Professeur,
Lyon-3), Claudine Olivier (Maître de Conférences, Lyon-3, CEL), Yves Beaupérin
(Institut Européen de Mimopédagogie), Rémy Guérinel (Institut Pierre Janet).
6. Conditions de soumission des propositions de communications
Les propositions seront envoyées en pièces jointes sous format word et pdf aux deux
adresses suivantes : olivier.claudine@wanadoo.fr, guerinel@hotmail.com, avec, en objet du
message : proposition colloque Marcel Jousse.
Le document (caractères ARIAL 11, interligne 1, toutes les marges à 2 cm), comportera
les Nom et Prénom, le rattachement institutionnel ou la profession, le titre de la
communication, le(s) domaine(s) concerné(s), l’axe thématique pressenti, les mots-clés,
des éléments bibliographiques, et un résumé d’une page (3000 caractères maximum,
espaces compris) décrivant la problématique et la méthodologie utilisée.
Date limite d'envoi des propositions : 10 mars 2011.
Après examen des propositions, les réponses seront communiquées aux auteurs au
plus tard le 30 avril 2011.
Les textes des articles pour les Actes du colloque seront à remettre au plus tard dans un
délai d'un mois après le colloque, soit pour le 31 octobre 2011.
7. Le groupe de recherches CORPS-A-DIRE (Centre d’Etudes Linguistiques, Lyon-3)
Créé en 2009-2010, à l’initiative et sous la responsabilité de Claudine Olivier, le groupe
de recherches CORPS-A-DIRE (1) s’occupe d’études variationnelles interdisciplinaires sur
les structures langagières et sur l’activité de langage, dans leur rapport avec le corps et
avec l’interaction des sujets parlants.
Il a vocation à établir et développer des relations entre des chercheurs :
1. analystes de la langue et du discours, des contacts de langues,
jurilinguistes, psycholinguistes ;
2. spécialistes de neurosciences, sciences cognitives, ingénierie du
mouvement ;
et des professionnels des arts et techniques du corps (théâtre, chant, mémorisation
textuelle, slam, cirque, etc.), à propos de l'interface corps et langage.
L’ensemble thématique « Geste et rythme : apports et prolongements de l’anthropologie
linguistique de Marcel Jousse » représente un des axes de travail de CORPS-A-DIRE.
Le colloque autour de Jousse, par son périmètre interdisciplinaire, constituera une plateforme
de discussion particulièrement pertinente pour renforcer ces liens en construction
et faciliter de nouveaux contacts.
(1) CORPS-À-DIRE = CORPS parlant, Activités de langage, structures langagières, Domaines Interdisciplinaires de
Recherche et d'Enseignement
8. Quelques liens bibliographiques
OEUVRES DE MARCEL JOUSSE EN ANTHROPOLOGIE LINGUISTIQUE
- Études de psychologie linguistique. Le style oral rythmique et mnémotechnique chez
les verbomoteurs. Paris, Beauschesne,1925.
http://classiques.uqac.ca/classiques/jousse_marcel/Style_oral_verbo_moteurs/style_oral.html
- « Le mimisme humain et l'Anthropologie du langage ». Revue anthropologique, Juillet-
Septembre 1936 : 201-215
http://classiques.uqac.ca/classiques/jousse_marcel/mimisme_hum_anth_langage/mimisme_hum_anth_langage.html
- Mimisme humain et style manuel. Geuthner, Paris, 1936.
http://classiques.uqac.ca/classiques/jousse_marcel/Mimisme_hum_et_style_manuel/Mimisme_hum_et_style_manuel.
html
- « Le bilatéralisme humain et l’Anthropologie du langage ». Revue anthropologique,
n° 4-6, avril-septembre 1940 : 1-30.
http://classiques.uqac.ca/classiques/jousse_marcel/bilateralisme_humain/bilateralisme_humain.html
- Du mimisme à la musique chez l'enfant. Geuthner, Paris, 1935.
http://classiques.uqac.ca/classiques/jousse_marcel/Mimisme_a_la_musique/mimisme_a_la_musique.html
- Mimisme humain et psychologie de la lecture. Geuthner, Paris, 1935.
http://classiques.uqac.ca/classiques/jousse_marcel/Mimisme_hum_et_lecture/mimisme_hum_et_lecture.html
- « Les Lois psycho-physiologiques du Style oral vivant et leur utilisation philologique ».
L'Ethnographie n°23, 15 avril 1931 : 1-18.
http://classiques.uqac.ca/classiques/jousse_marcel/lois_psycho_physiologiques/lois_psycho_physiologiques.html
- L’anthropologie du geste. Gallimard, « Tel », réédition 2008, 1006 p.
- Cours oraux inédits de Marcel Jousse. Deux cédéroms, Association Marcel Jousse,
2002, 20000 pages. Le catalogue des intitulés des cours oraux est en ligne :
http://www.marceljousse.com/catalogue.htm
MARCEL JOUSSE PAR SES CONTEMPORAINS
- Frédéric Lefèvre, Marcel Jousse : une nouvelle psychologie du langage. Roseau d’or,
1927.
- Frédéric Lefèvre, « La psychologie expérimentale. Une heure avec M. Pierre Janet (en
présence de Marcel Jousse) ». Les nouvelles littéraires. Samedi 17 mars 1928.
- Jean Lhermitte, « Langage et Mouvement ». L’Encéphale n°1,1938 : 1-28.
- Antoine Meillet, Marcel Jousse – « Etudes de psychologie linguistique ». Bulletin de la
Société de Linguistique de Paris, Tome 26, Fascicule 3, N° 80, 1925 : 5.
- Joseph Morlaas, « Du Mimage au Langage ». L'Encéphale n° 3, Paris, 1935.
- André Ombredane, « Le langage, gesticulation significative, mimique et
conditionnée ». Revue philosophique de la France et de l’étranger. 1931, III : 217-230.
OEUVRES AYANT INFLUENCE MARCEL JOUSSE
- Jean-François Champollion, Grammaire égyptienne, 1836.
- Pierre Janet, L'automatisme psychologique. Paris, Felix Alcan, 1889.
http://classiques.uqac.ca/classiques/janet_pierre/automatisme_psychologique/automatisme.html
- Pierre Janet, L'Évolution de la mémoire et de la notion du temps. Paris, Chahine, 1928.
http://classiques.uqac.ca/classiques/janet_pierre/evolution_memoire_temps/evolution_memoire.html
- Pierre Janet, Les Débuts de l'intelligence. Paris, Flammarion, 1935
http://classiques.uqac.ca/classiques/janet_pierre/debut_de_intelligence/debut_intelligence.html
- Pierre Janet, L'Intelligence avant le langage. Paris, Flammarion, 1936.
http://classiques.uqac.ca/classiques/janet_pierre/intelligence_langage/intelligence.html
- Auguste-François Maunoury, Petite anthologie ou Recueil de Fables, descriptions,
pensées, épigrammes, contenant les racines de la langue grecque, Paris, 1850.
- Henri Poincaré, La Science et l'Hypothèse, Flammarion, 1902.
http://fr.wikisource.org/wiki/La_Science_et_l'hypothèse
- Henri Poincaré, Science et Méthode, Flammarion, 1908.
http://fr.wikisource.org/wiki/Science_et_méthode
- Rousselot (Abbé), Principes de phonétique expérimentale, 2 tomes, 1897-1908. Paris-
Leipzig, Welter.

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Monique Wittig : le chantier littéraire

12 Janvier 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Livre

Monique Wittig, Le chantier littéraire

 

 

Edition critique annotée avec une préface de Christine Planté, publiée conjointement par les Editions iXe et les Presses Universitaires de Lyon, 228 p., 14 euros. ISBN10 : 2-7297-0833-2

Notes et notices de Benoît Auclerc, Yannick Chevalier, Audrey Lasserre, Christine Planté.

C’est en 1986, à gualala, en Californie, que Monique Wittig termine Le Chantier littéraire, thèse qu’elle rédigea en vue d’obtenir le diplôme de l’École des hautes Études en sciences sociales de Paris. Gérard Genette en était le directeur, Louis Marin et Christian Metz, les lecteurs.
Monique Wittig écrit Le Chantier littéraire à une époque d’intense production. L’année précédente, Wittig publie son roman Virgile, non. Elle travaille parallèlement sur un scénario intitulé Jeanne d’Arc ou Jeanne Romme parce que dans mon pays les filles prennent le nom de leur mère, qu’elle achève en 1988. Elle rédige par ailleurs plusieurs essais théoriques marquants, notamment « Le cheval de troie » (1984), « Le lieu de l’action » (1984) et « La marque du genre » (1985), dont plusieurs sections et concepts seront repris et développés dans Le Chantier littéraire.
Monique Wittig comptait publier Le Chantier littéraire chez P.o.L en novembre 1999, après la publication de Paris-la- politique en mai de la même année, mais le décès de Nathalie Sarraute, en octobre 1999, lui a rendu la chose impossible.

http://www.editions-ixe.fr/

http://presses.univ-lyon2.fr/?q=nod...

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Women are heroes

11 Janvier 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

www.womenareheroes.be

www.jr-art.net

 

http://media.paperblog.fr/i/76/765318/women-are-heroes-jr-L-1.jpeg

Synopsis
Avec son film Women Are Heroes, le photographe JR plonge le spectateur au cœur de vies de femmes exceptionnelles.
Parce qu'elles sont très souvent les premières victimes en temps de guerre et quasiment abandonnées à leur sort en temps de paix, JR rend hommage à ces femmes qui malgré toutes les embûches de la vie gardent le sourire, la force de se battre et l'espoir d'une vie meilleure.
Des favelas de Rio aux bidonvilles kenyans, en passant par les rues d'Inde et du Cambodge, un autre regard se pose sur leurs combats et leurs attentes.
Affichant leurs portraits via d'immenses collages sur les murs de leurs quartiers et villes, JR sublime ces destins hors-normes et met en avant ces personnalités fortes et émouvantes trop rarement reconnues à leur juste valeur.
Women Are Heroes
vous invite à voyager et découvrir ces femmes qui, jour après jour et chacune à sa façon, se battent pour faire de ce monde un monde meilleur.
Avant tout, ce film est un message d'espoir et un vrai voyage à travers l’art de JR


réalisateur :
JR
scénario : JR, Emile Abinal
image : Patrick Ghiringhelli
son : Philippe Welsh
montage : Hervé Schneid
musique : Patrice – Massive Attack – Jean-Gabriel Becker

 

http://freethebold.com/wp-content/uploads/2009/10/JR_WAH4.jpg

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