Valerie Solanas/Sara Stridsberg
Typical for Andy and his poor memory, he lost the script.
Ouch. Solanas demanded he return the script or pay her for it but Andy ignored these demands and instead offered her a role in I, a
Man. In Andy’s film, Valerie and another actor argue in a hallway. Solanas dominated the conversation, dialoguing about “squishy asses”, “men’s
tits“, and lesbian “instinct”. She exited the scene explaining, “I gotta go beat my meat“.
Valerie wrote SCUM Manifesto in 1968
but no publisher would accept it. Instead she self-published, stood out on street corners and solicited SCUM to passersby. It is dubious that Valerie used the acronym
SCUM for Society for Cutting Up Men, since the phrase doesn’t appear in the text. SCUM references women:
“SCUM — dominant, secure, self-confident, nasty, violent, selfish, independent, proud, thrill-seeking, free-wheeling, arrogant females, who consider themselves fit to rule the
universe…”
To read SCUM Manifesto click here .
To hear a reading of the SCUM Manifesto click here.
To hear a reading of the SCUM Manifesto Part 2 click here.
http://salvagedstars.wordpress.com/2011/04/04/valerie-solanas-radical-feminist-and-warhol-wannabe/
De Sara Stridsberg
Paru le : 02/03/2011
Editeur : Le livre de poche
Collection : Litterature Doc
ISBN
: 2253156612
E
Philosophie de la chirurgie esthétique
Pour y répondre, Henry Delmar, médecin, et Jean-François Mattéi, philosophe, nous font voyager à travers les méandres de la personnalité. Ils nous conduisent à la mission véritable de la chirurgie esthétique : la reconstruction identitaire d’une personne à partir de l’image optimale de soi, un concept développé par les deux auteurs et nommé l’imago.
La petite mort
www.santillophotography.com


Si l orgasme est la petite mort, la masturbation est-elle le petit suicide ?
Malgré le titre de cet ouvrage, hommage à la formule par laquelle les femmes désignent leur orgasme, les femmes qui se masturbent devant le photographe de Toronto Will Santillo sont d une vivacité exubérante. Santillo a imaginé ce projet il y a huit ans, avec l ambition affichée d y inclure une large variété de femmes: jeunes et vieilles, minces et rondes, beautés déjà parfaites ou le devenant par la magie de son objectif. Seule constante: chacune de ces femmes déciderait comment elle se masturberait, et il saisirait l apogée de leur plaisir. De précédents projets menés avec des modèles amateurs, Santillo a tiré la conclusion que la masturbation est un acte bien plus personnel que les autres jeux sexuels, parce qu elle est pratiquée presque exclusivement en privé. Il s est fixé pour mission de révéler la créativité avec lesquelles les femmes abordent l autostimulation et d immortaliser la beauté de ces femmes ordinaires dans les secousses de la jouissance une beauté bien plus riche et diverse que les hommes ne la dépeignent dans la pornographie. Santillo dit vouloir mettre au jour la face cachée de ses modèles et, de fait, ce sont les visages qui montrent le mieux l intensité des sensations qu il capture avec tant de talent, et sans tabou.
Dian Hanson a interviewé 37 de ces femmes. Leurs propos candides sur le dépassement de leurs inhibitions et sur ce qu elles ont ressenti en atteignant ainsi l orgasme devant un étranger et son appareil photo fournissent un écrin aux voluptueuses photos couleur sépia. Pour tous ceux qui sont curieux de savoir ce que la voisine ou leur propre femme fait de ses moments d intimité, La Petite Mort sera un souffle de vie!
À propos du photographe:
Will Santillo a étudié la photographie au M.I.T. sous les auspices de Minor White et a travaillé dans les domaines de la mode, de l entreprise, de l architecture, et de l intimité. Ses photos ont
été publiées dans le Mammoth Book of Erotic Photography, ainsi que dans le livre New Erotic Photography paru chez TASCHEN, ainsi que dans la monographie Flagrante Delicto. Il vit à Toronto.
Violette Morris
"Lors des débuts de sa préparation physique en vue des Jeux olympiques de 1928, les premières ouvertes aux femmes, son renouvellement de licence est refusé par la Fédération française sportive féminine en 1927, pour cause d’atteinte aux bonnes mœurs. Entre 1923 et 1929, cette bisexuelle délurée s’affiche publiquement avec Raoul Paoli, qui la quitte alors qu’elle venait de pratiquer une mastectomie bilatérale afin de pouvoir mieux tenir le volant dans un cockpit d'automobile.
À partir de 1928, elle tient avec quelques employés un magasin d’accessoires automobiles à Paris, porte de Champerret, racheté par le constructeur parisien BNC en 1932.
Dans le même temps, elle porte plainte contre la Fédération française sportive féminine. Le procès, qui a lieu en février 1930, fait les titres des journaux. Invoquant l'ordonnance du Préfet de Police de Paris du 16 brumaire an IX (7 novembre 1800) qui règlemente le port du pantalon pour les femmes, l'avocate de la fédération, Yvonne Netter, plaide qu'il est interdit aux femmes de « porter culotte dans la rue ». Le tribunal déboute Violette Morris et la condamne aux dépens, estimant que s'il n'est pas de son ressort de s'occuper de la façon dont les femmes doivent se vêtir, « le fait de porter un pantalon n’étant pas d’un usage admis pour les femmes » donne droit à la fédération de l'interdire[2].
Lors des Jeux Olympiques de Berlin en 1936 auxquels elle assiste en tant qu'invitée d'honneur, elle est approchée par des recruteurs allemands et à partir de 1937, elle se livre à des activités d'espionnage pour le compte de l'Allemagne nazie. En 1940 Helmut Knochen chef du service de renseignements de la SS à Paris la recrute. Elle est chargée de recruter des espions, de contrer les réseaux anglais du SOE et d'infiltrer les réseaux de résistance du Grand ouest[3].
Elle passe ensuite par le biais de Henri Chamberlin dit Laffont à la Gestapo française, rue Lauriston, où elle se livre à des activités de tortionnaire notamment sur des femmes résistantes. Elle est responsable de secteurs dans les organigrammes de la Gestapo de la rue des saussaies à Paris de 1942 à 1944[4]. Son efficacité lui vaut le surnom de hyène de la gestapo. Elle est condamnée à mort, soit par l'Intelligence Service, soit par le BCRA[5]. Le 26 avril 1944, elle est assassinée par des maquisards du groupe normand Surcouf alors qu'elle se trouve sur une route de campagne au volant de sa traction avant Citroën 15 CV"
Wikipédia
Corps et violences
« Corps » et sciences sociales -
Présentation critique d’ouvrages
en présence de leurs auteurs
3 juin 2011, salle de conférence : Corps violentés
Grégoire Chamayou, Les corps vils : expérimenter sur les êtres humains aux XVIII et XIXème siècle, Paris, La découverte, 2008.
Frédéric Chauvaud (dir.), Corps saccagés. Violences corporelles du siècle des Lumières à nos jours, Rennes, PUR, 2009.
Lecteurs : Serge Boarini et Stanis Perez et/ou Baptiste Brossard
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de 10 h à 13 h
Entrée libre et gratuite
Ce séminaire vise à rendre raison de la floraison saisissante depuis le milieu des années 90 en histoire, sociologie, anthropologie, science politique, d’ouvrages consacrés aux questions du corps, de la santé, de l’administration du vivant. Elle incite à inventorier, par delà singularités apparentes et spécificités disciplinaires, les pensés et impensés communs à cette humeur du temps si soucieuse du destin du corps et du biologique. Ce séminaire se tient sous l’égide conjointe de la MSH-Paris Nord et du PRI « Médecine, santé et sciences sociales » de la Fondation MSH-Paris et est intégré dans deux masters de l’EHESS.
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ATTENTION ! Comme chaque année, au printemps, nos séances se déplacent jusqu'à l'été :
Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord , 4 rue de la Croix Faron, Plaine Saint-Denis
93210 Saint-Denis, RER B (Direction Roissy CDG, station La Plaine Stade de France, compter 20mn de Châtelet-Les-Halles à la MSH).
Pour ceux qui le désirent : RV à 9h45 au milieu du quai de la station La Plaine Stade de France
Contacts : Florence Bellivier/ Dominique Memmi, (organisatrices scientifiques)
A la MSH : Kenza Ouidir 01 55 93 93 19 www.mshparisnord.org
Reynald Drouhin
Métaorigines | |||||||||
Reynald Drouhin | |||||||||
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http://www.reynalddrouhin.net
Né en 1969, l’artiste contemporain Reynald Drouhin vit et travaille à Paris et enseigne la création multimedia à l’école des beaux-arts de Rennes. Il est membre du collectif incident.net depuis 1996 Président depuis 2008. Il a été représenté par la Galerie Numeriscausa de 2005 à 2009. Actuellement représenté par la galerie Dexter.
Born in Paris (France) in 1969, artist Reynald Drouhin lives and works in Paris. He studied plastic arts at the Fine Arts School of Paris (DNSAP, 1998), obtained the Hypermedia Multimedia Mastère (ENSBA, 1998), and a Master at the University of Paris 1 (1994). Drouhin has shown his work at the Biche de Bere Gallery’s Natural / Digital (2005), at Confluences (2003), at the Public gallery (2001), at the International festival of urban multimedia arts of Belfort, at the Montreal biennial (2000) and the international demonstration of video and electronic art organized by Champ Libre (1999). He also participated in Imagina in Monaco (1998) and ISEA (1997) in Chicago. He has received several prizes and distinctions including from the Musée d’art contemporain du Val-de-Marne MAC/VAL (2005), the Scam’s Great Award for digital interactive art work (2003), the FIAV’s video award (Tangier 2001), the Great Award at the Cyberfestival in Rueil-Malmaison, as well as the Multimedia Award of the Auvergnes-Videoformes DRAC (1999). He been an artist in residence at Europeo in Italy (2001), the CICV in Belfort (2000-2001), C3 in Budapest (2000) and Carnegie Mellon University in Pittsburgh (1997). The artist is currently teaching at the Fine Art School of Rennes and has been a member of the Incident.net group since 1996.
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L'objet de la perception
L’objet de la perception
Publié le mercredi 18 mai 2011 par Karim Hammou
L’idée selon laquelle la perception aurait un objet s’impose avec une certaine évidence, mais pose cependant de nombreux problèmes essentiels à la philosophie de la perception : pour répondre aux questions soulevées par cette approche, questions classiques, mais toujours vives en philosophie contemporaine, le dialogue des différentes traditions apparaît plus que jamais déterminant. Ces deux journées ont ainsi pour fin d’explorer ces questions, d’en faire varier les faces diverses, de l’analyse des thèses de Husserl, de Gibson, du réalisme direct aux thèmes du toucher, de la synesthésie, et de la perception musicale.
École Doctorale de Philosophie (ED 280)
Philosophies contemporaines (PhiCo EA3562)
EXeCO - CEPA
Lieu: Salle Cavaillès
UFR de Philosophie - Université Paris 1
Escalier C, 1er étage gauche
17, rue de la Sorbonne
Paris
La première journée sera consacrée aux grandes problématiques qui irriguent la philosophie contemporaine de la perception, sur la question de son objet : l’angle d’approche privilégiera d’abord
des problèmes fondateurs, pour se concentrer ensuite sur des perspectives plus actuelles.
La deuxième journée partira d’un constat : le thème de la perception est souvent abordé par le biais de la seule modalité visuelle. Il s’agira de tenter de remédier à cette préférence en
s’employant à étudier le champ des modalités perceptives non visuelles. Ce qu’affirme la philosophie contemporaine sur l’objet perceptif passe-t-il l’épreuve d’un changement de modalité? Que
gagne-t-on à sortir du paradigme visuel ? Dans le cadre de ces interrogations, la deuxième matinée se consacrera exclusivement à une étude de cas : l’objet sonore.
Salle Cavaillès
Matin : Problèmes fondateurs
Présidence : Jocelyn Benoist
9.30 Présentation des journées
- 9.45 Raluca Mocan (Paris-Est Créteil - LIS) Perception et conflits fondateurs chez Husserl
- 10.45 pause
- 11.00 Charles E. Niveleau (Paris1 PhiCo-Archives Husserl) La destitution écologique de l'objet
Après-midi : Perspectives Actuelles
Présidence : Pauline Nadrigny
- 14.00 Jocelyn Benoist (Paris 1 PhiCo - Archives Husserl) Voir, vu, visible
- 15.00 Roberta Locatelli (Paris 1 - PhiCo) Le réalisme direct: the object view
16.00 pause
- 16.15 Tom Avery (Institut Jean Nicod) Particulars and Consciousness
17.15 – 18.30 : Table ronde
Salle Cavaillès
Matin : Etude de cas : L’objet sonore
Présidence: Roberta Locatelli
9.45 Présentation
- 10.00 Pauline Nadrigny (Paris 1- PhiCo) Schriftlich, unbeschreiblich
11.00 pause
- 11.15 André Villa (Paris 8, CICM) Objet sonore : une étude interdisciplinaire
Après-midi : Modalités perceptives
Présidence : à définir
- 14.00 Jeanne-Marie Roux (Paris 1 - PhiCo) Le toucher, entre objet et ob-jectivité
- 15.00 Filip Mattens (Research Foundation Flanders) Une forme est une forme
16.00 pause
- 16.45 Marion Devosse (Lycée Alexandre Dumas, Saint-Cloud) La surdité vue de l’intérieur.
Témoignage
17.15 – 18.30 : Table ronde
Participent à la table ronde:
- Federico Boccacini (Paris 1, PhiCo)
- Charlotte Gauvry (Paris 1, PhiCo)
- Vincent Grondin (Université de Montréal, Paris 1, PhiCo)
- Sabine Plaud (Université de Strasbourg, PhiCo)
L’idée selon laquelle la perception aurait un objet s’impose avec une certaine évidence, mais pose cependant de nombreux problèmes essentiels à la philosophie de la perception :
Peut-on assimiler la perception à un rapport à l’objet ? Quel serait ce rapport ? Existe-t-il un objet essentiellement perceptif ? Cet objet est-il constitué ou donné ?
Quels sont les critères de sa qualification, de son identification? Peut-il s’assimiler à un contenu ? Est-il autre chose que l’influx nerveux dans lequel il se forme ? A-t-il une
indépendance par rapport au sujet qui le perçoit ? Quels rôles respectifs jouent les différentes modalités perceptives dans sa saisie ?
Pour répondre à ce genre de questions, classiques, mais toujours vives en philosophie contemporaine, le dialogue des différentes traditions apparaît plus que jamais déterminant. Ces deux
journées ont ainsi pour fin d’explorer ces questions, d’en faire varier les faces diverses, de l’analyse des thèses de Husserl, de Gibson, du réalisme direct aux thèmes du toucher, de la
synesthésie, et de la perception musicale.
La première journée sera consacrée aux grandes problématiques qui irriguent la philosophie contemporaine de la perception, sur la question de son objet : l’angle d’approche privilégiera
d’abord des problèmes fondateurs, pour se concentrer ensuite sur des perspectives plus actuelles.
La deuxième journée partira d’un constat : le thème de la perception est souvent abordé par le biais de la seule modalité visuelle. Il s’agira de tenter de remédier à cette préférence en
s’employant à étudier le champ des modalités perceptives non visuelles. Ce qu’affirme la philosophie contemporaine sur l’objet perceptif passe-t-il l’épreuve d’un changement de modalité? Que
gagne-t-on à sortir du paradigme visuel ? Dans le cadre de ces interrogations, la deuxième matinée se consacrera exclusivement à une étude de cas : l’objet sonore.
École Doctorale de Philosophie (ED 280)
Philosophies contemporaines (PhiCo EA3562)
EXeCO - CEPA
Lieu: Salle Cavaillès
UFR de Philosophie - Université Paris 1
Escalier C, 1er étage gauche
17, rue de la Sorbonne
Paris
Organisé par Roberta Locatelli et Pauline Nadrigny
Contact: line.nadrigny@free.fr, locatelli.robe@gmail.com
- perception, objet perceptif, objectivité, objet sonore, synesthésie, modalités perceptives
- Paris (75005) (17, rue de la Sorbonne)
- vendredi 27 mai 2011
- samedi 28 mai 2011
- Pauline Nadrigny
courriel : line [point] nadrigny (at) free [point] fr
- Pauline Nadrigny
courriel : line [point] nadrigny (at) free [point] fr
« L’objet de la perception », Journée d'étude, Calenda, publié le mercredi 18 mai 2011, http://calenda.revues.org/nouvelle19943.html
Du Zhenjun
Du Zhenjun est né le 12 mars 1961 à Shanghai, en Chine.
Il est connu pour ses installations interactives contemporaines et ses réalisations scénographiques pour des théâtres ou des spectacles divers. Ses installations vidéo interactives intègrent généralement des dispositifs de capteurs. Ce qui a pour effet de renforcer l’idée de rencontre entre les personnages virtuels et les spectateurs.
Les personnages projetés dans ses installations vidéo sont souvent l’artiste lui-même.
Le spectateur n’est jamais considéré comme extérieur à l’œuvre, mais il est perpétuellement en dialogue avec l’installation. Ce sont les actions du spectateur qui créer les “différentes ambiances possibles”. Le spectateur devient donc l’auteur de l’oeuvre.
L’installation est donc pensée comme un système dynamique réceptif aux actions de l’utilisateur.
Du Zhenjun cherche à mettre à nu la logique même de l’interaction : « je veux dépasser la vidéo avec un nouveau langage ».
http://head.hesge.ch/made/rv/
Suffering, Enjoyment, Healing
Appel à contributions : 4eme Colloque International de la S.I.P.P.
(Société Internationale de Psychanalyse et Philosophie)
5, 6 et 7 décembre 2011 – Campus de l'Université Paris Diderot, Paris
« Souffrance, Jouissance, Guérison » / « Suffering, Enjoyment, Healing »
La souffrance et la jouissance sont des manières d'être et d'exister, des modes de pâtir dont la philosophie se méfie le plus souvent - elle qui a si longtemps pensé le bonheur et le souverain bien dans le silence des passions et la liberté pure de l'acte. Mais si la vie est faite de souffrances et de jouissances, si c'est cela aussi, se sentir exister, doit-on chercher à se guérir des unes et à tempérer les autres ? Qu'est-ce qui peut nous faire voir en elles des symptômes ? Souffrance, symptôme, guérison, ces termes peuvent-ils être entendus de la même manière en médecine, en psychanalyse, en philosophie ? Quand coïncident-ils, quand divergent-ils selon les domaines considérés ?
En juxtaposant trois termes « mal accordés », c'est-à-dire qui ne figurent pas ensemble dans les travaux de recherche , nous souhaitons esquisser des trajets inédits : non pas « souffrance et douleur », ce qui impliquerait une réflexion traditionnelle sur le psychique et l'organique ; non pas seulement « maladie et guérison », ce qui ferait appel à une philosophie de la médecine et aux abords pluriels du pathologique et du normal; pas non plus « jouissance et souffrance », ce qui mettrait surtout l'accent sur l'ambiguïté de la plainte.
Avec ces trois termes, nous voudrions plutôt en venir à la production des sujets entre souffrance et guérison. Que veut dire guérir si l'au-delà du principe de plaisir fait voisiner l'extrême des plaisirs avec les formes invivables de l'excès ? Qu'est-ce qui soutient le sujet dans sa relation à la souffrance et à la jouissance ainsi que dans son projet de guérir de la première ou de rechercher la seconde ? Qu'est-ce qui fait de l'une ou de l'autre, tantôt un mode de l'intime, tantôt une expérience partagée ? Peut-on considérer la guérison comme une sublimation ?
Nous nous proposons d'organiser les champs d'intervention selon les directions que voici:
1. Souffrance et jouissance : guérison impossible ?
> 2. La thérapie dans les traditions de la philosophie
> 3. Existence et destins du symptôme.
> 4. Souffrance et jouissance dans la culture
> 5. L'écriture des souffrances et des modes de jouissance
> 6. Politique(s) de la souffrance, politique(s) de la jouissance,
> politique(s) de la guérison
> 7. Guérison, Normativité, Singularité
> 8. Jouissance et destructivité
Les propositions de communication, en langue française ou anglaise, sont à envoyer à l'adresse colloque.sipp2011@gmail.com jusqu'au 25 juillet 2011. Elles ne doivent pas excéder 600 mots.
Toute proposition fera l'objet d'un avis de réception et un retour sera fait début septembre.
Organisation :
Centre d'Etudes du Vivant (Institut de la Pensée Contemporaine) - Université Paris Diderot
Tél : 01.57.27.65.12 - Courriel : centre_etudes_du_vivant@univ-paris-diderot.fr.
Société Internationale de Psychanalyse et Philosophie (SIPP)
Avec la collaboration de l'Ecole Doctorale "Recherches en Psychanalyse" et du Centre Georges Canguilhem de l'Université Paris Diderot.
Ecarts, éclairs et corps
"Se plaçant résolument sur le terrain de l'écart et du corps, c'est-à-dire d'une expérience quasi physique et littérale de la photographie, Denis Bernard reconsidère l'ensemble de ce qui la fonde et l'oriente, et notamment ses invariants techniques. Que nous dit Denis Bernard ? Qu'il y a un « angle mort de la photographie ». Standards, normalisations, dispositifs et dispositions, en s'imposant, ont figé peu à peu les choses. L'aventure, dès lors, consiste à regarder, ressentir ou penser différemment le « fait technique ». D'où la nécessité de remettre en cause « toute décision qui a conduit à ne pas voir » et d'opérer un glissement singulier du centre vers le bord ou l'épaisseur de l'image. On visera ainsi à préparer des « pièges à lumière perdue », à scruter « l'a côté de la plaque », à traquer des « seuils de transparence », à saisir « l'empreinte d'un coup de foudre » ou inventer des « machines à voir ». Nouvelle donne : il s'agit de photographier autrement. De « voir encore, dedans et au-delà ». De privilégier les « brouillons acharnés » d'une « nouvelle étreinte ». Revisitant trente ans de création et de recherche, Autres & Pareils, La Revue revient sur une démarche artistique foisonnante et passionnante. Au sommaire de ce double numéro, plus de cent cinquante images nous précipitent au coeur d'une pratique et d'une réflexion des plus jubilatoires et affranchies qui soient ! Des textes de Giovanni Careri, Marie Delclaux, Olivier Domerg, Jean-Marie Gleize, Romain Guedj, Jean Lewinski, Pierre Parlant et Bernard Pichon, proposent divers éclairages sur ce travail et ses enjeux"
http://www.librest.com/spip.php?page=fiche&type=nouveautes&noNotice=1198406.