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Articles récents

Violette Morris

27 Mai 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Lors des débuts de sa préparation physique en vue des Jeux olympiques de 1928, les premières ouvertes aux femmes, son renouvellement de licence est refusé par la Fédération française sportive féminine en 1927, pour cause d’atteinte aux bonnes mœurs. Entre 1923 et 1929, cette bisexuelle délurée s’affiche publiquement avec Raoul Paoli, qui la quitte alors qu’elle venait de pratiquer une mastectomie bilatérale afin de pouvoir mieux tenir le volant dans un cockpit d'automobile.

À partir de 1928, elle tient avec quelques employés un magasin d’accessoires automobiles à Paris, porte de Champerret, racheté par le constructeur parisien BNC en 1932.

Dans le même temps, elle porte plainte contre la Fédération française sportive féminine. Le procès, qui a lieu en février 1930, fait les titres des journaux. Invoquant l'ordonnance du Préfet de Police de Paris du 16 brumaire an IX (7 novembre 1800) qui règlemente le port du pantalon pour les femmes, l'avocate de la fédération, Yvonne Netter, plaide qu'il est interdit aux femmes de « porter culotte dans la rue ». Le tribunal déboute Violette Morris et la condamne aux dépens, estimant que s'il n'est pas de son ressort de s'occuper de la façon dont les femmes doivent se vêtir, « le fait de porter un pantalon n’étant pas d’un usage admis pour les femmes » donne droit à la fédération de l'interdire[2].

 

Lors des Jeux Olympiques de Berlin en 1936 auxquels elle assiste en tant qu'invitée d'honneur, elle est approchée par des recruteurs allemands et à partir de 1937, elle se livre à des activités d'espionnage pour le compte de l'Allemagne nazie. En 1940 Helmut Knochen chef du service de renseignements de la SS à Paris la recrute. Elle est chargée de recruter des espions, de contrer les réseaux anglais du SOE et d'infiltrer les réseaux de résistance du Grand ouest[3].

Elle passe ensuite par le biais de Henri Chamberlin dit Laffont à la Gestapo française, rue Lauriston, où elle se livre à des activités de tortionnaire notamment sur des femmes résistantes. Elle est responsable de secteurs dans les organigrammes de la Gestapo de la rue des saussaies à Paris de 1942 à 1944[4]. Son efficacité lui vaut le surnom de hyène de la gestapo. Elle est condamnée à mort, soit par l'Intelligence Service, soit par le BCRA[5]. Le 26 avril 1944, elle est assassinée par des maquisards du groupe normand Surcouf alors qu'elle se trouve sur une route de campagne au volant de sa traction avant Citroën 15 CV"

 

Wikipédia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Corps et violences

26 Mai 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 


Grégoire Chamayou - Les corps vils. Expérimenter sur les êtres humains aux XVIIIe et XIXe siècles
Frédéric Chauvaud - Corps saccagés. Une histoire des violences corporelles du siècle des Lumières à nos jours

 

« Corps » et sciences sociales -

Présentation critique d’ouvrages

en présence de leurs auteurs

3 juin 2011, salle de conférence : Corps violentés

Grégoire Chamayou, Les corps vils : expérimenter sur les êtres humains aux XVIII et XIXème siècle, Paris, La découverte, 2008.

Frédéric Chauvaud (dir.), Corps saccagés. Violences corporelles du siècle des Lumières à nos jours, Rennes, PUR, 2009.

Lecteurs : Serge Boarini et Stanis Perez et/ou Baptiste Brossard

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                                                                                                                            de 10 h à 13 h

Entrée libre et gratuite

Ce séminaire vise à rendre raison de la floraison saisissante depuis le milieu des années 90 en histoire, sociologie, anthropologie, science politique, d’ouvrages consacrés aux questions du corps, de la santé, de l’administration du vivant. Elle incite à inventorier, par delà singularités apparentes et spécificités disciplinaires, les pensés et impensés communs à cette humeur du temps si soucieuse du destin du corps et du biologique. Ce séminaire  se tient sous l’égide conjointe de la MSH-Paris Nord et du PRI « Médecine, santé et sciences sociales » de la Fondation MSH-Paris et est intégré dans deux masters de l’EHESS.

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                                                                                               ATTENTION ! Comme chaque année, au printemps, nos séances se déplacent jusqu'à l'été : 

Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord , 4 rue de la Croix Faron, Plaine Saint-Denis

93210 Saint-Denis, RER B (Direction Roissy CDG, station La Plaine Stade de France, compter 20mn de Châtelet-Les-Halles à la MSH).

Pour ceux qui le désirent : RV à 9h45 au milieu du quai de la station La Plaine Stade de France

Contacts : Florence Bellivier/ Dominique Memmi,  (organisatrices scientifiques)

A la MSH : Kenza Ouidir  01 55 93 93 19     www.mshparisnord.org

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Reynald Drouhin

25 Mai 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Métaorigines  
  Reynald Drouhin

 

http://www.reynalddrouhin.net

 

Né en 1969, l’artiste contemporain Reynald Drouhin vit et travaille à Paris et enseigne la création multimedia à l’école des beaux-arts de Rennes.
Il a étudié les arts plastiques aux beaux-arts de Paris (DNSAP et Mastère Hypermédia Multimédia, 1998) et à l’Université Paris 1 (Maîtrise, 1994).
Sa pratique intègre les outils numériques, la photographie, la vidéo, l’installation et la sérigraphie. Il ne se contente pas d’un espace dédié (celui de l’Internet, d’une surface de projection ou de la spatialité d’une galerie) mais appréhende tour à tour différents possibles, cherchant ainsi à révéler autre chose que le visible, tel un espace parallèle, fantomatique, étrange, ou résultant de données codifiées.
Il participe en ce moment à la biennale de Rennes, il a entre autres présenté son travail à la galerie Numeriscausa pour les expositions « Ghost Walk » (2009) et « Il était une fois… » (2007), à la galerie des beaux-arts de Lorient (« Sans titre« , 2006), à la Biche de Bere Gallery (« Natural/Digital », 2005), à Confluences (2003), à la galerie Public (2001), au Festival international d’arts multimédias urbains de Belfort (2000), à la biennale de Montréal et à la manifestation internationale vidéo & art électronique organisée par Champ Libre (Montréal, 2000 et 1999) et à ISEA (Chicago, 1997).
Il a également reçu plusieurs prix et mentions dont l’aide à la Création Multimédia Expérimentale (Arcadi, 2007), la bourse départementale d’aide individuelle à la création du MAC/VAL (2005), le Grand Prix Scam de l’oeuvre d’art numérique interactive (2003), le Prix vidéo du FIAV à Tanger (2001), le Grand Prix au Cyberfestival à Rueil-Malmaison ainsi que le prix Multimédia de la DRAC Auvergnes-Vidéoformes (1999).
Il a accompli plusieurs résidences : à Européo en Italie (2001), au CICV à Belfort (2000-01), au C3 à Budapest (2000) et à Carnegie Mellon University à Pittsburgh (1997).

Il est membre du collectif incident.net depuis 1996 Président depuis 2008. Il a été représenté par la Galerie Numeriscausa de 2005 à 2009. Actuellement représenté par la galerie Dexter.

 

Born in Paris (France) in 1969, artist Reynald Drouhin lives and works in Paris. He studied plastic arts at the Fine Arts School of Paris (DNSAP, 1998), obtained the Hypermedia Multimedia Mastère (ENSBA, 1998), and a Master at the University of Paris 1 (1994).

Drouhin has shown his work at the Biche de Bere Gallery’s Natural / Digital (2005), at Confluences (2003), at the Public gallery (2001), at the International festival of urban multimedia arts of Belfort, at the Montreal biennial (2000) and the international demonstration of video and electronic art organized by Champ Libre (1999). He also participated in Imagina in Monaco (1998) and ISEA (1997) in Chicago.

He has received several prizes and distinctions including from the Musée d’art contemporain du Val-de-Marne MAC/VAL (2005), the Scam’s Great Award for digital interactive art work (2003), the FIAV’s video award (Tangier 2001), the Great Award at the Cyberfestival in Rueil-Malmaison, as well as the Multimedia Award of the Auvergnes-Videoformes DRAC (1999). He been an artist in residence at Europeo in Italy (2001), the CICV in Belfort (2000-2001), C3 in Budapest (2000) and Carnegie Mellon University in Pittsburgh (1997).

The artist is currently teaching at the Fine Art School of Rennes and has been a member of the Incident.net group since 1996.

 

Des Fleurs  
  Reynald Drouhin
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L'objet de la perception

25 Mai 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

 

L’objet de la perception

Publié le mercredi 18 mai 2011 par Karim Hammou

Résumé

L’idée selon laquelle la perception aurait un objet s’impose avec une certaine évidence, mais pose cependant de nombreux problèmes essentiels à la philosophie de la perception : pour répondre aux questions soulevées par cette approche, questions classiques, mais toujours vives en philosophie contemporaine, le dialogue des différentes traditions apparaît plus que jamais déterminant. Ces deux journées ont ainsi pour fin d’explorer ces questions, d’en faire varier les faces diverses, de l’analyse des thèses de Husserl, de Gibson, du réalisme direct aux thèmes du toucher, de la synesthésie, et de la perception musicale.

Annonce

École Doctorale de Philosophie  (ED 280)
Philosophies contemporaines (PhiCo EA3562)  
EXeCO -  CEPA

Lieu: Salle Cavaillès
         UFR de Philosophie - Université Paris 1
         Escalier C, 1er étage gauche
         17, rue de la Sorbonne
         Paris

La première journée sera consacrée aux grandes problématiques qui irriguent la philosophie contemporaine de la perception, sur la question de son objet : l’angle d’approche privilégiera d’abord des problèmes fondateurs,  pour se concentrer ensuite sur des perspectives plus actuelles.
La deuxième journée partira d’un constat : le thème de la perception est souvent abordé par le biais de la seule modalité visuelle. Il s’agira de tenter de remédier à cette préférence en s’employant à étudier le champ des modalités perceptives non visuelles. Ce qu’affirme la philosophie contemporaine sur l’objet perceptif passe-t-il l’épreuve d’un changement de modalité? Que gagne-t-on à sortir du paradigme visuel ? Dans le cadre de ces interrogations, la deuxième matinée se consacrera exclusivement à une étude de cas : l’objet sonore.

PROGRAMME
Vendredi 27 Mai 2011 - L’objet de la perception en question

Salle Cavaillès

Matin : Problèmes fondateurs

Présidence : Jocelyn Benoist

9.30 Présentation des journées

  • 9.45 Raluca Mocan (Paris-Est Créteil - LIS) Perception et conflits fondateurs chez Husserl
  • 10.45 pause
  • 11.00 Charles E. Niveleau (Paris1 PhiCo-Archives Husserl)  La destitution écologique de l'objet

Après-midi : Perspectives Actuelles

Présidence : Pauline Nadrigny

  • 14.00  Jocelyn Benoist (Paris 1 PhiCo - Archives Husserl) Voir, vu, visible
  • 15.00 Roberta Locatelli (Paris 1 - PhiCo) Le réalisme direct: the object view

16.00 pause

  • 16.15 Tom Avery (Institut Jean Nicod) Particulars and Consciousness

17.15 – 18.30 : Table ronde

Samedi 28 Mai 2011 - Par-delà le paradigme de la vision

Salle Cavaillès

Matin : Etude de cas : L’objet sonore

Présidence: Roberta Locatelli

9.45 Présentation

  • 10.00 Pauline Nadrigny (Paris 1- PhiCo) Schriftlich, unbeschreiblich

11.00 pause

  • 11.15 André Villa (Paris 8, CICM) Objet sonore : une étude interdisciplinaire

Après-midi :  Modalités perceptives

Présidence : à définir

  • 14.00 Jeanne-Marie Roux (Paris 1 - PhiCo) Le toucher, entre objet et ob-jectivité
  • 15.00 Filip Mattens (Research Foundation Flanders) Une forme est une forme

16.00 pause

  • 16.45 Marion Devosse (Lycée Alexandre Dumas, Saint-Cloud) La surdité vue de l’intérieur.

Témoignage

17.15 – 18.30 : Table ronde

Participent à la table ronde:

  • Federico Boccacini (Paris 1, PhiCo)
  • Charlotte Gauvry (Paris 1, PhiCo)
  • Vincent Grondin (Université de Montréal, Paris 1, PhiCo)
  • Sabine Plaud (Université de Strasbourg, PhiCo)
Argument

L’idée selon laquelle la perception aurait un objet s’impose avec une certaine évidence, mais pose cependant de nombreux problèmes essentiels à la philosophie de la perception :

Peut-on assimiler la perception à un rapport à l’objet ? Quel serait ce rapport ? Existe-t-il un objet essentiellement perceptif ? Cet objet est-il constitué ou donné ? Quels sont les critères de sa qualification, de son identification? Peut-il s’assimiler à un contenu ? Est-il autre chose que l’influx nerveux dans lequel il se forme ? A-t-il une indépendance par rapport au sujet qui le perçoit ? Quels rôles respectifs jouent les différentes modalités perceptives dans sa saisie ?
Pour répondre à ce genre de questions, classiques, mais toujours vives en philosophie contemporaine, le dialogue des différentes traditions apparaît plus que jamais déterminant. Ces deux journées ont ainsi pour fin d’explorer ces questions, d’en faire varier les faces diverses, de l’analyse des thèses de Husserl, de Gibson, du réalisme direct aux thèmes du toucher, de la synesthésie, et de la perception musicale.

La première journée sera consacrée aux grandes problématiques qui irriguent la philosophie contemporaine de la perception, sur la question de son objet : l’angle d’approche privilégiera d’abord des problèmes fondateurs,  pour se concentrer ensuite sur des perspectives plus actuelles.
La deuxième journée partira d’un constat : le thème de la perception est souvent abordé par le biais de la seule modalité visuelle. Il s’agira de tenter de remédier à cette préférence en s’employant à étudier le champ des modalités perceptives non visuelles. Ce qu’affirme la philosophie contemporaine sur l’objet perceptif passe-t-il l’épreuve d’un changement de modalité? Que gagne-t-on à sortir du paradigme visuel ? Dans le cadre de ces interrogations, la deuxième matinée se consacrera exclusivement à une étude de cas : l’objet sonore.

École Doctorale de Philosophie  (ED 280)
Philosophies contemporaines (PhiCo EA3562)  
EXeCO -  CEPA

Lieu: Salle Cavaillès
         UFR de Philosophie - Université Paris 1
         Escalier C, 1er étage gauche
         17, rue de la Sorbonne
         Paris

Organisé par Roberta Locatelli et  Pauline Nadrigny

Contact: line.nadrigny@free.fr, locatelli.robe@gmail.com


Mots-clés
  • perception, objet perceptif, objectivité, objet sonore, synesthésie, modalités perceptives
Fichiers attachés
Lieu
  • Paris (75005) (17, rue de la Sorbonne)
Dates
  • vendredi 27 mai 2011
  • samedi 28 mai 2011
Contact
  • Pauline Nadrigny
    courriel : line [point] nadrigny (at) free [point] fr
Source de l'information
  • Pauline Nadrigny
    courriel : line [point] nadrigny (at) free [point] fr

Pour citer cette annonce

« L’objet de la perception », Journée d'étude, Calenda, publié le mercredi 18 mai 2011, http://calenda.revues.org/nouvelle19943.html

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Du Zhenjun

24 Mai 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Du Zhenjun est né le 12 mars 1961 à Shanghai, en Chine.

Il est connu pour ses installations interactives contemporaines et ses réalisations scénographiques pour des théâtres ou des spectacles divers. Ses installations vidéo interactives intègrent généralement des dispositifs de capteurs. Ce qui a pour effet de renforcer l’idée de rencontre entre les personnages virtuels et les spectateurs.

Les personnages projetés dans ses installations vidéo sont souvent l’artiste lui-même.

Le spectateur n’est jamais considéré comme extérieur à l’œuvre, mais il est perpétuellement en dialogue avec l’installation. Ce sont les actions du spectateur qui créer les “différentes ambiances possibles”. Le spectateur devient donc l’auteur de l’oeuvre.

L’installation est donc pensée comme un système dynamique réceptif aux actions de l’utilisateur.

Du Zhenjun cherche à mettre à nu la logique même de l’interaction : « je veux dépasser la vidéo avec un nouveau langage ».

http://head.hesge.ch/made/rv/

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Suffering, Enjoyment, Healing

24 Mai 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Appel à contributions : 4eme Colloque International de la S.I.P.P.

(Société Internationale de Psychanalyse et Philosophie)

5, 6 et 7 décembre 2011 – Campus de l'Université Paris Diderot, Paris

 

 

« Souffrance, Jouissance, Guérison » / « Suffering, Enjoyment, Healing »

 

La souffrance et la jouissance sont des manières d'être et d'exister, des modes de pâtir dont la philosophie se méfie le plus souvent - elle qui a si longtemps pensé le bonheur et le souverain bien dans le silence des passions et la liberté pure de l'acte. Mais si la vie est faite de souffrances et de jouissances, si c'est cela aussi, se sentir exister, doit-on chercher à se guérir des unes et à tempérer les autres ? Qu'est-ce qui peut nous faire voir en elles des symptômes ? Souffrance, symptôme, guérison, ces termes peuvent-ils être entendus de la même manière en médecine, en psychanalyse, en philosophie ? Quand coïncident-ils, quand divergent-ils selon les domaines considérés ?

 

En juxtaposant trois termes « mal accordés », c'est-à-dire qui ne figurent pas ensemble dans les travaux de recherche , nous souhaitons esquisser des trajets inédits : non pas « souffrance et douleur », ce qui impliquerait une réflexion traditionnelle sur le psychique et l'organique ; non pas seulement « maladie et guérison », ce qui ferait appel à une philosophie de la médecine et aux abords pluriels du pathologique et du normal; pas non plus « jouissance et souffrance », ce qui mettrait surtout l'accent sur l'ambiguïté de la plainte.

 

Avec ces trois termes, nous voudrions plutôt en venir à la production des sujets entre souffrance et guérison.  Que veut dire guérir si l'au-delà du principe de plaisir fait voisiner l'extrême des plaisirs avec les formes invivables de l'excès ? Qu'est-ce qui soutient le sujet dans sa relation à la souffrance et à la jouissance ainsi que dans son projet de guérir de la première ou de rechercher la seconde ? Qu'est-ce qui fait de l'une ou de l'autre, tantôt un mode de l'intime, tantôt une expérience partagée ? Peut-on considérer la guérison comme une sublimation ?

 

 Nous nous proposons d'organiser les champs d'intervention selon les directions que voici:

 

1. Souffrance et jouissance : guérison impossible ?
> 2. La thérapie dans les traditions de la philosophie
> 3. Existence et destins du symptôme.
> 4. Souffrance et jouissance dans la culture
> 5. L'écriture des souffrances et des modes de jouissance
> 6. Politique(s) de la souffrance, politique(s) de la jouissance,
> politique(s) de la guérison
> 7. Guérison, Normativité, Singularité
> 8. Jouissance et destructivité

 

Les propositions de communication, en langue française ou anglaise, sont à envoyer à l'adresse colloque.sipp2011@gmail.com jusqu'au 25 juillet 2011. Elles ne doivent pas excéder 600 mots.

Toute proposition fera l'objet d'un avis de réception et un retour sera fait début septembre.

 

Organisation :

Centre d'Etudes du Vivant (Institut de la Pensée Contemporaine) - Université Paris Diderot

Tél : 01.57.27.65.12 - Courriel : centre_etudes_du_vivant@univ-paris-diderot.fr.

Société Internationale de Psychanalyse et Philosophie (SIPP)

Avec la collaboration de l'Ecole Doctorale "Recherches en Psychanalyse" et du Centre Georges Canguilhem de l'Université Paris Diderot.

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Ecarts, éclairs et corps

23 Mai 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Ecarts, éclairs et corps

 

Ecarts, éclairs et corps -
Nouvelle étreinte photographique

"Se plaçant résolument sur le terrain de l'écart et du corps, c'est-à-dire d'une expérience quasi physique et littérale de la photographie, Denis Bernard reconsidère l'ensemble de ce qui la fonde et l'oriente, et notamment ses invariants techniques. Que nous dit Denis Bernard ? Qu'il y a un « angle mort de la photographie ». Standards, normalisations, dispositifs et dispositions, en s'imposant, ont figé peu à peu les choses. L'aventure, dès lors, consiste à regarder, ressentir ou penser différemment le « fait technique ». D'où la nécessité de remettre en cause « toute décision qui a conduit à ne pas voir » et d'opérer un glissement singulier du centre vers le bord ou l'épaisseur de l'image. On visera ainsi à préparer des « pièges à lumière perdue », à scruter « l'a côté de la plaque », à traquer des « seuils de transparence », à saisir « l'empreinte d'un coup de foudre » ou inventer des « machines à voir ». Nouvelle donne : il s'agit de photographier autrement. De « voir encore, dedans et au-delà ». De privilégier les « brouillons acharnés » d'une « nouvelle étreinte ». Revisitant trente ans de création et de recherche, Autres & Pareils, La Revue revient sur une démarche artistique foisonnante et passionnante. Au sommaire de ce double numéro, plus de cent cinquante images nous précipitent au coeur d'une pratique et d'une réflexion des plus jubilatoires et affranchies qui soient ! Des textes de Giovanni Careri, Marie Delclaux, Olivier Domerg, Jean-Marie Gleize, Romain Guedj, Jean Lewinski, Pierre Parlant et Bernard Pichon, proposent divers éclairages sur ce travail et ses enjeux"

http://www.librest.com/spip.php?page=fiche&type=nouveautes&noNotice=1198406.

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Magalie Desbazeille

22 Mai 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com



 
La Table de sable a été imaginée et réalisée par
Magali Desbazeille pour la compagnie Meg Stuart.
http://www.desbazeille.fr

Vue de la performance Rayon 3 à la Bibliothèque du centre Georges Pompidou, 2010.



Magali Desbazeille découvre la peinture à 3 ans, en 1974 ; gagne son premier prix de dessin à 8 ans, remis à l’Hôtel de Ville de Paris par Bernadette Chirac ; étudie aux Beaux-Arts à Paris, au Hunter College à New York, au Fresnoy à Tourcoing, mais pas à Berlin ; rencontre Siegfried Canto, en 1999, sur Internet…


« Créer des théorie-fiction permettrait d’expérimenter le présent autrement, en se dégageant d’anciennes théories devenues tellement efficaces qu’elles nous empêchent aujourd’hui de penser le monde naissant. »
Emmanuel Mahé, chercheur, Orange Lab - publication R&C, burozoique/les éditions du parc/ENSAnancy.
desbazeille
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Le corps obèse

20 Mai 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

Le corps obèse : Obésité, science et culture

 

 

Le corps obèse

 

Mardi 24 mai 2011

de 20 à 22 h

 

Café du Pont-Neuf

14, quai du Louvre, 75 001 Paris, France

 

Entrée libre en fonction des places disponibles

 

Sous forme de libres rencontres et de débats, les Café-Philo IMAGES & CORPS  s’autorisent

de l’OCIT, Observatoire des Corps & des Images Transformés,

de RETINA.International, Recherches Esthétiques & Théorétiques sur les Images Nouvelles & Anciennes

& du CEPEP, Chirurgiens Esthétiques Plasticiens de l'Ecole de Paris

& de PEI, Philosophie & Esthétique de l’Image

 

Précédentes interventions 

1 François Soulages, Le corps transformé par internet 

2 Lucien Hounkpatin & Patrick Knipper, La Greffe de Visage. Le Guérisseur en Afrique & la chirurgie plastique

3 Michel Schouman, Les modifications des organes génitaux 

4 Catherine Couanet, Le corps transformé par l’érotisme

5 Michel Pinçon & Monique Pinçon-Charlot, Le corps socialisé : individu & société

6 Marie-Hélène Tramus, Corps à corps réel-virtuel : interactivité, autonomie, création 

7 Marc Tamisier, Le corps & l’argent 

8  Patrick Knipper & Olivier Tarragano, Peau d'âme 

9 Alberto Olivieri,  Le corps transformé par le langage & la création 

10 Raquel Fonseca, Portrait, photogénie & chirurgie esthétique 

11 Martial Cherrier, Bodybuilding & art contemporain

12 Patrick Labouley L'insupportable du réel ou Je est un autre

13 Patrick Knipper, Chirurgie de l'image. Magie de la chirurgie....sur le Fleuve Niger

14 Florence Gaty, Blessures d’Afrique & photographie

15 Valérie Cavallo, Eclairer et caresser le visage : envisager

16 Alain Laraby, L'image de soi en droit

17 Sergio Rojas, Philosophie de l’image & du corps

18 Shelomo Selinger, Empreintes de mon passé

19 Laurent Danchin, Arts plastiques & savoir-faire  à l’ère de la photographie

20 Emmanuel Rimbert, Le corps dans le voyage ou l'expérience de Barentsz, explorateur du XVIème siècle

21 Dominique Savri, Tops modèles & commerce de l’image

22 Charles Austin, Corps, vie & philosophie

23 Ricardo Biriba, Image & corps du performer

24 Amélia Conrado, Corps dansant & image au Brésil

25 Pierre Abramovici, Les critères de la beauté à l’ère des nouveaux médias et de photoshop 

26 Michel Gironde La couleur du corps

27 Anne-Sophie Joly Le corps obèse

28 Silvia Solas Photographie & corps politiques en Argentine

Café-Philo IMAGES & CORPS

A l’initiative de Patrick Knipper, Vladimir Mitz, Rami Selinger & François  Soulages

 

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La cadavre en procès

20 Mai 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Gunther von Hagens dans l'exposition “Body World”

Gunther von Hagens dans l'exposition “Body World”

 

 

Journée d’étude – Le cadavre en procès

 

Mercredi 25 mai 2011 | Marseille (13002)

Cette journée d’étude s’inscrit dans le prolongement du colloque organisé par le GAAF en décembre2010 « Rencontre autour du cadavre ». L’objectif du colloque était d’aborder la mort à travers le corps singulier qu’est le cadavre. Cette manifestation a été délibérément placée sous le signe de la démarche analytique des gestes et des techniques qui président au devenir du cadavre. Il s’agissait de réunir archéologues, historiens, sociologues, praticiens de la mort (légistes, thanatopracteurs, soignants…), anthropologues, psychanalystes, juristes, philosophes, historiens d’art, afin d’engager un dialogue sur le cadavre et sa décomposition, en comparant les pratiques selon les époques et en confrontant les problématiques disciplinaires. Comme toujours au cours de ce type de manifestation, des pistes de réflexion sont apparues et nous avons souhaité en développer quelques unes, afin d’amorcer une série de séminaires qui débouchera sur un THEMA de la revue Techniques et Culture.

 

1 – La matérialité du cadavre

La prise en compte ou pas de la décomposition du cadavre a des effets proprement épistémologiques. Nos disciplines en escamotent fréquemment certains aspects. Comment penser le cadavre lorsque l’on a plus que les os ? Quid de la vue, de l’odeur, de la pesanteur d’un cadavre en décomposition dans les nombreuses études sur la mort et les rites funéraires ? S’il existe une discipline en sciences sociales où l’on est amené à côtoyer régulièrement des cadavres (certes, dépouillés de leurs chairs), il s’agit bien de l’archéologie. Pour autant, la relation que les archéologues entretiennent avec leur objet d’étude est pour le moins ambigu. En effet, bien que manipulant des concepts directement liés aux phénomènes de décomposition, ils ne sont jamais ou très rarement confrontés à la réalité d’un cadavre. Les psychanalystes pourront nous aider à travailler cet aspect.

 

2 – Le cadavre pratiqué

Nous aborderons les effets produits par les cadavres et leur décomposition sur les personnes conduites à les côtoyer (fossoyeurs, médecins légistes, public…). Les modes de conservation et d’exposition des cadavres seront nécessairement explorés. Ici, il conviendra de comparer les époques, les lieux, les contextes et de prêter une attention particulière aux gestes et aux techniques.

On s’intéressera aux mots, aux représentations et à la place des activités mortuaires et de ceux qui les développent, dans la société.

Dans un registre proche, nous nous demanderons dans quelle mesure le fait d’envisager le cadavre comme un « déchet potentiel » peut nous aider à penser les élaborations techniques qui visent à soustraire à nos sens ces états du corps. Pour penser cette question nous nous référerons à des situations au cours desquelles les corps morts sont jetés, mis à la poubelle. Nous pourrons également conjecturer que les transformations, les manipulations et les déplacements sont des attitudes qui visent à ne pas les jeter, mais au contraire à leur trouver une place, à les « ranger » au sein d’un ordre culturel, de sorte à atténuer ou éliminer leurs effets perturbateurs (à la fois au niveau du sens et des sens).

La notion de déchet peut-elle nous aider à penser le cadavre quand il surgit en très grand nombre (catastrophe, épidémie, génocide) ? Dans quelles conditions (quantitatives et qualitatives) la mort de masse requière t’elle un traitement « déviant » du cadavre. En corollaire, que se passe-t-il de ce point de vue lorsque la mort est le résultat d’un crime dont la finalité est guidée par l’intention de nier l’identité sociale ou l’humanité de la victime (ou des victimes), lorsqu’il s’inscrit dans une« sortie » de la culture et de l’ordre symbolique. Quel sens prend alors la technique cet « acte traditionnel efficace » lorsqu’il n’y a pas tradition ?

 

3 – Le cadavre représenté

Nous aborderons la question du traitement du cadavre et de sa décomposition dans le champ artistique (littérature, cinéma, photographie). Quels effets y produit-il ?

Par ailleurs, la thématique de l’effroi à travers les odeurs méphitiques et les Zombies sera explorée.

Nous les considérerons comme des objets permettant de penser non seulement l’entropie du cadavre et en corollaire la menace qu’elle représente pour l’ordre social, mais aussi la dimension temporelle de la décomposition et sa réception sociale.

 

 

SÉMINAIRE « ÉLEMENTS D’ANTHROPOLOGIE FONDAMENTALE »

Responsable : Frédéric Joulian

Journée d’étude Le cadavre en procès

25 mai 2011, Centre Norbert Elias, Marseille, Vieille Charité, salle 205, 2ème étage

Organisation : Hervé Guy et Agnès Jeanjean

Programme

9h-10h : Accueil au « Charité café » (immédiatement à droite en entrant dans l’enceinte)

10h-10h15 : Ouverture, Frédéric Joulian (EHESS, Centre Norbert Elias)

10h15-10h40 : Introduction Hervé Guy (INRAP/Centre Norbert Elias) et Agnès Jeanjean (LASMIC Université de Nice Sophia Antipolis/Centre Norbert Elias)

10h40-11h : La « non-sépulture » : essai de définition et présentation de quelques cas, Isabelle Séguy (INED/Cépam UMR 6130), Isabelle Rodet-Belarbi (INRAP/Cépam UMR 6130)
11h-11h20 : Cadavre, pourriture et principe vital : une perspective en cognition incarnée, Joël Candau (Université de Nice Sophia Antipolis, LASMIC, E.A. 3179)
11h20-11h40 : Le cadavre comme indicateur de transgressivité. À propos de la “solution finale”, Florent Brayard (CRH, EHESS, CNRS)
11h40-12h : Transfiguration – Transformation, Elisabeth Ola la Selve (Psychanalyste)
12h-14h : Buffet dans la salle de sociabilité

14h-14h20 : « N » propositions sur le cadavre, le déchet et l’enfouissement, Roland Helié (Critique de cinéma)
14h20-14h40 : Du squelette au cadavre : la recomposition, Lola Bonnabel (INRAP)
14h 40-16h 30 : discussion.

Contact
Agnès Jeanjean
courriel : agnes [point] jeanjean (at) gmail [point] com

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