Le chirurgien dentiste au cinéma
Marie Franchiset, Le chirurgien-dentiste dans le cinéma et la littérature du XXe siècle, Paris, L’Harmattan, 2011, 108 p.
Le cinéma et la littérature font partie du quotidien de chacun.
Ils ont contribué à façonner une multitude d’esprits. Qui n’a pas rêvé transformer son quotidien en aventures héroïques extraordinaires ou en conte de fées
idyllique ? Qui n’a pas adulé tel acteur ou telle actrice pour sa beauté ou pour un rôle exceptionnel ? Qui ne s’est pas laissé imprégner par la prose d’un écrivain au point d’acheter aveuglément
ses livres sans même les feuilleter, tout simplement parce que c’est lui ? Si la littérature est un des fondements incontournables de l’histoire de l’Humanité, le cinéma en est devenu un autre au
XXe siècle, tout aussi primordial, puisque si la première sollicite l’imaginaire, le second le véhicule au tout public, lui laissant une totale liberté d’interprétation.
Marie Franchiset a compris cela et a décidé de transposer son émotion à l’étude de l’histoire du dentiste, et du symbolisme de tous les éléments qui constituent son
cadre de vie. Pour cela, à travers une approche objective de ces deux médias, elle est parvenue à définir parfaitement la représentation et la perception du dentiste dans l’imagerie populaire.
Grâce à une multitude de références pertinentes, l’auteur rend un hommage véritable à la chirurgie dentaire, mais aussi aux passionnés de littérature noble et aux cinéphiles
avertis.
Barbara Heinisch
Die 3-fache Entrückung – Performance im Trialog mit Maike Hild (Tanz) und
Frank Rühl (Gitarre)
von Frank Sygusch
GIESSEN. Die spontane, intime und ungeahnte Malerei von Barbara Heinisch ist experimentell in der Aktion und entwickelt sich als Ereignisprozeß entlang von Kommunikation und Interaktion; entbindet die Konzeptidee der Performance aus ihrer Gestalt und versucht Grenzen von Subjekt und Objekt, im Ereignis als Raumkunst, aufzuheben.
Mutations et inquiétudes
Date:
jeudi, 28 avril, 2011
Salle J-4225, Pavillon Judith-Jasmin
1495, rue St-Denis UQAM
Montréal
Canada
Colloque mutations et inquiétudes: art, littérature et science à la croisée des chemins
Organisateurs : Jean-François Chassay, Marianne Cloutier et Stéphanie Chifflet
Les questions éthiques ne sont pas neuves en science, mais nous assistons à une accélération, depuis une décennie ou deux, de mutations scientifiques qui provoquent crises et malaises. On le voit à travers les développements de la génétique notamment, mais aussi dans les débats sur le nucléaire, le pouvoir des grandes industries pharmaceutiques, etc. Ce contexte singulier a un effet sur l¹imaginaire contemporain. De quelle manière art et littérature investissent-ils la science, dans un monde où celle-ci est souvent associée aux pires catastrophismes? Comment sciences et nouvelles technologies alimentent-elles la réflexion des artistes et des écrivains contemporains? Est-ce que les récents développements de la science engendrent de nouvelles formes de savoir dans le monde de l¹art et des lettres, et si oui comment? Ce sont là quelques-unes des questions que ce colloque abordera.
Horaire
9h15 Accueil
9h30 Mot d’introduction de Jean-François Chassay
Président de séance : Sylvain David, Études françaises, Université Concordia.
9h40 Louis Lefebvre, Département de biologie, Université McGill
« Science et littérature: où est la vérité, où est la fiction? »
10h20 Stéphanie Chifflet, FIGURA, Université du Québec à Montréal
« La fabrique de l'humain dans le théâtre francophone contemporain : l'évolution en scène et en question »
Pause
11h10 Tony Thorström, L’institution des langues modernes, Université d'Uppsala, Suède
« Le post-humain dans un monde post-apocalyptique : questionnements antagonistes au prisme du roman Le Goût de l’Immortalité de Catherine Dufour ».
11h50 Alexandre Klein, Département de Philosophie/ Archives H. Poincaré UMR 7117 CNRS/ Nancy Université, France
« Transhumanisme scientifique et transgression identitaire »
12h30 Lunch
Présidente de séance : Véronique Cnockaert, Département d’études littéraires, Université du Québec à Montréal
14h00 Carolina Ferrer, Département d’études littéraires, Université du Québec à Montréal
« La théorie du chaos au grand écran :des métaphores cinématographiques aux glissements analogiques »
14h40 Elaine Després, Département d’études littéraires, Université du Québec à Montréal
« Métamorphoses biologiques et dédoublements cybernétiques dans la Tétralogie du Monstre d'Enki Bilal »
15h20 Marianne Cloutier, Département d’histoire de l’art, Université du Québec à Montréal
« Du fait scientifique à l’imaginaire : histoire d’une lignée cellulaire »
Pause
16h15
Conférence de clôture
Antoine Robitaille, Journaliste au Devoir et essayiste
« Le trans- et le posthumanisme, nouvelles religions ou vieilles idéologies ? »
+ Cocktail
Insolvables !
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Auteur(s):
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Sous-Titre:Lettre d'espoir au monde que j'ai quitté
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Thème:Documents et essais d'actualité
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Collection:Flammarion Documents et Essais
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Parution:04/05/2011
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Format:11.6x18.6x0.5 cm
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Prix:4,00 €
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EAN:9782081262355
« Je n’ai jamais été plus courageux qu’un autre, ni même plus audacieux, seulement plus inconscient sur le plan matériel, dans la gestion de mon quotidien, et plus lucide aussi, maintenant que je n’ai plus rien, sur la vacuité insondable de ce carrousel enchanté, de ce parc d’attractions piégé, où tous les managers, où tous les financiers conspirent à nous mettre à la roue, parfois même à la rue, à nous bercer dans la nacelle dont ils sont propriétaires.
Certes, j’ai été comme vous un citoyen normal, travaillant plus que de raison pour sauver une situation, un toit, une famille, une image de moi-même qui n’était pas la bonne, attendant la dernière minute pou remplir ma déclaration, guettant la météo pour savoir comment m’habiller, râlant sur l’injustice lorsqu’elle me concernait, m’apitoyant sur les malheurs des autres qu’on voit à la télé, m’indignant de l’indignité de ceux qui prétendent gouverner autre chose que leurs intérêts, riant aux guignolades des gentils bouffons adoubés, satisfaits de leur part de marché, prenant tous les petits bonheurs pour en faire une histoire si semblable à la vôtre, angoissant à mi-mois sur la moitié restante, allant voir mes banquières pour m’arranger le coup et parler d’avenir devant un formulaire magique, un de plus, donnant de la couleur à mes rêves, les mêmes que les vôtres, du concret à tous mes projets, les mêmes que ceux du citoyen lambda quand il veut, comme les autres, profiter de la vie qu’on lui fait miroiter, qu’on lui fait croire possible, qu’on s’acharne à lui vendre.
Certes j’ai eu un appartement confortable, une voiture, un téléphone portable, des meubles, un placard de costumes, des rangées de cravates, des piles de chemises, des régiments de pulls, des tiroirs de chaussettes, des sous-vêtements sympas, j’ai même pris un ultime crédit pour m’offrir la dernière Sony, avec son écran plat, aussi plat que ma vie, qui se délitait chaque jour derrière des ordinateurs dernier cri. Certes, une part de moi-même aimait jouer à ça, à la vie ordinaire, avec ses petits arrangements et ses aveuglements, conditionnée par toutes les tentations de la consommation sévère, nominative, intrusive, impérative…
Offrez-vous le meilleur de… Votre projet de rénovation… Votre besoin de trésorerie… Ouvrez un compte et profitez de… Un coup de cœur ? Besoin d’argent ? 30 euros offerts... Une réserve d’argent, ça vous intéresse ?(…) Effectuez une simulation…
Simuler, oui, simuler ! On ne saurait trouver proposition plus claire.
Aujourd’hui, j’ai choisi de ne plus me mentir, de quitter cette vie simulée. Assis par terre sous un auvent de tôle à l’autre bout du monde, avec ce souffle humain pour unique richesse, dans l’un de ces villages saisonniers pullulant dans les bras de Mékong, l’un de ces lieux dont vous n’entendrez jamais parler dans vos informations, sur vos plateaux de divertissements, car on y meurt de fatigue en silence, de palu ou de cancer chimique, ou noyé simplement, sans cri, sans larmes, avec fatalité, sans intérêt pour vous, même si quelques crevettes, d’une façon ou d’une autre, finiront sur vos tables en queues décortiquées, en sauces odorantes, pour repas exotiques au label équitable –et tellement distingués que j’en vomis déjà-, je vous écris (…) pour que celles et ceux d’entre vous qui ont encore une âme et veulent bien réfléchir un instant aux rouages de notre machine infernale, puissent comprendre pourquoi moi, un homme ordinaire, un sexagénaire respectable, sans casier judiciaire, sans fortune personnelle et qui me débrouillais plutôt bien dans l’existence, je suis parti un beau jour, laissant tout derrière moi, dans l’espoir d’une vie nouvelle, d’une existence enfin souveraine, humaine, débarrassée, quel qu’en soit le prix à payer, des contraintes matérielles aliénantes, sclérosantes, imposées par les créanciers, les financiers encartés, banquiers voyous et autres organismes – des filiales la plupart du temps-, débitant sur les comptes au rouge savamment programmé, encouragé par des découverts progressifs, automatiques, aux agios autorisés, démesurés, qui poussent à s’enchaîner à de nouveaux crédits comme on rallonge la laisse d’un chien en lui resserrant son collier, toutes les fadaises consommatrices que l’on a cru vitales à forces d’incitations, de racolages, de harcèlements et que nous revenus ne nous permettaient pas ».
Piss Christ
Édition du lundi 18 avril 2011
BORIS HORVAT
AvignonPiss Christ : le musée rouvre sous protection policière
Cibachrome, c. 60 x 49 in.
A partir du 12 décembre jusqu'au 8 mai 2011
Lieu: Collection Lambert,5 rue Violette 84000 Avignon
Contact: 0490165620
Tarif : 7 €- Demi tarif : 5,5 €
L’archevêché d’Avignon est en retard, voila qu’il s’affole face au Christ de Serrano, affiche de l’exposition anniversaire pour les 10 ans de la Collection Lambert. « Je crois aux miracles » a débuté le 12 décembre et se termine le 8 mai.
Le photographe Andrés Serrano présentait récemment à la galerie du 108 rue Vieille Du Temple un nombre imposant de photos, toujours perturbantes par leur grand format et le choix des sujets. Corps flétris nus, militant du klus Klus Clan . Son travail dérange et fascine. L’archevêché d’Avignon a demandé jeudi le retrait de la photographie sous-titrée « Piss Christ » , réalisée en 1987 par l’artiste new-yorkais d’origine haïtienne. Elle met en scène un crucifix trempé dans son urine . »Devant le côté odieux de ce cliché qui bafoue l’image du Christ sur la croix, cœur de notre foi chrétienne, je me dois de réagir. Toute atteinte à notre foi nous blesse, devant le côté odieux de ce cliché tout croyant est atteint au plus profond de sa foi », a déclaré dans un communiqué l’évêque d’Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz.
"Le musée qui abrite la collection Lambert à Avignon (Vaucluse) rouvrira ses portes mardi sous protection policière, deux jours après la destruction de deux
photographies d'art controversées et après que son personnnel eut reçu des menaces de mort.
"Nous avons reçu un coup de fil ce matin (lundi) disant +Si vous rouvrez demain, vous êtes morts+", a indiqué Stéphane Ibars, responsable de la communication à la collection Yvon
Lambert. Il a précisé avoir déposé une nouvelle plainte à la suite de ces menaces, après celle pour destruction d'oeuvres la veille. Dimanche, deux oeuvres photographiques de l'artiste américain
Andres Serrano ont été détruites à coups de marteau par deux visiteurs qui ont réussi à s'enfuir.
Parmi les
deux oeuvres figure une photographie intitulée "Immersion Piss Christ", mettant en scène un crucifix plongé dans l'urine de l'artiste. L'oeuvre a fait l'objet de vives protestations de la part de
mouvements catholiques, en particulier intégristes, ces dernières semaines. "On va rouvrir, on a vu avec les autorités publiques locales.
Des surveillances policières plus récurrentes vont être organisées et nous allons faire appel à davantage de vigiles spécialisés", a précisé M. Ibars, sans être en mesure de donner plus de
précisions sur les effectifs mobilisés. Le musée doit rouvrir mardi matin à 11 h. Les deux oeuvres vandalisées seront présentées "telles quelles", a précisé M. Ibars.
"On ouvre dans un contexte qu'on voudrait sécurisé et apaisé", a-t-il ajouté. Riche d'environ 350 oeuvres, la collection Lambert est accueillie dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle
appartenant à la ville d' Avignon.
La municipalité, la région et l'Etat subventionnent ce centre d'art".
Avec AFP. Photo BORIS HORVAT
Morts et fragments de corps
Grégory Delaplace. L'invention des morts. Sépultures, fantômes et photographie en Mongolie contemporaine. 2008. Ecole pratique des hautes études - Collection Nord-Asie. Prix de thèse du Musée du Quai Branly 2008. 370 p. Illustrations. ISBN 978-2-9518888-4-6. 29 EUR
L’Invention des morts explore les relations que les Mongols entretiennent au quotidien avec leurs défunts. S’appuyant sur une enquête menée chez les pasteurs nomades Dörvöd et dans la capitale Ulaanbaatar de 1999 à 2005, Grégory Delaplace montre que les morts sont au centre de pratiques discrètes, par lesquelles éleveurs et citadins embrassent ou rejettent des idéologies modernistes et socialisent un environnement peuplé de « maîtres » invisibles. L’étude successive des sépultures, des histoires de fantômes et des usages sociaux de la photographie conduit le lecteur à travers les multiples procédés et petites trouvailles tactiques par lesquels les morts sont « inventés » comme les partenaires de relations formelles ouintimes qui subvertissent les cadres institutionnels imposés par l’État et le clergé.
En décrivant à travers des matériaux originaux l’art de vivre avec les morts dans la Mongolie d’aujourd’hui, ce livre ne comble pas seulement un manque dans la littérature ethnographique régionale, il propose une méthode renouvelée pour l’anthropologie.
"Au fil de la lecture, le lecteur n'aura pas seulement découvert de nouveaux aspects de la société mongole et de la pensée de la mort; il retiendra aussi du livre de Grégory Delaplace une manière créative et fertile de donner à voir comment l'imagination humaine anime des faits, des mots et des choses." Roberte Hamayon (Préface).
Morts et fragments de corps
oublier. Invention et subversion du souvenir des morts en Mongolie") et un entretien avec Marcel Detienne ("Du poids relatif des morts").
Morts et fragments de corps
Éditorial
Les morts, leurs lieux et leurs liens
Arnaud Esquerre et Gérôme Truc
Dossier : Morts et fragments de corps
Coordonné par Arnaud Esquerre et Gérôme Truc
Réapparaître. Retrouver les corps des personnes disparues pendant la guerre en Bosnie
Élisabeth Claverie
Ground Zero entre chantier et charnier. Sur les rapports entre pulvérisation de corps humains, mémoire et lieux
Gérôme Truc
Continuités et discontinuités du corps chrétien. Une ethnographie des reliques de Thérèse de Lisieux
Damien de Blic
Les morts mobiles. Étude sur la circulation des cendres en France
Arnaud Esquerre
Enterrer, submerger, oublier. Invention et subversion du souvenir des morts en Mongolie
Grégory Delaplace
Du poids relatif des morts. Entretien
Marcel Detienne
Varia
Nostalgie de la Mitteleuropa et engagement politique, Vies et destins de trois poètes déracinés : Else Lasker-Schüler, Benjamin Fondane et Czeslaw Milosz
Yaël Hirsch
Les habits de la mort. Sur la différence morale entre terrorisme et guerre légale
Nicolas Tavaglione
Lectures critiques
Séminaire « La bête et le souverain » de Jacques Derrida
Arnaud Esquerre
Le marché des défunts de Pascale Trompette
Pierre-Yves Baudot
L’imaginaire du posthumain
La dernière séance de l’année 2011 du séminaire d’Histoire, Epistémologie et Philosophie des Sciences du Corps se déroulera le mercredi 25 mai 2011 à 17h, dans l’amphithéâtre du Muséum-Aquarium de Nancy. Nous clôturerons cette année par une intervention sur
« L’imaginaire du posthumain : un lieu pour repenser l’humanisme médical ?»
Vous trouverez ci-joint et ci-dessous l’argumentaire de cette intervention.
En m’excusant des possibles doublons et au plaisir de vous y retrouver nombreux.
Alexandre Klein
Doctorant en philosophie
LHSP Archives H. Poincaré/UMR 7117 CNRS
Nancy Université - Université Nancy 2
Chercheur Archives A. Binet
http://poincare.univ-nancy2.fr/Presentation/?contentId=3424
Alexandre.Klein@univ-nancy2.fr
Mercredi 25 mai 2011
Au Muséum-Aquarium de Nancy
Rue Ste Catherine
A 17h
Alexandre Klein
« L’imaginaire du posthumain :
un lieu pour repenser l’humanisme médical ?»
Alors que le renouvellement de la loi de bioéthique fait débat entre les députés, les sénateurs et les médecins, la question d’un reproblématisation de l’éthique médicale se révèle, avec plus de force encore, comme un chantier nécessaire de notre présent. L’idéal modèle du colloque singulier ne fait plus sens et le pluralisme médical demande à la médecine d’enfin prendre en compte cette société qui fut toujours le tiers de la relation médecin/malade. Mais dans notre société postmoderne où la figure de l’homme ne légitime plus le savoir, dans cette société de contrôle où les dividus s’autodéforment, comment envisager une éthique pour la discipline proprement humaine qu’est la médecine ? Faut-il abandonner l’humanisme face à cet homme contemporain fractal, fuyant et multiple ? Quelle peut être l’éthique du « nouvel homme nouveau » qui habite déjà notre quotidien ? C’est à ces questions que nous tenterons de répondre en analysant l’imaginaire du posthumain, ses présupposés philosophiques et ses conséquences anthropologiques. Nous pourrons ainsi esquisser les conditions d’une éthique (et donc d’une politique) qui réponde aux exigences de la biomédecine contemporaine et des biotechnologies sans pour autant rompre avec la médecine clinique moderne ; une éthique de l’interface singulière qui ne soit pas un alibi (Sicard), mais une philosophie pratique aux fondements et au cœur des pratiques médicales et biomédicales contemporaines.
Alexandre Klein est philosophe et historien des sciences. Après deux ans d’enseignement en Sciences de l’éducation et auprès de professionnels de santé, il achève actuellement une thèse sur le corps et le sujet dans la médecine contemporaine sous la direction de B. Andrieu à l’université Nancy 2 au sein du LHSP Archives H. Poincaré (UMR 7117 CNRS/ Nancy Université). Ses travaux portent essentiellement sur les représentations et usages du corps et leurs relations avec la constitution de l’identité, notamment dans les pratiques de santé. Il est l’auteur de plusieurs articles d’histoire, de philosophie, d’éthique et d’épistémologie de la médecine, et a dirigé en 2010 un volume collectif sur Les sensations de santé (Presses universitaires de Nancy).
Le corps en mouvement
Exposition " Le corps en mouvement "
Dans le cadre de sa politique culturelle et de la mission Savoir et culture, l’Université Paris Descartes, université de l’Homme et de sa santé, présente, dans le lieu prestigieux et chargé d’histoire qu’est le Réfectoire des Cordeliers, l’exposition réalisée avec le soutien de la Fondation d’entreprise L’Oréal.
Chacun de nous est à la fois un corps physique projeté dans le monde du « dehors »
Comment pourrait-on d’ailleurs exprimer notre grâce et notre harmonie sinon dans le |
Exposition du 7 au 23 avril 2011
Ouverte tous les jours, de 11h à 18h
Dans le cadre de cette exposition, deux tables rondes vont sont proposées :
-> " Beauté, langage du corps "
mardi 12 avril à 18h, au Réfectoire des Cordeliers, précédée de prestations chorégraphiques et de la démonstration du robot Nao
Proportions idéales, visage harmonieux, couleurs éclatantes, teint lumineux, corps paré… On pense d’abord que la beauté s’appréhende avec des qualificatifs. Mais c’est bien trop réducteur. En réalité elle vit et se déploie dans le verbe. Se contenter du qualificatif, condamnerait à n’évoquer que la beauté de l’icône ou celle du canon, à occulter celle du vivant, de l’humain. Toujours mouvante, toujours active, la beauté humaine se projette et interagit, elle capte le regard et le renvoie, elle se construit et se corrompt. Tapie dans tous les verbes dont l’être humain est le sujet, elle passe du geste à peine perceptible au mouvement théâtral, du réflexe à l’acte réfléchi, elle s’inscrit dans la banalité quotidienne autant que dans la prouesse car elle veut sourire, séduire, marcher, danser, exprimer, dire, pleurer, poser, parler, toucher, caresser, bouger, rire, dormir, porter, chanter, courir…
Intervenants : Thierry Delcourt, psychanalyste, Michela Marzano, philosophe et professeure à l’Université Paris Descartes, et Georges Vigarello, directeur de recherche à l’EHESS
Modérateur : Elisabeth Azoulay, directrice éditoriale du livre 100 000 ans de Beauté, Gallimard, 2009
-> " Mouvement : limites, souffrances et dépassement "
mardi 19 avril à 18h, au Réfectoire des Cordeliers, précédée de prestations chorégraphiques et de la démonstration du robot Nao
Réfectoire des Cordeliers |
Demain les prothèses ?
Une boite de jeu vidéo a monté une fausse entreprise de biotechnologie.. dont la pub est un très bel aperçu du monde demain :
3D Sex and Zen
ACTU | 14 avril 2011
Le premier film X en 3D attire les foules
Le film "3D Sex and Zen: Extreme Ecstazy" est sorti jeudi à Hong Kong - DR
Des Hongkongais se sont précipités jeudi dans les cinémas pour la sortie en salle du premier film érotique en 3D relief, produit par une société de production de
Hong Kong.
3D Sex end Zen: Extreme Ecstasy tourné en cantonais, est un film qui a coûté 30 millions de dollars de Hong Kong (2,67 millions d'euros), et a été produit par
Stephen Shiu Jnr, président de One Dollar Production. Le film est basé sur une oeuvre de la littérature érotique chinoise du 17e siècle, La chair comme tapis de prière.