Sortir du corps

© Frédéric Iovino
Sortir du corps
« Refaire chaque fois la parole sortir du corps. A travers les textes de Valère Novarina, je ne veux presque chercher que ça. Parce qu’au théâtre, j’écarquille les yeux pour voir la parole sortir du corps. Pour voir par où ça passe, comment ça circule, par où ça pousse, comment ça s’expulse des corps là-bas sur le plateau. Pour voir sortir tout ce qu’il y a d’invisible dans le corps, tout ce qui est sans nom, qui vient du fond du ventre et qui jaillit là-bas sous les pleins feux. Nous allons travailler sur deux textes de Valère Novarina, qui parlent de l’acteur, de la parole, du théâtre : Lettre aux acteurs, et Pour Louis de Funès. Il y aura aussi le monologue de l’Infini romancier extrait de L’Opérette imaginaire. C’est un texte impossible à dire, trop dur, trop long, trop drôle. Est-ce que la parole change le corps ? C’est la question posée par ce spectacle, car… « l’homme n’aspire qu’à ça : changer le corps donné. C’est la seule passion qui nous anime. Sortir du corps. Par la guerre, par le sport, par l’amour, par les maladies, par l’ascèse, par l’orgie. Toute l’activité, toute la fièvre de l’homme n’est que pour ça : sortir de chair… ». » (Valère Novarina, Pour Louis de Funès, in Le Théâtre des paroles, Editions P.O.L., 1989)
Cédric Orain
Cédric Orain a découvert les comédiens de l’Oiseau-Mouche dans Le Roi Lear et fait partie depuis des artistes proches de la compagnie. Dans le cadre de Labomatic
théâtres, La rose des vents a déjà présenté : Ne vous laissez jamais mettre au cercueil d’après Antonin Artaud et Le Mort d’après Georges Bataille.
Refaire chaque fois la parole sortir du corps. A travers les textes de Valère Novarina, je ne veux presque chercher que ça. Parce qu'au théâtre, j'écarquille les ...
Valère Novarina, Lettre aux acteurs, in Le Théâtre des paroles, Editions P.O.L, 1989 ... 30/01/2012: Cédric Orain présente Sortir du corps sur Europe 1, dans
Mike Kelley
Mike Kelley died of an apparent suicide in his bathtub a few days ago in Southern California. He was perhaps the most influential artist to emerge in the 1980s. His progeny spread far and wide especially in the 1990s when his brand of the art of the abject was celebrated all over the world. My own take on Kelley's art was that it bore the same relationship to art-making as snuff films did to the world of cinema. Except that Kelley's was a world of make believe gross out juvenilia with a patina of filth thrown in along with the punk guise of Darby Crash. The collectors and curators ate it up
Somaesthetics Essay Prize competition
4 Oct 2011 – Florida Atlantic University's Dorothy F. Schmidt College of Arts and Letters Humanities Chair Biography.
The Center for Body, Mind, and Culture at Florida Atlantic University is pleased to announce its first annual Somaesthetics Essay Prize competition. The award for the 2012 prize will be $500. Essays should be academic in style and focus on the interdisciplinary field of somaesthetics from such perspectives as philosophy, aesthetics, art history and theory, literary and cultural studies, dance, design, music, theatre, cognitive science, gender and sexuality studies, sports, movement, and health studies. The prize essay will be recommended for publication in an upcoming special issue of the philosophical journal Pragmatism Today on somaesthetics.
Submissions should be between 6,000 and 9,000 words in length, including notes and references, and should be e-mailed in Word format to bodymindculture@fau.edu. The deadline for submission of essays is September 1, 2012, and the prize winner will be announced in December 2012. Essays will be evaluated by an interdisciplinary panel of judges appointed by the Center for Body, Mind, and Culture.
For more details, including bibliographies on somaesthetics, please visit http://www.fau.edu/bodymindculture/Somaesthetics_Essay_Prize.php
Sincerely,
Megan Fryer
Assistant to Professor Richard Shusterman
Florida Atlantic University
bodymindculture@fau.edu
Images du corps interfacé
Skinput: S’approprier notre corps comme une interface tactile.
Le concept de Chris Harrisson
Images du corps interfacé par Rémi Sussan : http://www.internetactu.net/2012/01/31/images-du-corps-interface/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed:+internetactu/bcmJ+%28InternetActu.net%29&utm_medium=twitter&utm_source=twitterfeed
Les symboliques du corps
Le CRIFPE (Centre de Recherche Interuniversitaire sur la Formation et la Profession enseignante), en collaboration avec le CÉLAT (Centre d'Étude sur les Lettres, les Arts et les Traditions) et le (RÉR) Réseau d'Études du Religieux vous invite
Au Séminaire de David Le Breton
LES SYMBOLIQUES DU CORPS
Mardi le 7 février à 12h30 à la salle DKN-5242
David Le Breton est professeur à l'Université de Strasbourg, membre de l'Institutuniversitaire de France et chercheur au laboratoire Cultures et Sociétés enEurope. Anthropologue et sociologue français, il est spécialiste des représentations et des mises en jeu du corps humain qu'il a notamment étudiées en analysant les conduites à risque. Il est l'auteur notamment de: Anthropologie de la douleur, En souffrance. Adolescence et entrée dans la vie, Conduites à risque. Des jeux de mort au jeu de vivre, La chair à vif, Signes d’identité. Tatouages, piercings et autres marques corporelles
Denis Jeffrey, Professeur titulaire, Université Laval
Québec, Canada
Le tableau vivant ou l’image performée
Performance Documentation Photo Credit: Phil Straus
the Tableau Vivant website.
Le tableau vivant ou l’image performée
Publié le mercredi 28 septembre 2011 par Claire Ducournau
Séminaire INHA 2011-2012 : « Le tableau vivant ou l’image performée : sources, méthodes, enjeux ». L’étude des tableaux vivants permet de réfléchir sur le caractère reproductible et la diffusion des œuvres d’art, sur l’apparition du terme dans la critique, sur les effets de réel et de présence, ou encore sur les relations entre image et performativité.
Séminaire INHA 2011-2012 : Le tableau vivant ou l’image performée : sources, méthodes, enjeux
Communément définie comme un arrangement de personnes vivantes reproduisant une composition artistique, que ce soit une peinture, une sculpture, une estampe ou une scène littéraire, la pratique du « tableau vivant » aurait, selon les récits admis, connu son apogée dans les salons privés du début du XIXe siècle avant de déchoir en simple divertissement populaire. Cette vision du tableau vivant a contribué à concentrer son étude autour de 1800, à occulter ses origines plus anciennes, ainsi qu’à négliger ses évolutions ultérieures et son apport à l’histoire de l’art. Partant de ce constat, ce séminaire vise à examiner le tableau vivant et ses genres connexes dans la durée, ainsi qu’à saisir la manière dont ils franchissent les frontières esthétiques et sociales et questionnent les définitions traditionnelles de l’art.
Pratique variée et sans cesse réactivée, des anciennes entrées royales au cinéma et à l’art contemporain, elle interroge la relation entre mimesis et représentation, la capacité́ de l’art à véhiculer des affects et des idéaux, ainsi que les statuts d’auteur et de spectateur.
L’étude des tableaux vivants permet de réfléchir sur le caractère reproductible et la diffusion des œuvres d’art, sur l’apparition du terme dans la critique, sur les effets de réel et de présence, ou encore sur les relations entre image et performativité.
Organisation : Julie Ramos et Léonard Pouy
11/10/2011, 17h – 19h, salle Benjamin :
- Hélène Visentin (Smith College, Northampton, MA) : Formes et fonctions des tableaux vivants au sein du dispositif scénographique de l'entrée royale (1515-1615).
- Stijn Bussels (Université de Groningue) : Théâtralité, interaction et tableaux vivants dans les joyeuses entrées.
- Fabienne Joubert (Université de Paris-Sorbonne) : Répondante.
29/11/11, 17h – 19h, salle Benjamin :
- Chiara Savettieri Wurmser (Université de Pise) : Pantomime et peinture entre XVIIIe et XIXe siècle.
- Arnaud Rykner (Université Toulouse 2 - Le Mirail) : Le paradigme pantomimique.
- Bernard Vouilloux (Université de Paris-Sorbonne) : Gestes, attitudes, mouvements : le tableau vivant des arts de la scène à la photographie.
- Pauline Beaucé (Université de Nantes, Centre Marc Bloch, Berlin) : Répondante.
10/01/12, 17h – 19h, salle Vasari :
- Martial Guédron (Université de Strasbourg) : De la figure humaine comme "tableau vivant": mimiques, gestes et postures dans les théories physiognomoniques (XVIIIe XIXe siècles).
- Caroline Van Eck (Université de Leyde) : Chassée du musée et accueillie par le tableau vivant: la présence vive des statues comme problème d'esthétique et de muséologie autour de 1800.
- Dominique de Font-Réaulx (Musée du Louvre) : Académies et corps déshabillés, les ambiguïtés du nu photographique.
- Sylvie Aubenas (Bibliothèque Nationale de France) : Répondante.
07/02/12, 17h – 19h, salle Vasari :
- Paul-Louis Roubert (Université de Paris 8) : Court-circuits de la peinture : stratégies d'auteurs chez les photographes français des années 1840-1850.
- Michel Poivert (Université de Paris 1) : L'image performée et la morale photographique.
- Jan Baetens (Katholiek Universiteit Leuven) : Tableau vivant et roman-photo.
- Quentin Bajac (Centre Georges Pompidou) : Répondant.
20/03/12, 17h – 19h, salle Benjamin :
- Valentine Robert (Université de Lausanne) : Le tableau vivant ou l’origine de l’« art » cinématographique.
- Xavier Vert (EHESS, Paris ; ESBA, Nantes) : La peinture interpolée : du film critique au tableau vivant.
- Laurent Darbellay (Université de Genève) : Tableau vivant et cinéma italien: le cas Visconti.
15/05/12, 17h – 19h, salle Vasari :
- Carole Halimi (Université de Paris-Est/Marne-la-Vallée) : Le tableau vivant contemporain : reconstruire ou briser l’image ?
- Quentin Bajac (Centre Georges Pompidou) : Instantanés vivants: la photographie revue par la photographie.
- Christine Buignet (Université Toulouse 2 - Le Mirail) : Artifice et subversion.
- Michel Poivert (Université de Paris 1) : Répondant.
- tableau vivant, tableaux vivants, image performée, entrées royales, joyeuses entrées
- Paris (75002) (2 rue Vivienne)
- mardi 11 octobre 2011
- mardi 29 novembre 2011
- mardi 10 janvier 2012
- mardi 07 février 2012
- mardi 20 mars 2012
- mardi 15 mai 2012
- Julie Ramos
courriel : julie [point] ramos (at) inha [point] fr - Léonard Pouy
courriel : leonard [point] pouy (at) inha [point] fr
- Léonard Pouy
courriel : leonard [point] pouy (at) inha [point] fr
« Le tableau vivant ou l’image performée », Séminaire, Calenda, publié le mercredi 28 septembre 2011, http://calenda.revues.org/nouvelle20868.html
Sport et VIH Un corps sous contrainte médicale

à paraître en février 2012
Sylvain Ferez & Julie Thomas (dir.)
Sport et VIH
Un corps sous contrainte médicale
« Séropositif ». Quand le diagnostic tombe, c’est tout le rapport à soi, et au corps,qui est ébranlé. Les questions fusent,
des tensions sont mises en jeu. Et notamment pour ce qui concerne des activités physiques et des pratiques sportives.
Tensions existentielles, d’abord : « Vais-je pouvoir continuer à bouger et à vivre ?Vais-je pouvoir continuer à exercer mon
sport ? » Tensions relationnelles, aussi :« Mon nouveau statut sérologique va-t-il être accepté par les autres ? Puis-je enparler à mes partenaires de pratique ? »
La vision de l’activité physique sous le seul prisme de ses « bienfaits » est très largementpartagée par les acteurs du monde
du vih. Cherchant à se défaire de cettevision uniquement positive, l’enquête nationale ici présentée porte sur les enjeuxde la définition de l’activité physique, ainsi que son influence sur les pratiques effectives.
Une manière de respecter le regard des acteurs et de mieux appréhender
les processus d’élaboration du sens de leurs activités, et des aspects susceptiblesde les orienter ou de les influencer.
L’enquête conduit finalement à la mise au jour
de dynamiques contradictoires qui traversent l’expérience des personnes vivantavec le vih, et à une remise en question des «
communautés » classiquement manipuléespar l’épidémiologie.
BON DE COMMANDE
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Adresse internet
commande ... exemplaire(s) de Sport et vih à 15 € (franco de port France), et joint le chèque
correspondant.
Bulletin de commande à adresser à TÉRAÈDRE 48 rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie 75004 Paris
Une facture, avec TVA, sera jointe à l’envoi
L'hygiène à l'école
Titre : L'hygiène à l'école
Auteur(s) : Séverine PARAYRE
Résumé :
À l'heure du développement de l'éducation à la santé à l'école et des questions récurrentes sur la prévention à mener en milieu scolaire, l'auteur retrace dans ce récit à la fois inédit et original, les préoccupations sanitaires dans les établissements scolaires au cours des XVIIIe et XIXe siècles. S'inquiétait-on alors de la santé des élèves, de quelle manière, quelles personnes furent principalement amenées à se mobiliser et pour quelles raisons ? Il s'annonce une histoire complexe et passionnante de la santé à l'école et des moyens engagés à la conserver, depuis la question de la salubrité des locaux à la surveillance de l'hygiène des élèves.
L'histoire commence au XVIIIe siècle, moment clé de l'engagement des pédagogues et des parents en faveur de l'attention à porter au corps de l'enfant pour le soigner et l'entretenir. Ce regain d'engouement concerne en priorité des établissements réservés aux catégories aisées, collèges, pensions particulières et écoles militaires. Au XIXe siècle, avant la Troisième République, l'Instruction primaire publique se construit (les écoles primaires publiques et les salles d'asile, ancêtres des écoles maternelles) et avec elle une reconstruction sanitaire de fond doit s'opérer, la pédagogie et le développement physique de l'enfant se trouvant directement menacés dans des lieux vétustes et malsains.
Si les hygiénistes sont parmi les premiers à promouvoir la sauvegarde de la santé des élèves, d'autres politiques (du pouvoir central et local), pédagogues et parents n'adhèrent pas immédiatement au projet. Cette histoire de la naissance de l’hygiène à l’école met en lumière les difficultés et les embûches qui vont jalonner les bouleversements hygiéniques précurseurs du tournant des années 1860 qui verra l'engagement sanitaire s'intensifier et se généraliser à l'ensemble de la population scolaire.
Cet ouvrage s’adresse à la fois aux acteurs des sciences humaines et sociales désireux d’asseoir leurs recherches sur des bases historiques ainsi qu’au lecteur curieux de mieux comprendre les enjeux actuels de la société en matière de prévention et d’éducation à la santé.
Journée d’études :
Regards multidisciplinaires sur la santé
Recherches en cours et ouvrages récents
organisée dans le cadre des activités du séminaire
« Santé des riches et santé des pauvres : les inégalités des politiques de santé publique. Sources et méthodologie. France-Italie XIXe XXe »
par Alessandro Manna et Serenella Nonnis Vigilante
mardi 7 février 2012
Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
190-198 Avenue de France
Paris 13ème
10h00-14h00, Salle du conseil A (sous-sol : R-1)
Ouverture : Maurice Cassier, sociologue, Directeur de recherche au CNRS et responsable de la mention « Santé, populations et politiques sociales »
Alessandro Manna, anthropologue, EHESS : Comment les "invisibles" deviennent "visibles" : les politiques françaises du handicap psychique
Serenella Nonnis Vigilante, historienne, Université Paris 13 et Politecnico di Torino : L’humanisation de la gestion de la mort à l’hôpital en France. XIXe-XXe siècles.
Séverine Parayre, historienne, Université Lille 3, présente son livre L’hygiène à l’école (XVIIIe-XIXe siècles), Presses Universitaires de Saint-Etienne 2012.
Discutants : Benjamin Derbez, sociologue, EHESS, et Armelle Debru, historienne, professeur émérite à l’Université René Descartes,
15h00–18h00, Salle 641, 6ème étage
Dominique Memmi, sociologue, Directeur de recherche au CNRS, présente son livre La seconde vie des bébés morts, Editions de l’EHESS, Paris 2011.
Armelle Debru, historienne, Professeur émérite à l’Université René Descartes, présente l’ouvrage de Georges Vigarello et Didier Sicard (dir.), Aux origines de la médecine, Fayard, Paris 2011.
Discutants : Armelle Debru, Alessandro Manna, Serenella Nonnis Vigilante
Renseignements : manna@ehess.fr, snonnis@msh-paris.fr
Yann Minh
Une utopie post-humaine
19 janv. 2012 – Rémi Sussan est journaliste spécialisé dans les nouvelles technologies. Il s'
En reconstituant à sa manière le grand puzzle du XXe siècle, en associant certaines pièces maîtresses à d’autres a priori plus anodines, cet ouvrage livre des outils pour mieux
comprendre les dessous de notre société, et propose des réponses passionnantes aux questions suscitées par les progrès de la science.
Stratégies de communication, nanosciences, réalité virtuelle, intelligence collective ou artificielle, automates cellulaires, PNL, blogs, manipulations génétiques, clonage, jeux vidéo, hackers,
drogues, marchés financiers… Comment s’y retrouver dans ce grand bazar technologique et culturel ?
Préparez-vous à rencontrer les visionnaires qui, à l’aube des grands bouleversements scientifiques, voyaient déjà la réalité au service de notre imagination. Avancez jusqu’aux frontières de la
science. Naviguez entre conscience et inconscience. Partez en quête d’immortalité. Rendez-vous aux limites de l’humain.
Avec une plume souvent caustique, mais toujours juste et parfaitement documentée, Rémi Sussan propose un voyage initiatique à travers nombre d’idées, d’expériences et d’anecdotes, des plus
sérieuses aux plus loufoques, qui ont préparé le XXIe siècle.