Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Articles récents

Physiologie de la veuve

5 Mai 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Anne Carol - Physiologie de la Veuve - Une histoire médicale de la guillotine.

Anne CAROL

Physiologie de la Veuve
Une histoire médicale de la guillotine

Livre-Hebdo du 6 avril 2012
par Daniel Garcia

Vous prendrez bien une décollation?

Ames sensibles s’abstenir. La «veuve» dont il sera ici question, c’est la veuve Razibus, autrement dit la guillotine, abordée sous toutes ses coutures, même et surtout les plus anatomiques. Glaçant, mais passionnant.

«Avec ma machine, je vous fais sauter la tête en un clin d’œil et vous me sentirez rien», aurait paraît-il assuré le bon docteur Guillotin pour défendre le procédé de décollation qu’il souhaitait voir instituer comme unique châtiment ultime. Ne rien sentir, vraiment? La question, en réalité, n’a jamais été totalement tranchée, si l’on ose dire. Et la somme thanatologique qu’Anne Carol consacre à l’«abbaye de Monte-à-Regret» montre que l’interrogation a persisté quasiment jusqu’au renvoi de la guillotine au musée.
Invention de la Révolution française, la guillotine représentait un progrès humaniste et social. Sous l’Ancien Régime, en effet, l’exécution des condamnés à mort revêtait différentes formes, toutes plus cruelles les unes que les autres – et dont le premier chapitre de cet ouvrage nous donne des descriptions terrifiantes; l’auteure, spécialisée dans l’histoire sociale et culturelle de la médecine et des médecins, manie la plume comme un scalpel. Parfois, le supplice s’éternisait à dessein, comme dans le cas des régicides. D’autres fois, la torture, involontaire, venait de ce que le bourreau ratait son coup. En outre, ces supplices divergeaient selon le statut social du condamné: la société était inégalitaire jusque dans sa façon de donner la mort. A partir du XVIIIe siècle, cependant, les mentalités changent. A défaut de pouvoir imposer l’abolition de la peine de mort, les Lumières militent contre sa barbarie. Et c’est la Révolution qui va les exaucer.
La guillotine est égalitaire: la mort, quand elle est décrétée, est la même pour tous. La guillotine est une machine: la mécanisation, alors en plein essor, s’impose comme un moyen sûr de parer aux défaillances du bourreau. Une machine ne saurait se tromper, c’et bien connu. Sauf que ses débuts seront marqués par un certain nombre de ratés (des bugs, dirait-on aujourdhui). La guillotine, enfin, est «médicale». Joseph-Ignace Guillotin, qui l’imposa, était médecin. Antoine Louis, qui la perfectionna, était chrirugien. L’apparition de la «veuve» marque donc tout à la fois l’implication des médecins dans la mort pénale (qui ne va plus cesser) en même temps qu’elle consacre la médicalisation de la mort: «Faire l’histoire de la guillotine, c’est aussi faire l’histoire de la façon dont la mort est scrutée, définie et normée par la médecine», souligne à juste titre Anne Carol. Et c’est là que tout se complique – et devient passionnant.
Le 25 avril 1792, les spectateurs de la première décollation à la guillotine (on avait exécuté, ce jour-là, un bandit de grande chemin) repartirent très déçus: ils n’étaient pas habitués à autant de rapidité. «La décapitation mécanique est victime de l’ambition de ses pères, résume Anne Carol: comment concevoir qu’une tête séparée rapidement du corps soit aussitôt inanimée et inconsciente?» La guillotine était supposée fournir «une mort prompte et douce». Cependant, rien n’est moisn certain. La question ne va pas seulement enflammer le corps médical, elle inspirera la littérature romantique et gothique, et donnera du grain à moudre aux abolitionnistes. La tête, séparée du corps, garde-t-elle sa conscience et si oui, combien de temps? Si le débat fut surtout très vif tout au long du XIXe siècle, Anne Carol nous apprend que jusque dans les années 1950, des médecins se plaçaient encore sous l’échafaud pour recueillir les têtes des condamnés et se livrer à diverses expériences. La guillotine ne fonctionne plus (elle a servi pour la dernière fois en 1977), mais les mystère demeure intact.

Daniel Garcia

Éditions Champ Vallon
F 01420 Seyssel
Tél. 04 50 56 15 51 Fax 04 50 56 15 64

Lire la suite

Le corps retrouvé

4 Mai 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Xavier Lacroix - Le corps retrouvé - Donner la vie, c'est la recevoir.

Le corps retrouvé - Donner la vie, c'est la recevoir
  • Bayard
  • Broché
  • Paru le : 13/04/2012
L'auteur tente avec ce livre une remarquable réflexion sur la place que nous accordons au corps dans la société et la culture contemporaines. Un corps partout présent, affiché, exalté cacherait en réalité un corps dénié, voire perdu. " La culture occidentale, écrit-il, favorise une relation au corps qui semble relever de la perte ou du déni. " Xavier Lacroix dénonce les nouveaux dualismes de la science et des techniques, les utopies bio-techniques, les négations de la différence des sexes...
témoins, selon lui, d'une perte du corps. Il propose de revenir sur les erreurs chrétiennes à propos de la chair et du sexe, et de tenter de tracer une voie de réconciliation entre la chair et le Verbe, le corps, le sujet et la Parole. Livre de philosophe et de théologien, cet essai volontiers polémique présente la révélation chrétienne " comme la bonne nouvelle de la présence de la vie absolue dans la vie sensible ".
Lire la suite

Le corps à l'ouvrage

3 Mai 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com


Thierry Pillon - Le corps à l'ouvrage.

Le Mot de l'éditeur : Le corps à l'ouvrage

Le travail au quotidien, à la mine, en usine ou en atelier, est une expérience qui s’inscrit dans le corps et le marque, parfois avec violence. L’apprentissage des gestes et des postures, la maîtrise du rythme ou le vertige de la vitesse le forment en le pliant aux habitudes. La lumière, le bruit, la chaleur le plongent dans un univers de sensations envahissantes. À l’épreuve d’objets, d’outils ou de substances dangereuses, il garde trace de blessures, de maladies, d’accidents. Enfin, le contact avec les autres, la promiscuité des odeurs et des humeurs, mais aussi l’exhibition de la virilité et les jeux de séduction, lui assignent un espace de perceptions intimes. 
Pour restituer au plus près ce corps à l’ouvrage, Thierry Pillon a utilisé une étonnante série de récits, de témoignages et d’autobiographies rédigés depuis le début du xxe siècle. Ils sont précis, troublants, terribles par moments. On y découvre, par exemple, ces jeunes mineurs qui restent seuls au bal tant ils transpirent noir, le piquant irritant des cristaux sur la peau des femmes dans une usine de sucre, les métaphores guerrières pour dire le bruit, mais aussi la beauté des usines et leur silence à l’arrêt des machines, la provocation insolente des blagues sexuelles ou le besoin de caresse de ces corps meurtris. 
Attentif et rigoureux, Thierry Pillon analyse à la fois les continuités et les ruptures dues aux changements techniques ou aux évolutions des sensibilités. C’est tout un monde ouvrier en mouvement qui s’incarne sous sa plume.
Lire la suite

Cachez ce corps que je ne saurais voir ?

2 Mai 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Image1
Cachez ce corps que je ne saurais voir ? 
Les sciences sociales face à la question du "biologique"

deux journées d'études dans le cadre du cycle "dimension sexuée de la vie sociale" (resp: I. Théry et A. Martial)
ouvertes au public
à l'EHESS
salle de réunion
La Vieille Charité
2 rue de la charité
MARSEILLE

jeudi 10 mai 2012 de 11h30 à 17h30 :  Le corps sexué dans l'Assistance Médicale à la Procréation, nouvelles données de terrain
vendredi 11 mai 2012 de 9h30 à 17h30 : Renouveler l'approche du corps contemporain, cinq auteurs pour un débat
"Cachez ce sein..." On pourrait penser que la célèbre formule de Tartuffe n'est plus d'actualité.. Et pourtant, les débats de ces dernières années ont montré que la place faite au corps dans les études de genre est loin d'être évidente et que refuser de voir le corps peut être une vraie tentation, et parfois même une véritable revendication.  
D'un côté, on a vu se développer comme jamais une sociologie, une anthropologie, une histoire du corps, et en particulier du corps sexué. Les approches relationnelles centrées sur les modalités sexuées/genrées des pratiques sociales du corps se sont beaucoup développées. Elles renouvellent la compréhension des institutions, rites et cérémonies qui, aujourd'hui comme autrefois, mais  de façon très différente et avec des valeurs de référence radicalement différentes "produisent" socialement les identités sexuées masculines, féminines et transgenres. 
De l'autre côté, il existe dans les études de genre comme dans le débat public, une nouvelle tendance à dé-socialiser le corps et à le faire disparaître de la pensée en le qualifiant de "biologique" : pensons aux expressions comme  sexe biologique, parent biologique,  enfant biologique
Analyser la dimension éminemment sociale de la filiation obligerait-il à dénier le corps et à ne pas reconnaître la socialité éminente de pratiques aussi évidemment corporelles que celle de "faire" un enfant ? Quelle conception implicite de la personne doit-on apercevoir dans les approches qui tendent à disqualifier (et naturaliser) le corps  en l'assimilant à un simple substrat biologique ? Comment l'égalité de sexes modifie-t-elle nos visions des corps sexués et quels dilemmes peut-on percevoir aujourd'hui ?
Pour approfondir ces questions, 
le JEUDI 10 MAI  de 11h30 à 17h30 nous présenterons les premiers résultats de l'enquête "LES ASYMETRIES MASCULIN/FEMININ DANS L'ASSISTANCE MEDICALE  LA PROCREATION" que l'EHESS mène dans les services hospitaliers de Marseille depuis deux ans.
Interventions de Anne Sophie GIRAUD, Manon VIALLE, Luis SAGAON TEYSSIER et Irène THERY et une comparaison avec l'AMP au Québec par Marie Blanche TAHON.
Le VENDREDI 11 MAI de 9h à 18h nous recevrons cinq auteurs dont les travaux portent sur l'ici et maintenant de nos sociétés contemporaines, et renouvellent les analyses  du corps sexué/genré en sciences sociales  en liant très étroitement enquête empirique et réflexion théorique.
A chacun, nous avons demandé de nous présenter ses travaux les plus récents en les reprenant sous cet angle : qu'apportent-ils à une réflexion critique sur les usages du mot "biologique"  dans la société et en sciences sociales ?
Dominique MEMMI,  directrice d'études au CNRS, vient de publier La seconde vie des bébés morts, Editions de l'EHESS, 2011.
Martine GROSS , ingénieure d'études au CNRS, qui vient de publier Choisir la paternité gay, ed. Eres, 2012.
Baptiste COULMONT, maître de conférences à l'Université Paris 8,  qui vient de publier Sociologie des prénoms , ed.  La découverte, 2011, et rédige actuellement un rapport sur les changements de prénom.
Laurence HERAULT, maîtresse de conférences  à l'Université d'Aix-Marseille, qui a publié de nombreux articles sur les processus  transgenres et l'expérience transgenre de la parenté
Marie-Blanche TAHON, professeure à l'Université d'Ottawa,  auteur de Sociologie des rapports de sexe, Presses universitaires d'Ottawa, 2005. 
Leurs interventions seront suivies d'un débat avec Agnès MARTIAL, chargée de recherche au CNRS, et Irène THERY , directrice d'études à l'EHESS, sur le thème : "Y a t-il un sens à parler d'une "biologisation" de la filiation ? "
Lire la suite

Body Hacking

1 Mai 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

       

Body hacking : Pirater son corps et redéfinir l’humain

 

Présentation de l'éditeur
A la croisée du "hacking" et du transhumanisme, le body
hacking est un mouvement qui prend une véritable ampleur.
Ces adeptes se surnomment eux-mêmes "biopunks", "bio-
hackers" ou "selftranshumanistes". Ce sont parfois des
rebelles, rejetant les schémas établis, parfois de simples
explorateurs du champ des possibles. Leur point commun : ils
ont implanté dans leur corps de nouveaux composants en
mixant le biologique et l’électronique, pour développer de
nouveaux sens, éprouver des sensations nouvelles. Ce livre
part à la rencontre de ces individus qui ont entrepris une
démarche qui nous interpelle sur l’avenir de l’humain. Il
montre que ce mouvement s’inscrit dans la logique de
modifications corporelles plus anciennes et bien établies
(tatouages, piercing, chirurgie esthétique, etc.), mais va bien
plus loin et entraîne surtout des conséquences bien plus
profondes. Il explique que ces transformations (body hacking)
n’ont pas de caractère esthétique : elles visent à enrichir les
sens ou à doter le corps de fonctionnalités nouvelles.


http://www.stevehaworth.com
Ces "pirates de l’humain" utilisent la technologie pour modifier
leur corps, en redéfinir les contours ou les fonctions, avec pour
effet de repousser les limites de l’humain. L’auteur répond
également à toutes les questions que ce mouvement soulève, à
la croisée des sciences, de la religion et des lois, nous forçant à
repenser l’avenir et les limites de l’être humain. Notre corps
nous appartient-il vraiment, au point d’en altérer le
fonctionnement ou d’y adjoindre de nouvelles fonctions ?
Pourquoi des individus, qui poussent la logique de liberté
individuelle à son paroxysme, entreprennent sur eux-mêmes
des modifications physiques ? Quels sont les dangers inhérents
à cette démarche ? Comment ce mouvement évoluera-t-il ?
Quelles sont ses conséquences à long terme ?
Biographie de l'auteur

Cyril Fiévet, ingénieur, journaliste et auteur, traite de
l'innovation et de l'impact des technologies sur la société
depuis une quinzaine d'années. Rédacteur en chef de plusieurs
magazines, il a contribué ces dernières années à InternetActu,
Le monde de l'Intelligence, Comment ça marche, et a été
correspondant en France du magazine américain Small Times.
Il fut également le traducteur de l’ouvrage Everyware d’Adam
Greenfield. Body hacking est son sixième livre.

Lire la suite

Le corps des africaines

30 Avril 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

LE CORPS DES AFRICAINES DÉCRIT PAR DES ROMANCIÈRES AFRICAINES
Bernard Ekome Ossouma
Femmes Africaines
ANTHROPOLOGIE, ETHNOLOGIE, CIVILISATION LITTÉRATURE ETUDES LITTÉRAIRES, CRITIQUES QUESTIONS DE GENRE AFRIQUE NOIRE


A travers un corpus varié, représentatif de divers espaces de l'histoire et de la géographie littéraires africaines, l'auteur aborde le destin romanesque de l'objet étudié : le corps féminin.
Lire la suite

Corps, éthique et fonction éducative

30 Avril 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

CORPS, ÉTHIQUE ET FONCTION ÉDUCATIVE

La différence en question
Xavier Gallut
Savoir et formation - Genre et éducation
EDUCATION SANTÉ, MÉDECINE HANDICAP TRAVAIL SOCIAL


Il s'agit de faire du corps le point de départ d'une réflexion destinée à éclairer les enjeux à l'oeuvre dans le rapport à l'autre, lorsque celui-ci présente un handicap. Pourquoi le corps est-il source de préoccupation permanente ? Quels sont les enjeux relatifs à la corporéité dans l'action éducative ? Pourquoi l'apparence a-t-elle tant d'importance ? Que nous révèle ce "souci" du corps ? Cette étude s'adresse particulièrement aux professionnels de l'éducation spécialisée travaillant auprès des personnes handicapées, aux psychologues et aux formateurs en travail social.

Lire la suite

Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?

29 Avril 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Jeanette Winterson

Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?
  • Olivier (Editions de l')
  • Broché
  • Paru le : 03/05/2012
Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? Etrange question, à laquelle Jeanette Winterson répond en menant une existence en forme de combat. Dès l'enfance, il faut lutter : contre une mère adoptive sévère, qui s'aime peu et ne sait pas aimer. Contre les diktats religieux ou sociaux. Et pour trouver sa voie. Ce livre est une autobiographie guidée par la fantaisie et la férocité, mais c'est surtout l'histoire d'une quête, celle du bonheur.
"La vie est faite de couches, elle est fluide, mouvante, fragmentaire", dit Jeanette Winterson. Pour cette petite fille surdouée issue du prolétariat de Manchester, l'écriture est d'abord ce qui sauve. En racontant son histoire, Jeanette Winterson adresse un signe fraternel à toutes celles - et à tous ceux - pour qui la liberté est à conquérir.

 

     
   

Ecrit sur le corps

 

Amazon.co.uk
Written on The Body is a tender dissection of erotic love. The prose is like a poem, lush with wit and imagery, but behind the luxuriant relish of the words, there is a scalpel-sharp cut of emotions. Love and longing are the wounds through which Winterson's imagery flows. The novel begins with regret: "Why is the measure of love loss? It hasn't rained in three months ... The grapes have withered on the vine." The narrator is also suffering from a heart-stricken drought. She is grieving for the loss of her true love, Louise.

Louise has flowing Pre-Raphaelite hair, and a body besieged by leukaemia, her cells waging war: "here they come, hurtling through the bloodstream trying to pick a fight." But Louise is not dead, merely abandoned by the narrator with the best of intentions. As the lament continues, striking in its beauty and dazzling inventiveness, more of the love story is revealed. The narrator has been a female Lothario, falling in love, and out again, swaggering like Mercutio. But then she meets Louise, married to Elgin--"very eminent, very dull, very rich"--and is hopelessly, helplessly smitten: "I didn't only want Louise's flesh, I wanted her bones, her blood, her tissues, the sinews that bound her together." Elgin persuades her to leave for the good of Louise's health, and all is undone.

Winterson does not shy away from grief, or joy. She has acutely described how love can transform a life, but also destroy it too. But, for Winterson, where there is love there is hope: "I stretch out my hand and reach the corners of the world ... I don't know if this is a happy ending but here we are let loose in open fields." Eithne Farry

From Publishers Weekly

This fourth effort from British writer Winterson ( Sexing the Cherry ) is a high-concept erotic novelette, a Vox for the postmarital crowd. The narrator, a lifelong philanderer ("I used to think marriage was a plate-glass window just begging for a brick"), has fallen in love with Louise, a pre-Raphaelite beauty. Louise is unhappily married to a workaholic cancer researcher, so the narrator leads her into a sexually combative affair. This scenario seems obvious enough, but Winterson never reveals whether the narrator is male or female. Rather, she teases readers out of their expectations about women and men and romance: Louise calls the narrator "the most beautiful creature male or female that I have ever seen," and the narrator observes, "I thought difference was rated to be the largest part of sexual attraction but there are so many things about us that are the same." When the narrator breaks off the affair after learning that Louise has cancer--only her husband can cure her--the work turns into a eulogy for lost love. Winterson manipulates gender expertly here, but her real achievement is her manipulation of genre : the capacious first-person narration, now addressed to the reader, now to the lover, enfolds aphorisms, meditations on extracts from an anatomy textbook, and essayistic riffs on science, virtual reality and the art of fiction ("I don't want to reproduce, I want to create something entirely new"). "It's as if Louise never existed," the narrator observes, "like a character in a book. Did I invent her?" One wonders, as Winterson intends, and then wonders some more. For Louise--and the narrator's love for her--never seems quite real; in this cold-hearted novel love itself, however eloquently expressed, is finally nothing more than a product of the imagination.
Copyright 1992 Reed Business Information, Inc. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Lire la suite

Corps Migrants/ Corps des affects

28 Avril 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

Corps - revue interdisciplinaire

 

Ce nouveau numéro de CORPS poursuit la confrontation et la mise en perspective des travaux en sciences humaines et sociales et ceux en sciences de la vie.

Le numéro s'ouvre sur deux entretiens avec des spécialistes du corps :
Régine Detambel, écrivaine participant à l'Oulipo et s'attachant dans ses ouvrages aux traces des événements et du temps sur la peau, notamment.
Éric Fassin, sociologue, qui s'intéresse notamment à la manière dont se réalise la subjectivation des normes publiques, en montrant que le corps est un territoire politique et comment il est l'objet d'assignations.

Les deux dossiers centraux " Corps des affects " (dirigé par Nicoletta Diasio et Virgine Vinel) et " Corps en migrations " (dirigé par Chantal Crenn et Simona Tersigni), chacun composé de huit textes de spécialistes, s'articulent autour de la nouvelle notion de " milieu corporel ", qui implique adaptations, émotions et réorganisations de soi parmi les autres.

 

www.cnrseditions.fr/

Informations sur la société, catalogue des ouvrages et périodiques, nouveautés et vente en ligne.

Lire la suite

Le corps à l'école

27 Avril 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

mardi 24 avril 2012

 

un dossier complet à ce thème(http://www.cahiers-pedagogiques.com/No497-Le-corps-a-l-ecole.html), , ainsi que celui de l'éducation physique et sportive (http://www.cahiers-pedagogiques.com/Developper-des-competences-en-EPS.html),

Lire la suite