LE POÈME IMAGINAL DU CORPS
Nouvelles Etudes Anthropologiques
LITTÉRATURE ETUDES LITTÉRAIRES, CRITIQUES
Le présent ouvrage est le fruit de plus de dix ans de recherches sur les imaginaires du corps, à la croisée de l'oeuvre littéraire et plastique - et de l'oeuvre sociale. Il est constitué d'une réflexion théorique qui encadre une quinzaine d'articles, provenant pour la plupart de revues ou d'actes de colloque. Loin d'être un simple recueil d'articles, cet essai en explicite les enjeux et les référents théoriques ; il fonde une perspective socio-anthropologique de l'oeuvre et explicite la richesse de cette approche.
Room together !
"Marriage has its ups and its downs, but the downs don't usually include being unable to sleep together.
Sunday, Nick Green, chef de mission of the Australian Olympic Committee, told Australian Olympic shooters Russell and Lauryn Mark via email that they would not be able to room together in the Olympic Village during this month's London Games.
The husband and wife Olympians are calling the mandate stupid and believe it was set off by Russell's pro-sleeping pill stance and Lauryn's provocative photo shoot in the latest issue of The Zoo, an Australian magazine geared towards the fellows.
[ Related: Olympian's bus driver gets lost in London for four hours ]
Russell also believes they are the victim of discrimination. "The stupid part of this, which I have argued to them, is that there are tons of gay couples on the Olympic team who will be rooming together, so we are being discriminated against because we are heterosexual," Russell told Australia's Herald Sun.
In a morning show interview with Nine News Online, Russell explained his claim. "It's common knowledge on the Olympic team that there are plenty of gay couples, but that's a good thing. I have no issue with that. I just think it's strange that heterosexual couples aren't allowed to room together, but gay couples can obviously do that. Good luck to them.
"It's not often that the gay community gets one up on us. Power to them," Russell said.
[ Photos: Week's best Olympic photos ]
Unfortunately, for the Marks, their belief system is skewed, at least according to the Brisbane Times, which reported Monday morning:
Australian Olympic Committee media boss Mike Tancred told The Age five female shooters would have been forced to share one bathroom if the Marks had been accommodated … ''Russell needs to consider his fellow athletes,'' Tancred said with the first wave of Australian athletes due into the East London village today.
''Russell and Lauryn need to understand that it's unfair to ask five other female shooters to share one bathroom because that disrupts their preparation for their events, and really he also needs to understand that it's not a motel. It's not some luxury accommodation where you can get Russell and Lauryn a room. It's really tight. There are no spare beds."
Though the Marks may not be able to room together, what happens in the village stays in the village and, luckily, there's no rule prohibiting the two from having some fun during their down time".
Corps dans la ville

Si vous souhaitez quitter Paris et visiter ses alentours, je vous invite demain, à partir de 17h30, à
participer à l'apéro-débat CORPS DANS LA VILLE dans le cadre du festival NOUS N'IRONS PAS A AVIGNON, et assister au spectacle
Étude pour une chorégraphie urbaine de la compagnie Cie Héliotropion. J'y interviendrais pour présenter quelques aspects de la réciprocité en le corps et la ville.
GARE AU THÉATRE
À partir de 17h30.
13, rue Pierre
Semard
94400 Vitry-sur-Seine
Train ROMI ou MONA
Gare de Vitry-sur-Seine
> SAMEDI 21 JUILLET 2012 A 17h30
CORPS DANS LA VILLE
La ville est organisée dans les sociétés humaines selon des facteurs culturels. À un niveau sensoriel, la question se pose pour le corps de l’usage qu’il fait de l’espace urbain. Comment le corps
pratique-t-il sa ville ? Comment se retrouve-t-il dans cet espace déjà écrit et construit ? En tant que pratiquant ou itinérant traçant ses propres circulations, comment accélère-t-il,
freine-t-il et crée-t-il ses propres poèmes selon ses humeurs ? Autant de questions auxquelles nous essaieront de répondre.
Avec des paroles d'habitants, d'artistes, d'architectes, d'urbanistes et d'élus.
La liste des invités sera communiquée ultérieurement.
Superhuman
19 July - 16 October 2012
An exhibition exploring human enhancement
Glasses, lipstick, false teeth, the contraceptive pill and even your mobile phone – we take for granted how commonplace human enhancements are. Current scientific developments point to a future where cognitive enhancers and medical nanorobots will be widespread as we seek to augment our beauty, intelligence and health.
Superhuman takes a broad and playful look at our obsession with being the best we can be. Items on display range from an ancient Egyptian prosthetic toe to a packet of Viagra, alongside contributions from artists such as Matthew Barney and scientists, ethicists and commentators working at the cutting edge of this most exciting, and feared, area of modern science.
-
Image galleries
Explore some of the objects and images from the Superhuman exhibition.
-
Videos: Future humans?
What does the future, near and far, hold for humans? Is enhancement the next stage of evolution? Should any limits be imposed? And if so, how? Leading researchers in the field of enhancement discuss these questions.
-
Superhuman quiz
Test your knowledge of human enhancement with our Superhuman quiz.
-
Drop-in events
Experts, performers, and artists will bring 'Superhuman' to life in a series of drop-in events every Wednesday, Thursday and Friday in September and October.
-
Human Limits symposium
This symposium will examine our relationship with technology and how it stretches our ability to perform in the world. From the influence of the light bulb on our working patterns to space missions and the impact they have had on our physiology, the event will also look forward to what our relationship with technology might be like in the future.
Marcher pour s'en sortir
















Depuis 2000, l’association Seuil propose une démarche inédite de prise en charge des adolescents en grande difficulté par la marche à pied. Pour ces jeunes, travailleurs sociaux et magistrats font le pari, en accord avec les familles, d’une rupture : soit 3 mois et 2 000 kms de marche avec un accompagnant, qui, sans être nécessairement un travailleur social a un rôle éducatif. Un projet dont le succès repose sur la dynamique de l’équipe accompagnant/accompagné, sur la détermination du jeune, enfin sur l’inscription du projet dans un suivi au long cours assuré par les travailleurs sociaux. Chaque année une dizaine de jeunes bénéficient du dispositif, en particulier comme une alternative à l’incarcération ou un aménagement de peine, en lien avec les établissments pénitentiaires pour mineurs.
Contacts :
www.assoseuil.org
-
Revisitant une réflexion menée il y a dix ans, l'auteur constate que le statut de la marche a énormément changé en une trentaine d'années. Aller à pied, livré à son seul corps et à sa volonté, est un anachronisme en un temps de vitesse, de fulgurance, d'efficacité, de rendement, d'utilitarisme. Marcher ainsi de nos jours - et surtout de nos jours, disait J. Lacarrière, "ce n'est pas revenir aux temps néolithiques, mais bien plutôt être prophète". Il est l'un des premiers à en retrouver le goût. Les chemins de Compostelle sont devenus en quelques années des lieux très fréquentés et dotés d'une organisation méticuleuse. Nous sommes bien loin des anciens chemins, mal aménagés, mal balisés, avec une population méfiante envers ces gens de passage portant leur sac à dos qui étaient les pionniers de leur renaissance dans les années 70. Ceux qu'essaient alors de reconstituer P. Barret et J.-N. Gurgand ont disparu sous les "coquelicots (.) les chemins sont goudronnés ou ne sont plus". Les années 80 voient leur réorganisation méthodique, en 1983 est créée la première association jacquaire, qui sera suivie de bien d'autres. Dans les années 90 les chemins de Compostelle prennent leur essor. Aujourd'hui la marche s'impose comme une activité essentielle de retrouvailles avec le corps, avec les autres. Là où ils existent, même dans les villages, rares sont les syndicats d'initiative qui ne proposent pas un répertoire de chemins bien balisés pour la découverte de la cité ou de ses environs. Les imaginaires contemporains de la marche sont heureux, ils réfèrent plutôt au loisir, à la disponibilité. Marcher est un long voyage à ciel ouvert et dans le plein vent du monde dans la disponibilité à ce qui vient. Tout chemin est d'abord enfoui en soi avant de se décliner sous les pas, il mène à soi avant de mener à une destination particulière. Et parfois il ouvre enfin la porte étroite qui aboutit à la transformation heureuse de soi.
-
Citation
La marche est inutile comme toutes les activités essentielles. Superflue et gratuite, elle ne mène à rien sinon à soi-même après d'innombrables détours." (p 31) "Bien que les pieds de l'homme n'occupent qu'un petit coin de terre, c'est par tout l'espace qu'ils n'occupent pas que l'homme peut marcher sur la terre immense." (Tchouang-Tseu)(p 37) "Un marcheur est un homme ou une femme qui se sent passionnément vivant et n'oublie jamais que la condition humaine est d'abord une condition corporelle, et que la jouissance du monde est celle de la chair, et d'une possibilité de se mouvoir, de s'extraire de ses racines." (p 51) "Et parfois une heure seulement dans la forêt ou dans la ville, près de la mer ou sur les collines, suffit à emmener infiniment loin, et pourtant au coeur de soi, et aboutir au retour au sentiment d'y voir plus clair, d'avoir élagué bien des tracas."(p 155) Pour les urbains, ne pas rater les idées de Pérec pour transformer une promenade en ville...(p 123)
Becoming Biosubjects
Becoming Biosubjects examines the ways in which the Canadian government, media, courts, and everyday Canadians are making sense of the challenges being posed by biotechnologies. The authors argue that the human body is now being understood as something that is fluid and without fixed meaning. This has significant implications both for how we understand ourselves and how we see our relationships with other forms of life.
Focusing on four major issues, the authors examine the ways in which genetic technologies are shaping criminal justice practices, how policies on reproductive technologies have shifted in response to biotechnologies, the debates surrounding the patenting of higher life forms, and the Canadian (and global) response to bioterrorism. Regulatory strategies in government and the courts are continually evolving and are affected by changing public perceptions of scientific knowledge. The legal and cultural shifts outlined in Becoming Biosubjects call into question what it means to be a Canadian, a citizen, and a human being.
En corps-Lausanne et la danse
En 2011 et 2012, Lausanne célèbre plusieurs anniversaires qui signalent à quel point la capitale vaudoise a été et reste une scène stimulante pour la danse:
Ces anniversaires sont les derniers jalons d’une histoire fameuse dont l’exposition retracera les moments et les acteurs significatifs, de l’arrivée de Diaghilev à l’accueil du Béjart Ballet sans oublier les 40 ans du Prix de Lausanne. Les nombreux prêts octroyés par la Collection suisse de la danse, les Fonds Serge Lifar, Clothilde et Alexandre Shakharoff, et Alice Vronska – acteurs majeurs de la danse et de son enseignement à Lausanne – témoigneront de la richesse des archives lausannoises en la matière. Lausanne et la danse, encore. En corps, c'est-à-dire en corporation, une corporation aux visages divers, dont les propositions artistiques originales bouillonnent sur les scènes lausannoises. Un foisonnement d’objets – symboliques, pour les compagnies, de leur relation à la danse – ainsi qu’une installation vidéo, permettront au public d’entrer dans l’intimité des processus créatifs à l’œuvre parfois même dans l’instant, grâce à la saisie de répétitions en cours par webcam. Exposer la danse à Lausanne, c’est proposer au public la lecture d’un récit de «gestes» qui s’installe à la croisée de l’historique et du contemporain. Rencontres et événements:
|
![]() |
Marco Costantini, Fabien Ruf, Corinne Jacquiéry, Jean-Pierre Pastori, Christophe Reichenau, Serge Rochat, Selina Von Schack, Raphaël de Gubernatis,
|
Mannequins au naturel
2 mai 2012 – Le photographe français Stéphane Coutelle dévoile les coulisses du mannequinat dans son livre ShoeBox studio.
« L’HUMANITÉ », UNE EXPOSITION INCARNISTE
« L’HUMANITÉ », UNE EXPOSITION INCARNISTE
http://www.expo-volterra.com/page/fr/exposition.php
« L’humanité » est une exposition collective thématique, regroupant des artistes contemporains qui ont en commun une représentation de l’humain axée sur l’expression corporelle et charnelle. Cette tendance picturale pourrait être hâtivement qualifiée de néo-expressionniste.
Néanmoins, elle semble excéder le cadre de la filiation à l’expressionnisme allemand du début du XXème siècle. La représentation formelle cède le pas à la création d’univers originaux, moins inspirés par l’onirisme, plus concrets, plus crus. Il ne s’agit plus d’une figuration désacralisée, mais d’une inversion des valeurs, d’un retournement du corps humain en tant que sujet, comme on retournerait un gant à l’envers. La chair et le corps ne deviennent plus seulement l‘objet du propos artistique, ils le fondent en soi. A l’extrême, le corps devient le support et le matériau même de l’œuvre : c’est l’objet des performances d’Olivier de Sagazan et des vidéos de Lionel Gillet. L’œuvre s’incarne dans le corps. La chair devient verbe.
Comment expliquer l’émergence de ce type d’art, pourquoi inspire-t-il autant d’artistes aujourd’hui en Europe de l’Ouest ? Que signifie-t-il ?
Certes, ces nouveaux artistes s’inscrivent dans la lignée directe de Francis Bacon et de Lucian Freud. Mais ils sont avant tout le produit d’un contexte historique.
En 2012, que savons-nous du monde et de son histoire ?
Tout et rien. Tout, parce que les nouvelles technologies de l’information, internet, la télévision, nous inondent de millions d’images, qui par leur multiplicité et leurs contradictions, nous déconnectent de la stricte réalité. Les possibilités de communication sont théoriquement illimitées, mais restent virtuelles ; dans les sociétés occidentales, la solitude est le plus souvent le lot du quotidien.
Les jeunes générations actuelles de l’Europe de l’Ouest n’ont pas vécu la guerre. Mais elles en sont le produit, et le spectateur… Le produit historique de deux guerres mondiales et de la Shoah ; le spectateur permanent d’actes d’une violence inouïe, avec le développement du terrorisme et la multiplication de conflits armés, parfois limitrophes !... et pourtant mis à distance par la banalisation de l’ultra-médiatisation d’une part, la similitude avec les images de fiction d’autre part. Dans l’inconscient collectif, les images sont mixées, répétées, assénées avec tant de virulence qu’elles en sont finalement déshumanisées.
La fin du XXème siècle en Europe de l’Ouest marque aussi la fin des idéologies : chute des régimes communistes, désaffection du socialisme au profit de la social-démocratie, agonie du christianisme. Le monde est gouverné par la finance, dont dépendent la fois l’économie et la politique. La mondialisation accélère les phénomènes d’urbanisation à outrance et de désertification des campagnes. Le citoyen est seul, livré à lui-même dans un environnement souvent hostile, dont il a de plus en plus de difficulté à déchiffrer les codes. Assailli d’informations et d’images contradictoires, ayant perdu toute confiance dans les instances politiques et syndicales, il se retranche dans un individualisme de survie et paraît préoccupé uniquement par la satisfaction de ses besoins à court terme, dictés par les dernières tendances marketing : confort, jeunesse et beauté du corps, bien-être physique - à travers la démocratisation du sport et la multiplication des centres de Wellness - , vêtements de marque, automobiles clinquantes… tandis que la cellule familiale se délite et que les anciens agonisent entre eux dans les maisons de retraites.
En dehors du contexte socio-économique, un autre élément semble être moteur dans l’émergence de cette nouvelle tendance artistique « incarniste ». Il prend sa source dans une des avancées technologiques majeures du XXème siècle, avec les progrès de la chirurgie : chirurgie réparatrice, greffes d’organes, fécondation in-vitro, chirurgie esthétique. Ces succès de la chirurgie sont fortement médiatisés. Le corps était déjà devenu l’enjeu économique essentiel, à travers la consommation. Les progrès de la chirurgie accroissent encore ce rôle du corps, devenu central. Dans le flot d’images dont nous sommes quotidiennement abreuvés se succèdent ainsi les transplantations d’organes, les greffes de visage, les massacres des guerres civiles, les liftings… toute une dialectique du corps, du visage et de l’identité, conduisant à une dichotomie psychotique dans l’appréhension du corps humain, entre sa vulnérabilité extrême d’une part et le refus non assumé de sa déchéance et de sa mortalité d’autre part.
Les idéaux de beauté de la fin du XXème siècle viennent renforcer cette vision schizophrénique du corps humain : grâce aux outils logiciels, le marketing met en scène des visages et des anatomies parfaits, présentés comme modèles absolus au public consommateur. L’apparence de la jeunesse devient un Diktat. L’enfance est progressivement sexualisée. Ainsi le corps, qui se doit d’être jeune et beau, devient aussi un objet de consommation.
A travers la représentation qu’ils font des corps et des visages, en révélant leur fragilité, leur laideur, parfois leur monstruosité ; en les transformant, en les défigurant, les artistes contemporains « incarnistes » se révoltent contre une injonction économique. Ils basculent nos repères et nous proposent une réflexion sur l’évolution de la civilisation occidentale. Leur propos se situe avant tout dans la sphère spirituelle. L’influence de l’art religieux sur leurs travaux est souvent présente.
Les artistes « incarnistes » luttent ainsi contre la déshumanisation et l’aseptisation d’une société cloîtrée dans ses certitudes factices, et font le choix de l’émotion, en en montrant les failles, les exclus, les rebuts et la souffrance, universelle. Leur art est quelquefois âpre, parfois violent ; il nous prend à la gorge et ne nous lâche plus.
Exposer le corps, dehors, dedans, dissoudre les identités, briser les masques en brouillant les visages, creuser les chairs, déguiser, corrompre, transfigurer… autant de stratégies pour tenter de
re-lier la chair de l’humain et sa spiritualité perdue. L’art ici est un combat, loin des spéculations financières et des institutions culturelles officielles.
Copyright © Volterra
Sport de haut niveau : où finit le corps, où commence la machine ?
A moins d’une énorme surprise, Oscar Pistorius ne reviendra pas des Jeux olympiques de Londres avec une médaille.
Engagé dans l’épreuve d’athlétisme du relais 4 x 400 m, le sprinteur sud-africain, aux performances plus qu’honnêtes sur la distance (sous les 46’’), sans toutefois tutoyer les sommets, devrait se contenter d’un rôle de figuration.
Qu’importe : il aura l’occasion d’étancher sa soif de performances quelques jours plus tard, à Londres, toujours, cette fois lors des jeux Paralympiques.
Oscar Pistorius sera le grand favori du 100 m, du 200 m et du 400 : distances sur lesquelles il est le tenant du titre.
Agé de 25 ans, Pistorius est un cas à part dans le monde du sport de haut niveau.
Amputé des 2 jambes -suite à une malformation- quelques mois seulement après sa naissance, venu sur le tard à l’athlétisme (il a 17 ans), le jeune homme, équipé de prothèses en fibres de carbone, va très vite surclasser ses rivaux handicapés, et revendiquer le droit de courir avec les valides. Un droit qui lui sera longtemps refusé, pour concurrence déloyale, ses prothèses étant censées lui donner un avantage sur ses concurrents.

Bernard Andrieu et Stéphane Proia I.Diakité ©Radio France
Ce n’est plus le cas désormais.
Oscar Pistorius l’a appris il y a tout juste une semaine : à Londres, il pourra courir aux côtés des valides.
Une présence aux JO passionnante à plus d’un titre : par sa portée symbolique pour les personnes handicapées ; mais aussi et surtout par les questions universelles que soulève cet athlète si particulier, involontairement chargé de redéfinir à lui seul les nouvelles frontières de l’humain.
« Sport de haut niveau : où finit le corps, où commence la machine ? »
C’est notre sujet du jour :
Invité(s) :
Bernard Andrieu, professeur en épistémologie du corps et des pratiques corporelles à l'Université Nancy 1
Stéphane Proia, psychologue, clinicien et psychothérapeute
Eric de Léséleuc, maître de conférences à l'Université Montpellier 1
Thème(s) : Idées| Sciences| Sport