Droit de l'homme et dopage
Droiits de ll’’homme et dopage
3ème Conférence Internationale pluridisciplinaire organisée par
le Conseil de l’Europe et l’Université Rennes 2 en association avec l’Université
Politecnica de Madrid du 24 au 26 mars 2011 à Rennes (France)
Dés 1963, Le Conseil de l’Europe tente de définir le dopage comme une “intention” de multiplication
du rendement humain dans la performance d’un athlète par l’administration d’une “substance
étrangère à l’organisme ou de toute substance physiologique prise en quantités anormales…”. Le
premier volet d’action consistera en la mise en oeuvre de la Résolution 67 (12) qui invite, dès 1967,
les États membres à se doter de règlement antidoping (CDDS (98) 90 part III, p. 23). “La résolution a
été formulée à une époque où les questions qui y étaient soulevées commençaient à intéresser la
conscience collective européenne du fait de leur traitement dans les médias” (Conseil de l’Europe,
1999, Etude des législations nationales relatives au sport en Europe, Strasbourg, éditions du Conseil
de l’Europe, p. 82).
Le deuxième volet développé par le Conseil de l’Europe intervient dans le cadre plus large de la
Charte européenne du sport pour tous [Résolution (76) 41]. Son article 5 évoque, en effet, des
“mesures à prendre pour protéger le sport et les sportifs de toute exploitation à des fins politiques,
commerciales ou financières, et de pratiques abusives ou avilissantes, y compris l’usage de drogues”.
Ce dernier point ne doit pas éluder la question plus générale de l’abus de sport ou d’avilissement par
le sport, y compris l’exploitation des êtres humains (article 8 de la même résolution).
La Charte européenne contre le dopage dans le sport − R(84) 19 adoptée le 25/09/1984 − a étendu
les moyens d’actions: recherche, éducation et mobilisation des fonds publics sont préconisées.
Comme trop souvent sur ce type de question, cette charte n’est pas juridiquement contraignante,
elle contribuera cependant à la ratification, en 1989, de la Convention européenne contre le dopage
qui, depuis son entrée en application en mars 1990 vise différents objectifs comme rendre ardu
l’accès et l’utilisation de drogues, tels les stéroïdes anabolisants (nommément cités), assister les
mises en place des tests antidopage, y compris en dehors des périodes compétitives. Elle a pour
particularité de s’appliquer potentiellement à tout pays européen et extra-européen.
De fait le dopage tel qu’il est perçu et traité aujourd’hui pose un problème de société qui dépasse de
très loin la seule problématique de la santé des athlètes: celui de la perduration d’une activité qui
loin de respecter les valeurs à son principe et à son fondement (fair-play, égalité des chances,
loyauté, activité saine, etc.) se trouve transformée en système déviant fait de tricherie, d’inégalité, et
amenant potentiellement des risques pour la santé. Mais, malgré les nombreuses mesures prises,
qu’elles soient répressives ou préventives, à l’échelon national, européen ou mondial, force est de
constater que le problème du dopage perdure. Il s’amplifie même probablement avec des techniques
sans cesse affinées et des moyens toujours plus performants qui rendent difficile sa détection.
Non seulement la lutte contre le dopage reste un défi constant mais introduit des problèmes
éthiques.
La lutte antidopage a en effet introduit un certain nombre d’effets pervers et, il semble légitime de
se demander si, dans sa forme actuelle, elle respecte l’équité entre citoyens [Brissoneau, C., Bodin,
D., Delamarche, A., Péchillon, E. (2007-2008). Doping in professionnal sport. Final report. Remis le 25
mai 2008 à la Commission de l’Union Européenne, dans le cadre du projet évaluatif « Doping in
professionnal sport ». Éditions de l'union européenne, Direction générale des politiques internes de
l'union, Département thématique B - Politiques structurelles et de cohésion.
http://www.europarl.europa.eu/activities/committees/studies/download.do?file=22128#search=%2
0dopage] ? Et plus simplement respecte-t-elle la “déclaration universelle des droits de l’homme” ? Le
sportif et plus particulièrement le sportif de haut niveau est en effet soumis à des contrôles, à des
suivis, à une “traçabilité”, à des atteintes à la vie privée auxquels échappent la plupart des citoyens
ordinaires qui consomment de la drogue et que personne ne songerait à imposer aux cadres ou à
l’intelligentsia politique et économique.
C’est précisément à cette dimension liant éthique, droits de l’homme et nécessité de lutte contre le
dopage en tant qu’atteinte à la santé des athlètes et plus particulièrement des jeunes que cette
conférence entend aborder à travers des contributions scientifiques (Anthropologie, Droit,
Histoire, Philosophie, Psychologie, Science de l’Education, Sociologie) qui s’appuieront sur des
recherches, études et analyses en cours.
Deux questions principales structureront cette conférence :
1. 1. Pourquoi le dopage viole-t-il les principes des Droits de l’Homme ?
2. La lutte contre le dopage peut-elle justifier les pratiques discriminatoires ?
La conférence sera en deux langues : anglais et français – la salle principale bénéficiant d’une
traduction simultanée.
Toute proposition de communication doit être faite en word times 12 interligne simple selon le
document joint avant le 15 décembre 2010. Les propositions sont à envoyer à :
dominique.bodin@uhb.fr.
Les communications seront uniquement orales et dureront 15 minutes. Elles seront suivies d’un
débat.
Une session spéciale doctorants aura lieu.
Les communications retenues feront l’objet :
- L’ensemble des contributions seront incluses dans des actes publiés aux éditions du Conseil de
l’Europe.
- Après sélection les 15 meilleures d’entre elles d’une publication dans des revues scientifiques
- Les 8 meilleures contributions de doctorants seront publiées dans un numéro thématique d’une
revue scientifique
Les contributeurs devront faire parvenir leur texte définitif le 25 février 2011 à l’attention de
dominique.bodin@uhb.fr selon les normes jointes.
Prochainement un site Internet fournissant l’ensemble des renseignements (programme, comité
scientifique, lieu, etc.) sera disponible.
Proposiitiion de communiicatiion
Droiits de ll’’homme et dopage
3ème Conférence Internationale pluridisciplinaire organisée par
le Conseil de l’Europe et l’Université Rennes 2
du 24 au 26 mars 2011 à Rennes (France)
Titre de la communication :
Langue choisie pour effectuer la conférence : Anglais - Français
Nom du ou des communicant(s) :
Laboratoire(s) d’appartenance(s) :
Fonctions :
Adresse institutionnelle :
Pays :
Email :
Téléphone :
Résumé (2500 caractères espaces compris) au maximum :
3 mots clefs :
Consiignes aux auteurs
Droiits de ll’’homme et dopage
3ème Conférence Internationale pluridisciplinaire organisée par
le Conseil de l’Europe et l’Université Rennes 2
du 24 au 26 mars 2011 à Rennes (France)
Texte
Le manuscrit doit comporter 25000 caractères maximum espaces compris bibliographie et notes de
bas de pages comprises. Il sera écrit en interligne simple, Times new roman 12. Les marges sont
standards : 2,5 cm de chaque côté. Le texte est présenté justifié. Les pages sont numérotées à partir
de la première page en bas à droite.
Quelle que soit le texte (titres, corpus, etc.) vous ne devez en aucun cas utiliser une mise en page
automatique.
Titres
Le titre est centré Times 14 gras (seule la première lettre est en majuscule). Le titre est suivi du nom
puis du prénom de son ou de ses auteurs, Times 12, (seule la première lettre du nom et du prénom
sont en majuscules), suivi de la fonction et du nom de l’université, du laboratoire ou de l’institution
de rattachement (Times 12).
Les autres titres suivent le standard suivant à chaque fois en Times 12 :
I. Chapitre
1. Sous-chapitre
A. Paragraphe
a. Sous-paragraphe
Graphiques et figures
Les graphiques et figures sont directement insérés dans le texte avec une légende en-dessous du
texte en Times 12 gras. Les figures et graphiques ne sont pas numérotés.
Notes
Les notes sont enregistrées en fin de document. Elles font l’objet d’une page séparée. Elles sont à
éviter au maximum.
Bibliographie
Elle est écrite en Times 12. Lorsqu’un auteur a écrit plusieurs textes ou ouvrages une même année
ceux-ci seront référencés chronologiquement et affublés d’une lettre en minuscule qui sera
répertoriée dans le texte. Seules les références utilisées dans le texte peuvent apparaître en
bibliographie. La bibliographie sera organisée alphabétiquement et pour chaque auteur
chronologiquement de l’ouvrage le plus ancien au plus récent.
Ouvrage
Duret, P. (1996). Anthropologie de la fraternité dans les cités. Paris, Puf, coll. Le Sociologue
Ouvrage collectif.
Bodin, D., Robène, L., Héas, S. (2004). Sports et violences en Europe. Strasbourg, Éditions du Conseil
de l’Europe.
Chapitre d’ouvrage ou acte de colloque
El Houlali, El Houssaïne, H. (2001). La planche du salut in D. Bodin (dir.) Sports et violences. Paris,
Chiron, coll. Sports Études, 133-146.
Article scientifique
Defrance, J. (1994). La sociologie anthropologique de Pierre Bourdieu. Genèse, concepts , pertinence.
Staps, 35, , 29-39.
Bellavance, G., Valex, M., Ratté, M. (2004). Le goût des autres. Une analyse des répertoires culturels
de nouvelles élites omnivores. Sociologie et sociétés, vol. XXXVI, n° 1, 27-58.
Rapport ou thèse
Debarbieux, E. (2002). L’oppression quotidienne. Recherches sur une délinquance des mineurs.
Rapport remis à l’Institut des Hautes études de la sécurité intérieure. Janvier 2002. (pour un rapport,
un document dactylographié ou une thèse. Pour cette dernière faire apparaître de plus, l’université
et l’UFR d’appartenances).
Citations
Elles seront écrites dans le texte en italique et entre guillemets « à la française ». Elles seront
précédées ou suivies du nom de l’auteur (ou des auteurs), de la date de la première parution et du
numéro de page : (Duret, 1996, 27). Si le texte a fait l’objet de plusieurs éditions. La date dans le
texte est celle de la première édition. En bibliographie la référence sera suivie de (5ème édition 1999)
ou dans le cas d’une traduction de (traduction française 1994). Lorsque le même ouvrage du même
auteur est cité une deuxième fois la date sera remplacée par op. cit. : (Duret, op. cit. 35). Une citation
comportant plusieurs auteurs fera apparaître tous les auteurs à la première citation et seulement
celle de l’auteur principal suivi de et al. dans les citations suivantes.
Livraison du manuscrit
Le manuscrit est à envoyer à : dominique.bodin@uhb.fr, sous deux formats :
1. sous format d’un fichier .doc et,
2. sous format d’un fichier .rtf