Le corps au Moyen-Age et à la Renaissance
“Corpus: the Body in the Middle Ages and Renaissance"
April 19, 2013 Marco Institute for Medieval and Renaissance Studies, University of Tennessee, Knoxville
The Marco Institute for Medieval and Renaissance Studies is pleased to announce its Third Annual Undergraduate Conference entitled “Corpus: the Body in the Middle Ages and Renaissance.” The conference will take place on April 19, 2013 at the University of Tennessee, Knoxville. We are currently calling for abstracts from interested undergraduates.
Medieval and Renaissance views of the body have come to us from a rich trove of sources, from poetic portrayals in texts to mappae mundi to figures sculpted from stone. This conference seeks to address the numerous and changing depictions of bodies during the early periods from a range of disciplinary and interdisciplinary perspectives. Some potential topics include holy and unholy bodies, the body as metaphor, theatrical portrayals of bodies, the body in music, medieval medicine and the advent of anatomy, the body in pain and at play, superstitions and the gendered body, Byzantine, Islamic and Jewish perspectives on bodies, depictions of bodies in art and print, bodies bound by canon and secular law, and monstrous races.
All submitters should send an abstract of no more than 250 words, including their name and college affiliation (if applicable), to mylitalo@utk.edu. Abstracts should be sent by no later than February 4, 2013. A number of $100 travel grants will be awarded to non-UT students on a competitive basis. Notification of acceptance will be sent by February 19. We look forward to your submissions.
Matthew Ylitalo
Senior, Medieval & Renaissance Studies and Classics
University of Tennessee, Knoxville
mylitalo@utk.edu
The Art and Science of Synthetic Biology
The Art and Science of Synthetic Biology: Critical and Creative Perspectives on 'New Life'

Corps difficiles et maîtrise émotionnelle du « sale boulot
Appel à communication pour le 5ème Congrès de l’AFS
Nantes, 2-5 septembre 2013
Réseau thématique 17
Gestion politique du corps et des populations
La fabrique du tolérable
Corps difficiles et maîtrise émotionnelle du « sale boulot »
1. Un certain nombre de « figures », et les réalités sociales qu’elles mettent au jour, se voient
refuser, de manière croissante, l’accès à l’espace public et à la visibilité depuis la seconde moitié du
XXe siècle : les pauvres (gentrification des centres urbains et évacuation systématique hors des espaces
publics), les prostituées (sanitarisation et contrôle de la sexualité vénale), les vieillards
(institutionnalisation de la gériatrie), les mourants (évacuation massive vers l’hôpital à partir des
années 1960), certains types de handicaps (introduction en 1975 de l’avortement pour « handicaps et
maladies d’une particulière gravité »), les cadavres (croissance exponentielle de la crémation à partir
de la seconde moitié des années 1970)… et la liste n’en est sans doute pas exhaustive. Ce phénomène
signale-t-il, et/ou précipite-t-il, une hausse spécifique de la sensibilité à l’égard de ces réalités
sociales ? Aurait-t-on affaire à des transformations dans leur traitement social et leur acceptation
collective ? Qu’est-ce que ces corps « difficiles » font aux professionnels qui y sont confrontés ?
Comment s’efforcent-ils de les rendre « tolérables » ?
C’est, de manière très concrète, à travers ce qui est dit et surtout ce qui est fait des corps et, plus
exactement, le dégoût et les affects négatifs qui en accompagnent le traitement, qu’on cherchera à
répondre à ces différentes questions.
2. Les figures et conditions sociales stigmatisées suscitent volontiers des réactions négatives
souvent vécues dans le registre du « somatique » ou du « spontané ». Mary Douglas souligne pourtant
qu’« Il n’y a rien de dégoûtant en soi : est dégoûtant ce qui désobéit aux règles de classification
propres à un système symbolique donné ». La répulsion pour les humeurs, les excréta, ou les corps
vécus comme « dégoûtants » serait une construction socio-historique. A chaque situation sociale, ses
réactions attendues. Elles y seront plus ou moins ressenties, exprimées ou au contraire plus ou moins
neutralisées, mises en partage ou « désensibilisées ». A chacun alors de se mettre en conformité avec
les règles affectives du lieu et du milieu, à des coûts plus ou moins élevés selon le décalage ressenti
avec ces attentes, explicites ou implicites. Le dégoût et les affects jettent donc un éclairage précieux
sur les situations sociales où ils surgissent, en ce qu’ils s’avèrent un révélateur de valeurs partagées,
locales ou générales qu’on s’attachera à faire surgir à l’aide de corpus consistants et systématiquement
analysés. On se demandera aussi quelle est la part de stigmatisation proprement sociale (en termes
d’appartenance de de groupes) dans ces différents mouvements d’exclusion.
C’est là s’interroger aussi, et plus généralement, sur les services que rendent le visible et le
sensoriel à celui qui observe les évolutions du « sensible ». Ont-ils une forte valeur heuristique ?
S’agit-il de révélateurs fidèles ? Ou bien faut-il adopter quelques précautions avant de s’y fier ? C’est
reposer ici et aujourd’hui la question du statut épistémologique du « corps » (et des émotions qu’il
suscite) comme instrument de lecture du monde social.
3. Mais on abordera de préférence ces questions à travers l’analyse des pratiques professionnelles
et ce, pour deux raisons. La première est d’ordre méthodologique : il est beaucoup plus facile de
cerner des variations historiques et sociales d’une grande ampleur dans un milieu déterminé et sur des
pratiques sociales concrètes. La seconde est d’ordre logique : l’éventuelle hausse de sensibilité à ces
corps et à ces figures-là ne supprime pas la nécessité d’en assurer le traitement social. Celui-ci tend à
être confié aux professionnels du « sale boulot » et risquant de devenir d’autant plus « sale » qu’il
renverrait à des réalités de plus en plus intolérables pour le reste du monde social. Les questions
évoquées plus haut peuvent donc être reposées avec plus d’acuité et de rigueur à propos de ces univers
spécifiques, et ce, dans deux directions.
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La sociologie des professions au contact de corps « difficiles » ou pathologiques, a mis en évidence
des formes de neutralisation et d’habituation à ce qui serait considéré comme répugnant dans l’univers
profane (Hughes, 1997). Face à ce qu’une hausse générale de sensibilité tendrait à construire comme
des corps de plus en plus répulsifs, quels sont d’abord les procédés d’évitement (évacuation, mise à
distance matérielle, utilisation de gants, méthodes diverses d’hygiénisation et de pasteurisation, voire
rituels plus ou moins rationnalisés etc.) mais aussi de transformations du visible (esthétisation du
mort par des cosmétiques, par exemple) adoptés par les professionnels ? Quand, en second lieu,
l’évitement est impossible ou limité, quelles peuvent être les autres mécanismes d’adaptation :
l’héroïsation austère de la tâche (quel rôle joue alors la fierté professionnelle dans cet ethos du
contrôle de soi ? Participe-t-elle de la « vocation » ?), le « décontrôle contrôlé » des émotions (Norbert
Elias et Cas Wouters) qu’autorise aujourd’hui la promotion du relationnel et de la compassion dans
certains métiers (dans quelle mesure cette promotion du « care » est-elle genrée et/ou socialement
située ?), enfin l’ennoblissement des tâches grâce à l’ennoblissement des corps (à travers la promotion
des notions de « dignité », de « respect », d’ « humanité » etc.).
Bref, comment les agents socialement mandatés pour administrer ce qui répugne et dégoûte gèrentils
cette proximité physique permanente ? Il faudra examiner ici le poids des structures, la pression des
pairs et la réflexivité collective permettant de gérer ces corps particuliers. Les affects négatifs sont-ils
fonction du poste occupé, dans la distribution des tâches mais aussi dans la hiérarchie
professionnelle ? Le rôle des bénévoles et des associatifs mérite à cet égard l’attention.
4. Enfin, et pour lier davantage évolutions professionnelles et évolutions collectives, les cadavres
esthétisés dans un musée ou mis en scène au cinéma n’« affectent» pas de la même manière que ceux,
pourtant retouchés eux aussi, désormais un peu plus volontiers montrés à l’hôpital par les
professionnels du soin. Plutôt qu’une évolution générale, ne doit-on pas plutôt faire l’hypothèse de
déplacements entre différents espaces de visibilité, avec des corps désormais cachés ici (à domicile,
ou dans les collections anatomiques), et montrés là (expositions, cinéma, séries télévisuelles, voire
hôpitaux aujourd’hui) ? Ou faudrait-il parler de déplacements entre différents espaces
d’expressivité, avec des lieux où l’expression d’un certain type seulement d’émotions – sous le
contrôle de professionnels, précisément – serait autorisée ? En tout état de cause, à chaque lieu son
protocole d’administration des matières corporelles sensibles et ses « injonctions affectives » propres,
mais aussi ses professions capables de les faire respecter…
Autant de questions à traiter, tant dans leur dimension historique que sociologique et
anthropologique, à l’aide de données empiriques et d’enquêtes portant sur l’analyse de pratiques
effectives. On accordera un soin tout particulier au statut de la preuve, particulièrement délicat ici.
Les propositions de communication (3000 signes maximum, espaces compris) présenteront le
ou les thèmes auxquels se rattache leur intervention, l’objet de la recherche, le questionnement et la
problématique, le terrain, les catégories et la méthodologie utilisée pour le recueil des données (ou à
défaut, les corpus systématiques de sources si ce travail n’est pas lié à un terrain).
Les propositions comprendront les éléments suivants dans l’ordre d’apparition :
• Nom, prénom du/des auteur-e-s
• Fonction et institution de rattachement
• Adresse mail
• Titre de la communication
• 5 mots clés
• Proposition de communication (3000 signes maximum espaces compris)
• Titre et résumé de la proposition (1500 signes espaces compris)
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4
Les propositions doivent être adressées sous fichier word et rtf à : Emmanuel Taïeb
(emmanuel.taieb@sciencespo-grenoble.fr) au plus tard pour le 7 janvier 2013.
Les propositions seront sélectionnées en fonction de leur qualité scientifique et de l’originalité du
matériau empirique mobilisé. Les réponses aux propositions reçues seront envoyées mi février 2013.
Les résumés (1500 signes) des propositions acceptées figureront dans le volume édité pour le congrès.
Nous vous remercions de bien vouloir :
1- indiquer en objet de votre message : AFS-RT17 proposition congrès 2013
2- nommer votre fichier de la façon suivante : nom-congrès AFS 2013.doc
Pour toute question ou problème, nous sommes à votre disposition.
Attention : Le Congrès se tiendra du 2 au 5 septembre 2013 à Nantes. La participation au
Congrès est payante, et les frais de déplacement et d’hébergement sont à la charge de l’intervenant,
mais une prise en charge financière est prévue pour les étudiants et chômeurs sur demande auprès des
organisateurs du congrès.
The encultured brain
The brain and the nervous system are our most cultural organs. Our nervous system is especially immature at birth, our brain disproportionately small in relation to its adult size and open to cultural sculpting at multiple levels. Recognizing this, the new field of neuroanthropology places the brain at the center of discussions about human nature and culture. Anthropology offers brain science more robust accounts of enculturation to explain observable difference in brain function; neuroscience offers anthropology evidence of neuroplasticity’s role in social and cultural dynamics. This book provides a foundational text for neuroanthropology, offering basic concepts and case studies at the intersection of brain and culture.
17 Aug 2012 – Our book “The Encultured Brain” will be published by MIT Press next Friday, August 24th, 2012. The brain and the nervous system are our mos
Pub sexiste
"Contre les publicités sexistes
de Sophie Pietrucci, Chris Vientiane et Aude Vincent (L’échappée)
Comment la publicité véhicule les pires clichés sexistes et renforce la domination patriarcale.
La publicité exploite le corps des femmes pour susciter du désir, générer de l’envie, exacerber les frustrations et rendre le produit à vendre attirant. Soumise aux normes aliénantes d’une beauté stéréotypé, symbole du plaisir sexuel, ou encensant la ménagère passive cantonnée dans sa cuisine, l’image des femmes n’a jamais été autant instrumentalisée.
La plume et le bistouri
La plume et le bistouri
Étudier la médecine à Montpellier au Moyen Age et à la Renaissance
Exposition de la Bibliothèque Universitaire de Médecine de Montpellier
15 septembre – 9 novembre 2012
La plume et le bistouri. Étudier la médecine à Montpellier au Moyen Age et à la Renaissance. Exposition de la Bibliothèque Universitaire de Médecine de
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C’est à ces questions et à bien d’autres que veut répondre l’exposition « La Plume et le Bistouri », au gré d’un parcours au sein des riches collections anciennes de la bibliothèque universitaire de médecine. De la fondation de l’École au début du 13ème siècle à celle du premier Jardin des plantes français à la fin du 16ème siècle, sont ainsi exposés des manuscrits enluminés représentant une dissection, des instruments ou des opérations de chirurgie ; les textes des médecins antiques, arabes, ou montpelliérains qui formèrent la base de l’enseignement ; des ouvrages datant des débuts de l’imprimerie et du 16ème siècle, richement illustrés de planches anatomiques et botaniques ; des registres et pièces d’archives évoquant la vie étudiante, des objets et des gravures. |
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Histoire par corps
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Université de Provence
-
Broché
- Paru le : 25/10/2012
On l'appellera histoire par corps.
- LE PASSE EST UN IMMENSE CORPS
- L'INTERROGATOIRE
- LA QUERELLE DES GESTES
- LE PHYSIQUE DE L'EMPLOI
- L'EXPERIENCE FERROVIAIRE
- LE CHARISME ORDINAIRE
- LA JEUNE FILLE AUX SEINS NUS
Les interdits sexuels

PRÉSENTATION :
Toutes les civilisations ont cherché à régler les mœurs sexuelles et ont institué des interdits pour régenter et ordonner la vie des êtres humains. À travers l’étude de la prohibition des
pratiques incriminées, le présent traité analyse les choix sociétaux et idéologiques des civilisations. Sans prétendre à l’exhaustivité, mais en parcourant une très vaste gamme de cultures et
d’époques différentes, l’auteur présente une grande variété de modalités réprouvées pour consommer le « fruit défendu ». Il examine les interdits majeurs et leur restitue le sens qui est le leur
dans chaque contexte : comment comprendre la prohibition de l’inceste en Occident ? Quel est l’enjeu de l’interdiction des pratiques homosexuelles en terre d’Islam ? Pourquoi l’adultère est-il
parfois toléré voire recommandé ? Quels types de jugements moraux ou idéologiques sont à l’œuvre dans la volonté de bannir les pratiques pédophiles ? Pourquoi ce qui est considéré comme une
pratique « perverse » ou « déviante » dans certains peuples ne l’est-il pas pour d’autres ?
À travers une perspective à la fois historique, culturelle, philosophique, sociologique et comparative, l’auteur replace, sans préjugé ni parti pris, lesdits interdits sexuels dans leur
environnement culturel et religieux. Il analyse le permis et le prohibé des pratiques intimes dans des civilisations aussi diverses que celles hellénistiques, égyptiennes, hébraïques,
chrétiennes, bouddhistes, baoulés, hindouistes ou musulmanes... L’érudition du propos et la méthode comparative permettent la critique des thèses classiques sur le sujet, comme celles de Michel
Foucault ou de Claude Lévi-Strauss. En fin de compte, cette étude du défendu (adultère, inceste, nécrophilie, polygamie, polyandrie, coprophilie, pédophilie...) participe au renouvellement du
regard du lecteur et l’autorise à porter un avis éclairé sur ses propres jugements et mœurs.
AUTEUR :
Auteur de nombreux livres, dont Sexologie de l’Occident (Hachette, 1976), Julien Cheverny (alias Alain Gourdon) est ancien élève de l’ENA, conseiller à la Cour des comptes, essayiste. Il a
présidé la Bibliothèque nationale de France de 1981 à 1984.
400 pages – 16 x 24 cm – 2012
Les interdits sexuels. Volume 2
Julien Cheverny
ISBN : 9782705684020
Collection « Hermann philosophie » dirigée par Roger Bruyeron et Arthur Cohen
La nature de l'art
(Edmond Couchot)
La Nature de l'art. Ce que les sciences cognitives nous révèlent sur le plaisir esthétique (Edmond Couchot). La Nature de l'art. Ce que les sciences cognitives
Poïèse / autopoïese: art and system
Poïèse / autopoïese: art and system
Présentation publique - table-rond
Public presentation - round table
Publié le lundi 15 octobre 2012 par Elsa Zotian
Résumé
Annonce
Quelques jours avant le colloque international “Poïese/autopoïese, la création artistique à l’épreuve des processus systémiques” qui se tiendra à l’Université Toulouse le Mirail, des
organisateurs et des participants au colloque viendront sur la place des Tiercerettes pour présenter ce projet, ses ambitions et ses enjeux.
Avis aux artistes, associations et au grand public qui s’interrogent sur les processus de création.
Sera abordée la question des liens entre créations artistiques et systèmes autoreproducteurs (tel qu’on les connaît dans le milieu naturel et dans le numérique, par exemple). De
plus, l’utilisation des algorithmes évolutifs et/ou des biotechnologies, comme les dessins automatiques de Jon McCormack (qui sera exposé à l’espace Bellegarde ou les manipulations
génétiques de Eduardo Kac (exposé à l’espace Bellegarde lui aussi) interroge les processus de création en tant que tels, qu’ils utilisent ou non ces technologies.
- Xavier Lambert (enseignant-chercheur LARA/ SEPPIA)
- Nicolas Lassabe (Co-fondateur d’Artilect Fablab, chercheur ONERA)
- Yves Duthen (Professeur, IRIT)
- Carole Hoffmann (enseignant-chercheur LARA/ SEPPIA)
- Chu-Yin Chen (Professeur AIAC / INREV Université Paris 8)
Catégories
- Représentations (Catégorie principale)
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Lieux
- En plein air - Place des Tiercerettes
Toulouse, France (31)
Dates
- vendredi 12 octobre 2012
Fichiers attachés
Source de l'information
- David Brunel
courriel : carrefourculturel [at] arnaud-bernard [dot] net
Pour citer cette annonce
« Poïèse / autopoïèse : art et système », Informations diverses , Calenda, Publié le lundi 15 octobre 2012, http://calenda.org/223742