Eloge de la Cagole

"La cagole n’est pas une femme comme les autres, et grâce à elle, la mode à Marseille n’est pas la même qu’ailleurs.
La cagole, comme sa ville, a le sang chaud. Elle ose. Elle est sexy. Et ce, quel que soit son âge. Comme sa voix et ses formes, elle est généreuse, sympathique, affectueuse, mais sait se faire
respecter.
Que ce soit au stade ou avec les hommes, la cagole ne se laisse pas faire. Elle a du caractère. Elle est libérée. Elle porte un amour inconditionnel à sa ville : elle est FIÈRE D’ÊTRE
MARSEILLAISE !
Si les gens du Nord ne la connaissent pas, elle incarne en Provence la vraie fille du Sud, souvent modeste, toujours pulpeuse, qui vit avec le soleil, exclusivement entre Aix et Toulon.
L'été, la tribu des cagoles est nombreuse, éclatante, rayonnante, resplendissante. Shootée par de jeunes photographes dans son décor naturel - le vieux port, la plage, la Corniche, la rue St Fé,
le stade Vélodrome…- , sa joyeuse éxubérance transpire dans ces clichés pleins de tendresse .
Ce livre est dédié à cette figure attachante du patrimoine marseillais".
Editeur: Tchou.
Auteur: Maud Fandre ,Pascal Petiot , Franz-Olivier Giesbert (Préfacier
Performances des corps
Communiqué de presse
Jan Fabre
4 solos. Preparatio mortis
Une danseuse au milieu des fleurs qui jonchent la scène, un cercueil de verre embué, et les fleurs piétinées et écrasées par ce corps plein de vie qui finissent par se disloquer sous lʼeffet du
mouvement ininterrompu, comme sʼil ne fallait jamais cesser de bouger de peur quʼelles ne finissent par prendre le dessus pour venir triomphalement, lorsque leur heure sera venue, recouvrir le
corps devenu inerte.
Conception, chorégraphie: Jan Fabre, Annabelle Chambon
Musique: Bernard Foccroulle
Avec: Annabelle Chambon
Repères biographiques
Annabelle Chambon
Née en France en 1975, elle est diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon. Elle intégre Troubleyn, la compagnie de Jan Fabre, en 2000 pour le spectacle
As Long As the World Needs a Warrior's Soul, puis danse dans Les Guerriers de la beauté (un film de Pierre Coulibeuf, 2001), Je suis sang (2001/2003/2005), Parrots
and guinea pigs (remplacement-2003), Tannhäuser (2004), The Crying Body (2004), LʼHistoire des larmes (2005), LʼOrgie de la tolérance (2008),
Preparatio Mortis (2005/2010) et anime également des cours au sein de la compagnie. En 2002, elle crée avec Cédric Charron The Label Cedana, afin de produire des events et des
performances. Elle a également travaillé en tant quʼinterprète avec Coraline Lamaison (Ex/stase - 2010), Kris Verdonck (I/II/III/III - 2007), William Forsythe (Human
writes - 2007), Thierry de Mey (Deep in the wood - film 2002), Manuela Rastaldi (Tra - 2000), Joanne Leighton (We Can Build You - 1999), Christiane Blaise (Les
improvistes - 1998), Laurent Pelly (Orphée aux enfers – 1997
Barbara Formis [24 novembre à 17h30] Performances des corps
en regard de Drugs Kept me Alive de Jan Fabre
Dans Drugs kept me alive, Jan Fabre esquisse une vie au bord du gouffre de la mort. Plus on s'approche de la mort, plus les pilules, les poudres et les boisson
Jan Fabre n’a cessé, tout au long de son œuvre protéiforme, d’interroger le corps et ses puissances. Avec les « real time performances » du début des années 80, Jan Fabre a non seulement créé des œuvres emblématiques du théâtre post-dramatique, mais encore renouvelé – au moment où les avant-gardes situationnistes faisaient face à leur essoufflement – la notion même de performance. S’il revient aujourd’hui, après l’exploration de formats grandiloquents durant les années 90, à des créations plus minimalistes, c’est peut-être que ces miniatures dansées permettent de mieux faire saisir que cette pensée sensible choisit le geste non seulement pour véhicule mais aussi pour matière plastique. Contre la logique traditionnelle du produit, le corps en mouvement ne se donne pas simplement « en spectacle » mais vise, plus radicalement, à étendre les possibles de son existence. L’extase que thématise la pièce de ce soir n’est pas qu’une affaire de psychotropes, c’est le sens premier du mouvement comme une sortie de soi, un excentrement.
Barbara Formis, docteure en philosophie, est Maître de conférences en philosophie de l'art au département d'Arts Plastiques et Sciences de l'Art de l'Université Paris I, Panthéon-Sorbonne. En 2010, elle a publié Esthétique de la vie ordinaire dans la collection « Lignes d'art » aux P.U.F. Elle a aussi dirigé deux ouvrages collectifs : Gestes à l’oeuvre paru chez de L’Incidence éditions en fin 2008 et Penser en Corps paru en fin 2009 chez L'Harmattan. Elle est co-fondatrice du Laboratoire du Geste, plateforme qui promeut la recherche, la diffusion et la création dans le champ des arts vivants. Elle a été Responsable de séminaires extérieurs au Collège International de Philosophie et chercheuse au département de théorie de la Jan van Eyck Academie de Maastricht. Elle a publié différents textes dans des revues telles que Art Press, La Revue d’esthétique, Multitudes, Alter, La Part de l’œil. Elle a été danseuse et poursuit un travail en tant que dramaturge (notamment avec Richard Siegal sur la pièce ©opirates, 2010).
Rencontres philosophiques de Gennevilliers 2012-13 [Que peut un corps?]
Sur invitation d’Emmanuel Alloa
Théâtre de Gennevilliers - 41 avenue des Grésillons 92230 Gennevilliers - entrée libre sur réservation
À 15 minutes de Place de Clichy Ligne 13 - Gabriel-Péri
Navettes gratuites retour vers
Paris
En partenariat avec France Culture. Écoutez ou réécoutez les rencontres philosophiques d’Emmanuel Alloa sur la webradio de France Culture,
PLATEFORMES
http://www.theatre2gennevilliers.com/2012-13/fr/programme/291-rencontres-philosophiques-14
Sexe, rugby et lycéennes
Libération
Sexe, rugby et lycéennes, le petit bijou érotique de Nine Antico
"La dessinatrice publie «I Love Alice», une BD sur l'univers fantasmé d'une équipe de rugby féminine.
Dans Debbie Does Dallas, film pornographique à succès de 1978, de jeunes pom-pom girls se lancent dans une quête d’argent effrénée pour pouvoir aller participer à un concours dans la plus grande ville texane. Très vite, elles se rendent compte qu’elles n’ont plus beaucoup de temps et que les petits boulots normaux ne payent pas assez. Du coup, elles couchent. Au-delà de cette dimension pécuniaire, le film est un rite initiatique, mêlant découverte de la sexualité et renforcement de l’unité d’un groupe à travers une expérience forte.
Dans son nouvel album, I Love Alice, la dessinatrice Nine Antico reprend les codes de ce genre et signe un délicieux bijou érotique (ou pornographique selon l’endroit où l’on place le curseur). Alice, l’héroïne principale, forcément naïve et curieuse avec un tel prénom, arrive dans une nouvelle école, un lycée, en filière littéraire.
«Jean-Jacques Rousseau reçoit une fessée, et il en éprouve un certain plaisir, dès lors, il se crée une rupture avec son enfance», écrit une professeure au tableau, dans les toutes premières pages. Alice va aller vers cette même découverte. Elle souhaite s’inscrire au rugby. Les élèves qui y jouent sont un groupe soudé, même si elles perdent à chaque match. Mais cela n’a pas d’importance, elles lui disent que «ce n’est pas un sport, mais un état d’esprit».
La jeune fille met un peu de temps à comprendre ce que cela veut vraiment dire. Elle finit par découvrir que si les autres sportives restent si longtemps dans la douche après l’entraînement, ce n’est pas juste pour se laver soigneusement. Entre femmes, entre hommes et femmes, avec un ballon de rugby, sous la douche, avec le coach, toutes les scènes obligées y passent. Grâce à un style épuré en bichromie, ce n’est jamais vulgaire, mais toujours excitant et joyeux"
Nine Antico est née en 1981. Comme Aude Picault ou Aurélia Aurita, elle est l’une de ces jeunes auteures qui n’a pas peur de s’amuser, sans pudibonderie, avec les questions de sexualité. Elle est pour cela bien aidée par la collection dans laquelle l’ouvrage est publié, «BD Cul» des Requins Marteaux, où tout est permis. «Mais enfin, Alice !», s’exclame un instant l’entraîneur, alors que la jeune fille lui saisit d’autorité le sexe. «Coach ! Je ne suis pas une gamine. Je sais m’y prendre !», répond-elle. Tout comme Nine Antico.
A lire aussi : Vous pouvez retrouver tous les articles «sexes et sexualités» dans notre rubrique 18+.
«I love Alice», Nine Antico, Requins Marteaux, 11 euros, novembre 2012.
Je suis à l'Est

- Prix editeur :
17€58 - Isbn : 9782259218863
De très nombreuses fois sollicité après des passages remarqués à la télévision ou dans le cadre de conférences internationales sur l'autisme, Josef a toujours
refusé de raconter sa vie et son parcours dans un livre. Aujourd' hui, il nous dit OUI, avec la volonté, à travers ce témoignage, de défendre la cause de ces enfants, mais aussi de ces hommes et femmes... qui selon ses propres termes 'vivent avec autisme '.
Cette expression est importante pour lui ; elle indique une qualité plutôt qu'un handicap. En tout cas Josef se situe clairement dans une démarche positive et combattante afin de restaurer
l'image et la singularité des autistes. On se souvient du livre de l'anglais Daniel Thammet, calculateur de génie qui permit il y a une dizaine d'année de découvrir l'univers des autistes de haut niveau.
Depuis, régulièrement, de jeunes prodiges, souvent dans le domaine des mathématiques, livrent à la télévision de manière anecdotique leurs talents et intriguent par leurs capacités hors du commun.
À travers son histoire, ses déboires douloureux de petit enfant
tabassé dans la cours de récréation, ignoré de ses camarades de Sciences
Po, considéré comme un débile mental par de nombreuses personnes rencontrées dans la vie quotidienne, Josef nous livre sa véritable personnalité et nous donne accès à ce monde mystérieux du cerveau et de ses interactions avec l'environnement. Cette plongée passionnante nous permet aussi de découvrir notre propre
cerveau à nous, les 'neuro-typiques ', qui pensons, vivons et agissons selon la norme.
La simulation numérique de la santé
©
Tonis Pan - Fotolia.com
http://www.inria.fr/centre/nancy/innovation/rii/presentation
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Le 21 novembre prochain aura lieu une nouvelle édition des Rencontres Inria - Industrie dont le sujet sera la "Simulation numérique en santé, de la cellule à l'humain virtuel". Cette journée qui se déroulera au Palais des Congrès de Strasbourg est organisée en partenariat avec le cluster français Alsace Biovalley et l'Institut hospitalo-universitaire de Strasbourg.
- Date : 21/11/2012
- Lieu : Palais des Congrès de Strasbourg
- Organisateurs : Inria Nancy - Grand Est, Alsace Biovalley, IHU Strasbourg
Ecrire l'histoire du pénis
Publié le mardi 13 novembre 2012 par Elsa Zotian
RÉSUMÉ
ANNONCE
Dans le cadre du séminaire « Approches historiques des sexualités » dont la thématique 2012-2013 est consacrée à « La sexualité masculine », est organisée la journée d’étude « Écrire l’histoire du pénis à l’époque moderne et contemporaine » qui se tiendra le 24 mai 2013
Organisation : Sylvie Chaperon, Didier Foucault, Régis Revenin, Christelle Taraud.
Sous la direction scientifique de : Christelle Taraud & Régis Revenin
Le séminaire Approches historiques des sexualités est co-organisé, en 2012-2013, par le Centre d'histoire du 19e siècle (Paris 1-Paris 4), le Centre d’histoire sociale du 20esiècle (Paris 1-CNRS), le laboratoire Framespa (Toulouse 2-CNRS), ainsi que par New York University en France.
Dans le cadre des deux journées d’étude du séminaire 2012-2013 Approches historiques des sexualités – l’une, toulousaine, consacrée à « médecine et sexualité masculine » (4 avril 2013), l’autre, parisienne, sur « l’histoire moderne et contemporaine du pénis » (24 mai 2013) – nous avons choisi, cette année, de nous intéresser tout particulièrement à la sexualité masculine.
Les recherches historiques sur la masculinité et la virilité se sont certes développées ces dernières années [1], mais les hommes restent encore un impensé, le point aveugle des discours et des travaux sur le genre et la sexualité. Bien que le pénis symbolise ou soit souvent associé à l’homme, les sciences humaines et sociales ne s’y sont, pour l’heure, pas vraiment intéressées de manière spécifique [2]. Souvent écrits par des urologues, des sexologues ou des psychiatres [3], les essais consacrés aux organes génitaux masculins en méconnaissent souvent la dimension historique, politique, sociale. De leur côté, dans une perspective de genre, les historien.ne.s se sont surtout penché.e.s sur la sexualité et son contrôle social, mais le corps sexué, tout comme la réalité des pratiques sexuelles, restent peu explorés. Pourtant les organes génitaux masculins sont des territoires essentiels de la production des normes de genre et des normes sexuelles.
C’est pourquoi, lors de la journée d’étude parisienne, nous désirerions dresser un premier bilan des réflexions et des travaux sur cette question – terminés ou en cours –, produits dans le champ historique, sans toutefois en exclure les approches sociologiques, anthropologiques, littéraires et artistiques, pédagogiques ou encore philosophiques. La périodisation ici retenue court du 16e siècle à nos jours, et l’aire géographique et culturelle privilégiée concerne la France et son empire.
Les propositions concernant cette journée d’étude sur le pénis – et seulement elle seront rédigées en français, comprendront un titre, un résumé d’une page maximum, ainsi que les nom, prénom, statut, rattachement institutionnel et adresse e-mail de l’auteur.e, et seront adressées à Christelle Taraud et Régis Revenin :christelle.taraud@wanadoo.fr ; regisrevenin@free.fr
Les auteur.e.s seront avisé.e.s par mail des propositions retenues dans le courant du mois de janvier 2013.
La journée consacrée à l’histoire moderne et contemporaine du pénis aura lieu le vendredi 24 mai 2013 dans les locaux de New York University à Paris 16e.
[1] André Rauch, Histoire du premier sexe de la Révolution à nos jours, Paris, Hachette, 2006 (2000/2004) ; Régis Revenin (dir.), Hommes & masculinités, de 1789 à nos jours : contributions à l’histoire du genre et de la sexualité en France, Paris, Autrement, 2007 ; Anne-Marie Sohn, Sois un homme ! La construction de la masculinité au 19e siècle, Paris, Seuil, 2009 ; Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine, Georges Vigarello (dir.), Histoire de la virilité, Paris, Seuil, 2011, 3 tomes.
[2] David M. Friedman, A mind of its own: a cultural history of the penis,New York, The Free press, 2001.
[3] Marc Bonnard, Michel Schouman, Histoires du pénis : le sexe de l'homme vu au travers de la médecine, la psychologie, la mythologie, l'histoire, l'ethnologie et l'art, Paris, Rocher, 1999 ; Mels van Driel, Manhood: the rise and fall of the penis, Londres, Reaktion Books, 2009.
CATÉGORIES
- Histoire (Catégorie principale)
- Sociétés > Études des sciences > Histoire des sciences
- Esprit et Langage > Éducation > Histoire de l'éducation
- Sociétés > Sociologie > Étude des genres
- Périodes > Époque moderne
- Périodes > Époque contemporaine
LIEUX
-
New York University in France - 56 rue de Passy
Paris, France (75016)
DATES
- dimanche 09 décembre 2012
FICHIERS ATTACHÉS
MOTS-CLÉS
- pénis, organes génitaux, masculinité, virilité, genre, sexualité
CONTACTS
-
Christelle Taraud
courriel : christelle [dot] taraud [at] wanadoo [dot] fr
SOURCE DE L'INFORMATION
-
Régis Revenin
courriel : regisrevenin [at] free [dot] fr
POUR CITER CETTE ANNONCE
« Écrire l’histoire du pénis à l’époque moderne et contemporaine », Appel à contribution , Calenda, Publié le mardi 13 novembre 2012, http://calenda.org/227065
Practices and their Bodies
Call for Papers
Practices and their Bodies. What Kind of Artefact is the Lived Body? Transdisciplinary Conference, April 25th-27th 2013, University of Mainz (Germany) Keynote Speakers (confirmed): Chris Shilling
(University of Kent), Annemarie Mol (University of Amsterdam), Paul Stoller (West Chester University), Gesa Lindemann (University of Oldenburg) und Martin Dinges (University of Mannheim).
The human body as the subject of research still sits very firmly in the grasp of the natural sciences. Nevertheless, cultural studies and social sciences have put forward two fundamental insights
on the body vis-à-vis established biomedical knowledge. Firstly, both anthropological and phenomenological approaches have delved into the inner perspective of our inhabited bodies by viewing the
‘lived body’ as the foundation of all cognition and as the fundamental site of sensory perception, personality, and subjectivity. Secondly, ethnological and historical semantic studies have shed
light on the extreme variability of ‘the body’ subject to societal knowledge regimes. Human bodies span an infinite plurality of cultural classifications and historical discourses – a bundle of
linguistic categories, medical imaging, interpretation and explanation patterns. Our natural scientific knowledge of the body is part of historically and culturally specific ethnosemantics.
This conference proposes a third fundamental sociocultural way of viewing the body, namely as a component of material culture. In recent years the term practices has oftentimes been used to
express this perspective – a conception of human action and behaviour that places controlled bodily movement at the centre of social life. As a part of material culture the body is without doubt
an artefact. It has limited capabilities, is practically shaped by food, medicine, and socialisation, and wears out through practical use. However, it is a special material thing: it can learn,
i.e., through usage it is materially (re)shaped, disciplined, and is impregnated with habits, and it can specialise in body techniques: instrumental music, handicraft, sports, martial arts, and
sex, to just name a handful of such specialisation possibilities. However, as part of material culture the body has another specific quality: it is the fundamental and, even in the age of
technological telecommunication, the inescapable medium of communicative practices. This holds true for its everyday use in linguistic communication – for speaking and hearing, reading and
writing – and for the unstoppable
display of visual signs through gestures, facial expressions, and clothing, by means of which bodies are constantly depicting cultural differences (e.g. gender, ethnicity, or status). Moreover,
this applies for the body in professionalised cultural practices – e.g., pantomime, acting, and dance – and for the specific interconnection of disciplined bodies with telecommunication
artefacts. The conference aims to consolidate contributions of diverse disciplines (e.g., sociology, history, anthropology, cultural and media studies) in order to converge on possible answers to
fundamental questions regarding a sociocultural view of the body. What kind of an artefact is the lived body? How many bodies does a human being have? Which language(s), images, and practices
were and are used in pre-modern, modern, and post-modern times to evoke which bodies? What is the communication technological potential of bodies? How does the material body correspond to the
perception of the lived body and of ‘mental’ activities? What are the variations that ‘marginal bodies’ bring to light: damaged, animal, dead, embryological, and engineered (cyborg) bodies?
Furthermore, cultural studies and social sciences face a number of methodical challenges: How is it possible to capture such a mute object as the body empirically? In which sign systems does it
present itself: do bodies ‘speak’ their own language? Is it possible to access culturally different and historical bodies of the past? What kind of descriptive language can be developed that is
independent of biomedical ethnosemantics? And finally, how can we deal with the idiosyncratic bias in light of the fleshy mass in between the ends of our hair and toes that we show a portion of
the front side of to each other at conferences?
Abstract submission (for papers of 20 min.): one page maximum until January 1st, 2013 to: symposium2013@socum.uni-mainz.de The conference will be bilingual (English and German)
More information about the programme and registration will be presented on our conference homepage by February 1st, 2013: www.symposium2013.socum.uni-mainz.de
The conference is hosted by SOCUM, the Research Center of Social- and Cultural Studies Mainz, and the Research Unit Historical Cultural Sciences
Conference Organisation: Stefan Hirschauer (Sociology), Matthias Krings (Anthropology), Jörg Rogge (History)
La cité du corps humain
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La Cité du Corps Humain puise ses racines dans la tradition humaniste et
médicale de Montpellier pour développer une proposition unique en Europe. Convoquant les approches artistiques, scientifiques et les questions de société elle explorera les connaissances et
les interrogations liées au corps pour permettre à chacun d'accéder, à son rythme, à une meilleure connaissance de soi, des autres et des enjeux liés à ce corps commun. Ouverte aux familles,
aux enseignants et à leurs classes, aux amateurs d'art et aux férus de sciences aussi bien qu'aux visiteurs du monde entier, la Cité sera accessible à toutes et à tous. Expositions et
ateliers, spectacles et conférences y favoriseront la rencontre entre les publics,les chercheurs et les artistes.
Coeur de réseau, la Cité du Corps Humain créera sur notre territoire une véritable dynamique touristique en orientant les visiteurs vers les nombreuses propositions patrimoniales et
artistiques, scientifiques, sportives et ludiques qui impliquent le corps ou qui parlent de lui.
Geste architectural sensible, la Cité du Corps Humain sera construite
dans la ZAC Parc Marianne, sur les hauteurs du Parc Charpak. En vis-à-vis de l'Hôtel de Ville, visible de l'autoroute et à proximité immédiate de l'aéroport et des gares SNCF, elle
bénéficiera d'une excellente desserte des transports en commun.
- Avril à septembre 2012 : étude de faisabilité économique, juridique et financière.
- Décembre 2012 : lancement du concours d'architecture.
- Fin été 2013 : désignation de l'architecte lauréat et exposition du projet retenu.
- 2014-2017 : études et chantier.
- Fin 2017 : inauguration.
Mairie de Montpellier
1, place Georges Frêche 34267 Montpellier Cedex 2
Montre-moi tes déchets
La poubelle fournit une image de nos consommations en négatif. Elle renvoie à l'intime : regarder sa poubelle en face constitue un premier pas sur le chemin de la responsabilisation. Les déchets ne sont matière morte qu'en apparence : susceptibles d'évoluer dans l'environnement, ils parlent aussi à ceux qui savent les comprendre, les apprivoiser. Ce livre étudie les déchets et leurs géniteurs à travers les âges, depuis les origines de l'homme jusqu'à des futurs possibles.
de B Monsaingeon - 2012 - Autres
articles
Bertolini Gérard, Montre-moi tes déchets... L'art de faire parler les restes, Paris, L'