Anne de Vries
From his Website:
i embrace the digital photo revolution and i am eager to think of what new role photography has next to all other visual media. this makes me create performances, installations and happenings that become photographed and become part of the media. the transition between the actual happening into mediated representation interest me.
in general my work as a staging photographer is the realization of thoughts in reality. by creating staged images with common everyday objects. and removing them from their original context and stylizing it, the artificiality of the mundane gets emphasized
Le sens du corps : analyse spectrale
The meaning of the body: spectral analysis
Démarcations, compositions, segmentations
Demarkations, compositions, segmentations
Publié le lundi 29 octobre 2012 par Elsa Zotian
Résumé
Annonce
Colloque organisé par Margarita Xanthakou avec le concours de l’équipe de recherche du LAS « Le sentiment du corps dans les cultures et leurs natures »
Anthropologie ou Histoire du corps, et surtout corps « en morceaux », « en miettes »… c’est à cor et à cri que les chercheurs en sciences humaines appellent le corps, depuis plusieurs décennies, à occuper la scène de leurs rencontres qui, comme certains livres, sont légion en ces matières. Mais aujourd’hui, il convient de sonder celles-ci à nouveaux frais, en déplaçant les angles de vue. C’est pourquoi le colloque à venir couvre un champ d’investigation pour une grande part original.
Il s’agit, dans la perspective comparatiste, d’une expérience orientée par trois moments d’une interrogation générale. D’abord – question préjudicielle –, la conception des identités requiert-elle toujours l’exercice conjoint et des « corps » et, disons, des « âmes » ou quelque chose d’approchant ? En d’autres termes, monisme, dualisme, voire pluralisme : où et quand ? Ensuite, selon les catégories conceptuelles ou sémantiques/linguistiques en vigueur ailleurs, jadis ou bien hic et nunc, là où « le corps » fait sens et s’avère notion distinctive, quelles sont ses enceintes face à un « au-dehors », son extérieur ? Quelle est, surtout, sa composition interne, peut-on établir une hiérarchie de ses constituants, à savoir des organes du corps – d’où la formule « analyse spectrale » –, et comment les effets de ce morcellement physio-somatique ordonné se font-ils jour ?
Ce vaste questionnement doit se monnayer en réflexions propres à contourner les abstractions intraitables. De là les rubriques qui suivent, qu’on ne doit pas entendre comme étapes d’un programme de recherche à mettre en œuvre in extenso, mais qui en tout cas encadrent les contributions prévues.
Pour toutes informations, s’adresser à Margarita Xanthakou
tél. : 01 44 27 17 39 ou 01 44 27 17 31
courriel : margarita.xanthakou@college-de-france.fr
(Bus 47 et 89, arrêts Cardinal-Lemoine, métro Cardinal-Lemoine)
Jeudi 15 novembre, matinée : 9h 30 - 13h
9h30 - 9h45, ouverture, par Philippe Descola, anthropologue, professeur au Collège de France, directeur du Laboratoire d’anthropologie sociale (LAS)
9h45 - 10h, présentation, par Margarita Xanthakou, anthropologue, CNRS, responsable de l’équipe de recherche « Le sentiment du corps dans les cultures et leurs natures », LAS
Modérateur Philippe Descola, anthropologue, Collège de France
- 10h-10h20, Nicole Belmont, anthropologue, EHESS, LAS : Les mutilations des corps masculins et féminins dans les contes de transmission orale et leurs effets symboliques (Europe)
- 10h20-10h40, Cédric Yvinec, anthropologue, post-doc Fyssen, Max Planck Institute for Psycholinguistics, Nimègue (Pays-Bas) : Les conceptions du corps chez les Surui du Rondônia (Amazonie brésilienne)
- 10h40-11h, Frédérique Ildefonse, philosophe, CNRS, Centre Jean Pépin : Le corps morcelé de Dionysos (Grèce ancienne)
Pause café : 11h - 11h 20
- 11h20-11h40, Françoise Michel-Jones, anthropologue, IRIS : Corps sans ombre, corps mis à plat : Playtime, de Jacques Tati, transparence et sérialité dans le modernisme urbain
- 11h40-12h, Tassadit Yacine, anthropologue, EHESS, LAS : De l’unité au morcellement ou comment dire le corps dans la culture berbère
Discussion : 12h - 13h
Pause déjeuner : 13h - 14h30
Jeudi 15 novembre, après-midi : 14h 30 - 17h 20
Modératrice Michelle Perrot, historienne, Université Paris Diderot
- 14h30-14h50, Catherine Darbo-Peschanski, anthropologue helléniste, CNRS, LAS : La dynamique constituante : intérieur de l’anthrôpos et groupes politiques (Grèce ancienne)
- 14h50-15h10, Lidia Calderoli, anthropologue, LAS, Università di Milano, Bicocca (Italie) : Organes du corps et dispositifs de la forge chez les Moose (Burkina Faso)
- 15h10-15h30, Jean-Pierre Goulard, anthropologue : « Faire corps » chez les Tikuna (Amazonie : Brésil, Colombie, Pérou)
Pause : 15h 30 - 15h 40
- 15h40-16h, Edoarda Barra, anthropologue helléniste, AnHiMA : Les chants du corps (Grèce ancienne)
- 16h-16h20, Michèle Fiéloux, anthropologue et réalisatrice, CNRS, LAS : « J’ai mal aux os ». Le sentiment d’appartenance à un lignage chez les Sakalava-Masikoro (Madagascar)
Discussion : 16h 20 - 17h 20
Vendredi 16 novembre, matinée : 10h - 13h
Modératrice Dominique Memmi, sociologue et politologue, CNRS, CSU-CRESPPA
- 10h-10h20, Anne-Marie Brisebarre, anthropologue, CNRS, LAS : Des pratiques pastorales plurimillénaires à la lumière des découvertes récentes sur les hormones
- 10h20-10h40, Corinne Fortier, anthropologue, CNRS, LAS : Circulation sexuée des gamètes dans le cadre des procréations médicalement assistées
- 10h40-11h, Giulia Colavolpe Severi, doctorante en anthropologie, EHESS : L’épée de Damoclès, le cerclage du sablier : le corps dans le scandale du Distilbène
Pause café : 11h - 11h 20
- 11h20-11h40, Maria Eleonora Sanna, politologue, post-doc, EPHE/CNRS, groupe Sociétés religions laïcités : « Femme-contraceptive » : corps, sexualité, Église catholique (Italie)
- 11h40-12h, Alejandro Bilbao, psychanalyste, Universidad Andrés Bello (Chili), chercheur associé à l’EHESS, et Enric Porqueres, anthropologue, EHESS, LAIOS : Les embryons et l’ADN en miroir : génération de personnes divisibles aux temps de l’individu (Afrique de l’Ouest)
Discussion : 12h - 13h
Pause déjeuner : 13h - 14h30
Vendredi 16 novembre, après-midi : 14h30 - 17h20
Modératrice Carmen Bernand, anthropologue et historienne, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, CERMA
- 14h30-14h50, Marika Moisseeff, anthropologue et psychiatre, CNRS, LAS : De l’humain « pur » aux chimères dans un mythe occidental contemporain
- 14h50-15h10, Florence Brunois, anthropologue, CNRS, LAS : Du pénis morcelé au corps dédoublé, un homme condamné à rêver : le Kasua (Nouvelle-Guinée)
- 15h10-15h30, Dimitri Karadimas, anthropologue, CNRS, LAS : Les secrets des Annonciations à la Licorne : corps et métaphores dans l’iconographie de la Renaissance
Pause : 15h 30 - 15h 40
- 15h40-16h, Cristina Figueiredo, anthropologue, Université Paris Descartes, EDA : « Retirants sociaux » ou « Modern social renouncers » : ne plus exposer son corps (Japon, France)
- 16h-16h20, Noémie Merleau-Ponty, doctorante en anthropologie, EHESS : Le corps embryoïde : vérifier la biologie, s’émouvoir du vivant (ethnologie d’un laboratoire, France)
Discussion : 16h 20 - 17h 20
Samedi 17 novembre, matinée : 10h - 13h
Modérateur Jacques Lombard, anthropologue et réalisateur, IRD
- 10h-10h20, Salvatore D’Onofrio, anthropologue, Università di Palermo et LAS : La tête et le sang : le miracle de saint Janvier de Naples (Italie)
- 10h20-10h40, Carine Plancke, anthropologue, post-doc, LAS : Intégrer le corps en deuil fragmenté. Lamentations funèbres des Punu (Congo-Brazzaville)
- 10h40-11h, Nathalie Manrique, anthropologue, post-doc, LAS : À dépouille morcelée, esprit frappeur. Représentations du corps des défunts chez les Gitans (Espagne)
Pause café : 11h - 11h 20
- 11h20-11h40, Sébastien Donsez, doctorant en anthropologie, EHESS : « Perfection » et « déficience » du corps : leurs enjeux chez les Betsimisaraka (Madagascar)
- 11h40-12h, Laurent Gabail, anthropologue, post-doc, African Studies Center, Oxford : Le corps en suspens. Dispositifs rituels et esthétiques de fabrication de sujets collectifs chez les Bassari (République de Guinée)
Discussion : 12h - 13h
Pause déjeuner : 13 - 14h30
Samedi 17 novembre, après-midi : 14h 30 - 17h 40
Modérateur Jean-Luc Bonniol, anthropologue et historien, Aix-Marseille Université, Centre Norbert Elias
- 14h30-14h50, Gaëlle Lacaze, anthropologue, Université de Strasbourg, Monde iranien et indien : Les constructions du corps et du sujet mises en scène dans un « espace de prostitution » (frontière sino-mongole)
- 14h50-15h10, Karine Tinat, anthropologue, Colegio de México, Centro de estudios sociológicos : Un corps, un sexe et des genres… Le cas d’un homosexuel dans le Michoacán (Mexique)
- 15h10-15h30, Priscille Touraille, anthropologue, CNRS, MNHN : « Mâle, femelle » ou définir un corps par sa fonction de procréation. Concepts des sciences du vivant ? Trompe-l’œil du genre ?
Pause : 15h 30 - 15h 40
- 15h40-16h, Helena Prado, doctorante en anthropologie, EHESS : Présence/absence de certaines parties du corps dans l’imaginaire brésilien relatif aux descendants d’immigrés japonais
- 16h-16h20, Jean-Luc Jamard, anthropologue et économiste, CNRS : Sous couleur de « race »… Quand l’identification collective est indexée sur des sélections d’éléments somatiques
Discussion : 16h 20 - 17h 20
17h20 - 17h40, conclusions, par Margarita Xanthakou
De 17h45 à 19h, un buffet sera offert aux participants et au public du colloque
Catégories
- Ethnologie, anthropologie (Catégorie principale)
- Sociétés > Sociologie > Étude des genres
- Sociétés > Sociologie > Sociologie de la santé
- Esprit et Langage > Représentations
- Sociétés > Histoire > Histoire sociale
Lieux
- Collège de France, rez-de-chaussée, bâtiment B, salle Claude Lévi-Strauss - 52 rue du Cardinal Lemoine
Paris, France (75005)
Dates
- jeudi 15 novembre 2012
- vendredi 16 novembre 2012
- samedi 17 novembre 2012
Fichiers attachés
Mots-clés
- corps, anthropologie, histoire, émotions, biologie, procréation médicalement assistée, Grèce ancienne, rituels
Contacts
- Margarita Xanthakou
courriel : margarita [dot] xanthakou [at] college-de-france [dot] fr
URLS de référence
Source de l'information
- Margarita Xanthakou
courriel : margarita [dot] xanthakou [at] college-de-france [dot] fr
Pour citer cette annonce
« Le sens du corps : analyse spectrale », Colloque , Calenda, Publié le lundi 29 octobre 2012, http://calenda.org/225436
Vertige du corps
Vertige du corps
Etienne Bertrand Weill photographe
16 septembre 2012 - 18 novembre 2012
Bibliothèque nationale de France
Quai François-Mauriac, 13e.
Tel.: +33 1 53 79 42 77
Métro : Bibliothèque François Mitterrand ou Quai de la gare
Lundi : 14 h – 20 h
Mardi au samedi : 9 h – 20 h
Dimanche : 13 h – 19h
Entrée Libre
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Etienne-Bertrand Weill, Montage autour de Baptiste, pantomime de Jacques Prévert, 1948. Tirage argentique. BnF, Arts du spectacle, collection Etienne-Bertrand Weill © Etienne-Bertrand Weil
L’œuvre d’Étienne Bertrand Weill (1919-2001) est exemplaire du croisement fécond des langages ?et des formes entre photographie et spectacle vivant dans la seconde moitié du xxe siècle. ?En 1947,
Étienne Bertrand Weill rencontre le grand réformateur du mime contemporain Étienne Decroux (1898-1991). Jeune photographe engagé? et curieux, il en devient très vite le témoin privilégié. Les
séquences photographiques que réalise Weill servent au mime à mieux articuler sa grammaire ?de gestes et d’expressions. Pour le photographe, l’exploration du corps mimique représente le début
d’une recherche esthétique inépuisable sur le mouvement, la lumière, l’équilibre et le déséquilibre, qui le conduise, à travers l’expérience tout aussi importante de la danse, vers des formes
visuelles? de plus en plus immatérielles et abstraites.? Les Métaformes, traces photographiques de la ?seule trajectoire du mouvement d’un objet, sont l’aboutissement de ce parcours. Créées à
partir d’objets mobiles conçus pour l’occasion et soumis? à des mouvements différents, à des accélérations ou décélérations qui définissent la durée et le rythme, ces images réalisent une
synthèse entre ordre mathématique et moment imprévisible, qui met ?en question l’essence même de la photographie, tout en évoquant un langage symbolique et spirituel. Sollicité par de nombreux
artistes, notamment le metteur en scène Jacques Polieri, le mime Marcel Marceau ou la danseuse Muriel Jaer, le photographe revient au théâtre, composant, à partir des années 1960, des suites
cinétiques et des partitions visuelles pour des spectacles. Proposés sous forme de ?concerts, “Musiques pour les yeux”, ou bien comme dialogue vivant entre images projetées sur la scène ?et
dynamique des corps en jeu, ces essais d’œuvre d’art total mettent la photographie au centre d’un univers expressif de musique, de danse et de théâtre.
À travers une sélection d’œuvres conservées par le Département des arts du spectacle et le Département des estampes et de la photographie, enrichie à cette occasion grâce à la générosité de la
famille Weill, l’exposition permet de rendre compte de l’originalité du parcours artistique du photographe dans son ensemble.
Exposition conçue et organisée par la Bibliothèque nationale?de France en partenariat avec le Centro per la fotografia dello spettacolo di San Miniato (Italie) et l’Association Étienne Bertrand
Weill (Jérusalem), sur une idée originale de Cosimo Chiarelli, lauréat de la Bourse Louis-Roederer pour la photographie en 2009.
Commissariat : Cosimo Chiarelli et Joëlle Garcia, conservateur en chef au département des Arts du spectacle
Body Language, Exposition
Lüthi Urs, They have lived in our neighbourhood for many years and they are very friendly people, photographie, 1985, 50 cm x 69.8 cm, signée et datée en bas à droite "Urs Lüthi (75) 85", numérotée : "44 / 100", Kunstmuseum Luzern, Suisse,© Urs Lüthi
EXPOSITION 14.09-16.12.12
Body Language
oeuvres de la collection du Fotomuseum Winterthur
Centre Culturel suisse
Vernissage 14.09.12 / 18h - 21h
du mardi au dimanche / 13h-19h
entrée libre
http://www.ccsparis.com/fr/events/detail/295
Vito Acconci (US), Laurie Anderson (US), Nobuyoshi Araki (JP), Richard Avedon (US), Anne de Vries (NL), Valie Export (AT), André Gelpke (DE), Nan Goldin (US), Aneta Grzeszykowska & Jan Smaga (PL), Peter Hujar (US), Barry Le Va (US), Ulrike Lienbacher (AT), Urs Lüthi (CH), Anetta Mona Chisa & Lucia Tkácová (RO/SK), Robert Morris (US), Marianne Müller (CH), Paulina Olowska (PL), Walter Pfeiffer (CH), Rockmaster K (CH), Ugo Rondinone (CH), Igor Savchenko (BY), Lorna Simpson (US), Annelies Štrba (CH), Hannah Villiger (CH)
Depuis sa création en 1993, le Fotomuseum Winterthur s’est imposé comme l'une des institutions les plus importantes consacrées à la photographie contemporaine. Aujourd’hui, sa collection très internationale compte environ 4 000 œuvres, rassemblées grâce à une politique d’achat, de dons et de prêts permanents. Pour Body Language, l’axe thématique choisi est le corps humain, ses représentations, ses postures, ses gestes, ses significations, de la sphère intime au champ social. Largement représenté depuis l’origine de la photographie, le corps est devenu un thème encore plus important depuis les années 1960-70. Sa représentation devient alors source de revendications, notamment identitaires, homosexuelles ou féministes. Depuis, le corps est omniprésent dans la production contemporaine : mis en scène, sensuel, magnifié, abîmé, vieilli, fragmenté…L’exposition permet de découvrir les œuvres d’artistes suisses de renom comme Urs Lüthi, Ugo Rondinone, Hannah Villiger, Walter Pfeiffer ou Annelies Strba, de grands noms de la photographie comme Richard Avedon, Nan Goldin, Nobuyochi Araki ou Peter Hujar, des figures importantes de l’art contemporain comme Vito Acconci, Valie Export, Barry Le Va ou Laurie Anderson, mais également des œuvres significatives d’artistes moins connus.
Dans le cadre du Mois de la Photo à Paris, novembre 2012
Le Fotomuseum Winterthur est également l’une des institutions invitées à Paris Photo.
Commissaires : Jean-Paul Felley & Olivier Kaeser
Co-commissaire : Thomas Seelig
En partenariat avec Télérama, Le Journal des arts, 02 et Radio Nova
Pensées du corps, Japon
Basile Doganis, Pensées du corps, la philosophie à l'épreuve des arts gestuels japonais (danse, théâtre, arts martiaux)
Paris : Les Belles Lettres, coll. "Japon", 2012.
EAN 9782251722160.
Présentation de l'éditeur :
Pensées du corps : se peut-il que le corps pense, qu'il ne soit pas un simple objet de réflexion, mais un sujet de pensée à part entière ?
La démarche philosophique est ici confrontée à un corpus de pratiques et d'arts gestuels japonais (danse, théâtre, arts martiaux). Une série d’expériences significatives bousculent les idées
reçues et poussent le penseur à un renouvellement radical de ses méthodes et de ses concepts. En résulte une philosophie de terrain, incarnée et immanente, qui met en lumière la profonde
rationalité du corps. Y compris dans ses déploiements qui d’ordinaire résistent à l’analyse : sensation et action.
Nul besoin d’avoir recours à un relativisme culturaliste friand d’exotisme, encore moins à un quelconque irrationalisme. Les pensées du corps dessinent un espace de publicité et
d’intelligibilité, une forme d’universalité que chacun peut intimement éprouver et affiner. Loin de constituer un dehors, le corps apparaît comme le lieu de production d’un savoir et d’une
pensée universellement partageables.
http://www.lesbelleslettres.com
Pensées du corps, Les Belles Lettres (Basile Doganis) ... Basile Doganis est ancien élève de l'École nationale supérieure de la rue d'Ulm, agrégé et docteur en
Mémoires du sida
"Cette histoire, ce passé vrai, on doit l'écrire nous tous" - 2 messages - 13 août 2011
16 oct. 2012 – Philippe Artières (historien) et Janie Pierret (sociologue) viennent de publier "
Images de soi, images de l'autre
Publié le mercredi 24 octobre 2012 par Loïc Le Pape
Résumé
Annonce
Trois rencontres-conférences dans le cadre de l’exposition « Images de soi : Images de l’autre » au Musée Juif de Belgique
Christian Ruby : La question du spectateur et ses figures contemporaines
« Le plus souvent la figure du spectateur est péjorée, on se moque de lui, on le dit ou le trouve « bête ». Les artistes et metteurs en scène veulent même le secouer, le violenter, le remuer, le malmener,... au point que le spectateur, de nos jours, se sent fragilisé. Fragilisé dans son attitude, dans son propos, dans sa présence même. Surtout, il ne dispose pas de légitimation, pas d’instance à laquelle se référer pour partager ses soucis. D’une certaine manière, mon propos lui en donne une, en expliquant qu’il est indispensable, en quoi il l’est, et qu’il n’est pas l’idiot pour lequel on veut le faire passer ».
Christian Ruby est philosophe et enseignant (Paris). Ses derniers ouvrages portent sur la figure du spectateur (L’archipel des spectateurs, Besançon, Nessy, 2012, L’âge du public et du spectateur. Essais sur les dispositions esthétiques et politiques du public moderne, Bruxelles, La lettre volée, 2007).
Elisa de Halleux : Des images androgynes à la renaissance
« Les représentations de figures ambiguës - femmes viriles et hommes efféminés - ne sont pas rares dans l'art de la Renaissance. Au-delà d'une réflexion sur les marges et les frontières entre les sexes, ce type de figurations nous invite à considérer la fabrication des images à cette époque, et, en particulier autour de processus de condensation et de stratification figuratives ».
Elisa de Halleux est historienne de l'art et enseignante (Paris). Ses domaines de recherche sont l'herméneutique et la sémiologie de l'image dans l'art européen de la Renaissance (Italie et école de Prague en particulier). Elle s'intéresse notamment aux rapports entre arts et philosophie, à la théologie de l'image et aux théories artistiques au XVIe siècle.
Marie-Josée Mondzain : Hospitalité de l’image
A partir du film « Héros sans visage » de la réalisatrice Mary Jimènez, Marie-José Mondzain s’interrogera sur le traitement de l'image sous les multiples facettes du corps filmant/filmé, de la clandestinité, de l’effacement et de l’exclusion, portant ainsi l’attention sur l’hospitalité de l'image...
Marie-José Mondzain est philosophe. Spécialiste du rapport à l’image, elle a mené des recherches sur l’iconoclasme depuis la période byzantine. Ses derniers travaux concernent la nature du regard, la manière de dire ce que l’on voit et de faire voir. Elle s’est interrogée sur la violence des images et s’intéresse également à l’art contemporain.
Lieu : Musée Juif de Belgique Rue des Minimes, 21 / B-1000 Bruxelles
Catégories
- Pensée (Catégorie principale)
- Esprit et Langage > Pensée > Philosophie
- Esprit et Langage > Représentations > Histoire de l'Art
- Esprit et Langage > Représentations > Études visuelles
Lieux
- Rue des Minimes, 21
Bruxelles, Belgique
Dates
- mardi 06 novembre 2012
- jeudi 22 novembre 2012
Fichiers attachés
Mots-clés
- spectateur, image, regard
Contacts
- Dirk Dehouck
courriel : dirkdeh [at] yahoo [dot] fr
URLS de référence
Source de l'information
- Dirk Dehouck
courriel : dirkdeh [at] yahoo [dot] fr
Pour citer cette annonce
« Images de soi – images de l'autre », Cycle de conférences , Calenda, Publié le mercredi 24 octobre 2012, http://calenda.org/225165
PRO-ANA : CORPS, RÉSEAUX ET ALIMENTATION
l'adresse du service d'organisation, symposium@anamia.fr .
COMPRENDRE LE PHÉNOMÈNE PRO-ANA :
CORPS, RÉSEAUX ET ALIMENTATION
14 décembre 2012, de 9h à 17h30
Petit Auditorium de la Bnf
site F. Mitterrand - Hall Est, quai François Mauriac, 75013 Paris
Dans les pays de l'hémisphère nord, on estime que le taux de mortalité lié à l’anorexie et à la
boulimie atteint entre 5% et 10% par décennie – c'est l’un des plus élevés pour ce genre de troubles. Il
n’est peut-être pas surprenant que l’on ait assisté, au cours des dernières années, à la multiplication de
blogs, médias sociaux et forums de discussion en ligne portant sur l’anorexie ou la boulimie (« ana » et
« mia », dans le jargon d’Internet). Les créateurs de ces sites web sont le plus souvent des jeunes femmes
qui souffrent de problèmes d'alimentation, et se retrouvent sur internet pour échanger autour de leurs
expériences de vie. L’expression de leur condition va parfois jusqu’à décrire les méthodes pour s’affamer
ou se faire vomir, ou encore à mettre en scène des photos personnelles ou de célébrités, retouchées et
amincies.
La découverte par l’opinion publique de ce type de contenus, considérés alors comme une
apologie des troubles alimentaires, a vite entraîné la stigmatisation de cette population. Régulièrement
désignés de façon péjorative comme « pro-ana » dans les récits relayés par les médias, ces sites web sont
aussi vécus par leurs membres comme des vecteurs d'entraide et d'autonomisation. En se démarquant
drastiquement des sites de régimes, certains de ces sites offrent une assistance en ligne significative pour et
par des personnes atteintes des mêmes désordres et vont jusqu'à servir d'intermédiaires dans
l'accompagnement vers le traitement et le rétablissement.
Si, par le passé, la compréhension scientifique et le traitement clinique des troubles de
l’alimentation ont déjà bénéficié de la connaissance de leurs déterminants sociaux, aujourd’hui c’est vers la
sociabilité en ligne qu’il faut se tourner pour comprendre leurs possibles évolutions. Dans la mesure où
Internet affecte profondément les modes de communication, l’amitié et le lien social chez les adolescents
et les jeunes adultes, une compréhension globale du phénomène dit « pro-ana » devient un instrument
indispensable pour les politiques de santé publique ainsi que pour la conception de campagnes
d’information et de prévention.
Ce colloque vise à présenter les résultats du projet ANR ANAMIA, ainsi qu'à montrer à quel
point le phénomène des communautés en ligne de personnes atteintes de troubles des conduites
alimentaires apporte un éclairage nouveau sur les enjeux actuels des usages informatiques (autonomie,
mise en présence sur Internet, etc.), du corps et de la santé (individuation de la prise de risque, rapport à
l'image de soi, etc.) et de l'alimentation (cacophonie alimentaire, commensalité, etc.). Les tensions et les
contraintes auxquelles sont soumis les membres de ces réseaux sociaux résonnent avec celles de tous les
mangeurs, de tous les usagers, de tous les patients, de tous les citoyens de nos sociétés. Chaque session de
ce symposium est ainsi organisée autour d’un dialogue entre chercheurs membres de l’équipe du projet
ANR ANAMIA et experts reconnus dans le domaine considéré.
« La sociabilité "Ana-mia" : une approche des troubles alimentaires par les réseaux sociaux en ligne et hors
ligne » (ANAMIA), Convention de recherche en réponse à l’appel à projets 2009 du programme de recherche
ALIA “Alimentation et Industries Alimentaires“ de l’ANR, 2010-2012. ANAMIA ANR-09-ALIA-001.
Pour tout renseignement : symposium@anamia.fr
COMPRENDRE LE PHÉNOMÈNE PRO-ANA :
CORPS, RÉSEAUX ET ALIMENTATION
14 décembre 2012, de 9h à 17h30
Petit Auditorium de la Bnf
site F. Mitterrand - Hall Est, quai François Mauriac, 75013 Paris
INTERVENTIONS :
9h00 - Accueil : Elisabeth Guichard (ANR)
9h30-10h45 - SESSION 1 : ENVIRONNEMENTS NUMERIQUES ET
ECRITURE DE SOI
Président : Alain Giffard (GIS Culture & Médias numériques / Ars Industrialis)
- Antonio Casilli (Institut Mines-Télécom / EHESS)
- Serge Tisseron (Univ. Paris Ouest Nanterre La Défense)
--Pause Café--
11h00-12h15 - SESSION 2 : RESEAUX, RISQUES ET SOCIABILITES
Président : Didier Torny (INRA)
- Paola Tubaro (Univ. of Greenwich / CNRS)
- Dominique Pasquier (Institut Mines-Télécom / CNRS)
-- PAUSE REPAS --
14h00-15h15 - SESSION 3 : METAMORPHOSES DU MANGEUR
Président : (*) Adam Drewnowski (Univ. of Washington)
- Estelle Masson (UBO) / Christèle Fraïssé (UBO)
- Claude Fischler (EHESS/CNRS)
--Pause Café--
15h30-17h00 - SESSION 4 : CORPS, SANTE ET ENJEUX ETHIQUES
Président : Madeleine Akrich (Institut Mines-Telecom)
- Pierre-Antoine Chardel (Institut Mines-Télécom)
- Georges Vigarello (EHESS)
17h15 - conclusion : Claude Fischler (EHESS-CNRS)
POSTERS :
-"Simulation" Juliette Rouchier (CNRS / Univ. de la Méditerranée), Paola Tubaro (Univ. of
Greenwich/CNRS), Antonio Casilli (Institut Mines-Télécom / EHESS)
-"Censure" Fred Pailler (Univ. Nantes / EHESS), Antonio Casilli ( Institut Mines-Télécom / EHESS)
-"Réseaux semantiques" Débora de Carvalho Pereira (UFMG)
-"Soutien" Lise Mounier (CNRS), Sylvain Lemaire (CNRS), Paola Tubaro (UoG/CNRS)
-"Paroles d'anamia" Sandrine Bubendorff (Univ. Strasbourg), Estelle Masson (UBO), Christèle Fraïssé
(UBO)
pour tout renseignement : symposium@anamia.fr
Les lieux du corps
2013
Premier colloque des jeunes chercheurs en études critiques du politique
Paris, 25-26 janvier 2013
sur le site du CSPRP ( http://www.csprp.univ-paris-diderot.fr/Les-lieux-du-corps ) l'appel à communication
Un corps hors de la place qui lui était assignée, reconfigurant les données d’un lieu, cela a été et reste une action politique forte : Rosa Parks donnant un lieu à son corps noir là où il n’avait aucun droit de cité ; le « peuple égyptien » reconfigurant la place Tahrir, espace de circulation quotidienne, par une multitude de pratiques de corps pour y installer une communauté polémique ; les sans-papiers occupant leurs nombreux lieux de travail à Paris, sortant des ombres administratives, donnant une visibilité polémique à leurs corps dans ces espaces publics et travailleurs où ils sont censés mener une existence invisible et silencieuse ; les féministes s’émancipant d’une corporalité dominante en agençant différemment les coordonnés, possibilités et pratiques du corps, brisant la logique du pouvoir en multipliant les corps possibles. Comment penser les lieux politiques du corps, leurs spatialités et temporalités, les pratiques et dynamiques qui y prennent place, les possibles qu’ils suscitent ? Nous entendons dépasser l’idée du corps comme simple lieu matériel de travail, de reproduction, de souffrance et d’exploitation ainsi que l’idée de l’émancipation comme le processus par lequel on s’élève de ses conditions corporelles dominées. Pour cela, il s’agira d’examiner comment les corps s’insèrent, s’agencent ou se subjectivent dans des situations politiques et des processus d’émancipation. Reconfigurations de corps normalisés et maîtrisés, constructions de communautés polémiques, peuvent questionner la manière dont se configurent les liens, disjonctions et dynamiques entre corps, politique, domination et émancipation.
Nous proposons aux intervenants, qui peuvent se situer dans divers champs disciplinaires des sciences humaines et sociales, d’élaborer leur communication autour d’un ou plusieurs des axes suivants :
1. Pratique des corps et processus d’émancipation
Les contributions s’inscrivant dans cet axe s’intéresseront à la possibilité de penser le corps comme lieu d’une pratique de l’émancipation. Peut-on voir par exemple dans les pratiques de lutte
et dans l’engagement corporel militant une source d’émancipation ? Doit-on envisager les résistances et le détournement du travail par les ouvriers uniquement comme les conséquences d’une
domination des corps devenue insupportable, ou est-il possible d’y voir des forces créatrices de nouveaux possibles ? Avec cet axe, nous invitons, sans renier la pertinence des travaux sur
le gouvernement des corps, à penser la possibilité d’une émancipation des corps, par des pratiques de résistance reconfigurant les rapports et les espaces sociaux. Corps travailleurs, corps
militants, corps sexués, corps racialisés, et d’autres, sont des angles pouvant permettre d’aborder ces questions.
2. Corps, violence, politique
La violence est une question corporelle : des corps s’affrontent et se détruisent, subjuguent et dominent. La violence n’est-elle qu’un moyen de domination, ou pire une mesure de
corruption, ou sa force peut-elle briser les dispositifs sociaux écrasants et se lier aux mouvements émancipateurs ? Comment penser et situer les violences qui peuvent avoir lieu dans une
situation politique composée d’un réseau d’investissements subjectifs et de positions et dynamiques différentes ? Nous invitons à dépasser deux hypothèses ayant déterminé ces
questions : d’une part le dispositif libéral pour lequel la politique commence là où la violence cesse, là où l’Etat détient le monopole raisonné de la violence légitime ; d’autre
part le dispositif marxiste orthodoxe où la violence devient un simple moyen de lutte pour déconstruire les systèmes de domination et parvenir à une liberté universelle. Est-ce possible de
concevoir différemment les relations entre corps, politique et violence ? Peut-on conceptualiser des violences qui ne seraient ni la simple négation de la politique ni le simple moyen au
service de la politique, mais problématiques ou problématisantes, situées dans une constellation de forces politiques tirées entre émancipation et domination ?
3. Corps utopiques
Un corps, marqué par la tradition comme prison de l’âme, peut-il être utopique, à la fois lieu de nulle part et lieu du bonheur ? N’est-il pas un espace à investir, à revisiter, à
(ré)inventer ? En prenant le contre pied des dispositifs de normalisation et de naturalisation des individus, il s’agit de replacer le corps dans des imaginaires, des théories et des
pratiques politiques (féminisme, transhumanisme, performances artistiques...) inédites, singulières, de penser un corps ouvert aux possibles. Ces corps utopiques, corps transfigurés,
« corps sans corps » et « corps sans organes », corps cyborgs, corps minoritaires ne seraient-ils pas le premier lieu de l’action politique ?
Cette manifestation, organisée conjointement par le CSPRP (Centre de Sociologie des Pratiques et des Représentations Politiques, Université Paris Diderot-Paris 7), le GTM-CRESPPA (Genre Travail Mobilités – Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris, Université Paris 8), le LLCP (Laboratoire d’études et de recherches sur les Logiques Contemporaines de la Philosophie, Université Paris 8) et la Maison des Sciences de l’Homme (sous réserve), a pour objectif de créer un espace d’échange entre doctorants et jeunes docteurs s’intéressant de façon critique au fait politique. Elle a vocation à se répéter annuellement.
Dans la mesure des financements disponibles, les organisateurs feront de leur mieux pour défrayer les intervenants, qui sont toutefois invités à démarcher leurs institutions de rattachement. Nous prévoyons de publier les interventions dans un numéro spécial de la revue Encyclo consacré au colloque.
Les projets de communication (2000-3000 caractères) doivent nous être envoyés au format .doc avant le 3 décembre 2012, à l’adresse suivante : colloque.critiques.politique@gmail.com. Ils comporteront les nom et prénom du contributeur, son rattachement institutionnel et le titre et un résumé de la communication proposée. Nous annoncerons les propositions retenues le 16 décembre 2012.
Comité scientifique :
Marc Bessin, sociologue chargé de
recherches au CNRS, Iris, EHESS
Jules Falquet, Maître de conférences en
sociologie, CSPRP, Cedref, Université Paris Diderot-Paris 7
Claudia Girola, Maître de conférences en
sociologie, CSPRP, Université Paris Diderot-Paris 7
Jean-François Laé, Professeur de
sociologie, GTM-Cresppa, Université Paris 8
Martine Leibovici, Maître de conférences
en philosophie politique (HDR), CSPRP, Université Paris Diderot-Paris 7
Denis Merklen, Professeur de Sociologie,
Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3
Numa Murard, Professeur de sociologie,
CSPRP, Université Paris Diderot-Paris 7
Bertrand Ogilvie, Professeur de
philosophie politique, LLCP, Université Paris 8
Etienne Tassin, Professeur de philosophie
politique, CSPRP, Université Paris Diderot-Paris 7
Documents
![]() |
Appel à communication - Les lieux du corps : Politique et émancipation (pdf, 93.2 ko). |
Calendrier
-
Lundi 3 décembre 2012, 00h-23h59, .
Date limite pour soumettre une proposition de communication -
Vendredi 25 janvier 2013, 10h-18h, Paris.
Première journée du colloque -
Samedi 26 janvier 2013, 10h-18h, Paris.
Deuxième journée du colloque