Jersey’s aches were transformed into works of art as a French artist took to the sands at the 2011 annual World Beach Art Championships. Winner Sam Dougados created an abstract pattern of concentric circles and parallel lines on Jersey’s sandy coastline. Sam Dougados’s designs of parallel lines within concentric circles transformed the beach from a plain seaside image into a fantastic display. His award-winning design, which took a number of hours to create was one of many in the World Beach Art Championships held in Jersey. The beach art was created by dragging a broom-like instrument across the sand. Judge Nick Romeril said: “Sam’s creation was captivating in design and content and beautifully mirrored the surrounding landscape.”His work received critical acclaim from the many members of the public that came to watch him at work and he is an extremely talented man indeed.”
Né en 1972 à Pau, Yannick Fournié explose et s’impose, aujourd’hui, avec une série de grandes toiles aux thèmes atypiques, à l’image de l’homme et de son parcours.
C’est pour des raisons économiques que le jeune Yannick quitte un jour les Beaux-Arts et s’engage dans un régiment parachutiste comme nageur de combat. Trois ans plus tard, il abandonne la carrière militaire pour exercer le métier de maître-nageur et entraîneur sportif en France et à l’étranger avant de monter la Galerie C à Toulouse, lieu insolite axé sur le bien-être et le travail du corps, mais aussi fenêtre ouverte sur le monde de l’art contemporain. Habité dès l’enfance par le dessin, la peinture et la sculpture, il choisit d’y exposer des plasticiens de qualité et son initiative est remarquée. En 2010, il s’installe finalement à Biarritz, animé par le feu sacré qui alimente sa chaudière, et reprend les pinceaux laissés de côté par les nécessités d’une vie professionnelle trépidante. « Je trouve le Pays Basque intéressant car il garde un aspect traditionnel tout en laissant place à des choses de plus en plus pointues, contemporaines. La qualité de vie ici est évidemment propice au ressourcement et à l’inspiration créatrice », partage-t-il.
Le grand saut…
De son passé parachutiste lui reste le goût du grand saut ! Statut : artiste… Plus de concession, Yannick est un homme qui s’engage ! Il choisit de n’obéir qu’à son art. Une série de portraits,
de « cops » (flics en anglais) prends corps. Primé en mai, au Salon des indépendants de Saint-Jean-de-Luz, il y fait ses premières armes, puis met le feu aux poudres, début juin, à la tour
Saint-Nicolas de la Rochelle, ancienne forteresse militaire. La série « cops are…» accompagnée d’un jeu de son et lumière remarquable met en scène sa vision de l’image de l’autorité. On ne peut
que saluer la singularité de son travail ainsi que son audace ! « Sont-ils violents, racistes, corrompus, amers, justes ? Tour à tour critiqués, dénoncés, craints puis respectés et espérés,
polices et policiers alimentent différents supports : télé réalité, reportages, séries. J’aime aborder le personnage policier dans un portrait que j’associe à son gouvernement pour être cette
icône finale. » Entre image pieuse et propagandiste, l’artiste pose un regard incisif et cynique mais jamais irrespectueux sur ce corps de métier. La Gendarmerie nationale ne s’y est pas
trompée et dans un clin d’œil ironique et consentant, lui a acheté une de ses œuvres pour la mettre en avant lors de son exposition nationale annuelle « Gens d’art et gens d’armes » le 26 juin
à l’hôtel de l’industrie, Place Saint-Germain à Paris. Il y a reçu le prix
du jury.
Exposition 'APNEA' Yannick FOURNIE
...dans le bain
Yannick Fournié se revendique autodidacte. Il travaille comme un forcené avec régularité et passion, aime aussi les femmes et le prouve aujourd’hui encore, avec une nouvelle série de toiles,
les « Swimming ladies ». « Bien sûr, il y a mon passé de maître-nageur, les baigneuses des grands classiques de l’histoire de l’art, et le lieu de vie ici se prête à ce genre, mais derrière
tout cela, il y a autre chose… Ces toiles proposent une réflexion sur la condition féminine, les inégalités, le bonnet qui cache la chevelure…Les intégristes me terrifient…. Mes sujets parlent
tous de l’identité, de l’individu dans la masse, qui tient à affirmer sa place et joue son équilibre dans une société souvent violente. Mes recherches portent sur les nécessités affichées d’une
perfection et d’une performance, du risque de chacun d’une non-reconnaissance et du rejet social »
Yannick cherche à provoquer une prise de conscience par l’ambiguïté.
« Je suis fasciné par les costumes et les codes sociaux, par le fait que l’on doive absolument dégager quelque chose pour en imposer. J’ai travaillé dans le milieu sportif où le paraître
tient une grande place. » S’il y a du cynisme dans ses portraits, Yannick porte un regard sensible, tendre et lucide sur ses personnages, laisse apparaître l’homme derrière la fonction.
Les regards de ses flics sont blasés, désabusés, fatalistes, presque passifs, en contradiction totale avec leur métier. Quant à ses baigneuses, on lit dans leurs yeux et même dans le reflet de
leurs lunettes, autre chose qu’une saine fatigue, due à des longueurs de bassin. Les références graphiques de l’artiste vont du pop-art au réalisme. Ses premiers émois, il les connut avec les
comics, l’univers de Marvell, dynamique et coloré. Plus récemment, avec ses contemporains et pairs qu’il admire : Lucian Freud, Philippe Pasqua, auxquels on pense immédiatement lorsque l’on
voit sa touche, le traitement des chairs. « Techniquement, il faut se positionner. Les influences sont là. On revient à une figuration contemporaine. L’art abstrait se casse un peu la
gueule et je m’en réjouis car il y a eu des abus. Ce que j’aime dans le pop art, c’est de pouvoir parler d’actualité. J’ai plein de choses à raconter et tout va tellement vite ! » Pour
l’artiste, les dés sont jetés, mais son avenir ne doit rien au hasard. Il fourmille de nouveaux désirs, de projets et sujets étonnants. Mais s’il reconnaît avoir une bonne étoile et se réjouit
d’un calendrier à venir riche, varié et international, il ne le doit qu’à son énergie et à son talent.
Apnea, de Yannick Fournié, au Casino Barrière de Biarritz, du 10 juillet au 31 août. Puis à La Rochelle, Cannes, Toulouse et Paris en septembre 2012 Projet
Plus d’informations sur HYPERLINK "http://www.yannickfournie.com" www.yannickfournie.com
Galerie Géraldine Banier 54, rue Jacob, 75006 Paris et 14, rue Broquedis 64200 Biarritz
Florence Barucq