Enactive Cognitive Science
The organisation of the conference "Foundations of Enactive Cognitive Science", held February 27-28th, 2012. The conference is sponsored by the Centre for
Integrative Neuroscience and Neurodynamics, with the support of the UK Engineering and Physical Sciences Research Council. If you intend to participate (even if you do not plan to submit a poster
or a talk), we kindly ask that you send us an email, as we need to make some arrangements with the venue.
More information at: http://reading.ac.uk/cinn/enactivism
Dr. Etienne Roesch (Goldsmiths Univ. London; Univ. of Reading)
Dr. Slawomir Nasuto (Univ. of Reading)
Prof. John Mark Bishop (Goldsmiths Univ. London)
The pursuit of cognitive science is concerned with the scientific study of the mind. Interdisciplinary in nature, the discipline spans philosophy, cognitive
psychology, neuroscience, artificial intelligence, linguistics, anthropology, social sciences, biology and physics - as well as any other discipline with a perspective on the workings of the
mind. From the natural evolution of the concepts that formed the building blocks of cognitive science, arose the need for an integrative account of the interaction of the organism with the world,
and recent years witnessed the emergence of what is believed to be a paradigm shift in the discipline: enactive cognitive science.
Enactive cognitive science emerges from diverse research interests, and has yet to mature into a discipline on its own. It now faces the challenge of gathering
these views and frameworks, which were merely critics of the classical paradigm, into cohesive research agendas: Enactive cognitive science distances itself from classical cognitivist and
computational perspectives, by broadening the current focus on the brain and including the body and its relationship to the outside world.
The objective of the conference is to gather as many researchers as possible, from all disciplines, with an interest in the development and the future of enactive
cognitive science.
Venue and accommodation – The conference will be hosted in the unique setting of the Cumberland Lodge ( http://cumberlandlodge.ac.uk ), in the Great Park of Windsor. Participants will have the choice to stay for the night at the Lodge, or to stay in one of the nearby accommodations.
The Cumberland Lodge is genuinely conducive for these types of meetings, and we hope this will maximize interactions between participants. The Lodge is conveniently located 25 minutes away from
Heathrow airport. We reserved a number of rooms at the Lodge for Monday night, and we are told there will be rooms available for Tuesday night as well. The Lodge is fully licensed, and we
encourage attendees to bring along their favourite music instrument.. :)
Call for posters and talks – Posters will be on display throughout the whole conference, and submitted talks will complement invited keynote addresses. If needed,
attendance certificates will be provided. If you are willing to participate, please send a title and an abstract (max. 300 words) to Dr. Etienne Roesch by January 30th (of course you can send it
before that date!), stating whether you would like to present a poster or give a talk, and if you will be staying at the Lodge or make your own arrangements.
Explantation Prothèse
Selon Libération du mardi 20 décembre, les autorités sanitaires vont demander, d'ici à la fin de la semaine, aux 30 000 femmes qui portent des prothèses mammaires de type PIP de se les faire enlever. Cette information a été confirmée au quotidien par Agnès Buzyn, la présidente de l'Institut national du cancer et Jean-Yves Grall, le directeur général de la santé. Les frais de l'opération seraient remboursés, une décision unique de la part de la chirurgie esthétique.
Huit cas de cancer ont été "signalés" chez des patientes ayant eu des prothèses mammaires PIP défectueuses, selon le professeur Jean-Yves Grall, dont cinq cancers du sein, un cas de lymphome de l'amygdale, un cas de leucémie, ainsi qu'un cas de lymphome rare du sein qui a provoqué la mort d'une patiente.
Trente mille femmes en France sont porteuses de ces prothèses mammaires, dont le danger a été établi dès mars 2010. L'agence sanitaire recommande aux femmes qui en sont porteuses de consulter leur chirurgien. Un numéro vert ((0800 636 636) a été mis à leur disposition. Cinq mille femmes l'ont déjà appelé.
| 13.12.11 | 11h26 • Mis à jour le 13.12.11 | 14h09
Besançon, Envoyée spéciale - Parler cash l'amuse : "On n'est pas des bimbos qui voulaient de gros lolos." Si Alexandra Blachère tient à préciser que les porteuses de prothèses mammaires défectueuses de la société Poly Implant Prothèse (PIP) ressemblent à "Mme Tout-le-Monde", c'est que depuis qu'a éclaté le scandale, elle a lu bien des commentaires méprisants sur Internet. Ce manque de considération, le fait que les victimes soient "prises de haut", elle le reproche aussi à certains chirurgiens, aux autorités sanitaires et aux pouvoirs publics.
"Mercredi 14 décembre, la présidente de l'Association de défense des porteuses de prothèses PIP (PPP) sera reçue au ministère de la santé. Un rendez-vous obtenu en août, qui vient de se muer en comité de suivi avec tous les acteurs du dossier. La révélation de la mort d'une des membres, Edwige Ligonèche, atteinte d'un cancer, n'y est pas pour rien.
Regard déterminé, piercing sur la langue, cette mère au foyer de 33 ans arrivera avec deux revendications : le retrait systématique des prothèses au nom du principe de précaution et le remboursement de la nouvelle pose pour toutes, et non pour les seules femmes ayant bénéficié d'une reconstruction après un cancer du sein. Pour les autres, soit 80% des cas, seul le retrait est pris en charge. "Mais on est toutes victimes de la même fraude", insiste Alexandra.
Souvent, ces femmes ont opté pour des prothèses pour échapper à une souffrance psychologique. Elle sait que beaucoup veulent les faire enlever mais les gardent, n'ayant pas les moyens d'en payer d'autres. Elles vivent dans la peur qu'une prothèse ne rompe et que le gel non médical qu'elle contient se diffuse.
Ses prothèses, la jeune femme les a remplacées. Sa mère lui a prêté l'argent. Elle les avait fait poser en 2008. Sur le site de la société PIP, se souvient David, son mari, c'était écrit : " Garantie à vie ". Adolescente, Alexandra avait une belle poitrine. Après chacune de ses grossesses, en 1994, en2001 et 2007, elle a perdu une taille. Ne plus avoir de seins, elle ne le supportait pas. David dit qu'elle en pleurait souvent. L'intérieur de ces deux-là parle pour eux, ils ne sont pas du genre à faire des frais démesurés, mais la décision a été prise : "J'ai payé 3 420euros, la plus grosse dépense de ma vie. La voiture a coûté moins cher!", rigole-t-elle. Elle y a mis ses économies, et fait un crédit. Un cas courant.
Les prothèses ont changé sa vie, le scandale aussi. L'association, elle en a vite vu l'utilité. Depuis, quand un chirurgien refuse de rendre un dossier médical si un autre est choisi pour réopérer; quand un médecin ne veut pas indiquer à une patiente si ses prothèses sont des PIP; quand une caisse d'assurance-maladie refuse de prendre en charge le retrait… elle appelle ou écrit. Son mari, à la recherche d'un emploi après une formation d'installateur en énergies renouvelables, fait le standard si besoin. Il est trésorier de PPP.
Alexandra Blachère ne s'en cache pas, il lui arrive d'orienter des femmes vers des chirurgiens, quand elles lui demandent conseil parce que celui qui a posé les prothèses facture encore des dépassements d'honoraires élevés. Sans son site, sans Twitter, sans Facebook, elle aurait sans doute été moins efficace. C'est par ce biais aussi qu'elle est entrée en contact avec des ex-salariés de PIP, et qu'elle a acquis la conviction que sur les 30 000 Françaises concernées, la plupart portent du gel frauduleux.
Pour peser, elle s'est liée à Michel-Dominique Courtois, médecin à la tête de plusieurs associations, qui l'a orientée vers son fils avocat, dont le cabinet représente les victimes du Mediator. Ensemble, ils portent un regard sévère sur l'affaire. " C'est un peu comme quand le gentil nuage de Tchernobyl s'était arrêté à la frontière", juge Alexandra. Pourtant, elle reçoit des témoignages de complications. L'ex-serveuse estime que l'impact de la fraude a été minimisé par ceux qui auraient dû réagir plus tôt, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé et les chirurgiens qui posaient "plein de PIP".
Les arguments scientifiques, les propos rassurants, le couple n'a jamais voulu s'en satisfaire. "Faut pas être sorti de Saint-Cyr pour se dire que si l'enveloppe de la prothèse a été rongée, tout ce qui sera en contact avec le gel le sera aussi ", lance David. Une autre association, le Mouvement de défense des femmes porteuses d'implants et de prothèses, est plus pondérée. " Il faut retirer les prothèses, pas affoler, juge sa présidente, Murielle Ajello. C'est déjà dur de vivre avec, il n'est pas utile de réactiver l'angoisse en mettant en avant un décès sans vérification scientifique."
Denis Boucq, chirurgien d'Edwige Ligonèche, estime que la prothèse et son gel ne sont pas la cause de son cancer, mais l'ont peut-être accéléré. Mais il comprend Alexandra : "C'était le souhait d'Edwige que sa disparition serve les autres femmes. Elle était persuadée que sa prothèse était responsable de sa mort." Le chirurgien est devenu un allié. Alors qu'il préconisait une surveillance renforcée des prothèses, il réclame désormais leur retrait systématique. Fin novembre, il a opéré une femme sur laquelle en 2009, 2010 et 2011, des examens n'avaient décelé aucune fuite. Il lui a fallu deux heures et demie pour retirer l'une des prothèses. Le gel s'était répandu par grappes jusqu'entre ses côtes".
Laetitia Clavreul
| 13.12.11 | 11h26 • Mis à jour le 13.12.11 | 14h09
ERIC ROHMER, CORPS ET ÂME
Violaine Caminade de Schuytter
CINÉMA, PHOTOGRAPHIE
Qu'est-ce qui fait la cohérence de l'oeuvre si personnelle d'Eric Rohmer ? Ce cinéma de la parole est aussi un cinéma de corps ; le corps de
l'acteur ne serait en effet qu'un "sujet mince" s'il n'était incorporé par le jeu de la mise en scène à l'espace filmique. Ce livre est "un dialogue" avec les films d'Eric Rohmer, enrichi des
remarques du réalisateur lors de sa conversation inédite avec l'auteur (en octobre 2007).
Corps abimés
Corps abîmés
Questionner le statut du corps abîmé ou du corps en abîme constitue une problématique riche pour le domaine des sciences humaines et sociales. Dans un souci d’ouvrir un dialogue interdisciplinaire, cette thématique permet de concevoir de nouveaux rapports entre le sujet et le monde et entre les représentations qui créent et qui répondent à notre engagement avec l’autrui. Quels sont les limites et les moments dans lesquels les « corps abîmés » se laissent saisir ? Comment provoquent-ils et forcent-ils à repositionner le rapport sujet-autrui ? Jusqu’où cette corporéité impose un remaniement des modèles de connaissance, d’analyse et des modèles disciplinaires qui la traitent ? Le but de ce colloque est d’ouvrir un dialogue interdisciplinaire autour des « corps abîmés » pour mieux affiner les implications de cette thématique.
Corps abîmés, Colloque international interdisciplinaire (anthropologie, philosophie, psychologie, sociologie), Organisé par le Laboratoire Cultures et Sociétés en Europe (CNRS-LCSE / Université de Strasbourg)
Comité d’organisation :
- David Le Breton, Professeur à l’Université de Strasbourg, LCSE, CNRS/Université de Strasbourg
- Dr. Denisa Butnaru, Chercheuse associée LCSE, CNRS/Université de Strasbourg
Comité scientifique :
- Bernard Andrieu, Professeur, Université de Lorraine
- Dr. Denisa Butnaru, Chercheuse associée, LCSE, CNRS/Université de Strasbourg
- Dr. Dr. Lisa Folkmarson Käll, Chercheuse, Université d’Uppsala, Suède
- Simone Korff-Sausse, Maître de conférences, Université Paris VII
- David Le Breton, Professeur à l’Université de Strasbourg, LCSE, CNRS/Université de Strasbourg
Comité d’accueil:
- Valentine Gourinat et Elise Pape
- Date : le 27 et le 28 janvier 2012
- Lieu : Salle des conférences, MISHA, 5 Allée du Général Rouvillois, 67000 Strasbourg
Vendredi 27 janvier
Accueil, café, viennoiseries
9.30-12.00 I. Corporéités adolescentes
- Maria Helena Fernandes, Université de Sao Paulo, « La construction du corps dans l’anorexie »
- David Le Breton, Université de Strasbourg, « Les blessures de soi »
- « Sacrifice et sublimation du corps chez l’adolescent »
12.00- 13.30 Pause déjeuner
13.30-16.00 II. Re-faire le corps
- Bernard Andrieu, Université de Lorraine, « Les corps amputés des soldats dans les conflits récents en Irak et Afghanistan – conceptions actuelles de leur réhabilitation confrontés à leur vécu d’autosanté du corps abimé »
- Erika Barreto, Université de Strasbourg, « Le corps infirme moteur et l´ autonomie comme allégorie de la interdépendance humaine »
- Simone Korff-Sausse, Université Paris Diderot-Paris VII, « Le devenir psychique du corps abimé »
19.00 Repas au restaurant Le Gurtlerhoft
Samedi 28 janvier
9.00-09.30 Accueil, café, viennoiseries
III. Réintégrer le corps
- Denisa Butnaru, Université de Strasbourg, « Corps statiques, corps dynamiques – une réflexion phénoménologique sur le statut du sujet corporel »
- Lisa Folkmarson Käll, Université d’Uppsala, « Ecart et exposition – déchirer ou partager la subjectivité corporelle »
- Annamaria Fantauzzi, Université de Turin, « Greffes et don d’organes : un corps abîmé ou donné ? »
13.30-16.00 IV. Limites de la corporéité
- Jérôme Beauchez, Université Saint-Etienne, « Des corps (re)marqués: la boxe, l’épreuve du ring et ses hommes »
- Pascal Hintermeyer, Université de Strasbourg, « Recyclages post mortem du corps humain »
- Gabriele Profita, Université de Palerme, « Corps et traumatisme »
16. 00 -16.15 Conclusions
Contact
- Denisa Butnaru
courriel : denisa [point] butnaru (at) misha [point] frMISHA, 5 Allée du Général Rouvillois
67000 Strasbourg
Corps, éducations, mondialités
Dimanche 15 janvier 2012 | Strasbourg (67000)
Corps, éducations, mondialités. Approches comparatives dans l’espace francophone
Ce colloque inter et pluridisciplinaire vise à explorer les interactions qui existent dans l’espace francophone entre les modèles éducatifs, les pratiques et les usages sociaux des corps dans les arts, les sciences et les techniques. Dans une approche comparative il s’agira de voir comment les identités se constituent ou se reconfigurent à travers la corporéité et les pratiques éducatives liées au corps et comment se révèlent les mutations sociales et leurs ajustements, les ancrages « traditionnels » et leurs adaptations.
organisé par L’Equipe d’accueil en sciences sociales du sport/ Université de Strasbourg
Prenant appui sur le corps en tant « qu’interface entre le social et l’individuel, la nature et la culture, le physiologique et le symbolique » (David Le Breton), ce colloque inter et pluridisciplinaire vise à explorer, au-delà des métamorphoses et des mutations, les interactions qui existent dans l’espace francophone entre les modèles éducatifs, les pratiques et les usages sociaux des corps dans les arts, les sciences et les techniques. Dans une approche comparative il s’agira de voir comment les identités se constituent ou se reconfigurent à travers la corporéité et les pratiques éducatives liées au corps. Comment se révèlent les mutations sociales et leurs ajustements, les ancrages « traditionnels » et leurs adaptations ?
Face à la globalisation, les diverses institutions de l’espace Francophone (AUF, AIMF, APF, CIJF, CONFEJES, OIF, etc.) proposent une vision du monde qui incite à résister aux hégémonies au bénéfice des patrimoines et des terroirs ; comment les différents peuples s’inscrivent-ils dans cette dynamique ? Des espaces culturels interpénétrés apparaissent alors que les positionnements idéologiques, éthiques, esthétiques de chaque pays peuvent reposer sur des choix socio-politiques et économiques sensiblement différents. Quels processus sont en jeu pour faire surgir des zones d’influence et des métissages ? Jusqu’où peut-on percevoir les contours d’une communauté de pensée francophone à l’épreuve des logiques identitaires ? Le partage de la langue française suffit-il ?
Trois pistes de réflexion sont proposées :
1. Education, approches institutionnelles et innovations dans l’espace francophone
L’Ecole demeure le lieu privilégié de l’instruction et de l’éducation des jeunes ; mais, hors des dispositifs d’Etat, d’autres alternatives existent, telles les « business school » d’enseignement supérieur au Sénégal ou d’autres modèles interactifs (« Bétonsalon » ou « Collège Invisible ») en France, etc. Comment la francophonie participe-t-elle à l’évolution des objectifs d’éducation et de développement culturel et artistique? Dans quels lieux ? Pour quels enjeux ?
Les transformations actuelles des politiques éducatives impulsées dans les modèles scolaires (par exemple le processus de Bologne en Europe) tentent de palier les problèmes de tolérance liés aux questions de mixité, de genre, de race et de tempérer l’imposition de la performance comme principe premier de la formation et de la professionnalisation du citoyen. Nous questionnerons les choix éducatifs impulsés par les différentes instances locales, nationales ou internationales afin de discuter la cohérence et l’efficacité des dispositions globales au regard des problématiques de chaque pays et des objectifs de développement durable ?
Les enseignements littératures, scientifiques, culturels, artistiques, physiques et corporels, etc., constitueront des terrains privilégiés de l’analyse.
2. Systèmes de pensée, croyances et expériences corporelles
Le discours sur le corps n’est jamais loin du transcendantal, nourrit du divin ou de croyances profanes, d’imaginaires et de rationalisme. Les attentions portées au corps, les soins ou encore les marquages corporels questionnent les libertés des individus à disposer de leur corps, à le sublimer ou à rechercher son effacement, à recourir à des artefacts.Dans l’espace francophone, comment les traditions, les sciences et les nouvelles technologies forgent-elles les identités ? S’accordent-elles avec la mondialisation ? « L’occidentalisation du monde » influence-t-elle les expériences corporelles, les approches du « corps extrême », les rituels traditionnels et les nouveaux rites ? Quels sont les nouveaux modèles en œuvre dans les pratiques informelles, les cultures populaires, les cultures urbaines ; comment interagissent les arts visuels, la musique, la danse, etc. ? Quels sont les enjeux éthiques et philosophiques soulevés par les usages du corps ? Quels sont les actions menées par la francophonie et par les Etats pour accompagner la conservation et le renouvellement des modèles culturels induits par la mondialité ?
3. Le corps différent à l’épreuve du social : vers une « société ouverte » ?
Malgré un débat plus offensif contre les discriminations et la stigmatisation (voir notamment la « Convention relative aux droits des personnes handicapées », 2006), l’évolution des mentalités et des moyens reste lente et modeste. La prise en compte de l’Altérité et l’idéal de « société ouverte » porté par Karl Popper sont-ils des utopies ?
Dans les sociétés où le culte du corps et le corps performant sont mis en avant, dans celles qui apportent peu d’assistance et d’éducation aux personnes « différentes » – hors de la norme – et à leur famille, quelle place et quel rôle les individus vulnérables, déficients ou en situation de handicap occupent-ils ? Le traitement social du handicap et ses représentations attestent-ils d’une diversité dans l’espace francophone ? A partir de quels référentiels les pouvoirs publics structurent-ils leurs politiques sociales ? Comment sont reprises les législations internationales dans les textes nationaux (cf. l’Agenda 22) ? Quelle place occupent les questions liées à l’accessibilité, au Design For All et au développement durable dans les politiques d’aménagement des territoires ?
La thématique invite également à débattre des dimensions accordées à la discrimination positive, à l’intégration ou à l’inclusion, au genre et aux handicaps, etc. Quelles sont les incidences des activités physiques, culturelles, des loisirs et des innovations technologiques sur la qualité de vie des personnes en situation de handicap ?
Comité scientifique
William Gasparini (Université de Strasbourg, Sociologie), Fabrice Favret (Université de Strasbourg, Physiologie), Gary Tribou (Université de Strasbourg, Management), Denis Jallat (Université de Strasbourg, SHS), Aggée C. Lomo Myazhiom (Université de Strasbourg, SHS), Roger Somé (Université de Strasbourg, Philosophie, Ethnologie), Germain Roesz (Université de Strasbourg, Esthétique), Romuald Fonkoua (Université de Strasbourg, Littérature française et comparée), Nicolas Bancel (Université de Lausanne, Suisse, SHS), Gilles Bui-Xuan (Université du Littoral Côte d’Opale, SHS), Anne Marcellini (Université de Montpellier 1, SHS), Christine Roquet (Université de Paris VIII, Esthétique), Betty Lefèvre Mercier (Université de Rouen, Anthropologie), Georges Kpazaï (Université Laurentienne, Canada, Sciences de l’éducation), Sébastien Rufié (Université des Antilles et de la Guyane, Guadeloupe, SHS), Jean-Marie Fotsing (IRD, Guyane, Géographie), Véronique Lacarde, (Université de la Polynésie française, Histoire), Van Cong Tran (Université de Hanoi, Littérature française), Pierre Dansou (Université du Bénin, SVS, STAPS), Ramatoulaye Diagne-Mbengue (Université de Dakar, Philosophie), Jean Faye (Université de Dakar, SHS), Assane Fall (Université de Dakar, Physiologie)
Comité d’organisation :
Strasbourg : Christine Mons (mons@unistra.fr), Denis Jallat (jallat@unistra.fr), Thomas Riot (thomasriot@free.fr), Roger Somé (some@unistra.fr), Aggée Célestin Lomo Myazhiom (lomo@unistra.fr)
Dakar : Assane Fall (fallassane@yahoo.fr), Fatou Loum (fatou.loum@laposte.net)
Calendrier et modalités de soumission
- Confirmer votre participation au plus vite : auteur(s) et titre provisoire
- Envoi des résumés avant le 15 janvier 2012
- Réponse du comité scientifique le 30 janvier 2012 et envoi aux participants des renseignements utiles pour l’inscription
- Colloque du 22 au 25 mai 2012
- Envoi des articles pour les actes du colloque avant 5 juillet 2012 à l’adresse suivante : Denis Jallat, Faculté des sciences du sport, BP 80010, 67084, Strasbourg cedex. jallat@unistra.fr
Propositions de communication à envoyer avant le 15 janvier 2012 à :
- Denis Jallat, jallat@unistra.fr ou
- Aggée Célestin Lomo Myazhiom, lomo@unistra.fr
Format :
- Une fiche communication : une page mentionnant le nom de l’ (ou les) auteur(s), le titre et le résumé (2 500 caractères maximum, police arial 12), trois mots clefs
- Une fiche communicants : (une par auteur) mentionnant l’identité professionnelle, l’équipe de recherche, l’ (ou les) objet(s) principal (aux) de recherche, 3 publications majeures.
Une brochure du colloque sera éditée à partir de ces données.
Envoi des documents type sur simple demande.
- Denis Jallat
courriel : jallat (at) unistra [point] frFaculté des sciences du sport, BP 80010, 67084, Strasbourg cedex - Aggée Célestin Lomo Myazhiom
courriel : lomo (at) unistra [point] frFaculté des sciences du sport, BP 80010, 67084, Strasbourg cedex
EXPRESSIONS DU CORPS INTERNE
Hélène Singer
Arts et Sciences de l'art
MUSIQUE, CHANSON
Cet ouvrage est un essai pluridisciplinaire qui associe art visuel et performance vocale, chant lyrique et rock, ou encore rituel sacré et spectacle artistique. Développant une approche expérimentale de la voix, l'auteure-plasticienne prend appui sur ses actions performatives pour tenter de définir deux notions inédites : le chant plastique et le corps interne. Comment la voix peut-elle rendre visible ce qui échappe à la vue ?
Ulrike Bolenz
Copyright photo : Galerie Meyer Lebihan
Née en Allemagne en 1958, Ulrike Bolenz a étudié à l'
D’une technique à l’autre, Ulrike Bolenz creuse une veine conceptuelle qu’elle mène comme une véritable quête. Entre science et poésie, son œuvre, toujours expérimentale et dynamique, est en recherche constante de nouvelles voies. Elle propose des travaux d’exploration et de construction très personnelle, dans une réflexion plurielle sur l’homme et le monde moderne. Son approche artistique dialogue en permanence avec l’observation, jette des ponts entre la création artistique et le regard scientifique, entre la tradition et la modernité. Adepte de dispositifs simples et à la fois originaux, elle scrute les êtres à travers montages, photos, esquisses et peinture, aborde les questionnements et les doutes qui font tressaillir notre société face au progrès scientifique, aux risques de la manipulation génétique et à l’éthique. Elle explore les interfaces avec d’autres champs disciplinaires : science, art, mythologie, philosophie, photo, technologie.
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Georges Canguilhem
Georges Canguilhem Œuvres complètes Tome 1 : Écrits philosophiques et politiques (1926-1939). « Bibliothèque des Textes Philosophiques », 1032 p., 14 × 20 cm, 38€. |
L’importance de l’œuvre et de l’enseignement de Georges Canguilhem n’est plus à démontrer, et son influence sur des générations entières de philosophes et d’épistémologues, en France comme
à l’étranger, est maintenant saluée et reconnue. Malgré les éditions courantes aisément disponibles de certaines œuvres, de nombreux écrits restent à ce jour peu accessibles et encore ignorés. Une édition scientifique complète s’imposait donc, qui a été entreprise par les éditions Vrin, sous l’égide d’un Comité éditorial constitué de Jacques Bouveresse, Jean-François Braunstein, Claude Debru, Anne Fagot-Largeault, Camille Limoges et Yves Schwartz. Le tome I, qui regroupe les textes écrits par Canguilhem avant sa thèse de 1943, Le normal et le pathologique, s’articule en trois parties : il réunit d’abord les textes publiés (en son nom propre ou sous un pseudonyme) dans les Libres propos d’Alain et des articles, recensions, conférences en provenance de diverses revues, ainsi que quelques lettres; suit ensuite le pamphlet publié au nom du Comité de Vigilance des Intellectuels Antifascistes, en 1935, Le fascisme et les paysans. Vient enfin le Traité de logique et de morale, co-écrit avec Camille Planet en 1939. L’importance de ce premier volume est triple : éditoriale, historiographique et philosophique. Il nous fait découvrir un « Canguilhem perdu »; ce « Canguilhem d’avant », dont les écrits moraux et politiques intéresseront à la fois les philosophes, les historiens des idées et les historiens. Il se dégage alors de ce volume très complet le portrait d’un jeune philosophe scrupuleux, d’une vaste curiosité intellectuelle, aux prises avec les grandes questions de son temps, la période extrêmement troublée de l’entre-deux guerre. Pacifiste engagé, appelé à devenir ensuite un grand résistant, penseur combatif à l’humanisme dépourvu de sentimentalité, la grande figure intellectuelle qu’était Canguilhem se dessine peu à peu à travers les écrits rassemblés pour la première fois. |
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Commander le tome I. |
Le tome II regoupera, sous le titre Écrits de médecine et de philosophie, les trois thèses de Georges Canguilhem : Le normal et le pathologique, Le concept de réflexe, La connaissance de la vie. le tome III, Écrits d’histoire des sciences et d’épistémologie comprendra les Études d'histoire et de philosophie des sciences et Idéologie et rationalité. Les tomes IV et V, Autres écrits, entretiens et discours, rassembleront, par ordre chronologique, tous les autres textes, disséminés dans des revues françaises ou étrangères, les entretiens, les communications dans des volumes collectifs, les discours inauguraux, etc. Le tome VI, 1904-1995 Un philosophe dans son siècle. Bibliographie critique intégrera étroitement éléments biographiques et données bibliographiques, ainsi que des documents et des éléments de correspondance inédits. |
Immersion
Pour cette nouvelle année le Groupe de Recherche sur l’Anthropologie du Corps et ses Enjeux (GRACE) souhaite interroger la tendance sociétales actuelle que l’on désigne par immersion sensorielle. Une immersion que nous proposons de diviser en deux moments fondateurs, deux moments gigognes encapsulant le vécu de nos existences, qui dessine les contours de ce que nous définirons par l’« être-là du dispositif ». Ce procédé d’immersion ordonnancerait et requalifierait l’ensemble de nos sensorialités (O. Sirost), et concourrait aux processus d’hybridation et de mutation (B. Andrieu) déjà engagés.
Corporéité et présence
Corporéité et présence
Jalons pour une approche du corps dans la psychose
Par Michèle GENNART (Lausanne)
Cet ouvrage propose une analyse phénoménologique du corps tel que nous le vivons. Il éclaire aussi, en-deçà du corps vécu, la manière dont notre corps à l’œuvre, sentant et se mouvant, contribue tacitement à édifier notre situation d’existence, à esquisser notre sens du réel et notre identité.
Cet ouvrage propose une analyse phénoménologique du corps tel que nous le vivons. Il éclaire aussi, en-deçà du corps vécu, la manière dont notre corps à l’œuvre, sentant et se mouvant, contribue tacitement à édifier notre situation d’existence, à esquisser notre sens du réel et notre identité. Interrogeant les origines vivantes du dualisme, cette analyse cherche par ailleurs à rendre compte de toute l’épaisseur d’expérience par laquelle notre corps nous apparaît comme autre, étranger, comme un « corps physique » que nous refusons de reconnaître comme étant nous-mêmes. Ainsi de la douleur, du malaise, des moments où l’autre, par la prise qu’il exerce sur nous, nous surprend à exister dans les limites d’un corps qui n’est plus tout à fait « nôtre ». Par delà sa finalité anthropologique générale, la tentative d’éclairer la polyphonie pathique de l’incarnation vise aussi à dégager un horizon de compréhension renouvelé face à la situation de l’homme souffrant de psychose.M. Gennart s’applique à montrer comment ce que l’on appréhende de façon trop abstraite comme un « trouble mental » constitue bien plutôt une atteinte de la présence élémentaire au monde, à l’autre, à soi. Analysant cette situation pathique de base, elle dégage des voies d’approche permettant de mieux comprendre ce qui s’avère altéré ou en souffrance dans la psychose, et en particulier dans la schizophrénie.
ISSN : 1962-1906
ISBN : 978-2-917957-15-8
prix 23.00€ (port compris pour commande au siège du Cercle Herméneutique)