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Faye Mullen Dissection of architectural space,

19 Septembre 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

on hearing by Faye Mullen

A single-channel performative video piece with a running time of 30 minutes.
Bath tub, milk, artist's body.
2011

 

Faye Mullen
Artiste en résidence / Artist in Residence
(English follows)

 

From ” in your arms.” Drywall, compound, white paint, pine needles, artist’s body. Six hour performative sculpture. 12′ x 10′ x 2′. 2010.


Par la dissection, récurrente, de l'espace architectural, Faye Mullen se sert du corps afin de poursuivre des théories qui concernent l'absence, la perte et les limites.  Son travail prend racine dans une pratique de la sculpture et se combine à la performance, à la vidéo, l'image et l'installation.  Ses investigations phénomélogiques s'articulent à travers la durée et l'imagerie poétique.

Ancrée dans l'expérience corporelle, j'examine le corps en relation avec l'état d'absence.  J'emploie le corps performatif de l'artiste pour révéler la question entourant une disparition potentielle du Soi.  En mettant en scène le corps qui se perd dans le paysage, j'espère rendre tangible la fonction phénoménal psychique de la présence et de l'absence.  Par la création d'installations de vidéos performatives, d'images, de sculptures, mes oeuvres sont des représentations psychosomatiques de la notion de perte, de besoin et de limite.

Comme dans une sorte de linceul, mon travail inscrit le corps dans la perte et dans le deuil en le soustrayant au regard. En utilisant le corps comme outil d'expression, j'interroge le désir de demeurer vivant malgré la dégradation corporelle, la rupture du Soi entre l'être physique et psychique et le brouillage esthétique entre sujet et objet.  Mes oeuvres vidéographiques s'efforcent à présenter la chair de l'être comme un vestige de ce qui n'a jamais vraiment été.

Ma pratique artistique aspire à explorer ce qui n'est pas  ou  ce qui n'est plus.

Par la mise en images de gestes rituels, dans lesquelles la figure tente de se perdre soi-même dans une résistance ontologique au destin de la mort et de l'oubli, je m'approprie l'idée et l'iconographie propre au mémento mori. L' image de la performance, dans mon processus de création, examine visuellement la relation entre l'artiste et la limite de son corps.  Les oeuvres qui en ressortent matérialisent cette limite tout en se nourrissant du tissu culturel des archétypes et des symboles. Mon parcours, comme artiste, vise à élucider une connaissance plus subtile de la nature atrophique de mon propre corps de femme.

Faye Mullen est née dans la région de Niagara au Canada. Elle a fait des études à l'école National Supérieure des Beaux-Arts à Paris.  Elle est détentrice d'un baccalauréat en arts visuels de OCAD U et d'une maîtrise en études visuelles de l'Université de Toronto. Ses oeuvres ont fait partie d'expositions solos et de groupes au Canada, en France, en Corée du Sud, en Australie et aux Etats-Unis.   Elle a réalisé des résidences à Wongol (Corée), Toronto (Ontario), Saint-Jean-Port-Joli (Québec) et Buffalo (Etats-Unis). Elle est la fondatrice de minnow & bass, un espace nomade d'artistes. Elle vit à Toronto.

Pour en savoir plus sur nos activités, visitez: http://www.sagamie.com

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Faye Mullen
Artist in Residence

Often within a dissection of architectural space, Faye Mullen employs the body to speculate theories concerning absence, loss and limitation.  Her work has been informed by her sculptural practice and is often combined with performance, video and installation. Her phenomenological investigations are articulated through durational and poetic imagery.

Rooted in the corporeal experience, my art practice examines the body in relation to states of absence. I employ the performative body to revel in questions surrounding a potential disappearance of the Self.  By capturing the scene of the body loosing itself in the landscape, it is my hope to render tangible the function and ontological phenomenon of presence and absence.  By the creation of installations in video, performance and sculpture, my work becomes visual articulations of loss, lack and limitation.

As a sort of shroud, my practice envelops the body in loss and grief  by shielding it from the gaze.  By using the body as expressive tool, material, I interrogate the desire for continuance despite bodily degradation, the rupture of Self between physic and psychic and the esthetic blur between subject and object. My performance-based video installations visually present the flesh of a being as a vestige framed at the threshold of existence.

My art practice aspires to explore what is not and what is no longer.

By framing a  ritual gesture in which the figure risks loosing herself to her own resistence against loss, lack, death, I am appropriating the idea and iconography of a momento mori.  The works birthed of this imagery, strive to unearth the sensory body and allow it to suspend between existence and disappearance with the use of duration stimulating a critical and emotive response that resides in space and context.  The image of performance, in my practice, visually illustrates the relationship of the artist with her bodily limitations.  The works materialise the body's limits that enter the discourse of our cultural fabric composed of  archetypes and symbols.  My practice aims toward a better, more grounded understanding of the atrophied nature of my own female body.

Mullen grew up bilingually in the Niagara Region, Canada. She studied studio art with an emphasis in sculpture at l'école National Supérieure des Beaux-Arts in Paris, receiving her  BFA from OCAD U and her masters in visual art from the University of Toronto.  Mullen has exhibited internationally in solo and curated group exhibitions in Canada, France, South Korea, Australia and United States and has participated in international artist residencies in Wongol (South Korea), Toronto (Ontario), Buffalo (United States) and Saint-Jean-Port-Joli (Québec).  She is the founder of minnow & bass Gallery, a nomadic artist-run space currently dormant.  Currently, Faye situates her practice in Toronto.

For more information about our activities, please visit: http://www.sagamie.com

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Inna Shevchenko. Un esprit sein

19 Septembre 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

portrait | 17 septembre 2012

Inna Shevchenko. Un esprit sein

Par QUENTIN GIRARD

Cette militante du Femen, mouvement féministe ukrainien qui manifeste poitrine à l’air, lance un «camp d’entraînement» à Paris.

Inna Schevchenko du mouvement Femen. - Photo Guillaume Herbaut Institute pour Libération
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 «Nous étions jeunes quand nous avons commencé.» Inna Shevchenko a 22 ans. Elle croise les jambes et se redresse un peu dans son fauteuil étroit. Elle sourit. «Je ne suis plus jeune désormais.» Cette militante de Femen, ce mouvement féministe ukrainien devenu célèbre pour ses protestations seins nus, est arrivée en France fin août, en catastrophe, avec un visa de tourisme. Quelques jours plus tôt, à Kiev, cette grande et jolie blonde a découpé à la tronçonneuse une croix orthodoxe en soutien aux Pussy Riot. Scandale, évidemment, menace de prison. «Des hommes» la suivent dans tous ses déplacements. «Un matin, ils ont commencé à enfoncer ma porte, j’ai attrapé mon passeport et je me suis enfuie par la fenêtre», raconte-t-elle. D’abord Varsovie, puis c’est Paris, quartier de la Goutte-d’Or, au Lavoir moderne parisien (LMP). Cet «immense hangar, à plafond plat, à poutres apparentes, monté sur des piliers de fonte, fermés par de larges fenêtres claires» comme le décrit Zola dans l’Assommoir, est un théâtre de quartier menacé de fermeture. Ses gérants, sensibles à la cause, ont toutefois décidé de prêter gracieusement l’espace aux Femen pour qu’elles lancent un «camp d’entraînement international», qui ouvre officiellement ce mardi. Exercices psychologiques, théoriques, sportifs : le programme est chargé. Inna Shevchenko s’enthousiasme : «Nous voulons former des jeunes femmes à devenir des soldats pour la cause féministe à travers le monde.»Pour elle, le militantisme se résume en un mot : «Travail».

 La première manifestation des Femen a eu lieu à Kiev en avril 2008. Trois jeunes femmes se griment en prostituées. Elles savent déjà que leur militantisme, contre le sexisme et la prostitution, passera par des actions de rue. A l’université, menées par Anna Hutsol, 27 ans, la tête pensante, elles ont fondé une association exclusivement réservée aux femmes, Nouvelle Ethique. A l’époque, Inna Shevchenko est étudiante en journalisme, tout en étant employée au service de presse de la mairie de Kiev. «J’avais un bon boulot, je payais mon appartement sans problème, j’étais une jeune fille modèle.» Elle qui vient de Kherson, port sur les bords de la mer Noire, est séduite par le «pop-féminisme» des Femen. Son père est militaire, sa mère est employée dans un lycée, elle a une sœur aînée.

En 2010, le mouvement décide de changer de stratégie. Certaines manifesteront désormais seins nus. La première est fixée un 24 août, jour de l’indépendance ukrainienne. «Nous avons eu une très longue discussion, se souvient-elle. Moi, je ne voulais pas le faire, mais aujourd’hui, je pense que c’était la meilleure des idées.» Des jeunes Ukrainiennes, belles et élancées, protestant en petite tenue ? Forcément, les médias accourent, plus intéressés par des plastiques réputées parfaites que par les revendications. «La presse est notre meilleure protection, explique-t-elle. Si nous sommes seins nus, notre message est beaucoup plus relayé et nous sommes moins en danger

Elle assume : «Nous avons voulu montrer que les féministes ne sont pas que des vieilles femmes cachées derrière leurs bouquins.» Et, ce corps nu, ou presque, elle le défend vigoureusement. «En Ukraine, il n’y a pas de culture de l’activisme, nous avons dû tout inventer. J e serais incapable de me déshabiller à la plage, mais, quand je manifeste, j’ai l’impression de porter ce que j’appelle mon "uniforme spécial."» Elle mime quelqu’un en train de se déguiser. «Pour la première fois, le corps des femmes n’appartient plus aux hommes. Ils sont décontenancés, ils ont peur», continue-t-elle. Sa fierté est évidente.

Manifestation contre la prostitution, la corruption, ou encore en France contre DSK… Les Femen sont sur tous les fronts. Si leurs manières d’agir détonnent, elles restent pour le moment sur des revendications féministes plutôt traditionnelles. La situation générale des femmes en Ukraine, «belles, pauvres et pas éduquées» comme les voit la jeune militante, y est sans doute pour beaucoup. Le plus souvent, elles sont plus ou moins violemment évacuées par la police mais, parfois, cela tourne mal.

Soudain, Inna Shevchenko baisse la voix, elle hésite un peu, penche la tête, semble moins assurée. Le 21 décembre 2011, à Minsk, Biélorussie, elles sont trois à manifester en ce jour d’hiver contre le dictateur Loukachenko. Elle raconte qu’elles sont arrêtées par une quinzaine d’hommes. En garde à vue, elles sont longuement interrogées, insultées, menacées, frappées. Dans la nuit, elles sont encagoulées, puis remises à un autre groupe. Elles roulent longtemps, se retrouvent dans une forêt. Un instant de silence. Les hommes leur conseillent de bien respirer l’air frais, parce que «c’est la dernière fois». Et ils leur recommandent «de fermer les yeux et de penser au sourire» de leurs mères. Ils leur coupent les cheveux. Mais, finalement, ne les tuent pas. Ils les laissent là, au milieu de nulle part. Elles ne sont pas si loin de la frontière ukrainienne. Elles trouvent un petit village, appellent les médias. L’ambassadeur ukrainien est contraint de les exfiltrer. «Au départ, il ne voulait pas, mais Reuters était déjà arrivé, il était obligé.» Elle sourit un peu à nouveau.

Le succès médiatique attire les soupçons sur les Femen. «On a dit qu’on était financées par Obama, Soros ou même Poutine ! Mais ce n’est pas vrai. On a une boutique en ligne où on vend des tee-shirts. On a des petits donateurs, et on essaye de se faire inviter tous frais payés quand on se déplace à l’étranger.» Inna Shevchenko est l’une des quatre militantes à percevoir un salaire, «environ 600 euros par mois». «La Biélorussie a été la pire expérience de ma vie et la meilleure en même temps. J’ai compris que je voulais m’engager totalement dans les Femen», juge-t-elle. Cette célibataire explique ne plus «avoir de vie» en dehors et que ses seules amies sont des militantes. Elle voudrait importer cette culture de l’engagement à Paris où elle imagine rester tant qu’un retour à Kiev est trop risqué. «Pour le lancement, les Françaises voulaient organiser une fête, raconte-t-elle, mais j’ai dit "non, il faut une conférence de presse. C’est sérieux, cela ne doit pas être amusant."» Elle se reprend un peu : «Bon, il y aura tout de même une soirée après.» Eloïse Bouton, passée par Osez le féminisme ! et le collectif la Barbe, est la représentante de la branche française des Femen. Elle le reconnaît : «Dans l’avenir, il faut faire attention à ne pas tomber juste dans le spectacle, l’entertainment.»

Le soir, Inna Shevchenko dit avoir du mal à faire une pause. Elle lit et relit la Femme et le Socialisme d’August Bebel, l’ouvrage de référence du groupe. L’homme politique allemand écrivait ceci en 1883 : «La femme, dans la société nouvelle, jouira d’une indépendance complète ; […] elle sera placée vis-à-vis de l’homme sur un pied de liberté et d’égalité absolues».

Inna Shevchenko en 5 dates

23 juin 1990 Naissance à Kherson (Ukraine).

Août 2010 Première manifestation seins nus.

Décembre 2011 Enlèvement en Biélorussie.

Août 2012 Fuite à Paris.

Mardi 18 septembre. Ouverture du «camp d’entraînement international» des Femen, à Paris.

Photo Guillaume Herbaut. Institute

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Sport, corps et sociétés de masse, le projet d’un homme nouveau,

18 Septembre 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Sport, corps et sociétés de masse
  • Le projet d'un homme nouveau
  • (Nouveauté)
Sport, corps et sociétés de masse
A paraître
Auteur(s) :
Georges Bensoussan, Paul Dietschy, Caroline François, Hubert Strouk
Collection :
Armand Colin/Recherches
Format :
Brochée - 320 pages
Dimension (en cm) :
15,3 x 23,5
EAN13 :
9782200277338
Public :
Chercheurs, GRAND PUBLIC, UNIVERSITE
Domaines :
Histoire contemporaine
Date de parution :
19/09/2012

 

L’ouvrage Sport, corps et sociétés de masse, le projet d’un homme nouveau, met à disposition du grand public et des chercheurs, les communications présentées au colloque international organisé en novembre 2011 par le Mémorial de la Shoah et le Centre d’histoire de Sciences Po. 
L’objectif était d’aborder, par un jeu de regards croisés, deux aspects de l’histoire des sociétés industrielles trop longtemps négligés par les chercheurs. D’une part, l’invention de politiques sportives par les régimes totalitaires et autoritaires européens ; d’autre part, l’émancipation et l’intégration des communautés juives dans les sociétés d’Europe et d’Amérique du Nord via le sport. Ces deux perspectives permettent tout d’abord de relire la place des exercices physiques gymnastiques ou sportifs dans l’invention de la modernité. Elles incitent également à revisiter l’importance du corps et de ses représentations dans les régimes totalitaires, sans sous-estimer la complexité de la formation de cet autre homme nouveau qu’est l’homo sportivus. À partir des Jeux de Berlin (1936), les deux histoires du sport autoritaire et totalitaire et du sport juif, deviennent indissociables tant les exercices corporels ont pu devenir un instrument d’exclusion, de persécution et d’anéantissement des Juifs, jusque dans les centres de mise à mort. Ils sont aussi demeurés un moyen d’émancipation, d’affirmation et de résistance, notamment sous le régime de Vichy et l’Occupation, sans toutefois que la question de l’épuration sportive ne soit véritablement posée à la Libération. 

Cet ouvrage a été dirigé par Georges Bensoussan, responsable éditorial au Mémorial de la Shoah (Paris), Paul Dietschy, maître de conférences à l’université de Franche-Comté et chercheur au Centre d’histoire de Sciences Po (Paris) et au Laboratoire des sciences historiques (Besançon), Caroline François, coordinatrice d’expositions au Mémorial de la Shoah (Paris) et Hubert Strouk, coordinateur régional du Mémorial de la Shoah pour le sud de la France.

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Corps et ethnoscénologie

18 Septembre 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

La scène et la terre: Questions d'ethnoscénologie

 

 

Journée de la recherche doctorale en ethnoscénologie
Le vendredi 26 octobre 2012
Campus de Bobigny – Université Paris 13


Argumentaire :

Toute théorie du théâtre présuppose une théorie de l’apprentissage
(Pradier, 1979)

Les journées de la recherche doctorale en ethnoscénologie ont comme objectif de contribuer aux travaux scientifiques des doctorants et des jeunes chercheurs en favorisant leurs rencontres, discussions et échanges avec des artistes et des chercheurs confirmés dont les intérêts émergent ou se retrouvent dans une réflexion sur l’esthétique des arts du vivant, de ses aspects performatifs, spectaculaires, symbiotiques. La journée du 26 octobre 2012 prolonge les perspectives ouvertes lors des journées de la recherche doctorales Corps et Arts vivants (2009), Apprentissage et sensorialité I et II (2010, 2011).

Le thème retenu : Sport, théâtre et arts vivants évoque les multiples relations qui se tissent entre le monde du théâtre et l’univers des sports depuis la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, à travers les cérémonies des jeux olympiques (Laban, 1936 ; Decouflé, 1992), l’éducation physique préparatoire au métier de comédien (Meyerhold, Stanislavski, Copeau, Grotowski, Barba), la mise en scène de spectacles hybrides (Œdipe : Gémier, 1919 ; Les 800 mètres : Barrault, 1941 ; Triptyk : Bartabas, 2001)… La langue des réformateurs en porte d’ailleurs les traces : « gymnastique rythmique » (Jaques-Dalcroze), « athlétisme affectif » (Artaud), « drame sportif » (Obey)… Cependant, assez peu de travaux scientifiques sont menés pour l’analyse de la fertilisation croisée entre sport et théâtre, au risque de sous-estimer ou d’ignorer des réalités historiographiques, anthropologiques et sociales qui participent au goût des publics. L e rapprochement entre le milieu du sport et le milieu du théâtre peut paraître paradoxal dans la cosmographie euro-américaine, mais aucune frontière ne semble exister entre ces deux milieux dans des formes spectaculaires codifiées, dites traditionnelles, à travers le monde chinois, par exemple, dans le jingju ou dans le yuju. Par ailleurs, dans la plupart des cultures du monde, se trouvent des traces de manifestations spectaculaires qui regroupent un nombre parfois très important de personnes et ceci dans tous les champs de la vie sociale et religieuse, entre autre des sports et des pratiques guerrières, par exemple, lors des fêtes gymniques des sokols de Tchécoslovaquie ou dans les actuelles chorégraphies de masse en Corée du Nord.

La journée du 26 octobre 2012 sera l’occasion d’actualiser nos connaissances sur les relations entre le sport, le théâtre et les arts vivants au vingtième siècle, mais aussi d’ouvrir de nouvelles pistes de recherches à la fois interdisciplinaires, internationales et interinstitutionnelles.

Mots clés : Corps, esthétique, sport, théâtre, arts vivants 

Programme :

Matinée, salle de danse (2ème étage)

09h00-09h15 : Accueil des participants

09h15-09h30 : Ouverture de la Journée par Cécile Vallet, Maître de Conférences, Université Paris 13

09h30-10h30 : Expérience - Sreenivasan Edappurath, « Entraînement et Éducation Physique pour la danse, le théâtre et les arts vivants », Performeur de la Compagnie Paris-Kalari

10h30-10h45 : Pause

10H45-11h15 : Laura Silvestri, « Le kalaripayattu : une pédagogie corporelle pour les artistes de la scène ? », Doctorante, Université de Turin, EHESS-Paris

11H15-11h45 : Raluca Mocan, « L’expérience corporelle du performeur. Approche énactive et phénoménologique », Docteur en philosophie, Chargée de cours, Université Paris-Est Créteil

11h45-12h00 : Discussions avec Sreenivasan Edappurath, Laura Silvestri et Raluca Mocan

12h00-13h00 : Déjeuner

Après-midi, salle 1140 (1er étage)

13h00-13h30 : Ninon Steinhausser, « Descriptions de la gymnastique rythmique par André Levinson, critique de danse pour Comoedia et Candide (Paris, 1920-1933) », Doctorante, Université Paris 8, Vincennes-Saint-Denis

13h30-14h00 : Pierre Philippe-Meden, « Les réformateurs de la scène, la Méthode Naturelle d’Éducation physique et le contexte hébertiste (1920-1960) », Doctorant, A.T.E.R., Université d’Artois

14h00-14h30 : Éléonore Martin, « Comment traduire la notion de performance dans le jingju ? », Doctorante, A.T.E.R., Université de La Rochelle

14h30-15h00 : Gabriele Sofia, « L’acteur, le basketteur et le plaisir de regarder un corps décidé », Post-doctorant, Sapienza University of Rome, MSH Paris-Nord

15h00-15h10 : Pause

15h10-16h10 : Jean-Marie Pradier, « Théâtre : athlétisme affectif », Professeur Emérite, Université Paris 8, Vincennes-Saint-Denis

16h10-17h00 : Présentation des travaux en cours pour le premier Banquet Scientifique par les étudiants en post-diplômes design culinaire de l’ESAD de Reims

17h00-19h00 : Discussions et pot de clôture

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Laboratoire d’ethnoscénologie (EA1573)
Réseau des doctorants et jeunes chercheurs en ethnoscénologie
Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord (USR3258)
CNRS - Université Paris 13 - Université Paris 8
Société Française d’Ethnoscénologie

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Contact : Éléonore Martin et Pierre Philippe-Meden
Eleonore.martin@mshparisnord.fr - Pierre.philippe-meden@mshparisnord.fr

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Plan d'accès STAPS de Bobigny : http://www.univ-paris13.fr/images/stories/plans_des_campus/acces_b.pdf

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Le suicide assisté

17 Septembre 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com


  • Quelques heures de printemps
Emmanuel Hirsch

"Quelques heures de printemps": le choix du suicide assisté
Publication: 16/09/2012 06:00
 

 

En salle le 19 septembre, le film Quelques heures de printemps intervient dans le contexte si sensible des controverses sur la fin de vie. François Hollande a souhaité une concertation nationale à ce propos en juillet dernier. Elle devra lui permettre de décider si la société française apporte aujourd'hui les réponses les plus justes aux enjeux de dignité et de solidarité auprès de celui qui meurt.

 

www.allocine.fr › Cinéma Tous les films Film Drame
A 48 ans, Alain Evrard est obligé de retourner habiter chez sa mère. Cohabitation forcée qui fait ressurgir toute la violence de leur relation passée....
Réalisée par Stéphane Brizé. Avec Vincent Lindon, Hélène Vincent.

Yvette Evrard mène une vie ordinaire dans son pavillon de banlieue. Solitaire, secrète, taiseuse, son existence est rythmée par les tâches du quotidien, ses rencontres autour d'un café et d'un puzzle avec un voisin. Alain, son fils, vient perturber l'ordonnancement si méticuleux de son existence. Chauffeur routier, il a été incarcéré plusieurs mois pour trafic de drogue. Il revient vivre à la maison, le temps de retrouver ses marques. Comme sa mère, Alain ne sait pas trouver les mots qui permettent d'aller à la rencontre de l'autre. La relation est complexe dans ce contexte difficile, marqué du souvenir d'un père qui les a soumis l'un et l'autre à une violence s'insinuant encore entre eux. Cette chronique d'une intensité et d'une justesse bouleversantes évoque la solitude et l'incommunicabilité, ces sensations d'isolement et d'enfermement qui avivent une attente intime, si douloureuse, que par pudeur et pour se protéger on renonce à l'exprimer.

Yvette est atteinte d'un cancer avec désormais des métastases au cerveau. À aucun moment la maladie n'entrave pour autant son ordinaire. Elle se rend simplement à des séances de radiothérapie et n'en fait pas une affaire. D'une manière inopinée, Alain ignorant encore la gravité de l'état de santé de sa mère découvre qu'elle a adhéré à une association proposant en Suisse le suicide assisté. Sans qu'il ne prenne jamais position il en parle en peu de mots avec Yvette. Elle se contente de lui confier avec une certaine gêne que le moment venu elle pourrait effectivement souhaiter en finir ainsi.

À la suite d'une IRM, le médecin leur annonce que les traitements sont désormais vains. Dès lors quelle sait que sa maladie évoluera avec des conséquences à brève échéance sur sa capacité de décider, Yvette préfère anticiper une mort inéluctable. Elle refuse la proposition de son médecin de bénéficier de soins palliatifs. Yvette ne se rendra pas en Belgique, aux Pays-Bas ou au Luxembourg, ces trois pays européens qui ont légalisé l'euthanasie, mais en Suisse où le suicide assisté est accepté sous certaines conditions. Sa démarche n'est pas militante. Elle lui semble s'imposer, naturelle en quelque sorte, comme allant de soi. Intime, une affaire qui la concerne, et personne d'autre.

À aucun moment le film ne héroïsera sa position, il ne sera jamais question d'une mort propagande. Ce à quoi aspire cette femme d'un certain âge c'est de vivre fidèle à ce qu'elle est jusqu'au bout, reconnue et respectée. Alain le comprend, son voisin et son médecin également. Leur acceptation tacite de la position adoptée par Yvette témoigne d'une considération à son égard, sans inutile compassion. Rien ne nous indique toutefois qu'eux-mêmes ne se soient pas interrogés profondément sur les motivations de sa décision, et ne lui en aient pas parlé. Mais tel n'est pas le propos du film.

La séparation avec son voisin impressionne par sa simplicité, sa limpidité. Ils ont peu de choses à se dire, si ce n'est qu'ils ont été heureux de ce long temps passé entre « bons voisins ». Rien de plus, aucun mot de trop, même si le trouble les surprend au moment du baiser qu'ils échangent avant de reprendre leur goûter...
À aucun moment il ne sera fait référence à l'euthanasie, au recours à l'injection létale par un tiers dans l'anonymat d'une chambre d'hôpital. La démarche de Yvette est assumée en dehors de toute référence à un médecin.  Elle n'a rien de médical et de médicalisé, et ne renvoie qu'à des considérations humaines, à des valeurs personnelles. On peut même admettre que Yvette a souhaité démédicaliser sa fin de vie, reprendre en quelque sorte l'initiative sur la maladie. Cette décision n'est néanmoins pas exempte de souffrance et de non-dits. Recroquevillée sur son lit après l'annonce de l'inéluctable progression de la maladie, elle exprime dans ses sanglots son désarroi, son impuissance et tant de désespoir face à la mort. Alain en est le témoin. De sa chambre, il entend sa mère qui pleure et ne saura pas la consoler.

Yvette referme à bas bruit l'album de sa vie, range une dernière fois ses affaires, et nous avons l'image de ce pavillon de banlieue qui s'immobilise dans l'obscurité et le silence la veille du départ vers la Suisse. Alain accompagne sa mère, il ne l'abandonnera pas et sera présent jusqu'à son dernier souffle. Que se diront-il au cours de ce voyage vers ce chalet de montagne où Yvette achèvera son existence ? Peut-être que par pudeur ou pour s'épargner une confrontation intérieure trop douloureuse, Yvette ne souhaite pas en dire davantage. L'essentiel sera à peine murmuré dans l'émotion d'une étreinte avec Alain avant l'assoupissement et la mort. Ce moment d'intimité est le leur, il n'a pas été annexé par la technicité médicale. Yvette vit jusqu'au bout ce qui semble représenter, pour elle, un temps de liberté et peut-être de libération. Paradoxe toutefois soulevé par le film : à supposer que le suicide soit l'expression d'un acte libre de la part de Yvette, il n'en n'est rien pour Alain qui doit « faire avec » ou alors renoncer à accompagner sa mère, l'abandonner définitivement. Certains considèreront que la volonté de l'un annexe la liberté de l'autre.
Yvette affirme que son choix du suicide assisté représente peut-être pour elle la seule véritable décision qu'elle aura prise dans sa vie... Choisit-elle pour autant ? Son suicide est-il l'expression de sa liberté ou alors celle d'une revanche à prendre sur son existence ? Est-elle aussi libre qu'elle le prétend ? Du reste cette question est évoquée par Alain. Elle lui répond qu'elle peut changer d'avis jusqu'au dernier moment. Yvette paraît surtout très conditionnée, très enfermée dans une vie solitaire qui peine à trouver du sens. Le film évoque ainsi tous les moments ratés, les « je t'aime » qui n'ont pas pu être exprimés au bon moment entre elle et son fils, elle et son voisin ... Peut-être que si Yvette avait osé partager sa vérité personnelle, évoquer ses sentiments, une autre histoire aurait pu s'écrire. Sa disparition du monde aurait pu être autre, différemment accompagnée.

Dans ce film, tout se fait discrètement, sans éclat, avec pudeur. Le suicide assisté est filmé avec retenue, d'une manière distante, sobre, sans parti-pris.
Le suicide assisté ne constitue pas pour autant le thème majeur du film, mais apparaît comme une forme d'aboutissement et de conclusion de ces trajectoires d'existence qui se rencontrent et se réunissent au point ultime de l'existence. Yvette n'envisage pas sa mort préoccupée d'une conception philosophique de la dignité. Elle aspire en toute simplicité  à achever une existence conforme à ses principes, à ses attachements, aux quelques valeurs fortes qui lui ont permis de braver les vicissitudes du quotidien.
En fait ce film nous interroge à titre personnel, au plus profond de ce que nous sommes. Que penser du choix de Yvette et de l'attitude de Alain ? Qu'aurions-nous fait à leur place ? On comprend mieux qu'aucune réponde unique ou systématique ne s'impose dans un contexte si personnel et face à tant de vulnérabilités cumulées. Le grand mérite du réalisateur est certainement de nous permettre de saisir la complexité de ces parcours que, trop souvent, la médiatisation d'événements excessivement dramatisés semble ramener à des évidences simplificatrices. Il ne saurait s'agir d'être « pour ou contre » mais de s'efforcer de comprendre ce que signifie le choix que soutient Yvette, en quoi il interroge nos solidarités, nos indifférences ou ces discours revendicatifs qui prônent aujourd'hui le modèle d'une mort médicalement assistée, qui, en tant que telle, serait plus digne que d'autres approches de la fin de vie.

Quelques heures de printemps ne défend pas une position idéologique, une certaine idée ce que serait idéalement une bonne façon de mourir. Telle n'est pas son ambition. Il évoque une destinée individuelle et nous permet de comprendre combien l'approche et les conditions de la mort s'avèrent, complexes, intimes et en fait toujours singulières. Elles tiennent pour beaucoup à ce qu'aura été pour la personne son rapport à la vie, sa relation aux autres. Il s'agit donc davantage de proposer un témoignage de vie, qu'une réflexion sur la mort. Aucun plaidoyer pour une certaine conception de la mort dans la dignité mais la chronique d'un parcours de vie assumé jusqu'à son terme.

Le 17 juillet dernier, François Hollande a confié à Didier Sicard une mission de réflexion sur la fin de vie. Nul doute que ce film constituera un apport significatif à la concertation nationale voulue avec courage par le président de la République. Il s'agit bien de savoir si notre démocratie est à la hauteur de ses responsabilités et de ses obligations auprès de celle ou de celui plus vulnérable que d'autres face à la mort.

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Courir : méditations physiques

16 Septembre 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

www.franceculture.fr/oeuvre-courir-meditations-physiques-de-guilla...

7 sept. 2012 – Coureur de fond et philosophe, l'auteur s'oppose à une tradition qui, depuis Zénon, considère la course comme incompatible avec toute

 


Les philosophes ne traitent jamais de la course à pied ; déjà les Grecs faisaient l?éloge de la tortue marcheuse, mais disqualifiaient le vaillant Achille, pris dans la folie de ses enjambées? L?auteur, coureur de fond lui-même, s?oppose ici à cette tradition : en autant de textes qu?il y a de kilomètres au marathon, il va à la rencontre des millions de joggers qui ignorent parfois leur propre sagesse. Il brosse pour cela de nombreux portraits, de Guy Drut aux fuyards des sociétés modernes, en passant par les marathoniens de New York ou d?Amsterdam. Il montre que la course permet de tester les philosophies (si l?on démarre kantien, on finit toujours spinoziste?). Il la ressaisit enfin comme une expérience du temps, et révèle sa vraie nature : la course est l?épreuve d?un pouvoir intérieur.

 

jahom.wordpress.com/2012/07/.../la-course-a-pied-est-sans-pourquoi...

20 juil. 2012 – Pour Guillaume Le Blanc le coureur philosophe tel qu'il le décrit se construit une philosophie portative, éphémère, lorsqu'il part courir seul et

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Le choix des patients

16 Septembre 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

d

 

SIAECM Scaffale: “NEUROLEXICON” (Centro Scientifico Editore). Un dizionario integrato di neurologia, neuroscienze, psichiatria e psicologia

La médecine rationnelle et les autres médecines « parallèles » : le choix des patients

Publié le lundi 02 juillet 2012 par Loïc Le Pape

Résumé

Ces journées s'attacheront à étudier, par la lecture des textes antiques grecs et latins, les motivations des patients dans le choix d’un type de médecine rationnelle ou d’autres médecines « parallèles » comme celle des temples, la pratique de l’incubation, le recours aux amulettes en explorant si un lien peut être établi avec la nature de la pathologie ou l’origine du patient, notamment culturelle et géographique.

Annonce
Présentation

Il s’agira, à travers les sources littéraires et épigraphiques, de mettre en évidence les motivations des patients dans le choix d’un type de médecine rationnelle ou d’autres médecines « parallèles » comme celle des temples, la pratique de l’incubation, le recours aux amulettes en explorant si un lien peut être établi avec la nature de la pathologie ou l’origine du patient, notamment culturelle et géographique.

L’examen portera aussi sur l’importance et la valeur thérapeutique de la relation entre médecin et patient, qui constitue une importante voie de guérison, puisque la santé du corps passe à travers la santé de l’âme. On sera donc notamment amené à évaluer le phénomène qu’on appelle aujourd’hui « effet placebo » et ses premières attestations dans la littérature.

Le but de ces journées d’étude, qui s’inscrivent dans le contexte du LABEX, Religions et Sociétés dans le monde méditerranéen, axe de rattachement B.2, Médecine religieuse et médecine rationnelle, est d’offrir un examen approfondi dans le sens vertical, à travers la littérature antique, grecque et latine, mais aussi de présenter des études en direction transversale et interdisciplinaire avec la littérature moderne médicale, historique, philosophique, anthropologique et les neurosciences.

Pour cette raison le premier jour sera consacré à la littérature grecque ou latine, à travers la parole de plusieurs experts philologues, pour réfléchir ensemble sur les textes proposés à l’attention des auditeurs, tandis que le second jour sera consacré à l’analyse des mêmes thématiques examinées cette fois par différents spécialistes d’autres champs disciplinaires (histoire de la médecine, histoire de la philosophie, médecins spécialistes des neurosciences…) dans le but d’analyser la question du choix des patients et de mieux comprendre la sphère de la santé psychosomatique.

 

Programme

Lundi 24 septembre - Matin

9h30 – 10h00 Introduction Véronique Boudon-Millot (CNRS — Université Paris-Sorbonne).

Présidente de séance Véronique Boudon-Millot (CNRS — Université Paris-Sorbonne).

  • 10h00 – 10h30 Amneris Roselli (Università degli Studi di Napoli l’Orientale), Un passo di Giovanni Alessandrino su medici maghi e astrologi.
  • 10h30 – 11h00 Elsa Ferracci (Paris, Bibliothèque Sainte-Barbe), Expression de l'espoir et du désespoir des patients dans les Iamata et dans le Corpus hippocratique.

11h00 – 11h20 Pause café

  • 11h20 – 11h50 Daniela Fausti (Università degli Studi di Siena), La farmacologia antica: un ponte fra irrazionale e razionale.
  • 11h50 – 12h20 Edouard Felsenheld (Université de Lille 3), «Ainígmata» : énigmes médicales dans les traités de Galien.

Buffet-Repas

Lundi 24 septembre - Après‐midi

Présidente de séance Amneris Roselli (Università degli Studi di Napoli l’Orientale).

  • 14h30 – 15h00 Tommaso Raiola (Università degli Studi di Napoli l’Orientale), Il medico “mago” e il suo pubblico : Galeno tra prognosi e divinazione.
  • 15h00 – 15h30 Luigi Silvano (Università degli Studi di Roma La Sapienza), Quelle médecine dans le Problemata du Pseudo-Alexandre d'Aphrodise?

15h30 – 15h50 Pause café

  • 15h50 – 16h20 Caroline Macé (Katholieke Universiteit Leuven) et Erika Gielen (Katholieke Universiteit Leuven), Science et pratique médicales dans le monachisme byzantin.
  • 16h20 – 16h50 Serena Buzzi (Université Paris-Sorbonne), Rêve et médecine dans l’Oneirocriticon d’Achmet : aux frontières du psychosomatique.

16h50 – 17h20 Conclusion de la journée. Lectures dramatiques de passages d’A. Aristide et V. Malacarne.

Mardi 25 septembre - Matin

Président de séance Rafael Mandressi (Paris, CNRS — Centre Alexandre Koiré.

  • 9h30 – 10h00 Arsenio Ferraces Rodríguez (Universidade da Coruña), El poder de la palabra: la semejanza de nombre y su eficacia curativa en los textos médicos latinos.
  • 10h00 – 10h30 Stefania Fortuna (Ancona, Università Politecnica delle Marche), Strategie terapeutiche nel mondo antico : efficacia, seduzione, suggestione.
  • 10h30 – 11h00 Aranha Paolo (The Warburg Institute of London), A doença das bexigas procede de cauza natural e não do Pagode : Early modern Catholic critiques of South Indian "gentile" aetiologies and therapies of smallpox.

11h00 – 11h30 Pause café

  • 11h30 – 12h00 Cherici Céline (Amiens, Université de Picardie Jules Verne), Renouveaux et développements de la clinique au XVIII siècle.

Buffet-Repas

Mardi 25 septembre - Après‐midi

Présidente de séance Stefania Fortuna (Ancona, Università Politecnica delle Marche).

  • 15h00 – 15h30 Riccardo Torta (Università degli Studi di Torino), L'effet placebo : de l'histoire à la science.
  • 15h30 – 16h00 Germana Pareti (Università degli Studi di Torino), L’effet nocebo dans la médecine rationnelle.

16h00 – 16h30 Pause café

  • 16h30 – 17h00 Rafael Mandressi (Paris, CNRS — Centre Alexandre Koiré), Les batailles de Paris : rationalisme, innovation et hétérodoxie médicales au XVIIe siècle.
  • 17h00 – 17h30 Menin Marco (Università degli Studi di Torino), Entre les choses et l’âme : la "médecine de l’esprit" au dix-huitième siècle.

Clôture des journées d’étude.

18h00 -19h00 Visite guidée à la Bibliothèque Interuniversitaire de Santé. 

Journées d’études organisées conjointement par :
  • LABEX RESMED "Religions et Sociétés dans le Monde Méditerranéen", Université de Paris-Sorbonne
    UMR 8167 Orient et Méditerranée (composante "Médecine grecque")
Organisatrices :
  • Serena Buzzi ((Université Paris-Sorbonne)
  • Véronique Boudon-Millot (CNRS — Université Paris-Sorbonne)

Mots-clés
  • histoire de la médecine, médecine rationnelle, médecines « parallèles »
Lieu
  • Paris (75006) (28 rue Serpente (Maison de la Recherche, salle D 035))
Dates
  • lundi 24 septembre 2012
  • mardi 25 septembre 2012
Contact
  • Satenik Simonin
    courriel : satenik [point] simonin (at) paris-sorbonne [point] fr
    Maison de la recherche
    28, rue Serpente
    75006 Paris
  • Serena Buzzi
    courriel : serena [point] buzzi (at) unito [point] it
    Maison de la recherche
    28, rue Serpente
    75006 Paris
Url de référence
Source de l'information
  • Catherine Fauveaud
    courriel : catherine [point] fauveaud (at) ivry.cnrs [point] fr

Pour citer cette annonce

« La médecine rationnelle et les autres médecines « parallèles » : le choix des patients », Colloque, Calenda, publié le lundi 02 juillet 2012, http://calenda.revues.org/nouvelle24598.html

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Certaines n’avaient jamais vu la mer

16 Septembre 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

Nous sommes en 1919. Un bateau quitte l’Empire du Levant avec à son bord plusieurs dizaines de jeunes femmes promises à des Japonais travaillant aux États-Unis, toutes mariées par procuration.
C’est après une éprouvante traversée de l’Océan pacifique qu’elles rencontrent pour la première fois à San Francisco leurs futurs maris. Celui pour lequel elles ont tout abandonné. Celui auquel elles ont tant rêvé. Celui qui va tant les décevoir.
À la façon d’un chœur antique, leurs voix se lèvent et racontent leurs misérables vies d’exilées… leurs nuits de noces, souvent brutales, leurs rudes journées de travail dans les champs, leurs combats pour apprivoiser une langue inconnue, la naissance de leurs enfants, l’humiliation des Blancs… Une véritable clameur jusqu’au silence de la guerre et la détention dans les camps d'internement – l’État considère tout Japonais vivant en Amérique comme traître. Bientôt, l’oubli emporte tout, comme si elles, leurs époux et leurs progénitures n’avaient jamais existé

 

 

Certaines n’avaient jamais vu la mer, Julie Otsuka (Phébus)
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The North Face® Ultra-Trail du Mont-Blanc® -

15 Septembre 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

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Livre Montagne DVD Alpinisme - Editions Guerin - The North Face® Ultra-Trail du Mont-Blanc® - Olivier Bessy Une competition hors norme, pensee pour les ...
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il y a 6 jours – Livre utmb : OLIVIER BESSY : Un mythe, un territoire, des hommes A l'occasion de la « dixième » édition de l'UTMB, l'organisation publié un

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LE POÈME IMAGINAL DU CORPS

14 Septembre 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com


rectoverso
LE POÈME IMAGINAL DU CORPS, DE L'OEUVRE ET DE LA SOCIÉTÉ
Claude Fintz
Nouvelles Etudes Anthropologiques
LITTÉRATURE ETUDES LITTÉRAIRES, CRITIQUES


Le présent ouvrage est le fruit de plus de dix ans de recherches sur les imaginaires du corps, à la croisée de l'oeuvre littéraire et plastique - et de l'oeuvre sociale. Il est constitué d'une réflexion théorique qui encadre une quinzaine d'articles, provenant pour la plupart de revues ou d'actes de colloque. Loin d'être un simple recueil d'articles, cet essai en explicite les enjeux et les référents théoriques ; il fonde une perspective socio-anthropologique de l'oeuvre et explicite la richesse de cette approche.
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