Marina Abramovic
The feature-length documentary film MARINA ABRAMOVIĆ THE ARTIST IS PRESENT takes us inside Marina's world, following her as she prepares for what .
MARINA ABRAMOVIĆ THE ARTIST IS PRESENT weaves archival footage of the artist's early works together with interviews and scenes with commentators and public figures, including: MoMA PS1
Director and MoMA Chief Curator at Large Klaus Biesenbach; art critic Arthur Danto; Oscar®-nominated actor James Franco; Whitney Museum of American Art curator Chrissie Iles; Sean Kelly; writer
Tom McEvilley; and performance artist and Abramović's early partner and creative collaborator Ulay.
MARINA ABRAMOVIĆ THE ARTIST IS PRESENT is an HBO Documentary Films presentation of A Show of Force production, directed by Matthew Akers. The producers are Jeff Dupre, Maro Chermayeff
and Owsley Brown III. Director of Photography, Matthew Akers; Co-Directed by Jeff Dupre; Edited by E. Donna Shepherd; Co-Edited by Jim Hession; Original Music by Nathan Halpern; Co-Producer
Francesca von Habsburg; For Dakota Group Ltd, Executive Producers Stanley Buchthal, Maja Hoffmann and David Koh; For HBO: Senior Producer for HBO, Nancy Abraham; Executive Producer: Sheila
Nevins. The MoMA exhibition The Artist is Present was conceived, titled and organized by Klaus Biesenbach
Codes, corps et rituels
Éditeur : LES PRESSES DE
L'UNIVERSITÉ LAVAL
livre canadien
Auteur : Denis, Jeffrey
Auteur : Lachance, Jocelyn
Collection : Sociologie au coin de
la rue
Sujet : Sociologie, socié.
d'aujourd.
Catégorie : Sociologie
Langue : Français
Statut : Disponible
ISBN : 9782763799209
Code Barre : 9782763799209
Code Prologue : A000281
Nombre de pages : 235
Date de publication : 2012-12-04
Prix : 35,00 $
Pour comprendre les conduits des jeunes, il faut d’abord savoir comment ils décodent et négocient les contraintes des adultes, comment ils construisent leurs propres codes et leurs propres
rituels afin d’affirmer qui ils sont. Même derrière des formes apparentes d’opposition, c’est bien l’envie d’exister et d’être reconnu qui motive leurs comportements.
Pour cet ouvrage, nous avons rassemblé des collaborateurs qui proposent plusieurs points de vue sur les conduites juvéniles, mais aussi sur leurs manières particulières d’appréhender la société
dans laquelle ils vivent. Malgré la diversité de leurs comportements, tous nos collaborateurs observent chez les jeunes le désir de créer des liens et l’inconditionnelle nécessité de prendre
leur place dans le monde.
Pour en savoir davantage sur cet ouvrage publié par les PRESSES DE
L'UNIVERSITÉ LAVAL, cliquez sur ce lien:
https://www.pulaval.com/catalogue/codes-corps-rituels-dans-culture-jeune-9846.html
Oscar Niemeyer
Aviles, Espagne - 10 Août 2011: Conçu par Oscar Niemeyer, le Centre Niemeyer offre un programme multidisciplinaire dédié à l'art les plus diverses et événements culturels. Sur la gauche se dresse
le bâtiment de la tour connue sous le nom "Coctelería".
Corps difficiles
La fabrique du tolérable
L'autosanté à la Tête au Carré
par Mathieu Vidard
du lundi au vendredi de 14h à 15h
médicament © Pierre B - 2012
Le patient « bon et docile » n’existe plus. Désormais, le sujet contemporain entend devenir agent de sa santé et refuse de se laisser enfermer dans une simple relation soignant-soigné,
vécue sur un mode passif, jusque dans la demande de disposer de son corps. Il s’informe, revendique des droits et entend le faire savoir. En France, la loi dite Kouchner lui garantit,
depuis 2002, le droit à accéder à son dossier médical et le devoir des médecins de rechercher le consentement aux soins, tandis que les associations de malades alimentent les forums des
sites d’information sur leur vécu.
Un seul diagnostic ne suffit plus à notre patient qui recherche des solutions parfois moins conventionnelles, jugées plus en harmonie avec sa propre sensibilité et son vécu. Loin du simple
bricolage thérapeutique ou de la pratique occasionnelle des médecines douces, cette tendance – que l’on peut qualifier d’autosanté – devient alors une expérience d’éducation corporelle et
de transformation de soi. Le patient fait appel à des pratiques nouvelles, sources d’habitudes, de croyances psychologiques et d’un nouveau style de vie. Il n’est plus patient, mais agent
de sa propre médecine, une médecine à la première personne.
avec Bernard Andrieu, philosophe, chercheur et professeur en "épistémologie du corps et des pratiques corporelles" à la Faculté du sport de l'Université de Lorraine.
"L'autosanté, vers une médecine réflexive" de Bernard Andrieu Edition Armand Colin/Recherches
La médecine des Lumières
Lundi 10 décembre 2012, de 16h à 18h.
Salle internationale - MSH Lorraine, Nancy
Du corps médical au corps du sujet
Abstract:Medicine in France is currently undergoing a crisis, with respect to its established references and values, as a result of the major technical, sociological and scientific changes undergone in the twentieth century. This thesis aims to explore the ins and outs of this crisis through an historical and philosophical study of the emergence and development of modern and contemporary French medicine as a profession, scientific discourse and social practice. From the forming of the medical body to the emergence of an autonomous non-professional discourse, we defend the idea following which the genesis and evolution of medical discourse, from the eighteenth century to the present day, rests on its ability to answer the foundational problem of the possibility a scientific and technical objectivation of the human subjectivity. Originally of an epistemological nature, this problem reveals itself, through our genealogy, to be rather of a philosophical, ethical and sociopolitical nature, which leads us to conceive a frame of reference by means of which to better understand the contemporary crisis underlying the modern doctor-patient relation. Finally, a case study of the correspondence of Enlightenment’s medical doctor Samuel-Auguste Tissot (1728-1797) offers an essential viewpointfrom which to reflect on the possibility and conditions of a medical epistemology that ensures the respect of the autonomy and identity of all subjects, patients and practitioners alike.
Key words: history of medicine, subjectivity, philosophy, epistemology, doctor-patient relation, autonomy, identity, body, medicine crisis.
En immersion
Expériences / pratiques / représentations de l’immersion en sciences sociales et journalisme
Publié le lundi 03 décembre 2012 par Elsa Zotian
RÉSUMÉ
ANNONCE
Comment mieux comprendre et décrire un univers social qu’en se plongeant au cœur de sa réalité, en partageant la vie de ses acteurs, en l’observant au plus près jour après jour, en masquant, en taisant ou en faisant taire tout ce qui relèverait de l’extériorité de la condition d’observateur ? Depuis longtemps les analystes, descripteurs et « raconteurs » de « mondes sociaux » (anthropologues, ethnologues, journalistes, sociologues, écrivains…) ont défendu le recours à la pratique de l’immersion à la fois pour saisir ce qui par d’autres approches resterait inconnu ou caché, susceptible – comme forme d’engagement « total » - de révéler des vérités plus « sensibles » en laissant une part aux affects. Largement diffusés auprès d’un public peu familier des sciences sociales les récits de Florence Aubenas, Elsa Fayner, Claire Checcaglini, Sebastian Junger ou plus loin de nous Günter Wallraff, sur des univers sociaux souvent délaissés (précaires, immigrés…) ou réputées difficiles d’accès (armées, partis politiques) par le quotidien des journalistes ont constitué des tentatives remarquées pour dépasser les routines de l’enquête journalistique. Une part des journalistes qui, aux Etats-Unis, ont redonné dans des magazines ses lettres de noblesse à cette tradition revendique même le label de « journalisme d’immersion ». Mais le principe de l’immersion connait aussi une actualité abondante en sciences sociales (cf. par exemple les travaux de D. Bizeul sur le Front National, de L. Wacquant sur la boxe, de M. Avanza sur la ligue du Nord, de Ph. Bourgois sur les dealers de crack à New-York ou de D. Fassin sur les BAC), non sans susciter – en premier lieu de la part des auteurs eux-mêmes - des interrogations sur le statut de l’observateur et la valeur spécifique de ce qui serait ainsi « découvert » ou « rapporté ».
Ce colloque a vocation à questionner de manière critique le principe de « l’immersion » en confrontant les rapports que le journalisme et les sciences sociales entretiennent avec cette pratique. Si le mot recouvre des réalités multiples (dans le temps passé, le mode d’observation, la nature de l’engagement, la relation de l’expérience, la prise de distance ou le rapport à l’extériorité avec le milieu observé, notamment) et que les finalités apparaissent distinctes dans le journalisme et dans les sciences sociales (ce qui ne fût pas toujours le cas cf. Robert Park et ses rapports avec le journalisme), il apparait que beaucoup d’expériences d’immersion se justifient souvent autour de l’impénétrabilité d’un espace social ou d’une activité, le dépassement des limites habituelles des observateurs extérieurs et la fécondité des connaissances acquises par ce moyen. Les expériences d’immersion soulignent aussi la conversion durable de l’observateur, de ses principes de jugement et de ses catégories d’appréhension.
Par bien des côtés, donc, les expériences d’immersion s’imposent comme des pratiques déjouant toute critique par la singularité de l’expérience, les formes d’abnégation qu’elles impliquent, l’originalité des connaissances produites incomparables à celles obtenues par d’autre moyens . Faut-il voir dans cela une forme « d’héroïsation » de l’observateur en sciences sociales comme en journalisme ? Au delà des profits spécifiques engendrés par l’immersion peut-on aussi en analyser les limites ? L’immersion s’impose-t-elle par rapport à des univers sociaux spécifiques ou résulte-t-elle d’une distance sociale et d’une division du travail social qui ne permettraient plus le recours à d’autres moyens d’observation ? Dans quelle mesure l’écho que rencontrent les expériences d’immersion contribue-t-il à des transformations de la compréhension ?
Nous nous proposons donc d’organiser sur trois jours un colloque qui mette ces questions en débat. Il a vocation à faire se côtoyer et échanger universitaires et journalistes, a combiner les formes d’un colloque académique classique avec des moments d’ouverture vers un plus large public (conférences, films inspirés de reportages ou enquêtes en immersion à partir desquels un débat pourrait se nouer). Notre dessein est aussi de combiner la forme classique de communications présentées sur un thème fédérateur durant une demi -journée, et l’écoute de grands témoins, faisant si possible dialoguer des journalistes et des chercheurs.
Une histoire des pratiques d’immersion reste à faire. Les noms de London (The People of the abyss, 1903), Orwell (Down and out in Paris and London, 1933), Walraff (Tête deturc, 1986) en journalisme et littérature ; de Malinowski (Les argonautes du Pacifique occidental, 1922), de Whyte (Street corner society, 1943), Becker (Outsiders, 1963) ou encore Goffman (Asylum, 1961) sont célèbres, mais d’autres expériences antérieures ou parallèles n’ont pas connu la même postérité. Comment d’hier à aujourd’hui s’est justifié le recours à cette pratique ? Comment ces expériences ont-elles été pensées par leurs auteurs ? Quelle réception ces travaux ont-ils suscité chez les spécialistes ou auprès d’un public plus large ? En quoi le recours à l’immersion est-il contingent ?
Les propositions s’attacheront à l’analyse d’une ou plusieurs expériences en les resituant dans leurs singularités, leur histoire, leurs problématiques en fonction d’angles d’attaques propres aux différentes disciplines (anthropologie, histoire, littérature, sociologie) ou pratiques professionnelles (littérature, journalisme…).
En lien avec l’axe précédent, les propositions s’intéresseront à des exemples récents en journalisme et sciences sociales pour s’interroger au présent sur les enjeux de l’immersion. Les pratiques d’immersion renvoient souvent à l’observation de milieux qui resteraient imperméables à d’autres approches. Quels milieux, professions, univers sociaux, organisations « imposeraient » aujourd’hui la pratique de l’immersion ? Quels présupposés sont engagés dans le recours à cette pratique ? Quelle image de l’observateur construit, volontairement ou non – le recours à l‘immersion ? L’immersion permet-elle de dépasser les problèmes classiques d’observation ? Quelles relations les enquêtes menées en immersion entretiennent-elles aujourd’hui avec d’autres formes plus classiques d’observation ethnographiques ? Quel sens donner à l’engagement « corps et âmes » requis par les pratiques d’immersion ? Dans quelle mesure l’immersion ne renvoie-t-elle pas implicitement – par ce qu’elle prétend dévoiler - plus manifestement que d’autres formes d’observation à une volonté de transformation de la réalité sociale ? ...non sans ambiguïté : « il serait politiquement délicat de donner des pauvres une mauvaise image, mais je refuse d’ignorer ou de minimiser la misère dont j’ai été le témoin ; agir autrement serait me rendre complice de leur oppression » écrit notamment Ph. Bourgois, résumant ainsi certains des paradoxes de l’immersion.
L’immersion la plus réussie se trouve face à un double défi. Comment restituer en images, en photos, en mots le kaléidoscope des impressions, émotions, choses vues et acteurs ? Il y a là en premier lieu un enjeu d’écriture. Existe-t-il des façons plus justes, plus respectueuses, plus adéquates pour restituer le terrain ? L’enquêteur doit-il s’effacer ou se mettre en scène ? Quelle place donner à des dialogues, à des descriptions fouillées (Geertz), faut-il risquer des techniques comme le monologue intérieur ? Autant de questions qui font l’objet de débats entre journalistes (Boynton,, 2005) mais aussi chez des chercheurs. Un autre enjeu des choix d’écriture tient aussi à l’équilibre entre le comprendre et l’expliquer. La meilleure restitution d’un terrain, de l’expérience de ses protagonistes peut-elle faire sens des causalités qui peuvent se trouver dans des mécanismes macro-sociaux, des espaces extérieurs à ceux de l’enquête ? Ici aussi les stratégies mises en œuvre peuvent varier, d’un parti plus explicatif chez des journalistes qui se revendiquent du « muckracking » (Schlosser, Hallinan aux USA), à des mises en perspectives dans des paratextes comme préfaces ou postfaces pour d’autres (A. Nicole Leblanc, L. Dash). Comment les spécialistes de sciences sociales font-ils, de leur côté, face aux coûts et rendements de formes d’écriture plus narratives, à la suspicion éventuelle de cultiver le pittoresque ?
Les contributions pourront ici être de la part de leurs auteurs des retours sur des expériences de recherches, des analyses de pratiques dans les domaines du journalisme (anciennes ou récentes) et des sciences sociales, elles pourront questionner plus largement la dimension de l’écriture en sciences sociales et en journalisme, des outils mais aussi des interdits implicites qui définissent les manières légitimes et illégitimes d’écrire le social.
Les propositions s’interrogeront sur ces aspects en traitant à travers l’analyse d’un ou plusieurs exemples pour reformuler la question centrale posée par Becker à propos des « artistes écrivains et chercheurs » formulée dans le titre de l’un de ses ouvrages (Telling about society, 2007), en s’interrogeant sur l’immersion comme un moyen d’approcher et rendre compte d’une réalité, bref de résoudre empiriquement le problème que pose tout projet de « parler de la société ».
- Daniel Bizeul, Sociologue, CRESPPA-CSU ;
- Didier Demazières, chercheur CNRS, CSO-Sciences Po ;
- Dominique Pasquier, directrice de recherche CNRS, Ecole Nationale Supérieure des télécommunications ;
- Michael Palmer, Professeur émérite, Université Paris 3 ;
- Marie-Eve Therenty (Professeur, Université de Montpellier III),
- Nicolas Mariot, Chargé de recherche au CNRS, CURAPP.
Comité d’organisation
- Géraud Lafarge,
- Christian Le Bart,
- Pierre Leroux,
- Erik Neveu,
- Roselyne Ringoot,
- Sami Zegnani.
Langue de la proposition : français, anglais, portugais.
Langue du colloque : français, anglais, portugais.
La proposition de contribution devra être présentée comme suit :
- 1. Coordonnées exactes (nom, prénom, fonction, établissement ou titre de presse, adresse électronique) de chaque auteur.
- 2. Résumé de la proposition de 2500 à 4000 signes environ.
Votre proposition en format WORD, ODT ou PDF sera adressée par voie électronique en parallèle à Pierre Leroux ( pierre.leroux@uco.fr ) et Erik Neveu (erik.neveu@sciencespo-rennes.fr ).
Chaque proposition fera l'objet d'une évaluation par deux membres du comité scientifique.
Les auteurs des propositions retenues seront informés par voie électronique avant le 1er avril 2013.
Le colloque aura lieu à Rennes du 20 au 22 novembre 2013.
CATÉGORIES
- Sociologie (Catégorie principale)
- Sociétés > Sociologie > Sociologie du travail
- Périodes > Époque contemporaine > XIXe siècle
- Sociétés > Ethnologie, anthropologie
- Esprit et Langage > Langage > Littératures
- Périodes > Époque contemporaine > XXe siècle
- Sociétés > Études du politique > Sociologie politique
- Sociétés > Histoire > Histoire sociale
LIEUX
-
IEP de Rennes / Science po Rennes - 104 bd de la Duchesse Anne
Rennes, France (35)
DATES
- vendredi 15 février 2013
FICHIERS ATTACHÉS
MOTS-CLÉS
- ethnologie, sociologie, journalisme, histoire, littérature, science politique
CONTACTS
-
Pierre Leroux
courriel : pierre [dot] leroux [at] uco [dot] fr
URLS DE RÉFÉRENCE
SOURCE DE L'INFORMATION
-
Pierre Leroux
courriel : pierre [dot] leroux [at] uco [dot] fr
POUR CITER CETTE ANNONCE
« En immersion », Appel à contribution , Calenda, Publié le lundi 03 décembre 2012,http://calenda.org/230059
Immortal Bodies
La marionnette
Puppetry - history, art, and civilisation
Publié le vendredi 30 novembre 2012 par Loïc Le Pape
Résumé
Annonce
Journées d’études co-organisées par l’Institut national d’histoire de l’art et le département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France.
Dans le cadre et avec le soutien du Labex ARTS-H2H et en partenariat avec l’Institut international de la marionnette.
Comité scientifique : Thierry Dufrêne (INHA), Raphaèle Fleury (IIM) et Joël Huthwohl (BnF)
La marionnette est un objet intermédiaire. Longtemps située à la croisée des domaines de l’artisanat d’art, des pratiques religieuses, de la culture populaire et de la virtuosité du mouvement, elle a connu une nouvelle naissance et suscité de nouvelles perceptions en se confrontant au théâtre et à l’art contemporains, à la découverte des arts extra-occidentaux, aux questionnements sur l’art pour le jeune public, au cinéma d’animation et aux nouvelles technologies, à l’idéologie consumériste, tout en posant au niveau des institutions patrimoniales une question essentielle : celle d’exposer l’art vivant. La marionnette est donc emblématique d’un corpus d’objets en forte redéfinition sur le plan de la création, de la mise en histoire et de la valorisation patrimoniale.
Les deux journées d’études croiseront le point de vue des chercheurs, des conservateurs, des scénographes et des artistes autour de la question de l’entrée des arts de la marionnette au musée et du changement de regard que ce transfert entraîne. Elles élargiront aussi le propos à la question du statut de la marionnette, au-delà du champ patrimonial, dans les domaines de l’art contemporain, de l’histoire de l’art et de l’ethnologie jusqu’à celui, plus récent, des expériences numériques et robotiques.
Jeudi 6 décembre 2012
Musée des arts forains
9h - Joël Huthwohl (Directeur du département des Arts du spectacle, Bibliothèque nationale de France), Introduction
Président de séance : Joël Huthwohl
- 9h30. Françoise Lernout (Conservateur, Musées d’Amiens), De l’acquisition à l’exposition, à l’ère du numérique : questionnements
- 10h. Cécile Obligi (Conservateur, département des Arts du spectacle, Bibliothèque nationale de France), Photographier les marionnettes
- 10h30. Raphaèle Fleury (Responsable Pôle Recherche, Institut international de la marionnette), La mémoire de la technique et du mouvement
- 11h. Discussion
11h30. Visite du Musée des Arts forains par son directeur Jean-Paul Favant
Présidente de séance : Raphaèle Fleury
- 14h. Marie-Anne Privat-Savigny (Directrice, Musées Gadagne, Lyon), Muséographier les arts de la marionnette : objets, documents, spectacles vivants. Le cas du musée des marionnettes du monde, musées Gadagne, Lyon
- 14h45. Caterina Pasqualino (CNRS-EHESS / MIMAP, Palerme), L’homme marionnette ou la robotisation du possédé
Vendredi 7 décembre 2012
Bibliothèque nationale de France, salle des Commissions (site Richelieu)
Président de séance : Thierry Dufrêne
- 9h. Katia Légeret (Professeur Arts du spectacle, Paris 8), Mettre en scène le danseur et la marionnette : les conditions d’émergence en Inde d’un nouveau musée de l’art vivant
- 9h30. Aurélie Ivan (Compagnie Tsara), Art, beaux-arts ou artisanat : la marionnette contemporaine comme expérience théâtrale
- 10h. Julie Sermon (MCF Arts du spectacle, Lyon 2), Marionnettes contemporaines : de la manipulation à l’installation ?
- 10h30. Denis Vidal (URMIS / IRD, Paris Diderot), ‘Berenson’ amateur d’art ? Robotique et esthétique artificielle au musée du quai Branly
- 11h. Emmanuel Grimaud (CNRS), Mesurer la sensibilité des ‘non humains’ : dispositifs et expériences
- 11h30. Discussion
pause déjeuner
- 14h. Farid Bentaïeb (Directeur, Théâtre Jean Arp) et Patrick Boutigny (Chargé de mission THEMAA, Journal Manip), Retour sur les « Paroles nomades » : Journées d’étude sur les arts de la marionnette et les arts plastiques
- 14h45. Contributions d’artistes : Lazló Horvath, Christiaan Zwanikken, Waël Shawky (sous réserve)
- 16h30. Daniel Fabre (EHESS), L’autre de l’art
- 17h - Thierry Dufrêne (Directeur adjoint de l’INHA), Synthèse et discussion
- Journée du 6 décembre / Musée des arts forains
53 Avenue des Terroirs de France
75012 Paris
métro : Cour Saint-émilion - Journée du 7 décembre / Bibliothèque nationale de France (salle des Commissions)
5 rue Vivienne
75002 Paris
métro : Bourse / Palais-Royal
Catégories
- Représentations (Catégorie principale)
- Périodes > Époque contemporaine > XXe siècle > 1989 à de nos jours
- Sociétés > Ethnologie, anthropologie > Anthropologie culturelle
- Esprit et Langage > Représentations > Histoire de l'Art
- Esprit et Langage > Représentations > Patrimoine
- Espaces > Asie
- Espaces > Europe
- Esprit et Langage > Épistémologie et méthodes > Approches de corpus, enquêtes, archives
Lieux
- Musée des arts forains | BNF (salle des commissions) - 53 Avenue des Terroirs de France | 5 rue Vivienne
Paris, France (75)
Dates
- jeudi 06 décembre 2012
- vendredi 07 décembre 2012
Fichiers attachés
Mots-clés
- marionnette, numérique, art contemporain, muséographie, robot, théâtre, danse, patrimoine, création
Contacts
- Florence Duchemin-Pelletier
courriel : duchemin [dot] florence [at] gmail [dot] com
Source de l'information
- Florence Duchemin-Pelletier
courriel : duchemin [dot] florence [at] gmail [dot] com
Pour citer cette annonce
« La marionnette : objet d’histoire, œuvre d’art, objet de civilisation ? », Journée d'étude , Calenda, Publié le vendredi 30 novembre 2012, http://calenda.org/229726
L'autosanté