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Médecine, sexualité, excision

18 Octobre 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Thèses à la une
Médecine, sexualité, excision. Sociologie de la réparation clitoridienne chez des femmes issues des migrations d’Afrique sub-saharienne.
Soutenance de thèse de sociologie présentée publiquement par Michela Villani
sous la direction de Michel Bozon

 

Samedi 20 octobre
9h, EHESS, 105 boulevard Raspail, 75006 Paris, Salle 7

Les « mutilations génitales féminines » sont une invention contemporaine. Elles deviennent un objet de débat politique à partir de la fin des années 1970. Le discours juridique et les formulations médicales s’imposent sur la scène internationale, suivis par le discours féministe. Ils tracent ensemble les contours d’un crime reconnu au niveau mondial. Originellement défini comme un problème de santé publique, l’excision du clitoris devient  à partir de l’année 2000, l’objet d’une politique de réparation de la sexualité. En cela, la France est un cas unique, puisqu’elle reconnaît aux femmes excisées vivant en France le droit de voir leur clitoris réparé chirurgicalement. Cette chirurgie prise en charge et remboursée par l’Assurance maladie dès 2004 permet un accès égalitaire à cette innovation médicale et inscrit le droit à la réparation à l’intérieur des politiques sociales.
Sur la base d’un matériel empirique unique, centré sur l’observation ethnographique de deux services hospitaliers de la région parisienne, sur une analyse quantitative de l’ensemble des dossiers médicaux des patientes passées dans l’un des services hospitaliers depuis sa création et sur des entretiens approfondis avec 30 femmes qui se sont adressées à ce service, cette thèse restitue les logiques des deux acteurs impliqués dans la réparation : le corps médical et les patientes. Pour ces femmes issues de la migration d’Afrique subsaharienne, qui constituent un groupe très sélectionné parmi les femmes vivant en France ayant connu une excision, la réparation traduit une véritable recherche  d’égalité dans la sexualité avec les femmes européennes non excisées. Du côté médical, les acteurs accèdent aux demandes de réparation des femmes capables de dénoncer une atteinte et de revendiquer un droit (« je veux qu’on me remette ce qu’on m’a pris »). La réparation clitoridienne constitue un exemple inédit de politique de réparation de la sexualité, au sein de laquelle la médecine, la sexualité, l’excision, les rapports entre un pays et les femmes de son ancien empire colonial, sont questionnés.

Jury:
Armelle Andro, maîtresse de conférences à l’Université Paris 1
Marc Bessin, chargé de recherche au CNRS
Michel Bozon, directeur de recherche à l’Ined, directeur de thèse
Didier Fassin, professeur à l’Institut d’Etude Avancée de Princeton, directeur d’études à l’Ehess
Delphine Gardey, professeure à l’Université de Genève, rapporteure
Laurence Tain, maîtresse de conférence à l’Université Lyon 2, rapporteure
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Identités

18 Octobre 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

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1er Colloque pluridisciplinaire des doctorants du PRES Sorbonne Paris Cité 

Lieu : Amphithéâtre Buffon - Site Paris Rive Gauche de l’Université Paris Diderot - 15 rue Hélène Brion, 75013 Paris - Metro ligne 14 : Bibliothèque François Miterrand
Organisateurs : Associations DiDocs, Les Cartésiens & BDP3

Entrée gratuite sur inscription
Contact et informations : colloque.identites@gmail.com


Programme complet 

Avec la participation de : 

  • Axel Kahn : Médecin-généticien, directeur de recherche, INSERM
  • Jean François Dortier : Sociologue, fondateur du magazine Sciences Humaines
  • Eve Brenel : Maître de Conférence en anthropologie et sociologie (Sorbonne-Nouvelle)
  • Edgardo D. Carosella : Immunologiste, directeur de recherche, CEA.

Comité d’organisation constitué de jeunes chercheurs des associations DiDocs, Les Cartésiens et BDP3 :

Saliha Aklouf (doctorante en littérature, Sorbonne Nouvelle), Camille Bui (doctorante en études cinématographiques, Paris Diderot), Charlotte Caine (doctorante en génétique, Paris Diderot), Gwennaëlle Cariou (doctorante en civilisation américaine, Paris Diderot), Aude Chanson (doctorante en histoire africaine, Paris Diderot), Audrey Coiffic (docteur en virologie, Paris Diderot), Aurélie Coubart (doctorante en psychologie, Paris Descartes), Ludovic Garattini (doctorant en Sciences de l’information et de la communication, Sorbonne
Nouvelle), Mélanie Grué (doctorante en littérature américaine, Paris Diderot), Justine Marsolier (doctorante en génétique, Paris Diderot), Souhila Medjkane (Maître de conférence en biologie cellulaire, Paris Diderot), Léa Mestdagh (doctorante en sociologie, Sorbonne Nouvelle), Sandra Pineau (docteur en génétique, Paris Diderot).
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Que peut un corps?

18 Octobre 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Rencontres philosophiques: Que peut un corps?

Evénement

Information publiée le mercredi 10 octobre 2012 par Alexandre Gefen (source : Sylvie Goujoun)

Du 24 novembre 2012 au 6 avril 2013, Théâtre de Gennevilliers

Rencontres philosophiques de Gennevilliers 2012-13

[Que peut un corps?]

 

Le corps, cette “chose insensée” comme l’appelait Platon, nous accompagne en permanence et nous n’en savons pourtant si peu, insensibles par définition à cette chose que nous sommes plutôt que nous ne l’avons. Présence discrète qui accompagne et rend possible tous nos mouvements, nous ne pouvons en faire le tour ni le ranger une fois que nous nous en sommes servis. Pour tout être incarné, le corps empêche pour ainsi dire perpétuellement sa propre saisie, puisqu’il ne se laisse jamais envisager de face. Sont-ce alors encore vraiment des corps, ces surfaces lisses et surexposées que nous avons désormais inlassablement sous les yeux et dont le grain nous renseigne pourtant si peu sur ce qu’est la chair ?
Face à l’exposition et à l’exploitation des corps – autrement dit : face à leur épuisement – il s’agit de repenser pourquoi ce corps dont on n’aura jamais fait totalement le tour est aussi ce qui, en un certain sens, demeure constitutivement inépuisable. « On ne sait pas ce que peut un corps » affirmait Spinoza, déplaçant ainsi la question philosophique traditionnelle de l’essence vers celle de ses puissances et de ses effets.
Plus que jamais, le corps semble être aujourd’hui l’objet de tous les phantasmes d’objectivation, phantasmes qui à leur tour ne sont contraires qu’en apparence à l’idée d’un corps comme matière plastique, modelable à souhait. Face aux enjeux biopolitiques d’un corps qui serait tout entier à disposition, il s’agira de suivre le fil de cette proposition : un corps est une puissance parce qu’il peut se soustraire au passage à l’acte.

Emmanuel Alloa

 

Pour cette nouvelle saison, Emmanuel Alloa invite une nouvelle fois 4 philosophes dont chacun explore la question du corps et de ses expositions.

Prochaines rencontres :

24 novembre à 17h30 -   Barbara Formis
Performances des corps (en regard Drugs Kept me Alive de Jan Fabre)


15 décembre à 17h30 -  Françoise Dastur
Le corps, cette "chose insensée" (en regard de Les Trois soeurs version Androïde, de Oriza Hirata)


19 janvier à 17h30 - Catherine Malabou
Membres fantômes : le corps entre phénoménologie et neurologie (en regard de Muerte y reencarnación en un cowboy, de Rodrigo Garcia)


6 avril à 17h30 - Jacob Rogozinski
Le théâtre de la chair (en regard de Memento Mori, de Pascal Rambert)

 

Entre libre sur réservation: 01.41.32.26.26

 

Responsable : Emmanuel Alloa

 

Url de référence :
http://www.theatre2gennevilliers.com/2012-13/fr/programme/258-rencontres-philosophiques-2012-13-que-peut-un-corps

 

Adresse : 41 avenue des grésillons 92230 Gennevilliers M Gabriel Péri (ligne 13)
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Catherine Robbe-Grillet

18 Octobre 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Jeune mariée : journal, 1957-1962 - Catherine Robbe-Grillet

"Pour les besoins d'une biographie d'Alain Robbe-Grillet, Catherine, sa femme, a recherché ses vieux agendas et retrouvé par la même occasion plusieurs cahiers d'écolier dont elle avait oublié l'existence : il s'agit en fait d'un journal, qu'elle commence fin 1957, au moment de son voyage de noces, et arrête sans crier gare en novembre 1962. Elle y relate les menus faits du quotidien mais aussi ses rencontres avec les auteurs du Nouveau Roman et avec les figures littéraires de l'époque, leurs démêlés, leurs luttes de pouvoir. Elle y raconte l'élaboration de L'Année dernière à Marienbad avec Alain Resnais, le tournage, à Istanbul, de L'Immortelle, le premier film de Robbe-Grillet, l'écriture de son roman Dans le labyrinthe, etc. Elle évoque, bien sûr, Jérôme Lindon, les éditions de Minuit, la guerre d'Algérie, le manifeste des 121 et nombre d'événements qui font l'actualité du temps. Comme dans tout journal intime, destiné, au départ, à rester secret (même son mari n'en a pris connaissance que récemment), elle y consigne sans précaution les aléas de sa vie sentimentale, sexuelle, et ses jugements sur ce qui l'intrigue, la choque, l'ennuie. Elle ne ménage rien ni personne, pas même son egp"

A l’été 51, Alain Robbe-Grillet rencontre Catherine Rstakian. Très amoureux, jaloux, parfois de mauvaise foi, il lui adresse des déclarations enflammées, tandis que sa compagne tout aussi passionnée tente les premières années de récupérer les lettres qu’elle lui envoie. Car les amants doivent se cacher de l'entourage de Catherine, et usent de subterfuges pour se retrouver dans des cafés ou des hôtels. Ils ne se marieront qu’en octobre 1957, mais ne cesseront jamais de s’écrire. Cette correspondance amoureuse, qui dévoile un Alain Robbe-Grillet très sentimental, regorge d’informations sur son activité littéraire, la publication de ses textes et leur réception dans la presse. Il y est aussi question forcément du Nouveau Roman, de ses relations houleuses avec Butor ou Sarraute, de ses « poulains » Claude Ollier et Claude Simon, de son éditeur Jérôme Lindon. Entré comme lecteur chez Minuit en 1955, l’écrivain devient rapidement le conseiller littéraire de Lindon, et participera notamment à la création du Prix Médicis. Quant à Catherine Robbe-Grillet, comédienne de théâtre à ses débuts, elle se révèle cinéphile, amateur d’opéra et de théâtre. Lectrice boulimique, elle soutient avec ferveur les travaux de son compagnon, lui signalant tout ce qu’elle lit et entend sur lui. Les années passant, elle évoque avec liberté les personnes qu’elle fréquente ou séduit, et va prendre son envol sous le nom de plume de Jean de Berg. Ce volume extrêmement vivant retrace une époque pittoresque où l’on croise artistes, écrivains, cinéastes, traducteurs, universitaires, jolies créatures, et met en scène un couple attachant, authentique et plein d’humour.

 

Quatrième de couverture

Imaginons un lecteur curieux et ignorant tout des deux protagonistes de cette longue conversation. Il découvrirait par hasard ce volume. C'est sans doute lui, le lecteur sans a priori, qui savourera le plus sa première lecture, car il en vivra, pas à pas, le déroulement progressif, celui d'une histoire d'amour. Elle apparaît dans sa banalité comme dans son extraordinaire, avec cette chance supplémentaire qu'elle est écrite par un styliste hors pair et par son émule douée. Ainsi notre lecteur suivra-t-il les remous de leurs coeurs capricieux (il l'aime, elle l'aime moins. Il la persuade, elle se laisse faire. Elle a des amants, il souffre. Il la maltraite, elle se rebelle). Il verra la relation s'affermir : il lui enseigne, elle apprend. Ils se marient. Ils achètent un appartement. Elle lui offre un fouet, elle lui raconte ses aventures. Il bricole, elle décore. Il voyage. Elle écrit. Etc. Cette chronique d'un amour construit peut se lire comme telle, hors contexte, hors références et personnages illustres (et on en croise ici, des personnages illustres et éclectiques, à commencer par Jérôme Lindon en jeune éditeur courageux, Barney Rosset en hôte généreux et approximatif, Roland Barthes, Claude Simon, Alain Resnais, Pierre Alechinsky et tant d'autres). Elle ne finit pas. Elle se prolonge jusque dans l'écriture du livre que Catherine Robbe-Grillet publie en même temps que cette Correspondance, et qui s'intitule Alain.

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Les territoires corporels des techniques

17 Octobre 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Essais d'anthropologie hospitalière

Socio-anthropologie de l'imagerie médicale et du diagnostic

*  *  *

Publié le vendredi 12 octobre 2012 par Elsa Zotian

Résumé

Quels types d'images médicales sont-elles aujourd'hui produites par les dispositifs, nanodispositifs, instruments et logiciels d'analyses, mis au point ou déjà utilisés par les médecins ? Au coeur de quels types de relations sociales sont-ils élaborés? De la chirurgie robotisée à l'autospie virtuelles, c'est une « fabrique du regard » qui lit, interprète et enseigne le sens de ces images. Que signifie « voir » à travers ces dispositifs techniques, et pour quels usages des sens, dans la construction de la connaissance médicale ? Quels « corps » sont-ils ainsi rendus visibles ? Ces techniques du voir, et les changements d'échelles qu'elles impliquent, modifient-elles le processus de diagnostic ? Ces deux journées d'études transdisciplinaires poseront ces questions en réunissant chercheurs en sciences humaines et sociales, médecins légistes, radiologues, anatomopathologistes.

Annonce

Accès libre et sans inscription préalable

Argumentaire

Le groupe de travail Corps, techniques et société (Cetcopra  - AFS), organisera les 22 et 23 octobre 2012 deux journées d’étude transdisciplinaires et internationales sur le thème : Les territoires corporels des techniques – Socio-anthropologie de l’imagerie médicale et du diagnostic. Ces journées sont organisées dans le cadre du programme Les territoires corporels des techniques, et par Marina Maestrutti, Caroline Moricot et Valérie Souffron (Maîtres de Conférences au Service Général des Sciences Sociales, Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et  membres du CETCOPRA).

Trois questionnements seront abordés au cours de ces deux journées.

1. La question de la production des images

Le développement de l’imagerie médicale et moléculaire passe par la possibilité de voir et de marquer les molécules : l’optique et la microscopie (microscopes con-focaux, vidéo-microscopes, mais aussi microscopes en champ proche, comme le microscope à force atomique), les logiciels de traitement des images, les techniques de marquage, peuvent entrer dans une catégorie de convergence instrumentale. L’utilisation de nano-objets, de l’informatique et de la physique permettent une observation « fine » des molécules in vitro et in vivo à l’échelle du nanomètre.

La démarche induite par le développement des autopsies par imagerie médicale, dites « virtuelles » autorise des interventions manuelles limitées sur les corps autopsiés, et un retour quasi indéfini sur les expertises produites.

Si les potentialités de visualisation fournies par les instruments et les nanodispositifs sont désormais susceptibles d’introduire une «téléréalité dans les cellules», que sait-on réellement de la fabrication des images, des processus par lesquels les différents acteurs (médecins, industriels, chercheurs…) élaborent les dispositifs qu’il faudrait mettre au point ? Quels imaginaires les animent : un désir de transparence, de conquête de terres inconnues…? Quels enjeux soulèvent ces nouveaux outils d’investigation du corps humain, en termes de territoires professionnels et d’orientations épistémologiques? Sous quelles formes représenter ce qu’on ne «voit» pas ? Quels sont les enjeux du dévoilement du fonctionnement corporel, du franchissement de l’intériorité du corps, jusqu’à la cellule? Comment représenter, mais aussi organiser et classer, ces nouvelles transparences du corps?

2. La question de la construction d’un regard

La fabrication des images ne peut être dissociée de « la fabrique du regard » qui lit et interprète ces images. Comment donner du sens à l’image ? Jusqu’à quel point peut-on voir sans toucher : dans le cas de la chirurgie robotisée par exemple, ou dans celui des autopsies? Plus largement, quels sont les liens entre la vue et le toucher ? Qu’est ce que « voir » à travers les yeux d’une machine ? Par quels types d’apprentissage faut-il en passer : dans le cas des anatomopathologistes confrontés à la biopsie optique par exemple, dans celui des médecins légistes qui substituent le scanner au scalpel et à la scie? Quels sont les processus qui permettent de connaître, puis de reconnaître ce qui dans une image doit être identifié pour permettre le diagnostic? Jusqu’à quel point peut-on se « libérer de la matière » ? Autrement dit : comment les médecins passent-ils d’un travail sur l’image (à partir d’images construites, «manipulées» selon leurs propres termes) à un travail sur la « matière » que constitue le corps du patient? Et inversement ? Enfin, comment ces visions parcellaires transforment-elles les représentations du corps comme « tout » ? Les questions du changement d’échelle, mais aussi du rapport entre le visible immédiat et le visible reconstruit, entre les savoirs profanes et les savoirs experts, sont à poser, y compris du point de vue du patient, des familles, des jurés d’une cours d’assise.  La complexité technique ne supprime pas la médiation essentielle du regard.

3. La question du diagnostic

Les techniques d’imagerie médicale ont profondément transformé le processus de diagnostic. Jusqu’à quel point l’image est-elle une preuve ? Comment de nouveaux standards du corps humain sont ils élaborés et partagés ? Est-ce que voir, c’est savoir, y compris pour des communautés d’experts?

Un corps rendu disponible à l’investigation « totale » pose aussi la question de sa normativité : les pratiques scientifiques et technologiques biomédicales, par exemple, reposent sur la notion d’anomalie, de pathologie, de standards, de moyenne, de mesure. Comment ces techniques médicales peuvent-elles fabriquer de nouvelles normes corporelles, voire d’autres rapports sociaux? Quelles nouvelles configurations du rapport entre médecin, patient, système de santé et système judiciaire se profilent-elles ?

Programme

Lundi 22 octobre 2012

9h00-12h30 : Images du corps. une perspective socio-anthropologique

Modératrice : Marie-Christine Pouchelle

  • Marina Maestrutti, Caroline Moricot, Valérie Souffron, Cetcopra, Paris1
    « Penser le concret par les images. Le projet « Territoires corporels des techniques »

Séverine Rey, Haute École de Santé Vaud (Lausanne), anthropologue, Daniela Cerqui, Université de Lausanne, (anthropologue)
« Retour sur la Journée d'études "Regards croisés sur l'imagerie médicale", Université de Lausanne/ Haute école de santé Vaud (Lausanne, 21 mars 2012) »

  • Anne-Marie Moulin, CNRS, historienne de la médecine,
    « L’imagerie et la nouvelle « fabrique du corps ». Représentations et pratiques dans la production et la lecture en imagerie médicale »
14H00-18H00 : Questions d’image : production, interprétation, objectivité

Modératrice : Marie-Christine Pouchelle

  • Dr Pierre Validire, Département d’Anatomie Pathologique de l’Institut Mutualiste Montsouris, anatomopathologiste
    « Production, construction, attribution de valeur et objectivité des images médicales dans le diagnostic »
  • Dr Fabrice Dédouit, CHU Rangueil (Toulouse), AMIS, médecin légiste
    « Les traumatismes balistiques vus par le radiologue médico-légal »
  • Alexandre Dominguez, Haute Ecole de Santé Vaud-HES-SO (Lausanne), enseignant et manipulateur radio et Audrey Rinaldi, Haute Ecole de Santé Vaud-HES-SO (Lausanne), manipulatrice radio
    « Imagerie post mortem et implication du manipulateur: quid de la formation ? »
  • Barbara Pentimalli, Université de Roma Sapienza, sociologue,
    “Voir” les indices et les traces de l’erreur médicale: radiologues et médecins légistes interprètent les images médicales

Mardi 23 octobre 2012

9h00-12h30 : Nouveaux territoires du corps

Modératrice : Barbara Pentimalli

  • Guido Nicolosi, Université de Catane, sociologue
    « Signe virtuel, perception réelle, action socio-technique incarnée(une lecture pragmatiste) »
  • Stefano Crabu, Université de Padoue, sociologue
    « De la molécule au patient: la nanomédecine, un nouveau 'style de pratique' en oncologie ? »
  • Alessandro Mongili, Université de Padoue, sociologue et Mauro Turrini, Université de Padoue, sociologue
    « Chromosomes virtuels et foetus réels. Une controverse clinique actuelle sur le diagnostic prénatal »
14H00-17H00 : Sens et pratiques avec les images médicales

Modérateur : Guido Nicolosi

  • Séverine Rey, Haute École de Santé Vaud-HES-SO (Lausanne), anthropologue et José Jorge, Haute École de Santé Vaud-HES-SO (Lausanne), technicien en radiologie médicale et professeur HES S2
    « Voir, penser et faire par des images : la médiation technique à l'œuvre dans la pratique professionnelle des technicien•ne•s en radiologie médicale (TRM) »
  • Marina Maestrutti, Caroline Moricot, Valérie Souffron, Cetcopra, Paris1
    « Conclusions et perspectives »

Discussion conclusive

Lieux

  • Salle 1, Gallerie Soufflot - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 12 Place de Panthéon
    Paris, France (75)

Dates

  • lundi 22 octobre 2012
  • mardi 23 octobre 2012

Mots-clés

  • imagerie médicale, diagnostic, connaissance, techniques, médecine, corps, nanomédecine, autopsie virtuelle, perception

Contacts

  • Valérie Souffron
    courriel : valerie [dot] souffron [at] orange [dot] fr

Source de l'information

  • Valérie Souffron
    courriel : valerie [dot] souffron [at] orange [dot] fr

Pour citer cette annonce

« Les territoires corporels des techniques », Colloque , Calenda, Publié le vendredi 12 octobre 2012, http://calenda.org/223937

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Nouveau site de Aline P

17 Octobre 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

 

 

 

 

Aline.P Aline.P

www.alinep.eu/
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Civilising Bodies

15 Octobre 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

cover of book

 

Civilising Bodies: Literature, rhetoric, and image, 1700 to the present day 

25th-26th April 2012 
Exeter University

The Centre for Medical History at the University of Exeter is holding an interdisciplinary conference open to postgraduates and academics at any level, taking place on the 25th and 26th April 2013.

The narratives, discourses, and imagery of bodies and their relationship with civilisation have affected a diverse range of media, from novels, poetry, and political tracts to art and film, and we are eager for submissions examining a wide a range of sources from 1700 to the present day.

We welcome abstracts that examine issues surrounding the themes of bodies and civilisation and their relationship to literature and the arts from researchers of any discipline, including History, Art History, Film Studies, Cultural Studies and Literature.


Topics and themes may include:
• Discourses of progress
• Concepts of savagery and barbarism
• The science of race
• Ailments of civilisation
• Medicine and modernity
• Mental health
• Sexuality and the body
• Issues of class and gender
• The politics of medical language
• Theoretical or speculative pieces

Guest Speakers
Dr Lesley Hall (Wellcome Library)
Professor Mark Jackson (University of Exeter)

We invite applicants to submit abstracts of up to 300 words for 20 minute papers (previously unpublished), sent civilisingbodies@gmail.com by 14th January 2012 with the “subject” of the email as ‘Civilising Bodies abstract’.

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Nobody knows, every body knows

15 Octobre 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Nobody Knows

©Ahmed El Gendy

La compagnie descent-danse au theatre de hautepierre le vendredi 12 octobre
Dans le cadre du Festival IMPRéVU, en coréalisation avec Pôle Sud, onze danseurs Egyptiens interprètent « Nobody knows, every body know ». La première représentation de la création aura lieu le 12 octobre 2012 à 20h30, au Théâtre Hautepierre.
Publié le 10/10/2012
www.strasbourg.eu/.../10927?...
il y a 4 jours – Intitulée «Nobody knows, every body knows» la direction de la chorégraphie est confiée par Laurence Rondoni à la danseuse et chorégraphe

Réunissant une équipe de 15 personnes, la compagnie descent-danse sera en résidence du 8 octobre au 18 octobre dans le cadre de l'accueil Studio du CCN/Les Ballets du Rhin, en partenariat avec la Ville de Strasbourg et la Cie SomeBody (festival IMPRéVU), dans une dynamique de rencontre entre les artistes, les publics, les structures indépendantes, les institutions et les partenaires. La résidence permettra la finalisation de la création et sa première représentation au Théâtre Hautepierre, des ateliers, Masterclass et tables rondes au Conservatoire de Strasbourg avec les artistes invités par le festival, une projection de film documentaire (portrait des artistes de la révolution égyptienne de 2011) accompagnée d'un débat avec les danseurs présents dans le film à l'Auditorium des Musées de Strasbourg, une exposition de photographie organisée par la Ville de Strasbourg et de nombreuses autres occasions de croiser et rencontrer les artistes présents pendant ces 10 jours.

La première représentation de la création «Nobody knows, every body knows» aura lieu le 12 octobre 2012 à 20h30, au Théâtre Hautepierre de Strasbourg, dans le cadre du Festival IMPRéVU, en coréalisation avec Pôle Sud.

Pour en savoir plus :

Nobody knows, every body know

Thème

Onze danseurs contemporains Egyptiens sont en dialogue avec la danseuse et chorégraphe Sandrine Maisonneuve, autour des « Métamorphoses » d'Ovide en composition instantanée, creusant ici et ensemble la thématique « Héritage et expérience ».

Peut-on hériter de son nom au présent ? Le désir est de répondre par une proposition originale: une composition en temps réel dans laquelle danseurs/ performeurs, compositeur lumière et compositeur sonore, sont invités à jouer et inventer à partir de règles communes.

Des personnages improbables, ancestraux, émergent d'un enchevêtrement de tableaux et de situation insolites tout en reflétant la dynamique et le talent d'une jeune génération d'artistes Egyptiens. Nobody knows serait la part aveugle de chacun, nécessaire à la prise de parole du corps mémoire, du corps savant, explorateur, du corps en devenir ; every body knows, ces héros aux multiples aventures évoquant par leurs épopées, les mutations nécessaires à un monde toujours en devenir.


descent-danse

La danse à la croisée des mondes

La compagnie descent-danse dirigée par la chorégraphe Laurence Rondoni s'est affirmée par sa capacité à favoriser les rencontres et à tisser des liens entre les territoires, les publics, les cultures, les sensibilités artistiques. L'association est basée en Picardie et reçoit le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication –Drac-Picardie et du Conseil Régional de Picardie. Depuis 2002, Laurence Rondoni partage ses créations chorégraphiques en co signature avec le chorégraphe Egyptiens Mohamed Shafik, entre l'Egypte et la France, et dès lors, investit descent-danse dans des actions de coopération avec l'Egypte, jusqu'à aujourd'hui.

 

En 2008, le Studio Emad Eddin Foundation au Caire lui confie la responsabilité artistique d'un programme de formation censé faire naitre une nouvelle génération de danseurs et chorégraphes. En 4 ans, une dizaine d'artistes vont s'imposer peu à peu en Egypte et sur une scène européenne et internationale. En 2012, forte de cette expérience et de ses résultats, Laurence Rondoni entraine ces mêmes artistes auprès de l'Arts Center de la Bibliothèque d'Alexandrie dans un programme cofinancé par la Délégation Européenne en Egypte pour apporter un cadre supplémentaire à leur professionnalisation mais aussi s'engager auprès de la société civile. Ce programme intitulé «Raqs 3a Tayer» est composé de résidences de création, de formations, de sensibilisations auprès des publics et aboutira à la représentation d'une chorégraphie collective à la Bibliothèque d'Alexandrie en décembre 2012.

Intitulée «Nobody knows, every body knows» la direction de la chorégraphie est confiée par Laurence Rondoni à la danseuse et chorégraphe Sandrine Maisonneuve, intervenante régulière de la formation.

Laurence Rondoni a voulu faire résonner cette aventure artistique et humaine en France et en Europe en l'intégrant à son projet de compagnie. Celui ci trouve échos auprès de la Ville de Strasbourg, du CCN/ Les Ballets du Rhin et de la compagnie SomeBody, du Centre Culturel Le Safran d'Amiens et du CDC/L'échangeur, du CDC/ Danse à Lille avec le partenariat de la Région Nord Pas de Calais (secteur projets européens et internationaux) pour permettre de finaliser la pièce et donner sa première représentation en France. De nombreux partenaires viendront alors se greffer au projet et rendront ainsi possible cette action dans un rapport d'échange interculturel et de dialogue. L'action a reçue un soutien supplémentaire du Ministère de la Culture et de la Communication (Bureau des action

www.dansermag.com › SPECTACLES AVANT-PREMIÈRES

11 sept. 2012 – Elle accueille ainsi le projet Nobody knows, every body knows. ... Encadrée depuis 4 ans au Caire par Laurence Rondoni, la Compagnie .

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Felix Baumgartner

15 Octobre 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

L'Autrichien Felix Baumgartner a franchi le mur du son en chute libre après un saut de plus de 39.000 m d'altitude. 

 

 

«A un moment, j'ai vraiment cru que j'allais avoir des problèmes. Pendant quelques secondes, j'ai cru que j'allais m'évanouir, a-t-il raconté après son atterrissage. J'allais appuyer sur le bouton (pour un parachute de secours) mais je savais que dans ce cas, il n'y aurait pas de record.» Finalement, l'Autrichien de 43 ans a réussi son pari : un saut de plus de 39000 m d'altitude et une vitesse de pointe au-delà du mur du son.

Cette marque si symbolique de la vitesse du son a été passée sans trace particulière, a assuré Felix Baumgartner : «Je n'ai pas senti de mur du son. Je n'avais aucun moyen de savoir à quelle vitesse j'allais. J'étais surtout concentré sur le fait de garder le contrôle. Quand tu chutes à une telle vitesse et que tu passes par toutes les émotions, ce n'est pas facile. Tu es déshydraté, fatigué. Là-haut, c'est un autre monde. Le corps réagit différemment. Cela a été très difficile. J'ai senti beaucoup de pression au niveau du crâne mais je ne pensais pas à la mort.» Avant cette décharge d'adrénaline, l'Autrichien a connu des moments d'extase lors de sa montée en capsule : «Voir la terre d'en haut te fait sentir tellement modeste.»

 

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Probing the Boundaries of Reproduction

14 Octobre 2012 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Photograph from four-page printed brochure of The Great Karos, Albert and Alberta. Circa 1930's.

 

Probing the Boundaries of  Reproduction. Origins, Bodies, Transitions, Futures

Sunday 12th May – Tuesday 14th May 2013 Prague, Czech Republic

This conference seeks to explore the boundaries of reproduction, not merely as physical birth but more broadly as an agent of change, of bodily, sexual, cultural (and even viral) transitions.
From iconic images of the incarnation to depictions of monstrous births, the cultural rituals and mythologies of reproduction continue to fascinate us. Bodies that copulate, bodies that reproduce, bodies that replicate, change, decay—or divide—produce anxiety about the boundaries of self and identity. Reproduction, like evolution, reminds us that we are ever in flux, that change is inevitable. Birth, like death, forces us to acknowledge the limits of our bodies and our ‘selves.’ Additionally, this age of epidemics and viral warfare incites dystopic visions of a future where the effective reproducers are micro-organisms, where humans have been replaced by a replicating other. We seek to explore not only the biological imperative of preserving a species, but also our search for origins, our search for ourselves, our desires, our sexual identities, our gods.

We invite perspectives that explore identity, bodies, boundaries, sexuality and futurity. We likewise invite reflections on whether the nature of our origins tells us anything about who and what we are; whether it lays the ground for understanding what we will become and how our future will unfold. What is the nature of our transition from birth through life to death? Is the end present in the beginning, and does this complicate our notions of evolutions and transitions as forward progress? What does it mean to be pregnant? To impregnate? What concerns are raised about a woman’s body historically, culturally, politically, her ability to feed, grow and harbour new life, as well as her control over her own reproductive destiny? What about bodies that replicate without sex? Cloning? Hermaphroditic reproduction? What about non-human reproduction, about invasive species, about viral epidemics?

We encourage scholarly contributions from inter, multi and transdisciplinary perspectives, from practitioners working in all contexts, professionals, ngo’s and those from the voluntary sector. We will entertain submissions drawn from literature, medicine, politics, social history, film, television, graphic novels and manga, from science to science fiction.
Topics may include but are not limited to:

Historical medical discourses about reproduction
The monstrosity of birth: monstrous births
Birth in the dystopic narrative
Freak(s) – of nature; of technology; accidents of birth
Religious discourse of reproduction
Gender and biomedicine
Queering reproduction
Motherhood/fatherhood/parenthood
Technologies of and for the body
Reproduction and ethical practice
Managing reproductive bodies: law, health care and medical practice
The “changing” body: rebirth and metamorphosis
Invading and possessing bodies
Eugenics, social biology and inter-racial generation
Genetic engineering and “nightmare” reproductions
Science fiction: inter-species reproduction: non-human reproduction
Viral reproduction and pandemic

What to submit:

The Steering Group particularly welcomes the submission of pre-formed panel proposals. Presentations will also be considered on any related theme. 300 word abstracts should be submitted by Friday 4th January 2013. 300 word abstracts should be submitted simultaneously to both Organising Chairs; abstracts may be in Word, WordPerfect, or RTF formats with the following information and in this order:

a) author(s), b) affiliation, c) email address, d) title of abstract, e) body of abstract, f) up to 10 keywords.
E-mails should be entitled: BR1 Abstract Submission

Please use plain text (Times Roman 12) and abstain from using footnotes and any special formatting, characters or emphasis (such as bold, italics or underline). We acknowledge receipt and answer to all paper proposals submitted. If you do not receive a reply from us in a week you should assume we did not receive your proposal; it might be lost in cyberspace! We suggest, then, to look for an alternative electronic route or resend.

Organising Chairs:

Brandy Schillace: bschillace@inter-disciplinary.net
Rob Fisher: br1@inter-disciplinary.net

The conference is part of the Probing the Boundaries programme of research projects. It aims to bring together people from different areas and interests to share ideas and explore various discussions which are innovative and exciting. All papers accepted for and presented at the conference will be eligible for publication in an ISBN eBook.  Selected papers may be developed for publication in a themed hard copy volume(s).

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