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Macho Sluts

20 Juillet 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Macho sluts - PATRICK CALIFIA

 

When it was first published in 1988, Patrick Califia's Macho Sluts, a collection of S/M stories set in San Francisco's dyke bathhouses, sex parties, and S/M gay bars, shocked the lesbian community and caused an upheaval in the field of queer publishing. Nobody had ever written so frankly about the kinky potential of woman-to-woman sex (and nobody has ever done it any better). If any book is responsible for the formation of the modern lesbian leather community, this one is it.

Despite its graceful language, imaginative scenarios, and abundant humor, the lesbian press trashed Macho Sluts, and it became a focal point for the infamous legal battles between Canada Customs and Little Sister's, the gay and lesbian bookstore. But readers loved it, and to this day Macho Sluts remains a vital and moving classic that still has the power to educate, radicalize, and expand our notions of the body's potential to provide us with pleasure, pain, and love.

This new edition, part of Arsenal Pulp Press' Little Sister's Classics series resurrecting classics of LGBT literature, includes a new afterword by the author, and an introduction by Wendy Chapkis, a professor of sociology and women and gender studies at the University of Southern Maine in Portland.

Patrick Califia has written many books about radical sex, queer communities, and the repression of desire. Almost ten years ago, Califia transitioned from female to male; he now lives as a bisexual transman in San Francisco.

 

we will be discussing Pat Califia‘s influential book ‘Macho Sluts’.

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Frédérique Aguillon

19 Juillet 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Ceci est mon corps

Née le 4 septembre 1960 à Versailles. Elle fait ses études aux Beaux Arts de Quimper et obtient son diplôme supérieur d’expression plastique en 1987 sur présentation d’un travail de sculpture et de photographie. Elle s’investit depuis cette date dans son travail de photographie. Elle a publié deux ouvrages : Passeur solitaire (1996) et Ceci est mon corps (mai 2005, Editions Le temps qu’il fait). Depuis 199O ses photographies ont été présentées à Quimper, Carcassonne, Nancy, Remscheid (Allemagne),Chartres de Bretagne, Brest, Lorient. L’Imagerie de Lannion a montré pour la première fois la série Ceci est mon corps en décembre 2005, tandis que la Galerie der Stadt de Remscheid, le château de Sainte Suzanne (Mayenne), et le Musée de La Roche Sur Yon exposeront l’ensemble de son travail au cours de l’année 2006. Elle participe avec l’équipe d’Aktinos à l’élaboration du festival Mai-Photographies.
www.actuphoto.com/3857-frederique-aguillon-passeurs-sol...
9 messages - Dernier message : 3 avr.

Frédérique Aguillon - Passeurs solitaires - Ceci est mon corps plus d'informations sur Frédérique Aguillon - Passeurs solitaires - Ceci est .

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Anthropologie et cancer

15 Juillet 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Parution – Anthropologie et santé

 

Anthropologie et santé – Anthropologie des soins non conventionnels du cancer, 2/2011.
Numéro coordonné par Patrice Cohen et Ilario Rossi

Le deuxième numéro d’Anthropologie & Santé propose des contributions anthropologiques à la compréhension des recours et des soins  non-conventionnels du cancer. Chacun des auteurs analyse une expression spécifique de ce pluralisme thérapeutique à partir de données ethnographiques localisées (France, Belgique, Suisse). Cet ensemble permet d’identifier des lignes de force générales comme la constitution de complémentarités — thérapeutique pour les personnes atteintes, contrainte et sous conditions pour les professionnels de la cancérologie —, et révèle un secteur de la santé en pleine mutation.

Patrice Cohen et Ilario Rossi
Le pluralisme thérapeutique en mouvement
Introduction du numéro thématique « Anthropologie des soins non-conventionnels du cancer »

Ilario Rossi
La parole comme soin : cancer et pluralisme thérapeutique

Aline Sarradon-Eck et Coralie Caudullo
Le décodage biologique. Diffusion d’une nouvelle médecine non-conventionnelle contre le cancer

Patrice Cohen et Emilie Legrand
Alimentation et cancers. Personnes atteintes et autorités alternatives

Olivier Schmitz
Les points d’articulation entre homéopathie et oncologie conventionnelle
Une enquête ethnographique auprès de praticiens et d’usagers de l’homéopathie

Clémentine Raineau
La pratique de l’hypnose, de la visualisation ou de l’autohypnose par des personnes atteintes d’un cancer : une transformation de soi ?

Caroline Desprès
Soigner par la nature à la Réunion : l’usage des plantes médicinales comme recours thérapeutique dans la prise en charge du cancer

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Mort de Marc Jeannerod

14 Juillet 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Le cerveau volontaire

La fabrique des idées

L'homme sans visage

 

Marc Jeannerod (né le 12 décembre 1935, mort le 1er juillet 2011[1] à Lyon) est un docteur en médecine, un professeur d'université et un écrivain français.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Jeannerod

 

www.isc.cnrs.fr/jea/mjeannerod.htm

Marc Jeannerod. Institut des Sciences Cognitives 67, boulevard Pinel 69675 Bron cedex France 

Biographie

Il devient docteur en médecine vers 1965 puis professeur de physiologie à l’Université Claude Bernard de Lyon. Il a dirigé l’unité Vision et motricité de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) jusqu’en 1997, puis l’Institut des Sciences Cognitives UMR 5015 du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) jusqu’en 2003.

Il a également été l'auteur de l'exposition Le Cerveau intime à la Cité des Sciences et de l'Industrie en 2002. Il a publié de nombreux ouvrages de vulgarisation dont son dernier, La Fabrique des idées - Une Vie de recherche en neurosciences, publié chez Odile Jacob.

Il est élu membre de l'Académie des sciences (France) en 2002[2].

Bibliographie

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Vivan Sundaram

13 Juillet 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 Vivan Sundaram, From the series "Re-take of Amrita"

TITRE:  From the series "Re-take of Amrita"
ARTISTE: 

Vivan Sundaram

 

Vivan Sundaram (Bio)
This remarkable collection photomontage images Re-Take of Amrita by Vivan Sundaran merges the past pictures of his grandfather with his modern photos of models.  BTW, the model below reminds a little bit of Frida Kahlo.  In one image, she even has a small mustache.


Untitled #2


Untitled #16
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CORPS DANS L’ESPACE. ESPACES DU CORPS

13 Juillet 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

Appel à communications

 

 

CORPS DANS L’ESPACE. ESPACES DU CORPS

Interagir dans/avec le monde

 

Colloque international bilingue (français & anglais)

 

Université de Tallinn (Estonie)

 en collaboration avec les Universités de Helsinki et de Oulu (Finlande)

 

Les 25-26 novembre 2011

 

Date limite d’envoi des propositions : le 10 Septembre 2011

 

 

C’est par l’intermédiaire du corps que l’homme existe et qu’il peut entrer en relation avec le monde, les autres et l’espace, prendre place au sein d’un groupe social, engager des processus d’identification, de représentation, de mise en valeur de soi, etc. C’est pourquoi la thématique du corps suscite depuis longtemps un intérêt de plus en plus grand dans la pensée collective et a vu proliférer, ces dernières années, des recherches menées aussi bien dans les sciences exactes (clonage, insémination artificielle, prothèse, santé et prolongement de la vie) et dans les sciences humaines et sociales (identité, altérité, interaction, consommation, éthique, etc.) que dans la mise en regard des deux autour de thèmes transversaux. De fait, l’univers du corps possède des connotations qui peuvent être très variées selon le point de vue qu’on adopte pour l’étudier (psychothérapie, anthropologie, philosophie, religion, biologie, sociologie, sémiotique, pour ne citer que quelques domaines).

Quoi qu’il en soit, le corps ne peut pas être extrapolé du contexte social et culturel où il se situe et à partir duquel il est perçu, ni de l’évolution historique de sa conceptualisation et sa perception. On sait très bien que les perceptions du corps physique sont fortement influencées par les expériences vécues à l’intérieur d’un corps social et culturel donné (par exemple, Douglas). De ce point de vue, le corps peut être pensé comme une frontière (social skin de Turner ou moi-peau de Anzieu, etc.) entre deux autres entités ‘plus amples’ qui sont l’individu (et son identité) et l’espace dans lequel il s’inscrit et avec lequel il interagit. Pour le dire avec Le Breton « toute relation de l'homme au monde implique la médiation du corps ». Sémiotiquement parlant, on peut dire qu’espace et corps (ou monde et sujet, leurs alter ego consubstantiels) ne sont pas des entités déjà données en soi, séparément l’une de l’autre : elles ne se définissent et ne sont susceptibles d’interprétation sinon à travers leur interaction, leur mise en relation. D’une part, les corps s’inscrivent dans l’espace et participent à sa construction (en le dessinant, le délinéant, le découpant, ou voulant s`effacer, etc.) ; de l’autre, le dispositif même de l’espace se manifeste en termes d’adjuvant ou d’opposant aux intentions de mouvement et d’existence des corps (par des cloisonnements, des bifurcations, des objets interposés, des trajectoires imposées, des seuils à franchir ou à éviter et, en somme, des ‘manipulations’ de toutes sortes). Compte tenu des changements significatifs dans le tissu social dus aux apports de nouvelles technologies (technologies de communication, médicales, etc.), on observe de nouvelles configurations de corps et espaces en train de naître, particulièrement intéressantes à observer et étudier. C’est pourquoi, dans ce colloque, nous nous proposons de revenir à la relation primaire qui s’établit entre le corps et l’espace et de penser le corps comme étant l’intermédiaire de deux types de spatialité possible : (i) les corps comme entités du monde ‘situées’ dans l’espace ;  (ii) les ‘espaces’ intrinsèques du corps lui-même.  

 

(i) Les corps comme entités du monde ‘situées’ dans l’espace 

Du point de vue de l’inscription du corps dans l’espace, plusieurs directions de recherche peuvent être envisagées. Nous en citons quelques unes sans vouloir donner des priorités ni être exhaustifs : 1) le corps comme objet qui exerce un pouvoir sur l’espace (en le cloisonnant, le délimitant, le délinéant, lui donnant une orientation, en en extrapolant les élément retenus essentiels et nécessaires, bref en le ‘narrativisant’ et en lui donnant un sens (cf. par exemple les corps dans les mondes virtuels) ; 2) le corps vu ou décrit comme s’il était un paysage ou le paysage vu ou décrit comme s’il était un corps ; 3) le corps comme moyen de communication avec le monde (le corps artistique, le corps qui danse, le corps exposé au regard, le corps dans la publicité, etc.) ; 4) le corps comme réservoir infini de représentations, de signes et de symboles interprétables suivant les sociétés et les époques de référence ; 5) le corps comme moyen de perception de l’espace ; 6) les rapports entre l’espace visuel, l’espace perçu et l’espace vécu par le corps ; 7) la distinction et l’interaction entre une spatialité de position (le lieu, l'entendue, la localisation du corps dans l'espace) et une spatialité de situation (engagement du corps dans l'action) ; 8) le corps comme élément d’ensemble qui se donne en tant que figure de seuil (de frontière, de barrière, d’interposition) par rapport à l’espace ; etc.

 

(ii) les ‘espaces’ intrinsèques du corps lui-même

Le corps peut être vu et perçu lui-même comme un espace intégral ou que l’on peut découper en des parties pouvant acquérir une fonction métonymique (ayant un rapport de contiguïté étroite avec quelque entité qui caractérise son propriétaire) ou métaphorique (par exemple, l’écrivain est, avant tout, une tête qui pense, qui imagine, qui réfléchit). De ce point de vue, on peut proposer d’autres pistes de recherche, encore une fois sans les saturer : 1) le corps comme élément de perception objectivée ou subjectivée de son propre ‘Moi’ (comme, par exemple, dans le cas de la maladie, dans laquelle une partie du corps devient un véritable espace en soi, un espace ‘autre’) ; 2) le corps comme espace qu’on peut façonner à son gré par des manipulations corporelles de toutes sortes (piercings, tatouages, chirurgie esthétique, scarification, implant corporel, etc.) lesquelles peuvent avoir une fonction esthétique prédominante mais aussi donner lieu aux réinterprétations postmodernes ; 3) le corps comme siège d’une mémoire sensorielle (comme le corps torturé des camps de concentration, lequel garde inscrit à jamais la souffrance qu’autrement la mémoire risquerait de perdre) ; 4) le corps comme espace d’interface par rapport à d’autres espaces (corps malade dans un hôpital, corps réduit à ses fonctions organiques dans les camps de concentration, etc.) ; 5) le corps conçu comme forme de construction architectonique (body building, etc.) ou décrit comme matériel de construction (un « cœur de pierre », un « visage impénétrable », des « jambes molles », etc.) ; 6) le corps comme espace d’observation de l’extérieur (corps montré ou caché, exposé, déformé, etc.) et qu’on peut lire et interpréter symboliquement (corps religieux, corps mortifié, martyrisé ou, au contraire, exalté, hyper-valorisé, etc.) ; etc.

 

De toute évidence, les deux dimensions ne peuvent pas être complètement séparées l’une de l’autre de la même manière que le corps construit par l´expérience ne peut pas être séparé du corps physiologique. Les thématiques transversales comme présence/absence ; mobilité/statisme ;  visio-spatial ; phénoménologique ; physique/virtuel ; subjectif/objectif, etc. ouvrent des pistes extrêmement riches que nous invitons à explorer.

Etant donné l’ampleur de la thématique, ce colloque est conçu comme un lieu de rencontres et de discussions interdisciplinaires. Les participants sont invités à laisser interagir librement les perspectives et les pistes de recherche proposées avec les méthodologies et les instruments qu’ils considèrent comme les plus adéquats à leurs fins. On invite ainsi les participants à utiliser des modèles d’analyse et des réflexions qui proviennent de disciplines aussi différentes que l’anthropologie du corps, la sociologie, la linguistique, la psychosomatique, la philosophie, la biologie, la sémiotique textuelle et la sémiotique de la culture (entre autres).

 

Organisation :

L’Institut des Langues et Cultures Germaniques et Romanes de l’Université de Tallinn en collaboration avec les Universités de Helsinki et de Oulu.

 

Comité d’organisation :

Sabine Kraenker (Université de Helsinki)

Aleksandra Ljalikova (Université de Tallinn)

Xavier Martin (Université de Oulu)

Licia Taverna (Université de Tallinn)

 

Comité scientifique:

Bernard Andrieu (Université Henri Poincaré - Nancy Université)

David Le Breton (Université de Strasbourg)

Fred Dervin (Universités de Turku, de Eastern Finlande et de Helsinki)

Stefano Montes (Universités de Tallinn et de Palerme)

Ulla Tuomarla (Université de Helsinki)

 

Informations pratiques :

Date limite de soumission des propositions : 10 septembre 2011

Résumé de la proposition : 250-300 mots.

Langues de travail : français et anglais.

Durée des communications : 30 minutes (20minutes + 10 minutes pour les questions)

Publication : un recueil thématique est prévu en 2012 suite à une évaluation anonyme (peer-review) effectuée par un comité scientifique international.

 

Frais d’inscription :

01.07-01.10 – early bird registration 50 eur ; étudiants, doctorants 30 eur

Après le 01.10- inscription 70 eur ; étudiants, doctorants 50 eur

 

L’inscription et la soumission des propositions de communication se fait en ligne : www.tlu.ee/colloque2011

 

Contact :

Aleksandra Ljalikova (alexa@tlu.ee) et Licia Taverna (licia.taverna@tiscalinet.it)

 

Questions pratiques (inscriptions, attestations, informations pratiques, etc.) :

Heidi Võsu-Tatter (langues@tlu.ee)

 

Site de référence :

www.tlu.ee/colloque2011

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Repenser le vitalisme

12 Juillet 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com


Pascal Nouvel - Repenser le vitalisme. Histoire et philosophie du vitalisme
Le vitalisme est la part obscure de la pensée biologique. Bien plus que le créationnisme, qui se compose d’un ensemble d’affirmations dogmatiques, le vitalisme interroge l’état du savoir sur le vivant pour lui demander des comptes sur ce qu’il ne saisit pas ou pas encore. Il trace ainsi les frontières de la connaissance claire sur ces étranges entités que sont les êtres vivants. Frontières mouvantes : le vitalisme se recompose à chaque progrès des sciences biologiques. Il doit donc constamment être « repensé ».
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Morceaux exquis

11 Juillet 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com


Gilles Boëtsch - Morceaux exquis. Il y a un corps entre nous

 

Morceaux exquis

Née de la volonté conjointe de la Fondation EDF, du musée national des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) et du CNRS, l’exposition Morceaux exquis a pour ambition de montrer les représentations du corps humain dans les diverses communautés culturelles du bassin euroméditerranéen.

 

Une expérience plurielle, sensorielle et émotive

Le corps est une expérience plurielle, sensorielle et émotive qui cristallise l’identité culturelle. Chaque communauté, chaque pays a ses propres symboles et son propre langage pour le décrire, ainsi le corps devient un support d’expression.

Il révèle toute la richesse, l’originalité, la diversité et la longévité des savoirs populaires et de leur relations avec les domaines normalement réservés à la culture savante (médecine, art, littérature).

L’exposition s’articule autour des parties les plus symboliques du corps et des dictons qui les utilise. Elle mobilise des savoirs populaires, des objets d’art ancien et contemporain. Elle renouvelle ainsi notre regard sur le coeur, le foie, la main, les pieds, l’oeil, le nez, la bouche...

Affiche de l'exposition

INFOS PRATIQUES
27 mai - 25 septembre 2011

Espace Fondation EDF

6, rue Récamier
75007 Paris

Entrée libre tous les jours de 12 h à 19 h sauf les lundis et jours fériés.
Un voyage sensible et ludique

Voyage sensible et ludique dans la géographie du corps humain, le parcours présente plus de 300 objets d’art et traditions populaires et utilise les mots, les expressions et les dictons de plus de 27 langues nationales et vernaculaires qui projettent sur le corps un regard drôle, émouvant, philosophique, roublard. Il nous surprend et nous instruit sur l’aventure de la vie, unique et pourtant partagée avec la communauté des hommes.

Le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée ouvrira ses portes à Marseille en 2013. Avec cette exposition, il propose une première approche de ses engagements scientifiques et citoyens en offrant un regard comparatif sur
les cultures de la Méditerranée et de l’Europe.

Avec cette exposition, la Fondation EDF Diversiterre invite à la découverte de la richesse des cultures européennes et méditerranéennes, favorisant ainsi le dialogue et leur rapprochement. Elle retrouve des thèmes qui signent son
engagement en faveur de la diversité des personnes, des cultures et de la nature

Commissaires : Gilles Boëtch, Directeur de recherche au CNRS ; Federica Tamarozzi, ethnologue, chargée de recherches et de collectes au MuCEM
Scénographe : Pascal Payeur

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Corps et Machines à l’âge industriel XIXe-XXe siècle

11 Juillet 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

  Corps et Machines à l’âge industriel XIXe-XXe siècle

 

Laurence Guignard, Pascal Raggi et Etienne Thévenin, Corps et Machines à l’âge industriel XIXe-XXe siècle, PUR, 2011, 280 p.

Alain Corbin, Préface
Laurence Guignard, Introduction

I Machines de santé

Nicole Edelman, Des machines à guérir : le baquet de Mesmer et les premières machines électriques (fin xviiie – fin xixe)
Alexandre Klein, « Lire le corps pour percer l’âme » : outils et appareils à l’aube de la psychologie scientifique à Nancy  31
Denise Bernuzzi de Sant’Anna, Le Veedee et la « paresse des organes » : corps, modernité technologique et imaginaire culturel brésilien au début du xxe siècle
Isabelle Renaudet , De l’altération à la réparation des corps : le cas des mutilés de guerre dans l’Espagne du xxe siècle à travers l’œuvre du Docteur Manuel Bastos Ansart
Étienne Thévenin , La réadaptation en Lorraine

II Machines de mort

Anne Carol, Le cadavre et la machine au xixe siècle
Karine Salomé, Les corps ravagés des machines infernales. Les attentats politiques et les atteintes au corps au xixe siècle
Florence Ollivier, L’acharnement machinal sur les « mourants » : un argument politique des pédagogues de la mort « naturelle » en France dans les années 1970

III Machines de travail

Fabien Knittel , Corps paysans et machines agricoles : des rapports complexes. L’exemple du premier xixe siècle lorrain
Nicolas Hatzfeld,   De l’usure des corps au grippage de l’usine. L’histoire des ateliers automobiles siècle éclairée par Simondon (xxe siècle)
Alain P. Michel, Le corpus des corps à la chaîne. Comment documenter l’histoire des gestes ouvriers sur une chaîne des années 1920 ?
Pascal Raggi,  Ingénieurs et syndicalistes des mines de fer de Lorraine face au gigantisme industriel : modèle américain et modèle soviétique

IV Machines de loisir

Guillaume Mazeau, La machine à tirer le portrait. Les usages du physionotrace sous la Révolution française.
Rae Beth Gordon, La Gestuelle des dégénérés : mécanique corporelle du Double et psycho-physiologie du spectateur
Philippe Gaboriau,  Cheval mécanique et vitesse nouvelle : le vélocipède du xixe siècle
Jérémie Legroux, L’expérience sensible du voyageur à l’épreuve du système machinique : le passager et l’avion au début du xxe siècle
Audrey Orillard, Le corps ludique ? Imaginaires du billard électrique (1959-1973)

V Régénération et fatigues des corps

Vincent Borella, Le corps entre Mécanique et machines
Thomas Le Roux, Les puissances vives soumises aux forces mortes. Hygiénistes, corps ouvriers et machines au xixe siècle en France (1800-1870)
Laurent Heyberger,  Corps et industrialisation en France au xixe siècle : approche par l’histoire anthropométrique
Nicolas Pitsos , Le moteur humain en panne s’affiche : le corps épuisé au tournant du XIXe siècle

Témoins

Pierre Rabischong, L’homme est il toujours le meilleur robot ?
Paul Vert, Le respirateur  en néonatologie

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Le corps empoisonné

10 Juillet 2011 , Rédigé par leblogducorps.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

 

La Rumeur au Moyen Age

Appel à communications

 

Le corps empoisonné

Pratiques, savoirs, imaginaire de l’Antiquité à nos jours

 

 

 

Poitiers, les 3, 4 et 5 octobre 2012

 

 

 

     De l’Antiquité à nos jours, le corps empoisonné a toujours été enveloppé de mystères qui plongent, plus encore que les autres actes criminels et accidentels, l’historien, l’enquêteur, le médecin, parfois même la victime et ses proches, les contemporains comme les observateurs postérieurs dans une perplexité peu commune. Le poison est par essence une arme de la discrétion pour qui veut se défaire d’un ennemi ou d’un concurrent dans la sphère publique comme privée ; ses effets à retardement et ambigus dans leurs manifestations (fatigue, douleurs, symptômes qui renvoient autant à la maladie qu’à l’acte criminel) jouent aussi en faveur de qui veut éveiller les soupçons sur un entourage dont il craint la malveillance et sur lequel il veut attirer l’attention. En effet, l’imaginaire du poison renvoie immanquablement à la ruse, à la lâcheté, au complot et à la trahison, mais aussi au faible : arme de l’ombre elle vient à bout de celui qu’on ne peut atteindre et terrasser directement parce que son statut le protège, sa puissance effraie, parce qu’il est si proche que le risque d’être démasqué est trop grand.

 

     Première séance - Soupçons et certitudes

 

     Le poison crée le doute et le doute autorise la supposition pour expliquer les états de malaise, des disparitions suspectes, des mortalités inattendues et exceptionnelles, des stigmates spectaculaires. Bien entendu, les outils du scientifique, la connaissance ancestrale des fabrications et des capacités vénéneuses de nombreuses plantes et autres substances, les capacités médicales à identifier les effets secondaires de l’empoisonnement depuis la plus haute Antiquité ont permis souvent de passer du soupçon de l’empoisonnement à la certitude de faits prouvés après qu’ils aient été dénoncés, confortés par des témoignages et mis au jour dans le cadre d’enquêtes. Cependant, ce processus total n’est pas toujours réalisable et il ne conduit pas toujours à une réponse claire : la pratique d’autopsies invasives, inconnues en occident avant les derniers siècles du Moyen Âge, et les aveux obtenus dans le cadre d’investigations sont souvent les seuls moyens d’aboutir à la certitude sans faille. Les sources relatant des cas d’empoisonnements (historiographiques, littéraires, judiciaires), les accusations et les craintes d’avoir été empoisonné qui émaillent les correspondances, les rumeurs qui traversent les récits (biographies, histoires, chroniques), pour ne citer que quelques exemples, ne reflètent souvent que la crainte que le poison suscite dans une opinion, un groupe identitaire, une société ou un temps. Les accusations d’empoisonnement, comme le fantasme du poison qui fait naître des soupçons envers certaines catégories de personnes, qui conduit à une prudence déraisonnée et à voir sa trace partout sont aussi dignes d’intérêt pour le chercheur en sciences humaines et sociales que les empoisonnements avérés.

     Il s’agit donc non pas de démêler le vrai du faux pour dénoncer quelques légendes d’empoisonnements, mais bien d’attirer l’attention sur les raisons inscrites dans les corps qui font naître de façon spécifique et à une période donnée les soupçons d’empoisonnement, à comprendre les ressorts qui les sous-tendent et à saisir les mécanismes qui conduisent de l’hypothèse à la certitude de l’action du venin.

 

     Deuxième séance - Les lieux et les moments

 

     Près du lit, à proximité de la cuisine, à côté du salon, voire dans le cabinet du médecin, les lieux où du poison est versé ou bien des substances toxiques avalées, donnent le sentiment d’être des plus variés. Malgré tout, ils semblent appartenir, dans la majorité des cas, à l’espace intime. Certes empoisonneurs et empoisonneuses peuvent choisir des espaces publics comme des auberges ou des cabarets, des lieux plus retirés comme les couloirs d’un palais, mais le plus souvent se sont bien des antichambres, des salles à manger, voir la chambre de celui qui est tombé subitement malade. Les lieux ce sont donc les espaces où les substances délétères et funestes sont préparées, achetées, échangées. Ce sont aussi les endroits où les victimes agonisent et trouvent la mort. Ce sont encore les espaces où les cadavres sont examinés, parfois longuement, d’autres fois furtivement.

     Pour comprendre l’histoire des empoisonnements, il convient de s’intéresser précisément au passage à l’acte. En effet, si certains crimes peuvent être spontanés, s’inscrire dans l’instant, il n’en est pas de même de l’empoisonnement qui, dans l’imaginaire collectif et dans les pratiques, relève de la préméditation. Les intoxications criminelles nécessitent de choisir un moment particulier, de détourner l’attention et souvent requiert la réitération du geste. Juste avant les repas, au lever, ou bien juste avant de s’endormir semblent constituer des instants privilégiés. Pour s’en assurer, il importera de croiser les sources et d’examiner le phénomène dans la longue durée.

 

     Troisième séance. Les gestes, les objets et les substances 

 

     Verser avec régularité de l’arsenic dans la tisane du soir, vider le contenu mortifère d’une bague dans un met raffiné, dissimuler de la mort-aux-rats dans le poulet du dimanche, les gestes, les objets et les substances caractérisent immanquablement celui ou celle qui commet le forfait. Arsenic ou venin, strychnine ou champignons, cocktail médicamenteux ou cigüe, les matières qui vont entrainer la mort ne sont pas indifférentes car cela va déterminer leur action sur le corps. Commune et recherchée, provoquant une mort foudroyante ou alors dans d’innommables souffrances : du choix de la substance dépend l’acte.

     C’est le geste qui détermine l’action et celui-ci n’a rien d’anodin. Car une gradation existe entre l’injection par piqure d’une dose mortelle par un malfrat qui élimine un complice et une ration versée quotidiennement dans les mets préparés par une ménagère consciencieuse pour occire son mari. Absorbé dans un plat ou noyé dans une boisson, dissimule dans le chaton une bague ou ingurgité sous forme de médication ou encore apposé dans un vêtement, les gestes qui déterminent l’intention sont autant d’indices de la proximité avec le corps de celui qu’on souhaite supprimer, de sa familiarité aussi. Mais assurément les gestes, les objets comme les substances vont atteindre l’intégrité corporelle avec plus ou moins de sauvagerie et de cruauté ; ils déterminent aussi le genre, le sexe, le statut social et économique mais aussi motivent l’intention comme la préméditation.      

 

     Quatrième séance- Les ressorts et les effets

 

     Saisir et comprendre le crime d’empoisonnement impose de restituer les mentalités et l’atmosphère d’une époque. Il s’agit de s’interroger sur ce qui rend possible le crime, de suivre les logiques du geste, de se demander pourquoi des hommes et des femmes décident de se débarrasser d’un mari, d’une maîtresse, d’un rival, d’un supérieur, d’un « gêneur » en usant d’une arme considérée pendant longtemps comme indécelable. Certains crimes d’empoisonnement ont presque été aussitôt oubliés, d’autres sont passés à la postérité et ont bénéficié d’un effet mémoriel certain.

     Des crimes de ce type ont donné lieu à une importante production discursive, mais aussi à des savoirs neufs. Légendes, poèmes, complaintes, romans, dramatiques, films lui ont donné une dimension nouvelle. Toutefois, ils ont aussi suscité des peurs et des paniques. Des hommes et des femmes du passé ont ainsi été saisi d’effroi à l’idée de périe en ayant ingurgité une « substance maléfique », pour autant le début du XIXe siècle voit naître une science nouvelle : la « toxicologie ». Dorénavant les batailles d’experts prennent un relief singulier tandis que la peur des « poisons invisibles » reste importante. Le corps est tantôt « âcre, chaud, brulant », tantôt « insensible et immobile ».

 

Colloque organisé par le CESCM (UMR 6223), le CRHIAM (Gerhico-Cerhilim) (EA 4270), HeRMA (EA 3811) et la MSHS, avec le soutien du Conseil scientifique de l’Université de Poitiers.

 

     ●Les propositions de communications (entre 1500 et 3000 signes) sont à envoyer avant le 7 octobre 2011 simultanément aux trois organisateurs dont les courriels suivent :

     - lydie.bodiou@wanadoo.fr

     - chauvaud.frederic@wanadoo.fr

     - myriam.soria@univ-poitiers.fr

 

     ● Les organisateurs vous préciseront le 7 novembre 2011 les communications retenues.

 

     ● Les frais d’inscription sont de 100 euros (à établir à l’ordre de l’agent comptable de l’Université de Poitiers)

 

     ● L’organisation du colloque prend en charge les nuitées, les transports (à l’intérieur de l’espace franco-français) et les repas.

 

     ● Les actes du colloque seront publiés sous la forme d’un véritable livre aux éditions Garnier.

 

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